Équipe d'Écosse de rugby à XV

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Description de l'image Scottish Rugby team logo.svg.
Surnom Le « XV du chardon »
Stade Murrayfield (67 144 places)
maillot 000080 maillot 000080 maillot 000080
short 000080
bas FFFFFF I
maillot FFFFFF maillot FFFFFF maillot FFFFFF
short 007FFF
bas FFFFFF
Entrée au Board 1886
Sélectionneur Gregor Townsend
Capitaine Jamie Ritchie
Record de sélections Ross Ford (110)
Record de points Chris Paterson (809)
Record d’essais Stuart Hogg (25)
Premier match officiel

Écosse 4 – 1 Angleterre

Plus large victoire

Écosse 100 – 8 Japon

Plus large défaite

Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 68 – 10 Écosse

Coupe du monde  
· Participations 9/9
· Meilleur résultat 4e en 1991
Tournoi des Six Nations 22 fois vainqueur,
dont 3 Grands Chelems

L'équipe d'Écosse de rugby à XV est l'équipe nationale qui représente l'Écosse dans les compétitions internationales majeures de rugby à XV, la Coupe du monde de rugby à XV et le Tournoi des Six Nations (appelé Tournoi dans la suite de l'article). La Scottish Rugby Union a la charge de gérer l'équipe d'Écosse de rugby à XV. Au , elle occupe la septième place du classement des équipes nationales de rugby. Son meilleur classement mondial de tous les temps[1], cinquième, date de 2017.

Le rugby à XV est un sport populaire en Écosse. L'équipe d'Écosse dispute chaque année le Tournoi des Six Nations contre les meilleures équipes européennes ; elle effectue aussi régulièrement des tournées pour se confronter aux meilleures équipes de l'hémisphère Sud, l'Afrique du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande et elle dispute tous les quatre ans la compétition majeure, la Coupe du monde. Elle a été demi-finaliste en 1991. Les Écossais jouent en bleu marine et blanc avec un chardon sur le cœur. En raison de la couleur de leur tenue on dit parfois d'eux que ce sont « des All Blacks qui n'ont pas appris à gagner ». Le « XV du chardon » évolue à domicile au stade de Murrayfield à Édimbourg, dont la Scottish Rugby Union est propriétaire, depuis 1925.

L'histoire du rugby national écossais commence en 1871, quand la sélection nationale affronte et bat l'équipe d'Angleterre dans le premier match international de rugby à XV à Raeburn Place. Depuis le début du tournoi britannique de rugby à XV 1882-1883[N 1], le XV écossais a remporté celui-ci quatorze fois seul et a partagé la victoire à huit reprises. Depuis 2000, l'Écosse n'a plus remporté le Tournoi.

Historique[modifier | modifier le code]

Introduction du rugby à XV en Écosse et première rencontre internationale[modifier | modifier le code]

La première rencontre internationale de l'équipe d'Écosse de rugby à XV a lieu contre l'Angleterre le dimanche [2]. Ce n'est pas seulement le premier match de l'Écosse, mais également la première rencontre internationale jamais disputée. Le match a lieu à Raeburn Place, situé à Édimbourg (Écosse). L'Écosse l'emporte (4-1) devant 4 000 personnes[3],[4],[5]. Cette rencontre est provoquée par un défi de sportifs écossais, qui veulent relever l'honneur national après une rencontre de football association perdue 1 à 0 à Kennington, or, les Écossais, dont les principaux clubs pratiquent les règles du rugby football, considèrent que seul un match disputé selon ces règles peut autoriser une équipe à représenter le pays[5]. Le match se dispute au Raeburn Place, un stade de cricket car la fédération écossaise de rugby à XV n'a pas encore de stade adapté pour un match international[2]. Il est disputé par deux équipes de vingt joueurs, en deux mi-temps de cinquante minutes. Les Écossais gagnent le match par un essai et un but marqués contre un essai pour les Anglais[5].

Rencontres et brouilles britanniques (1870-1899)[modifier | modifier le code]

les îles britanniques et irlandaise apparaissent sur une carte, l'Écosse est en vert foncé.
Carte de l'Écosse et du Royaume-Uni.
un groupe de joueurs, en tenue, prend la pause sur trois rangs désordonnés (assis, debout, debout) pour être photographiés.
Équipe d'Écosse de 1871.

La revanche entre les équipes d'Écosse et d'Angleterre a lieu, sur le terrain de ces derniers, à l'Oval de Londres. L'Angleterre remporte le match par (8-3) (les Anglais inscrivent trois essais, une transformation et une pénalité, et les Écossais marquent un drop goal)[6]. Le match suivant entre les deux nations se déroule au Hamilton Crescent de Glasgow, il se termine sur un partage des points[7]. Les deux nations se rencontrent à nouveau deux ans plus tard, le lundi 23 février 1874, la rencontre se solde par un succès anglais (3-1)[8].

L'Irlande débute sur le plan international en rencontrant l’Angleterre en 1875 (défaite 7-0 des Irlandais). Les Écossais rencontre pour la première fois le XV du trèfle le 19 février 1877 et l'emporte (20-0) à Belfast. Le pays de Galles débute un peu plus tard sur le plan international avec des matchs contre l'Angleterre en 1881, l'Irlande en 1882 et l'Écosse en 1883. Les confrontations entre l'Écosse et le pays de Galles débutent donc sur le plan international le 8 janvier 1883 à Raeburn Place (Édimbourg) c'est l'Écosse qui reçoit et bat le pays de Galles par (9-3). C'est la première édition du tournoi, le tournoi britannique de rugby à XV 1882-1883.

Ce n'est qu'en 1884 que ces quatre équipes se rencontrent toutes pendant la même saison, en effet il manque un match à l'édition de 1883 pour que le Tournoi soit disputé complètement[9]. Les éditions de 1885, 1888 et 1889 ne sont pas complétées, à la suite de disputes entre fédérations[9]. L'Écosse remporte pour la première fois la Triple couronne en battant les trois autres équipes britanniques en 1891, avant de récidiver en 1895.

Période favorable et affrontement de nouveaux adversaires (1900-1914)[modifier | modifier le code]

un groupe de joueurs, en tenue, prend la pause, bien ordonnés sur trois rangs (assis par terre, assis sur un banc, debout) pour être photographiés.
Les Originals, premiers All Blacks.

L'Écosse perd contre le pays de Galles pour le premier match du Tournoi 1900, les Gallois sont l'équipe qui domine la décennie. Billy Bancroft, Jehoida Hodges, Willie Llewellyn, Gwyn Nicholls, Billy Trew sont quelques joueurs remarquables de cette équipe galloise... L'Écosse obtient un match nul en Irlande et elle concède un nouveau nul contre l'Angleterre à Inverleith (Édimbourg).

L'Écosse commence le Tournoi 1901 par une victoire contre le pays de Galles (18-8) avec quatre essais et trois transformations. Le XV du chardon marque trois essais contre les Irlandais et s'impose (9-5). Enfin ils battent (18-8) les Anglais à Blackheath avec quatre essais et trois transformations. La victoire et la triple couronne sont au rendez-vous. En 1902, trois défaites sanctionnent l'équipe.

L'Écosse remporte les tournois 1903 et 1904, ils gagnent tous leurs matchs en 1903 et si le pays de Galles l'emporte (21-3) contre les Écossais en 1904, les Gallois perdent contre l'Irlande et ils concèdent le match nul face aux Anglais. L'Écosse remporte ses deux derniers matchs et termine première.

En 1905, le XV du chardon perd à domicile contre les Gallois et les Irlandais. Ils sauvent l'honneur en s'imposant (8-0) chez les Anglais.

un groupe de joueurs, en tenue, prend la pause, bien ordonnés sur trois rangs (assis par terre, assis sur un banc, debout) pour être photographiés.
Les Springboks en 1906.

Une équipe représentant la Nouvelle-Zélande fait une tournée en Grande-Bretagne en 1905, elle est appelée les Originals. Le terme All Blacks est utilisé pour la première fois à cette occasion[10]. La tournée est un succès pour les Originals qui ne perdent qu'une fois contre le pays de Galles à Cardiff, par (3-0)[10]. L'Écosse reçoit la Nouvelle-Zélande le à Inverleith et elle est battue (12-7)[11], quatre essais concédés contre un inscrit et un drop.

En 1906, l'Écosse perd deux rencontres dans le Tournoi. Les Sud-Africains font une tournée en Grande-Bretagne et en Irlande en 1906[12]. Avec un bilan de vingt-six victoires sur vingt-neuf rencontres[13], ils y gagnent un nom, les Springboks[14]. L'Écosse est la seule des quatre nations britanniques à l'emporter, (6-0) à Glasgow, les Sud-Africains s'imposant en Irlande et au pays de Galles et concédant un nul face aux Anglais[13].

L'Écosse commence le Tournoi 1907 par une victoire contre le pays de Galles (6-3) avec deux essais inscrits. Le XV du chardon marque trois essais transformés contre les Irlandais et s'impose (15-3), enfin ils battent (8-3) les Anglais à Blackheath avec deux essais dont un transformé, concédant leur unique essai encaissé. C'est une nouvelle victoire avec une triple couronne.

Un joueur portant maillot noir avec des rayures blanches, ayant les mains dans les poches.
David Bedell-Sivright.

Pendant la période 1900 à 1909, l'équipe d'Écosse a disputé 32 matchs contre cinq nations et remporté 17 victoires (13 défaites, 2 nuls), soit 53 % de réussite. Sept des dix matchs contre le XV de la rose sont gagnés, six sur dix contre les Irlandais. L'Écosse remporte quatre tournois en 1901, 1903, 1904 et 1907 (avec trois triples couronnes obtenues) et pourtant les Gallois comptent sept victoires pour trois défaites en dix rencontres disputées lors des confrontations entre les deux équipes[15]. Face aux autres nations, l'Écosse présente un bilan d'une défaite contre les All Blacks et une victoire face aux Springboks.

Le 22 janvier 1910, l'Écosse rencontre pour la première fois l'équipe de France, à Inverleith, pour la première édition du Tournoi des cinq nations. Les Écossais l'emportent largement (27-0)[16]. L'année suivante, dans un stade de Colombes où le public des populaires enfonce les barrières pour assister à la rencontre, la France l'emporte sur le score de 16 à 15, quatre essais contre trois[17].

À cause du début de la Première Guerre mondiale en 1914, le Tournoi cesse d'avoir lieu. Trente-et-un joueurs ayant porté le maillot du XV du chardon perdent la vie sur les champs de bataille[18], parmi eux David Bedell-Sivright, ancien capitaine des Lions britanniques lors de la tournée en Australie de 1904 et Eric Milroy du club des Wastonians qui compte 12 sélections avec le XV du Chardon dont plusieurs en tant que capitaine. Il était notamment le capitaine de l'Écosse lors du dernier match l'ayant opposé à la France en 1913 avant la Première Guerre mondiale. Le nom d'Eric Milroy est associé avec celui de Marcel Burgun dans le cadre du trophée Auld Alliance qui récompense depuis 2018 le vainqueur du match annuel France-Écosse dans le cadre du tournoi des six nations.

Eric Milroy

Entre-deux-guerres (1919-1939)[modifier | modifier le code]

Photographie d'un homme en pleine course olympique, un seul pied au sol, tenant dans sa main droite un bâton de relais.
Eric Liddell, ici lors des Jeux olympiques d'été de 1924, dispute les Tournois des cinq Nations 1922, 1923.

En 1921, le France s'impose pour la première fois en Écosse, sur le score de 3 à 0[19]. Les rencontres internationales de rugby sont disputées à Inverleith jusqu'en 1925. La Scottish Football Union SFU achète un terrain et construit le premier stade de Murrayfield qui est inauguré le . En ce début de saison, la SFU devient la Scottish Rugby Union (SRU). En 1925[20], l'Écosse a déjà battu la France à Inverleith (25-4), le pays de Galles à Swansea (24-14) et l'Irlande à Dublin (14-8). Or l'Angleterre de Wavell Wakefield a déjà réalisé le Grand Chelem en 1923 et en 1924. Ils sont les premiers visiteurs à Murrayfield. 70 000 spectateurs assistent à une partie équilibrée, l'Écosse l'emporte (14-11) et elle obtient son premier Grand Chelem. L'ailier Ian Smith fait partie des Immortals, cette première équipe écossaise à réussir le Grand Chelem, et sa contribution est forte : il inscrit 8 essais. Ian Smith fait partie de la grande ligne de trois-quarts de l'Université d'Oxford[21] avec George MacPherson, George Aitken et Johnny Wallace. Ian Smith est d'ailleurs codétenteur du record d’essais marqués dans le tournoi des 5/6 nations avec 8 essais marqués lors de cette édition de 1925 (4 contre la France et 4 contre le pays de Galles)[22]. Et Ian Smith est en plus le meilleur réalisateur d'essais écossais.

En 1926, l'Écosse l'emporte à Paris (20-6), puis contre le pays de Galles (8-5). Elle perd à domicile contre l'Irlande (3-0). Elle devient la première nation européenne à battre les Anglais à Twickenham (Londres), (17-9). C'est la fin de l'âge doré de l'Angleterre, victorieuse de sept Grands Chelems en sept éditions du tournoi. Au contraire, le XV du chardon gagne un second tournoi consécutif, victoire partagée avec les Irlandais[23]. Le tournoi des cinq nations 1927 est une répétition de 1926 avec trois victoires, une défaite contre l'Irlande et la victoire finale dans le tournoi partagée avec les Irlandais[23]. Le , l'Écosse reçoit l'Australie et s'impose (10-8).

En 1928, l'Écosse connaît un tournoi difficile, elle gagne en France (15-6), puis elle perd à domicile contre les Gallois (13-0) et les Irlandais (13-5), avant de s'incliner (6-0) en Angleterre.

Lors du tournoi des cinq nations 1929, l'Écosse remporte trois victoires, contre la France (6-3), l'Angleterre (12-6) et en Irlande (16-7). La défaite concédée au pays de Galles (14-7) n'empêche pas de triompher seule. C'est la quatrième victoire en cinq éditions.

Le tournoi des cinq nations 1930 est difficile, l'Écosse perd en France (7-3), puis elle gagne à domicile contre les Gallois (12-9) avant de perdre à domicile contre les Irlandais (14-11). Elle ramène un (0-0) d'Angleterre qui la laisse toutefois dernière du tournoi.

En 1931, l'Écosse gagne à domicile et perd à l'extérieur. La France est exclue pour professionnalisme (paiement des joueurs, recrutement interclubs) et en raison de son jeu violent lors de certains matchs[24].

En 1932, le XV du chardon s'incline contre les Springboks (6-3), puis contre les Gallois et les Irlandais à Murrayfield. Une quatrième défaite consécutive est concédée contre les Anglais. Au contraire, le Tournoi britannique de rugby à XV 1933 est enlevé avec trois victoires (11-3), (3-0) et (8-6). En 1934, l'Écosse gagne seulement l'Irlande.

En 1935, le XV du chardon commence le tournoi avec deux matchs perdus à l'extérieur, (10-6) au pays de Galles et (12-5) en Irlande, puis elle sauve l'honneur contre les Anglais à Murrayfield (10-7). L'Écosse n'est pas un adversaire à la mesure des All Blacks, vainqueurs (18-8) fin 1935 lors de leur tournée dans les îles. Ken Fyfe, Duncan Shaw participent à ce match.

En 1936, l'Écosse connaît un tournoi difficile, elle perd à domicile contre les Gallois et les Irlandais avant de s'incliner (9-8) en Angleterre. 1937 est à peine meilleur avec une seule victoire au pays de Galles.

En 1938[25], l'Écosse reçoit le pays de Galles à Murrayfield le 5 février et lors d'une partie très serrée, Wilfrid Crawford, troisième ligne aile et buteur, donne la victoire au XV du chardon par un ultime but (8-6). Crawford inscrit tous les points ce jour-là. L'Irlande rend visite à l'Écosse trois semaines plus tard et le match est débridé avec quatre essais inscrits par chaque équipe. Le match se solde par une victoire écossaise (23-14). Enfin le 19 mars, le XV du chardon conduit par Wilson Shaw se déplace en Angleterre. L'Écosse inscrit cinq essais contre un, et c'est le match le plus accompli de Wilson Shaw, auteur de deux essais et à l'origine d'un troisième. L'Écosse gagne là son second match à Twickenham après la victoire de 1926 et elle ne gagnera plus de triple couronne pendant quarante-six années. C'est le premier match international télévisé.

1939 est plus difficile avec deux matchs perdus à l'extérieur, (11-3) au pays de Galles et (12-3) en Irlande, puis, ultime affront, une défaite à domicile (6-9) contre l'Angleterre qui permet aux Anglais de remporter avec les Gallois et les Irlandais le tournoi. L'Écosse a droit à la cuillère de bois[N 2].

Après-guerre (1947-1969)[modifier | modifier le code]

Après une interruption due à la Seconde Guerre mondiale, le Tournoi reprend en 1947 avec la participation de cinq nations car la France est admise à participer après le Tournoi de 1939[26]. Le 1er janvier 1947, la France reçoit l'Écosse et l'emporte (8-3)[27]. La suite du tournoi est difficile pour les Écossais qui terminent avec quatre défaites et à nouveau la cuillère de bois. L'Australie en tournée en fin d'année l'emporte également (7-16).

En 1948, l'Écosse parvient à remporter ses deux matchs à domicile contre les Français (9-8) et les Anglais (6-3), terminant deuxième du tournoi, avec deux victoires et deux défaites. Même bilan en 1949, avec des victoires en France (0-8) et contre le pays de Galles (6-5).

Les années 1950 vont être une décennie difficile pour le XV du chardon. Lors du Tournoi 1951, l'Écosse ne remporte qu'une seule rencontre, face au pays de Galles (19-0)[28]. En automne, les Springboks écrasent l'Écosse à Murrayfield (0-44), inscrivant 9 essais[29]. Il s'agit de la défaite avec l'écart le plus grand, la dernière remontant à 1911, (10-32) face au pays de Galles[30]. Dans le Tournoi, l'Écosse enchaîne trois cuillères de bois consécutives en 1952, 1953, 1954, et des résultats moyens les autres années. Elle subit 17 défaites successives entre et février 1955, plus longue série de défaites de son histoire, n'inscrivant également que 54 points: 11 essais, 6 transformations et 4 pénalités[31].

Durant les années 1960, les résultats des Écossais sont bien meilleurs, en terminant à cinq reprises à la deuxième place du Tournoi en 1961, 1962, 1963, 1966 et 1967.

L'Écosse remporte avec l'équipe de Galles le Tournoi de 1964, première victoire depuis le Tournoi britannique de 1938. Les Écossais démarrent par une victoire face à la France (10-0), avant de perdre à l'Arms Park face aux Gallois (11-3). Mais ils réussissent à gagner à Lansdowne Road contre l'Irlande (3-6), puis à battre l'équipe d'Angleterre (15-6)[32].

La cuillère de bois en 1968, sera la seule ombre de cette décennie, car les Écossais ont un bilan positif face aux trois équipes de l'hémisphère sud, avec 4 victoires (face à l'Afrique du Sud (8-5) en 1964 et (6-3) en 1969[33],face à l'Australie (11-5) en 1966 et (9-3) en 1968), contre 3 défaites et un nul (0-0) face à la Nouvelle-Zélande en 1964[34].

Ère Andy Irvine (1970-1985)[modifier | modifier le code]

L'édition 1972 du tournoi est inachevée : le pays de Galles et les Écossais refusent de voyager en Irlande en raison de lettres de menaces anonymes, provenant prétendument de l'IRA[35],[36].

Gordon Brown est tout simplement un des meilleurs deuxième ligne britanniques d'après-guerre[37]. Surnommé Broon frae Troon, il est le membre le plus important du plus fort cinq de devant qu'a jamais eu l'Écosse : Ian McLauchlan, Frank Laidlaw, Sandy Carmichael, Alastair McHarg et Gordon Brown. Et ce cinq est la pierre angulaire de l'équipe qui transforme Murrayfield en une forteresse imprenable.

Entre le 1er mars 1971 et le , l'équipe d'Écosse perd une seule fois à domicile et cette seule défaite est sur un score de 9 à 14 contre les All Blacks en 1972.

Cette solidité à domicile permet à l'équipe d'Écosse de remporter à Murrayfield ses deux rencontres du tournoi 1973. Avec deux défaites à l'extérieur, elle présente le même bilan que les quatre autres équipes, qui, pour la première fois depuis 1910, terminent ex æquo[38],[39]. Le bilan écossais est le même lors des tournois 1974 et 1975, deux victoires et deux défaites lors de chacune des éditions, terminant deuxième du classement.

Malgré la présence dans l'équipe de l'emblématique Andy Irvine, les Écossais vont ensuite subir une série noire entre mars 1977 et février 1980, avec 11 défaites et 2 nuls. Cette période est marquée par une nouvelle cuillère de bois lors du tournoi 1978.

Le début des années 1980, marquent un renouveau pour les Écossais. En 1982, les Écossais gagnent également pour la première fois à Brisbane en Australie contre les Wallabies (12-7), et réussissent pour la seconde fois à éviter la défaite face à la Nouvelle-Zélande en faisant match nul à Murrayfield (25-25). Lors du tournoi 1984, les Écossais commencent à l'Arms Park par une victoire face aux Gallois (9-15)[40]. Le deuxième match ayant lieu à Murrayfield, ils gagnent contre les Anglais (18-6)[41]. C'est ensuite une démonstration à Lansdowne Road face aux Irlandais (9-32)[42]. Le dernier match face à l'équipe de France oppose deux équipes totalisant trois victoires[43]. Le XV du chardon ne tremble pas devant son public et gagne (21-12)[44], et remporte le Grand Chelem, le deuxième de son histoire, le premier ayant été remporté lors du tournoi 1925. C'est également la première fois depuis 1929 que l'Écosse remporte seule le tournoi[43].

Pourtant, tenant du titre, les Écossais vont complètement rater le tournoi 1985, terminant avec la cuillère de bois. Deux défaites à domicile face aux irlandais (15-18) et aux gallois (21-25), et deux défaites en France (11-3), en Angleterre (10-7).

Gavin Hastings, roi d'Écosse (1986-1995)[modifier | modifier le code]

Photographie d'un homme en habillé costume-cravate, Gavin Hastings, tenant dans ses mains le mât du drapeau écossais lors d'une marche.
Le joueur Gavin Hastings gagne un Grand Chelem et termine demi-finaliste de la Coupe du monde.

Pour la première journée du tournoi des Cinq Nations 1986, Gavin Hastings manque le coup d'envoi (touche directe), les Français jouent rapidement la touche et marquent le premier essai. Le jeune Gavin Hastings n'est pas abattu, il inscrit les six pénalités de la victoire (18-17)[45]. L'Écosse perd au pays de Galles (22-15), puis gagne ensuite contre l'Angleterre (33-6) et en Irlande (9-10). Le XV du chardon partage la victoire avec la France. En 1987 le scénario n'est pas le même, deux défaites à l'extérieur dans le Tournoi contre la France (28-22) et l'Angleterre (21-12), ponctuent un parcours correct.

L'Écosse participe à la première coupe du monde en 1987, elle joue dans la poule D avec la France, le Zimbabwe et la Roumanie. Le premier match est le sommet entre les Bleus, qui jouent en blanc, et le XV du chardon. Il voit les hommes de John Jeffrey et Matthew Duncan dominer les Français[46] et mener (16-6) après 52 minutes de jeu. Philippe Sella et Philippe Berbizier marquent un essai, et Serge Blanco joue rapidement une pénalité[46] pour donner l'avantage à la France. Le match se termine finalement sur un score nul (20-20)[46]. Les Écossais battent par la suite le Zimbabwe (60-21) et la Roumanie (55-28) pour finir seconds de la poule. En quart de finale, l'Écosse affronte la Nouvelle-Zélande, elle est défaite sur le score de 30 à 3[47].

1988 est une saison difficile pour l'Écosse, ne remportant qu'une seule rencontre face à la France (23-12). En 1989, après deux victoires à domicile et un nul (12-12) obtenu en Angleterre, l'Écosse peut envisager la victoire dans le tournoi. Mais la France bat les Écossais (19-3) et remporte le titre[48].

La décennie 1990 commence bien pour l'équipe d'Écosse. Le Tournoi 1990 est historique pour les Écossais. À la demande des joueurs écossais, pour la première fois lors de rencontres officielles de l'Écosse, l'hymne Flower of Scotland est joué à la place de God Save the Queen lors de ce Tournoi[49],[50]. L'équipe l'emporte 10-13 en Irlande, puis gagne nettement contre la France « fanny » (21-0), humiliation qu'elle ne connaîtra plus avant 2013[51]. Après une victoire au pays de Galles (9-13), l'Écosse rencontre une équipe anglaise également vainqueur de ses trois premiers matchs[52]. Le XV du chardon gagne (13-7), remporte le tournoi ainsi que le troisième Grand Chelem de son histoire. David Sole, John Jeffrey, Finlay Calder, Derek White sont les tauliers devant et Gavin Hastings est la vedette. Cette même année, ils jouent contre les All Blacks en Nouvelle-Zélande pour enregistrer leurs deux seules défaites de l'année sur le score de 31 à 16 et 21 à 18. Lors de cette dernière rencontre, les Écossais mènent (18-12) à la mi-temps, avec deux essais transformés de Gavin Hastings et Alex Moore et deux pénalités. En deuxième période, une pénalité controversée, convertie par Grant Fox qui inscrit 17 points, permet aux All Blacks de remporter le match[53],[54]. Puis le 10 novembre de la même année, les Écossais affrontent l'Argentine, première confrontation entre les deux nations considérée comme officielle par la fédération écossaise; ils s'imposent sur le score de 49 à 3[55],[N 3].

En 1991 le scénario n'est pas le même qu'en 1990, deux défaites à l'extérieur dans le Tournoi ponctuent un parcours correct. Les Écossais perdent (21-12) en Angleterre. C'est la première d'une série de dix défaites consécutives contre cet adversaire[56], qui va dominer le rugby européen durant les années 1990 avec quatre Tournois gagnés, en 1991, 1992, 1995, et 1996 dont trois Grand Chelems.

La Coupe du Monde 1991 se tient en Angleterre, en Écosse, en Irlande et en France et au pays de Galles du 3 octobre au [57]. Lors de la première phase, l'Écosse affronte l'Irlande, le Japon et le Zimbabwe. Après deux victoires faciles sur le Japon (47-9) et le Zimbabwe (51-12), l'Écosse bat l'Irlande (24-15) à Murrayfield. En quart de finale, les Écossais affrontent l'équipe-surprise, les Samoa qui ont éliminé le pays de Galles[58]. L'Écosse l'emporte (28-6) à domicile. Grâce à cette victoire, les Écossais disputent une demi-finale contre les Anglais à Murrayfield, ils sont défaits par (9-6). Les Écossais perdent la petite finale face à la Nouvelle-Zélande (13-6).

Lors du Tournoi des cinq nations 1992, l'Écosse bat l'Irlande (10-18) à Dublin et la France (10-6) à Édimbourg, après avoir perdu contre les Anglais (7-25) en match d'ouverture. La tournée en Australie voit les Écossais s'incliner à deux reprises (27-12) et (37-13) face aux Wallabies. En 1993, l'Écosse présente un bilan équilibré, avec deux victoires face à l'Irlande (15-3) et au pays de Galles (20-0), pour deux défaites en France (11-3) et en Angleterre (26-12). L'année 1994 est terrible avec trois défaites et un nul lors du Tournoi. Une tournée en juin en Argentine, contre les Pumas se solde par deux défaites. L'année se termine par une défaite (10-34) à domicile, contre l'Afrique du Sud à l'automne.

En 1995, l'Écosse[45] va mieux et elle remporte ses trois premiers matchs pour disputer aux Anglais le grand chelem comme en 1990. À cette occasion, l'Écosse a remporté sa première victoire à Paris depuis 1969 après douze défaites consécutives, avec un exploit de Gavin Hastings pour passer en tête et vaincre (21-23)[59]. Par contre l'histoire ne se répète pas, l'Angleterre est efficace avec Rob Andrew pour capitaine et ce sont les Anglais qui l'emportent (24-12). Gavin Hastings a inscrit 56 points lors de ce tournoi, dépassant sa meilleure performance de 52 points réussis en 1986.

Le rugby se professionnalise en 1995[60].

La coupe du monde de rugby à XV 1995 se tient en Afrique du Sud du 25 mai au [61]. L'Écosse joue dans le groupe D avec la France, les Tonga et la Côte d'Ivoire. Le premier match voit la victoire des Écossais contre la Côte d'Ivoire (89-0). Le match contre le Tonga est solide avec une victoire (41-5). Le match décisif voit la victoire des Français (22-19). L'Écosse termine deuxième. Elle joue en quart de finale contre la Nouvelle-Zélande[62] et est éliminée en perdant sur le score de 48 à 30. Gavin Hastings inscrit 104 points en quatre rencontres.

Vainqueur du dernier Cinq Nations (1996-1999)[modifier | modifier le code]

Gavin Hastings a pris sa retraite internationale, mais lors du Tournoi 1996, comme en 1995, l'Écosse remporte ses trois premiers matchs, en Irlande (10-16), contre la France (19-14) et au pays de Galles (14-16). Il lui reste à battre les Anglais pour remporter le grand chelem comme en 1990, mais le XV de la rose pourtant défait en France (15-12) en début de tournoi, gagne (9-18) à Murrayfield et remporte le tournoi[63].

La tournée de juin en Nouvelle-Zélande face aux All Blacks est sanctionnée de deux larges défaites, 62 à 31 et 36 à 12. Le 14 décembre, l'Écosse affronte pour la première fois l'Italie et gagne (29-22) (voir Écosse-Italie en rugby à XV)[64].

Lors des Tournois 1997, 1998, les Écossais ne remportent à chaque fois qu'une seule rencontre et contre le même adversaire, l'Irlande, (38-10) à Murrayfield et (16-17) à Lansdowne Road. Le , à Murrayfield, l'Écosse subit la plus large défaite de son histoire face à l'Afrique du Sud (10-68)[65].

En 1999, l'Écosse remporte le dernier Tournoi des Cinq Nations, avant l'entrée de l'Italie, avec trois victoires sur quatre rencontres. Deux victoires à domicile, face à l'équipe de Galles (33-20)[66] et l'équipe d'Irlande (30-13) et une victoire au Stade de France face à l'équipe de France (22-36)[59]. Martin Leslie (9e, 27e), Alan Tait (11e, 23e) et Gregor Townsend (14e) marquent cinq essais aux Français dans la première demi-heure de jeu[67]. Alan Tait inscrit cinq essais durant le Tournoi, terminant meilleur marqueur avec Émile Ntamack.

Années noires (2000-2009)[modifier | modifier le code]

les supporters écossais présents dans une tribune font un tifo représentant le drapeau écossais.
Supporters écossais à Murrayfield.

Tenante du titre, le résultat de l'équipe d'Écosse dans le Tournoi 2000 n'est pas bon; les Écossais perdant quatre rencontres sur cinq[68], en commençant par une défaite à Rome pour le premier match du Tournoi de l'Italie (34-20)[69]. Les Écossais vont tout de même s'imposer lors de la dernière rencontre contre l'Angleterre (19-13), les privant du Grand Chelem[70]. Cette victoire les rachète aux yeux des supporters[71].

Le Tournoi 2001 commence difficilement avec deux défaites au Stade de France contre l'équipe de France (16-6) et à Twickenham face à l'Angleterre (43-3). Après un match nul concédé à domicile face aux Gallois (28-28) et une victoire contre l'Italie sur un score serré (23-19), le match contre l'Irlande est reporté à la suite d'une épizootie de fièvre aphteuse[72]. Le 22 septembre, les Écossais battent les Irlandais (32-10), privant ces derniers du Grand Chelem, un an après semblable performance contre les Anglais[73].

En 2002, l'Écosse perd deux fois à Murrayfield face à l'Angleterre (3-29) et la France (10-22), mais l'emporte en Italie (12-29) et au pays de Galles (22-27). En 2003, le XV du Chardon remporte deux nouvelles victoires contre ces mêmes adversaires. Les Écossais après avoir battu en à Édimbourg les Springboks (21-6), se rendent en en Afrique du Sud et concèdent deux courtes défaites (29-25) et (28-19).

prise de vue lointaine avec un cercle entouré de noir pour se focaliser sur une mêlée du match France - Écosse. Les avants sont en position, les demis en mouvement autour. La phase de jeu n'est pas encore entamée.
France - Écosse lors du Tournoi des Six Nations 2003 au Stade de France.

Pour la Coupe du monde 2003, les Écossais jouent dans le groupe B avec la France, les Fidji, le Japon et les États-Unis. Les deux premiers matchs voient la victoire de l'Écosse contre le Japon (32-11)[74] et contre les États-Unis (39-15)[75]. Les Écossais perdent contre les Français (51-9)[76], la plus lourde défaite de cette nation en Coupe du monde[77]. Avec une autre victoire contre les Fidji (22-20)[78], la qualification est acquise. L'Écosse termine deuxième et rencontre l'Australie en quart de finale. Une défaite (33-16) les élimine[79].

Le Tournoi de Six Nations 2004 est catastrophique, les Écossais terminant avec la cuillère de bois, ce qui n'était plus arrivé depuis 1985. En 2005, ce n'est guère mieux, avec une seule victoire à domicile face à l'Italie (18-10). Matt Williams est remercié, la victoire contre l'Italie est la seule en deux ans dans le Tournoi, l'Écosse a gagné 3 matchs sur 17 (Italie, Samoa et Japon)[80]. Cette victoire face au Japon est tout de même la plus large de son histoire (100-8)[81],[82]. Le bilan du tournoi de 2000 à 2005 est défavorable avec une quatrième place comme meilleur résultat, 8 victoires, 21 défaites et 1 match nul[83].

Frank Hadden devient sélectionneur[84], l'Écosse sous sa direction, réussit à terminer à la troisième place du Tournoi 2006, avec trois victoires face à la France (20-16), l'Angleterre (18-12) et en Italie (10-13). En grande partie grâce à son ailier, buteur, Chris Paterson marquant 57 points dont deux essais. Cependant l'embellie est de courte durée, les écossais perdant toutes leurs rencontres en 2006 face aux nations de l'hémisphère sud. Le Tournoi 2007 est à nouveau mauvais, avec une dernière place et une seule victoire face à l'équipe de Galles (21-9), malgré un Chris Paterson terminant deuxième meilleur marqueur avec 65 points. Mais le parcours écossais dans ce Tournoi est surtout marqué par la défaite à domicile face à l'Italie (17-37). Trois essais sont offerts aux Italiens qui mènent (21-0)[85].

Gros plan dans une tribune sur des supporters écossais attentifs à la rencontre en cours. Au premier plan, les spectateurs sont assis sagement, dans des tenues classiques. Au second, la population, plus jeune, est debout, quelques-uns ont du maquillage, d'autres des drapeaux.
Supporters écossais lors de la Coupe du monde 2007.

L'équipe d'Écosse dispute la Coupe du monde 2007, organisée par la France, en étant dans la poule C pour la première phase. Elle affronte la Nouvelle-Zélande, l'Italie, la Roumanie et le Portugal[86]. L'Écosse s'impose contre le Portugal (56-10)[87] puis contre la Roumanie (42-0) [88]. Le match au sommet entre les All Blacks et l'Écosse voit la victoire des champions du monde 1987 sur les remplaçants écossais par (40-0)[89]. Le match reste dans les mémoires seulement pour la cacophonie des maillots, gris noirs contre noirs et gris. Le XV du chardon bat par la suite les Italiens pour finir second de la poule[90], derrière les Néo-Zélandais. L'Écosse doit alors affronter le vainqueur de la poule D, au Stade de France. Elle s'incline (19-13)[91] contre l'Argentine. Chris Paterson est le seul buteur à terminer la coupe du monde 2007 avec 100 % de réussite, 36 sur 36[92].

Après une coupe du monde sans relief, l'équipe d'Écosse dispute le Tournoi des Six Nations 2008. Les Français se déplacent en Écosse et l'emportent (6-27)[93]. Le pays de Galles reçoit l'Écosse et gagne (30-15)[94]. Le déplacement en Irlande se solde par une nouvelle défaite (34-13)[95]. L'Écosse l'emporte ensuite contre les Anglais (15-9), dans un match marqué par un duel de buteurs entre Jonny Wilkinson et Chris Paterson, remporté par ce dernier[96]. Les Écossais vont terminer le Tournoi, par une défaite en Italie (23-20), grâce à un drop à la dernière minute de jeu d'Andrea Marcato[97]. Le bilan du tournoi est défavorable avec quatre défaites pour une victoire. Peu de satisfactions, mis à part le buteur, Paterson avec un taux de réussite de 100 %, comme en 2007.

Le Tournoi des Six Nations 2009 est à nouveau décevant. Quatre défaites, deux à Murrayfield contre le pays de Galles (13-26) et l'Irlande (15-22), puis deux à l'extérieur, en France (22-13) et en Angleterre (26-12). Le seul moment positif est la victoire face à l'Italie (26-6). Frank Hadden démissionne le , après la cinquième place de l'Écosse dans ce tournoi[98]. Il est remplacé par l'Anglais Andy Robinson.

Renouveau instable (2009-2014)[modifier | modifier le code]

Lorsqu'Andy Robinson est introduit sélectionneur de cette équipe écossaise, elle connaît de meilleurs résultats. Elle remporte les deux matchs de la tournée d'automne contre les Fidji (23-10)[99] et l'Australie (9-8)[100], mais perd contre l'Argentine (6-9). Lors du tournoi des Six Nations 2010, l'Écosse réalise l'exploit de battre l'Irlande à Croke Park (20-23)[101], puis concède le match nul contre l'Angleterre (15-15)[102]. Puis, lors de la tournée d'été, elle bat l'Argentine par deux fois, (16-24) et (9-13). En automne, cela s'avère plus compliqué, défaits contre la Nouvelle-Zélande (3-49), les Écossais battent ensuite l'Afrique du Sud (21-17)[103] et les Samoa (19-16). Le tournoi des Six Nations 2011 s'avère très difficile, perdant tous ces matchs sauf lors de la dernière journée contre l'Italie (21-8), évitant ainsi la cuillère de bois.

gros plan sur un côté de la mêlée avant la formation de celle-ci. Le pilier est debout, soudé au talonneur, les postes 4 à 7 sont en place, accroupis, le n.8 est debout détaché.
La première ligne écossaise avec Allan Jacobsen à côté de Ross Ford.

L'Écosse tire une poule d'un niveau homogène aux côtés de l'Angleterre, de l'Argentine, de la Roumanie et la Géorgie pour la coupe du monde 2011[104]. L'équipe d'Écosse se montre peu convaincante après deux victoires difficiles face aux Roumains (34-24) et aux Géorgiens (15-6), sans prendre de bonus offensif. S'ensuivent deux courtes défaites subies en fin de match, face aux Argentins (13-12), puis face aux Anglais (16-12). Pour la première fois dans l'histoire de la coupe du monde depuis 1987, alors qu'elle a participé à toutes les phases finales, l'Écosse est éliminée dès la phase de poules.

L'Écosse montre à la fois d'intéressantes dispositions offensives et une difficulté persistante à marquer des essais lors du tournoi des Six Nations 2012. Elle subit une courte défaite contre l'Angleterre à domicile (6-13), puis perd contre le pays de Galles (27-13) et contre la France (17-23). Le niveau de jeu montré par le XV du chardon s'effrite contre l'Irlande qui s'impose facilement (32-14), avant de sombrer face à l'Italie (13-6). Battue à cinq reprises, l'Écosse reçoit la cuillère de bois, la quatorzième de son histoire, et quitte le tournoi la tête basse. Menacé d'être évincé de son poste de sélectionneur, Andy Robinson est finalement maintenu par la SRU. C'est donc sur une série de sept défaites consécutives que l'équipe d'Écosse aborde la tournée de juin 2012 dans l'hémisphère sud. Paradoxalement, la confiance est bien là : entretemps, les Glasgow Warriors ont atteint la demi-finale du Pro 12 et Édimbourg s'est hissé en demi-finale de la coupe d'Europe. Forts de cette confiance, les Écossais s'imposent contre une équipe d'Australie privée de Quade Cooper (6-9)[105], leur première victoire sur le sol australien depuis trente ans. Suivent une victoire contre les îles Fidji (25-37) et un succès laborieux face aux Samoa (16-17), une équipe qui leur avait déjà posé de grosses difficultés sous la neige d'Aberdeen, deux ans auparavant. Cette série de trois victoires dans l'hémisphère sud est une première dans l'histoire du rugby écossais. Cependant, en automne, ils perdent successivement à Murrayfield, contre la Nouvelle-Zélande (22-51)[106], puis contre l'Afrique du Sud (10-21)[107]. Enfin ils perdent contre les Tonga (15-21) au Pittodrie Stadium d'Aberdeen[108]. Cette troisième défaite entraîne la chute de l'Écosse au douzième rang mondial et la démission Andy Robinson, le [109].

En attendant la nomination d'un nouveau sélectionneur, c'est l'adjoint d'Andy Robinson, l'Australien Scott Johnson qui assure l'intérim[110]. Lors du tournoi des six nations 2013, l'équipe d'Écosse débute par une défaite à Twickenham face à l'Angleterre (38-18). Jouant ensuite trois fois à Murrayfield, la sélection écossaise se reprend par une victoire face à l'Italie (34-10), puis une seconde face à l'Irlande (12-8), avant de trébucher face à l'équipe de Galles (18-28). La fin du tournoi s'effectue au Stade de France, par une défaite face à la France (23-16). L'Écosse termine à la troisième place, meilleur résultat depuis 2006, en grande partie grâce à son demi de mêlée Greig Laidlaw, terminant deuxième meilleur marqueur du tournoi avec 61 points[111], mais aussi grâce à son jeune arrière Stuart Hogg (20 ans) et son ailier Tim Visser, marquant chacun deux essais.

Le , la fédération écossaise annonce qu'à partir de et pour un contrat reconductible de deux ans, le Néo-Zélandais Vern Cotter remplacera Scott Johnson au poste de sélectionneur de l'équipe d'Écosse et la mènera lors de la coupe du monde 2015[112]

En juin, l'Écosse se rend en Afrique du Sud, pour un tournoi quadrangulaire. Privé de Stuart Hogg, Richie Gray et Sean Maitland, retenus par les Lions britanniques et irlandais[113], l'Écosse s'incline contre les Samoa (27-17), pour la première fois de leur histoire. Puis perd face aux Springboks, (30-17), mais l'emporte contre l'Italie (30-29), grâce à un essai dans les arrêts de jeu d'Alasdair Strokosch. Lors des trois matchs joués à Murrayfield pour la tournée d'automne, les Écossais gagnent (42-17) face au Japon, puis s'inclinent face à l'Afrique du Sud (28-0) et l'Australie (21-15). L'Écosse réalise un mauvais tournoi 2014 avec quatre défaites, dont une au pays de Galles (51-3), la plus lourde défaite écossaise du Tournoi[114]. Les Écossais évitent la cuillère de bois en l'emportant au Stade olympique de Rome face à l'Italie (20-21), grâce à un drop à la dernière minute de Duncan Weir[115].

Réels progrès (depuis 2014)[modifier | modifier le code]

Match de rugby opposant des joueurs en maillots bleus et d'autres en maillots blancs.
Italie-Écosse en 2016.

Pour la tournée d'été 2014, l'Écosse désormais dirigée par le sélectionneur néo-zélandais Vern Cotter, s'impose pour son premier match à Houston face aux États-Unis (6-24). Puis elle l'emporte au Canada (17-19) et en Argentine (19-21), mais termine sa tournée par une lourde défaite (55-6) en Afrique du Sud. En automne, le XV du chardon bat à nouveau l'Argentine (41-31), mais cette fois à Murrayfield, ce qu'il n'avait plus réussi à faire depuis 24 ans. Une semaine plus tard, les Écossais sont proches de créer l'exploit face à la Nouvelle-Zélande, ne s'inclinant que dans les dernières minutes (16-24)[116]. Ils clôturent cette tournée par une victoire sur les Tonga (37-12).

Fort de cette tournée réussie, l'équipe d'Écosse se présente dans le tournoi 2015 avec ambitions. Malgré de belles phases de jeu proposées durant les matchs, la formation de Vern Cotter va subir cinq défaites dont trois à domicile face au pays de Galles (23-26), l'Italie (19-22)[117] et l'Irlande (10-40)[118], terminant dernière du classement et décrochant une seizième cuillère de bois de son histoire[117].

L'Écosse fait partie de la poule B de la Coupe du monde 2015, avec les équipes d'Afrique du Sud, des Samoa, du Japon et des États-Unis. Le XV du chardon entame la compétition par une victoire bonifiée face au Japon (46-10)[119]. Pour la deuxième rencontre, les Écossais dominent les États-Unis 39 à 16[120]. Ils sont ensuite opposés à l'Afrique du Sud et s'inclinent assez largement 34 à 16[121]. Pour la dernière rencontre de la phase de poule, l'Écosse l'emporte face aux Samoa 36 à 33, en grande partie grâce à leur capitaine Greig Laidlaw, auteur de 26 points dans ce match[122]. Qualifiée pour les quarts de finale, l'Écosse affronte l'Australie, à Twickenham. le XV du chardon est tout proche de réussir l'exploit de battre les Wallabies, perdant cette rencontre 34 à 35, sur une pénalité litigieuse à la dernière minute accordée par l'arbitre sud-africain Craig Joubert[123]. Cette pénalité est jugée après coup par le World Rugby comme une erreur d'arbitrage[124].

Photographie d'un joueur de rugby vêtu d'un maillot bleu foncé, d'un short blanc et porteur d'un ballon de rugby.
Duncan Weir lors d'Irlande-Écosse en 2016.

Lors du Tournoi 2016, l'Écosse commence la compétition par une courte défaite à domicile face à l'Angleterre (9-15)[125]. À Cardiff, elle s'incline à nouveau de peu face au pays de Galles (27-23), après une rencontre très disputée[126]. Les Écossais s'imposent ensuite assez largement au Stade Olympique de Rome face à l'Italie (20-36)[127]. Puis ils dominent l'équipe de France à Murrayfield (29-18), première victoire face aux Bleus depuis 2006[128]. À la suite d'une défaite à l'Aviva Stadium face à l'Irlande (35-25), l'Écosse termine à la quatrième place, mais son arrière Stuart Hogg est élu meilleur joueur du Tournoi, une première pour un joueur écossais[129]. En juin 2016, l'Écosse se rend au Japon pour une tournée de deux rencontres. Lors du premier acte, elle s'impose assez facilement face aux Nippons (13-26)[130]. En août, Gregor Townsend est annoncé comme sélectionneur à partir de , date de la fin de contrat de Vern Cotter[131]. En automne, l'Écosse s'incline à Murrayfield dans les dernières minutes d'un petit point face à l'Australie (22-23), comme lors de la coupe du monde un an plus tôt[132]. Mais les Calédoniens remportent les deux rencontres suivantes, face à l'Argentine (19-16)[133], puis face à la Géorgie (43-16)[134]. Lors du Tournoi 2017, l'Écosse entame la compétition par une victoire à domicile contre l'Irlande (27-22)[135]. Lors de la deuxième rencontre, elle s'incline dans les dernières minutes au Stade de France contre la France (22-16)[136]. Face au pays de Galles, après avoir été dominée en début de rencontre, l'Écosse inscrit 20 points lors de la seconde période pour l'emporter 29 à 13[137]. Lors de la rencontre suivante, le XV du chardon est largement dominé par les Anglais à Twickenhamm (60-21)[138]. Pour clore l'épreuve, les Écossais s'imposent facilement contre l'Italie (29-0)[139], leur permettant de prendre la quatrième place au classement mais avec le nombre de points que les Irlandais deuxièmes et les Français troisièmes. Stuart Hogg est élu meilleur joueur du tournoi et conserve son titre[140].

Gregor Townsend prend les rênes de la sélection écossaise en . Pour sa première rencontre en tant que sélectionneur, l'Écosse domine l'Italie 34 à 13 au Stade national à Singapour[141]. Une semaine plus tard, les Écossais s'imposent à Sydney face aux Australiens (19-24)[142], mais s'inclinent lors de la dernière rencontre de la tournée face aux Fidji (27-22)[143]. En novembre, les Écossais confirment leur retour parmi les meilleurs nations, en ne perdant que de quelques points à Murrayfield face à la Nouvelle-Zélande (17-22)[144], puis en l'emportant largement une semaine plus tard face à l'Australie (53-24)[145]. Le bilan de l'Écosse lors du Tournoi 2018 est positif avec trois matchs gagnés contre deux perdus, mais avec surtout une victoire contre l'Angleterre (25-13), ce qui n'était plus survenue depuis dix ans[146]. L'équipe d'Écosse effectue un Tournoi 2019 mitigé avec une seule victoire pour trois défaites, mais avec aussi un match nul à Twickenham face au XV de la Rose (38-38) lors d'une rencontre épique[147].

Lors de la Coupe du monde 2019, l'Écosse se trouve dans le groupe A et est éliminée dès la phase de groupes, comme 8 ans auparavant, avec un bilan de 2 victoires et 2 défaites. Elle subit ses deux revers contre ses concurrents directs à la qualification pour les quarts, d'abord lors de la première journée contre l'Irlande (3-27) puis lors de la dernière journée contre l'hôte japonais (21-28) ; dans une rencontre décisive qui aura vu le XV du Chardon ouvrir la marque avant d'encaisser 3 essais consécutifs en première mi-temps puis un autre essai nippon en début de deuxième période, les coéquipiers de Stuart Hogg inscriront deux essais sans pour autant réussir à renverser la vapeur contre des Nippons solidaires défensivement, et qui prennent leur revanche sur le 45-10 infligé par les Écossais quatre ans plus tôt.

Lors du tournoi 2020, l'Écosse termine à la 4e place en réalisant un parcours plus qu'honorable avec 3 victoires et 2 défaites, dont une victoire historique sur la pelouse du Pays de Galles (14-10) lors de la dernière journée, reportée et jouée en pour cause de pandémie de Covid-19, alors que le XV du Chardon n'avait plus battu les Gallois à Cardiff depuis 2002 et n'avaient remporté que deux des 13 dernières confrontations entre les deux équipes[148]. Les coéquipiers de Stuart Hogg réalisent également un exploit majuscule dès la première journée du tournoi 2021 en s'imposant à Twickenham contre l'Angleterre (11-6), alors que les Écossais n'avaient plus connu la victoire en terre anglaise depuis 1983[149]. Cependant, le XV du Chardon ne confirme pas et retombe dans ses travers dès la journée suivante, en s'inclinant à domicile contre le Pays de Galles (24-25) alors que les coéquipiers de Stuart Hogg menaient pourtant 17-3 au bout d'une demi-heure de jeu, une rencontre durant laquelle les Écossais auront fait preuve de naïveté défensive, opéré des choix discutables (tenter des touches dans le camp gallois au lieu de taper davantage de pénalités), raté des essais tout fait et réalisé des fautes stupides symbolisés par le carton rouge rédhibitoire récolté en deuxième mi-temps par Zander Fagerson[150]. L'Écosse trébuche également à domicile face à l'Irlande (24-27) dans une rencontre marquée par de nombreuses pénalités concédées au XV du Trèfle mais signe, toujours à domicile, un succès bonifié face à l'Italie avec huit essais inscrits (52-10) et termine le tournoi à la 4e place avec un bilan de 3 victoires et 2 défaites grâce à un succès inattendu sur la pelouse du XV de France pour la première fois depuis 1999 (27-23).

Palmarès[modifier | modifier le code]

Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule les performances des Écossais en Coupe du monde. Les Écossais n'y ont pas souvent brillé, sauf en 1991 lorsqu'ils terminent à la quatrième place de la compétition. Ils se sont en général toujours qualifiés pour les phases finales (sauf en 2011 et 2019).

Une coupe en dorée avec un couvercle tenue dans une main.
Coupe Webb Ellis.
Photographie d'une mêlée dans un match de rugby à XV, entre l'équipe d'Écosse en maillots blancs et l'équipe de Roumanie en maillots bleus
Écosse - Roumanie lors de la Coupe du monde 2007.
Performances de l'Écosse en Coupe du monde.
Édition Organisateur Place Commentaire
1987 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande et Drapeau de l'Australie Australie 1/4 de finaliste Écosse CM 1987
1991 Drapeau de l'Angleterre Angleterre 4e Écosse CM 1991
1995 Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 1/4 finaliste Écosse CM 1995
1999 Drapeau du pays de Galles Pays de Galles 1/4 finaliste Écosse CM 1999
2003 Drapeau de l'Australie Australie 1/4 finaliste Écosse CM 2003
2007 Drapeau de la France France 1/4 finaliste Écosse CM 2007
2011 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande Éliminé en poule (3e) Écosse CM 2011
2015 Drapeau de l'Angleterre Angleterre 1/4 finaliste Écosse CM 2015
2019 Drapeau du Japon Japon Éliminé en poule (3e) Écosse CM 2019

Tournoi[modifier | modifier le code]

Photographie d'une touche dans un match de rugby à XV, entre l'équipe d'Angleterre en maillots blancs et l'équipe d'Écosse en maillots bleus
Angleterre - Écosse en 2007.
Photographie d'une mêlée dans un match de rugby à XV, entre l'équipe d'Écosse en maillots blancs et l'équipe de France en maillots bleus
Écosse - France en 2010.
Nations Tournois disputés Victoires dont victoires seul[N 4] dont Grands chelems
Angleterre 125[N 5] 39 29 13
Pays de Galles 127 39 27 12[N 6]
France 92 26 17 10
Écosse 127 22 14 3
Drapeau : Irlande Irlande 127 22 14 3
Italie 22 0 0 0
Succession de six images montrant le déroulement d'un match de rugby à XV entre l'Angleterre et l'Écosse
La Calcutta Cup à Raeburn Place en 1890.

L'Écosse, qui compte le plus de participations dans le Tournoi avec le pays de Galles et l'Irlande, occupe la quatrième place du palmarès du Tournoi avec quatorze victoires seule dont trois Grands chelems réussis en 1925, 1984, 1990[151]. L’Écosse a surtout brillé pendant la décennie 1886-1895, les années 1900 et 1920, avec quatorze victoires, remportées seule ou partagées, et un Grand chelem en 1925. Depuis 1945, l'Écosse a remporté seulement trois fois seule le Tournoi, deux de ces victoires sont assorties d'un Grand chelem en 1984 et en 1990.

Statistiques sur les confrontations[modifier | modifier le code]

Voir ou modifier les données brutes du graphique.

Classement World Rugby[152]

Le tableau suivant dresse le bilan des matches contre tous les adversaires de l'équipe d'Écosse, il est mis à jour au [153].

L'équipe d'Écosse présente un bilan négatif par rapport à toutes les équipes majeures du rugby à XV de l'hémisphère Sud (Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande et même l'Argentine). Elle est également dominée par toutes les autres nations européennes qui disputent le Tournoi des Six Nations, l'Angleterre, le pays de Galles, la France, à l'exception notable de l'Irlande, où le bilan est équilibré, et de l'Italie.

Adversaires Matchs Victoires Nuls Défaites % victoires
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 27 5 0 22 18,52
Angleterre 139 44 19 76 31,65
Argentine 21 9 0 9 50
Australie 32 11 0 21 34,38
Barbarians 11 2 1 8 18,18
Barbarians français 2 0 0 2 0
Canada 6 5 0 1 83,33
Côte d'Ivoire 1 1 0 0 100
Espagne 1 1 0 0 100
États-Unis 6 5 0 1 83,33
Fidji 9 7 0 2 77,77
France 98 39 4 56 39,39
Pays de Galles 127 50 3 74 39,37
Géorgie 4 4 0 0 100
Drapeau : Irlande Irlande 138 67 5 67 48,2
Italie 32 25 0 8 75,76
Japon 8 7 0 1 87,5
Nouvelle-Zélande 31 0 2 29 0
Pacific Islanders 1 1 0 0 100
Portugal 1 1 0 0 100
Roumanie 13 11 0 2 83,33
Russie 1 1 0 0 100
Samoa 12 10 1 1 83,33
Tonga 4 3 0 1 75
Uruguay 1 1 0 0 100
Zimbabwe 2 2 0 0 100
Total 714 310 33 371 43,41

Tenue, emblème du XV de l'Écosse[modifier | modifier le code]

Tenue vestimentaire[modifier | modifier le code]

Les Écossais jouent en maillot bleu marine et blanc avec un chardon sur le cœur, avec un short bleu et des chaussettes bleues. Cependant la tenue traditionnelle est un maillot bleu marine[154], un short blanc et des chaussettes bleues.

Entre 2000 et 2013, c'est l'équipementier Canterbury of New Zealand qui habille l'Écosse et le blend scotch whisky The Famous Grouse qui apparaît comme sponsor maillot. Comme la Loi Évin limite fortement le droit de faire de la publicité aux boissons alcoolisées sur les maillots de rugby, quand l'équipe joue en France le mot The Famous Grouse est remplacé par TFG[155].

En 2013, la fédération écossaise négocie un accord avec l'équipementier italien Macron[156],[157]

En 2015, le sponsor maillot devient BT, opérateur britannique de télécommunications[158].

En avril 2021, la Fédération écossaise de rugby à XV signe un partenariat de 4 ans avec Peter Vardy Group, une entreprise familiale écossaise de concessionnaires automobiles pour devenir le sponsor maillot de l'équipe nationale à partir de l'été 2021. Peter Vardy devient également le sponsor à l'arrière du maillot de l'équipe d'Écosse de rugby à 7[159].

Période Équipementiers Sponsors maillot
1991–94 Umbro pas de sponsor
1994–98 Pringle of Scotland The Famous Grouse
1998–2000 Cotton Oxford
2000–08 Canterbury
2008–11 Murray
2011–13 RBS
2013–15 Macron
2015–2021 BT
2021– Peter Vardy

Emblème et hymne[modifier | modifier le code]

gros plan sur une fleur rose de chardon présent dans la nature.
Un chardon.

L'emblème du XV d'Écosse est le chardon, l'un des symboles nationaux de l'Écosse. Selon la légende[160], des guerriers écossais sont sauvés d'une attaque nocturne des Danois quand ceux-ci trébuchent sur des chardons et crient de douleur, alertant les veilleurs.

The Flower of Scotland (Flùir na h-Alba en gaélique écossais) a été composé en 1974 par Roy Williamson du groupe traditionnel The Corries. Il est utilisé pour la première fois lors d'une rencontre officielle de l'édition 1990 du Tournoi des Cinq Nations. Jusque-là l'hymne joué pour l'Écosse est le God Save the Queen. À la demande du XV écossais, Flower of Scotland est joué comme hymne pour le dernier match du Tournoi, dans une rencontre qui les oppose aux Anglais[161]. En 1993, la fédération écossaise de rugby à XV décide qu'il serait joué avant chaque match de l'Écosse. Jugée trop agressive par certains, la chanson a fait l'objet d'une pétition populaire présentée au Parlement écossais en 2004 pour qu'elle cesse d'être utilisée lors des rencontres sportives et soit remplacée par une autre[162]. Ce chant patriotique (Georges Reid traite la chanson The Flower of Scotland de « vindicative », Sandra White a « le sang remué » par la chanson[163]) célèbre à la fois la beauté des paysages de l'Écosse et la victoire des patriotes écossais, fleur de l'Écosse, c'est-à-dire les plus braves, contre l'invasion anglaise à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle, au cours de la première guerre d'indépendance de l'Écosse. Menés par Robert the Bruce, les Écossais renvoient chez elle « l'armée du fier Édouard » (proud Edward's army), Édouard II d'Angleterre lors de la bataille de Bannockburn qu'ils remportent en 1314, et qui débouche sur près de quatre siècles d'indépendance[164],[165].

Stades de l'équipe d'Écosse[modifier | modifier le code]

Premières rencontres à domicile[modifier | modifier le code]

De 1871 à 1925 l’équipe d'Écosse a disputé ses rencontres internationales à domicile dans de nombreux stades avant de s'installer à demeure à Murrayfield.

La première rencontre internationale entre équipes nationales de rugby à XV a eu lieu au stade de Raeburn Place. Localisée à Édimbourg, cette arène a vu l'équipe d'Écosse le remporter un match contre l'équipe d'Angleterre.

Quête d'un stade[modifier | modifier le code]

Forcée de louer différents stades de cricket pour y faire jouer l'équipe d'Écosse, la fédération écossaise de rugby (la Scottish Rugby Union qui s'appelle alors encore la Scottish Football Union) veut s'implanter une bonne fois pour toutes dans un endroit à elle. Sa quête dure sept ans, aucune municipalité n'est prête à l'accueillir, au prétexte que les supporters arrivent telles des hordes sauvages les jours de match. Enfin, en 1897, elle fait l'acquisition d'un terrain à Inverleith pour la somme de 3 800 livres sterling, devenant ainsi la première des quatre fédérations britanniques à posséder son propre stade[2]. Initialement prévu face au pays de Galles, le premier match a lieu le et voit la défaite de l'Écosse chez elle contre l'Irlande (3-9)[2]. Inverleith accueille les matchs de l'Écosse jusqu'au , disputant son dernier match face aux Français[23]. Le XV du Chardon s'installe ensuite à Murrayfield dès le 21 mars de la même année.

Murrayfield[modifier | modifier le code]

la photographie présente une vue complète du stade de Murrayfield vue du sol d'un côté à l'extérieur du stade.
Murrayfield.

La fédération écossaise de rugby à XV a acheté le terrain en 1920, il appartenait au Edinburgh Polo Club, et construit le premier stade de Murrayfield qui est inauguré le [2]. Le premier match disputé à Murrayfield oppose les équipes d'Écosse et d'Angleterre devant 70 000 spectateurs, les Écossais remportent le match et par suite leur premier Grand Chelem[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Murrayfield est utilisé comme dépôt par la Royal Air Force, les matchs de l'équipe d'Écosse sont alors provisoirement disputés à Inverleith pendant deux ans jusqu'en 1944, date de la fin de réquisition par l'armée.

Le stade a accueilli jusqu’à 104 000 spectateurs en 1975, mais sa capacité a dû être réduite pour des raisons de sécurité.

Un système de chauffage du terrain est installé au début des années 1990 et est opérationnel pour la coupe du monde 1991. Il permet aux matchs de se disputer dans de meilleures conditions pendant les mois d'hiver.

Un mémorial situé sur le côté sud-est du stade, près du pont de chemin de fer, a été érigé afin de rendre hommage aux joueurs de rugby écossais morts durant les deux guerres mondiales[166].

Composition du XV du Chardon[modifier | modifier le code]

Joueurs[modifier | modifier le code]

Joueurs emblématiques[modifier | modifier le code]

Tout au long de son histoire, l'équipe d'Écosse a compté un grand nombre de joueurs d'exception. Il n'est pas possible de les citer tous ici, on se reportera à Catégorie:Joueur écossais de rugby à XV pour en avoir une liste plus complète.

En 2010, Scottish Rugby Union inaugure un Temple de la Renommée, Hall of Fame, pour honorer les joueurs emblématiques du rugby à XV écossais[167]. Les premières personnalités introduites en 2010, sont : David Bedell-Sivright, George MacPherson, Kenneth Scotland, Sandy Carmichael, Andy Irvine, Finlay Calder, Bill McLaren, Gavin Hastings, Ian McGeechan, Jim Telfer et Gordon Brown[168],[N 7]. En 2013, une deuxième série de joueurs est introduite : Mark Morrison, Ian Smith, Hugh McLeod, Ian McLauchlan, Jim Renwick, David Leslie, Gary Armstrong, Chris Paterson, Norman Mair[N 8] et John Rutherford[169].

Scotsman.com établit une liste des vingt plus grand joueurs écossais. Celle-ci est composée de : Colin Deans, David Leslie, Finlay Calder, Wilson Shaw, Roy Laidlaw, Alastair McHarg, Jim Telfer, John Jeffrey, Scott Hastings, Gary Armstrong, Gavin Hastings, John Rutherford, Gordon Brown, Gregor Townsend, Ian McLauchlan, Ian Smith, Jim Renwick, Andy Irvine[170].

La liste suivante est limitée à des joueurs qui ont au moins 60 sélections en équipe d'Écosse, plus quelques personnalités marquantes (capitaines de l'équipe d'Écosse, membres du Temple international de la renommée du rugby, joueurs comptant moins de sélections mais ayant évolué à une époque où il y avait moins de matchs internationaux).

Parmi ces joueurs emblématiques, le tableau suivant distingue quelques joueurs qui possèdent le meilleur palmarès en ce qui concerne le nombre de sélections et de titres remportés avec l'équipe d'Écosse. Par leur activité, ils couvrent la période 1969-1995.

Joueurs emblématiques d'Écosse. (modifier)
Joueur Période Poste Sélections Tournois Distinctions
Gordon Brown

[171],[172]

1969-1976 Deuxième ligne 30
Gavin Hastings[174],[175]. 1986-1995 Arrière 61
Andy Irvine[177] 1972-1982 Arrière 51
  • T5 1973
Ian McGeechan[178] 1972-1979 Demi d'ouverture
Centre
32
  • T5 1973
Ian Smith[179],[180] 1924-1933 Ailier 32
  • T4[181] 1933
  • T5 1926, 1927, 1929
  • GC 1925
  • 24 essais inscrits (record écossais)
  • 8 essais inscrits lors du tournoi 1925 (record)

Record de sélections[modifier | modifier le code]

La liste suivante dresse le bilan des records de sélections pour l'équipe d'Écosse de rugby à XV, elle met en valeur les joueurs des 25 dernières années, il faut noter qu'un classement par nombre de sélections ne dépend pas que de la qualité du joueur mais aussi du nombre de rencontres internationales. La naissance de la Coupe du monde en 1987, la périodicité désormais bi-annuelle des tournées influent sur ce classement et doivent donc être rappelées. Chris Paterson, MBE, est le premier joueur écossais à avoir franchi la barrière des 100 sélections, performance réussie au Millennium Stadium à Cardiff, face au pays de Galles, lors du Tournoi 2010[182]. Il termine sa carrière avec 109 capes[183]. Le détenteur précédent est Scott Murray, qui compte 87 sélections avec l'Écosse, Paterson le dépasse lors de la tournée 2008 en Argentine[184]. Le , lors d'un test match au ANZ Stadium à Suva face aux Fidji, Ross Ford devient le recordman de sélections avec 110 capes[185].

Ross Ford.
Tests disputés[186]
Rang Joueur Dates d'activité Nombre de
sélections
1 Ross Ford 2004-2017 110
2 Chris Paterson 1999-2011 109
3 Sean Lamont 2004-2016 105
4 Stuart Hogg 2012-2023 100
5 Scott Murray 1997-2007 87
6 Mike Blair 2002-2012 85
7 Gregor Townsend 1992-2003 82
8 Richie Gray 2010- 79
9 Finn Russell 2014- 78
10 Jason White 2000-2009 77
Nathan Hines 2000-2011
Jonny Gray 2013-

Record de points[modifier | modifier le code]

Chris Paterson, MBE, joue avec l'équipe d'Écosse de 1999 à 2011. Joueur polyvalent (ailier, arrière, ou demi d'ouverture) et excellent buteur[92], il détient le record du nombre de points marqués (809). Il dépasse l'ancien détenteur, Gavin Hastings, en 2008 lors d'une défaite 21-15 à Rosario face à l'Argentine[184]. Ce dernier inscrit 667 points en 61 sélections, succédant à Andy Irvine, auteur de 269 points en 51 sélections[187],[188]. Ces trois joueurs ont la particularité d'évoluer au poste d'arrière.

un joueur prend son élan et bute une pénalité. La photographie est sur un plan large.
Chris Paterson.

Gavin Hastings détient par ailleurs le record absolu de points en Coupe du monde (227 points entre 1987 et 1995)[189] avant d'être dépassé par Jonny Wilkinson[190].

Points marqués[191]
Rang Joueur Dates d'activité Nombre de points
1 Chris Paterson 1999-2011 809
2 Greig Laidlaw 2010-2019 714
3 Gavin Hastings 1986-1995 667
4 Finn Russell 2014- 357
5 Andy Irvine 1972-1982 269
6 Dan Parks 2004-2012 266
7 Kenny Logan 1992-2003 220
8 Peter Dods 1983-1991 210
9 Stuart Hogg 2012-2023 171
10 Craig Chalmers 1989-1999 166

Meilleurs marqueurs d'essais[modifier | modifier le code]

Ian Smith fait partie des Immortals, la première équipe écossaise à réussir le Grand Chelem en 1925, et sa contribution est forte avec 8 essais. Il participe au Tournoi des Cinq Nations de 1924 à 1927 et de 1929 à 1933. Il marque 24 essais en 32 sélections. Tony Stanger réussit la même performance en 52 sélections.

Ian Smith a marqué l'intégralité de ses essais lors de matchs de Tournoi, il détient le record absolu avant que Brian O'Driscoll parvienne à le dépasser[192]. L'Irlandais égale sa performance le [193], avant de l'améliorer une semaine après en inscrivant un 25e essai contre l'Angleterre[194].

Essais marqués[195]
Rang Joueur Dates d'activité Essais
1 Stuart Hogg 2012-2023 27
2 Duhan van der Merwe 2020- 26
3 Ian Smith 1924-1933 24
- Tony Stanger 1989-1998 24
- Darcy Graham 2018- 24
6 Chris Paterson 1999-2011 22
7 Tommy Seymour 2013-2019 20
8 Gavin Hastings 1986-1995 17
- Alan Tait 1987-1999 17
- Gregor Townsend 1993-2003 17
11 Huw Jones 2016- 16

Équipe en 2024[modifier | modifier le code]

Le , le sélectionneur Gregor Townsend nomme un groupe de trente-neuf joueurs pour le Tournoi des Six Nations 2024, il ne nomme pas de capitaine dans un premier temps[196]. Chris Harris et Hamish Watson sont les deux absences principales, Jonny Gray est absent à cause d'une blessure au genou. L'ancien international anglais et pilier, Alec Hepburn, est convoqué pour la première fois[197].

Le , le demi d'ouverture Finn Russell et le troisième ligne aile Rory Darge sont nommés co-capitaines. Le même jour, le sélectionneur annonce également le forfait de Darcy Graham pour au moins les deux premières journées, il est remplacé par Ross McCann (en)[198].

Le , le pilier Will Hurd (en) déclare forfait et est remplacé par Elliot Millar-Mills (en). De plus, Adam Hastings déclare forfait pour la première journée, tandis que Jamie Dobie et Javan Sebastian, en phase de reprise, s'entraînent avec le groupe[199].

Le , l'ouvreur Ross Thompson (en) rejoint le groupe, il remplace numériquement Adam Hastings, tandis que Javan Sebastian intègre définitivement celui-ci après son rétablissement et à la suite d'une blessure de WP Nel[200].

Après la première journée, le , Luke Crosbie et Richie Gray, titulaire lors de ce match, déclarent forfait pour le reste de la compétition à la suite de blessures. La fédération écossaise annonce également que Darcy Graham et WP Nel sont toujours forfait mais qu'ils ont repris l'entraînement avec Édimbourg Rugby. De plus, les joueurs des Glasgow Warriors Jamie Dobie, Euan Ferrie (en), Alex Samuel (en) et Max Williamson (en) se sont entraînés avec le groupe écossais durant la semaine[201].

Pour la troisième journée, le sélectionneur écossais convoque Magnus Bradbury, Alex Craig (en) et Hamish Watson, tandis que Josh Bayliss, Ross McCann et Javan Sebastian ne sont pas gardés[202].

En vue de la quatrième journée, Jamie Dobie, Javan Sebastian, Rory Sutherland et Marshall Sykes sont convoqués dans le groupe[203].

Le , pour préparer la dernière journée, Gregor Townsend convoque Ally Miller (en), Alex Samuel et Max Williamson à la place de Jamie Bhatti, Hamish Watson et Glen Young[204].

Avants[modifier | modifier le code]
Nom Poste Naissance Sélections
(points marqués)
Province Année de
1re sélection
Ewan Ashman Talonneur (24 ans) 17 (20) Édimbourg Rugby 2021
Johnny Matthews Talonneur (30 ans) 1 (5) Glasgow Warriors 2023
George Turner Talonneur (31 ans) 45 (50) Glasgow Warriors 2017
Zander Fagerson Pilier (28 ans) 67 (15) Glasgow Warriors 2016
Alec Hepburn Pilier (31 ans) 4 (0) Exeter Chiefs 2024
Elliott Millar-Mills (en) Pilier (31 ans) 3 (0) Northampton Saints 2024
Pierre Schoeman Pilier (29 ans) 31 (25) Édimbourg Rugby 2021
Javan Sebastian Pilier (29 ans) 8 (0) Édimbourg Rugby 2021
Rory Sutherland Pilier (31 ans) 30 (0) Oyonnax Rugby 2016
Scott Cummings 2e ligne (27 ans) 38 (10) Glasgow Warriors 2019
Grant Gilchrist 2e ligne (33 ans) 72 (5) Édimbourg Rugby 2013
Alex Samuel (en) 2e ligne (21 ans) 0 (0) Glasgow Warriors -
Sam Skinner 2e ligne (29 ans) 34 (5) Édimbourg Rugby 2018
Marshall Sykes 2e ligne (24 ans) 1 (0) Glasgow Warriors 2021
Max Williamson (en) 2e ligne (21 ans) 0 (0) Glasgow Warriors -
Magnus Bradbury 3e ligne aile (28 ans) 19 (15) Bristol Bears 2016
Andy Christie 3e ligne aile (25 ans) 8 (0) Saracens 2022
Rory Darge Capitaine 3e ligne aile (24 ans) 19 (25) Glasgow Warriors 2022
Ally Miller (en) 3e ligne aile (27 ans) 0 (0) Glasgow Warriors -
Jamie Ritchie 3e ligne aile (27 ans) 49 (5) Édimbourg Rugby 2018
Jack Dempsey 3e ligne centre (30 ans) 20 (5) Glasgow Warriors 2022
Matt Fagerson 3e ligne centre (25 ans) 44 (15) Glasgow Warriors 2018
Arrières[modifier | modifier le code]
Nom Poste Naissance Sélections
(points marqués)
Province Année de
1re sélection
Jamie Dobie Demi de mêlée (27 ans) 2 (0) Glasgow Warriors 2021
George Horne Demi de mêlée (28 ans) 30 (39) Glasgow Warriors 2018
Ali Price Demi de mêlée (30 ans) 67 (30) Édimbourg Rugby 2016
Ben White Demi de mêlée (25 ans) 22 (20) RC Toulon 2022
Ben Healy Demi d'ouverture (24 ans) 5 (41) Édimbourg Rugby 2023
Finn Russell Capitaine Demi d'ouverture (31 ans) 80 (382) Bath Rugby 2014
Ross Thompson (en) Demi d'ouverture (25 ans) 3 (8) Glasgow Warriors 2021
Rory Hutchinson Centre (28 ans) 7 (15) Northampton Saints 2019
Huw Jones Centre (30 ans) 48 (85) Glasgow Warriors 2016
Stafford McDowall Centre (26 ans) 2 (0) Glasgow Warriors 2023
Cameron Redpath Centre (24 ans) 14 (5) Bath Rugby 2021
Arron Reed (en) Ailier (24 ans) 0 (0) Sale Sharks -
Kyle Rowe Ailier (26 ans) 4 (0) Glasgow Warriors 2022
Kyle Steyn Ailier (30 ans) 19 (55) Glasgow Warriors 2020
Duhan van der Merwe Ailier (28 ans) 39 (130) Édimbourg Rugby 2020
Blair Kinghorn Arrière (27 ans) 53 (128) Stade toulousain 2018
Harry Paterson (en) Arrière (22 ans) 1 (0) Édimbourg Rugby 2024

Entraineurs[modifier | modifier le code]

Entraîneurs notables[modifier | modifier le code]

Photographie du haut du corps d'un homme dirigeant un entrainement, une casquette sur la tête, en tenue du club.
Vern Cotter, lors d'un entraînement en mai 2010 avec l'ASM Clermont Auvergne.

Avant 1971, il n'y a pas d'entraineur désigné pour l'équipe d'Écosse, le rôle est assumé par le capitaine. Puis en 1971, la SRU nomme le premier entraineur en tant que « conseiller du capitaine ». Ce n'est pas lui qui fait les sélections. D'une équipe qui a gagné 6 matchs sur 20, Bill Dickinson lui rend de la crédibilité au niveau international. Elle gagne 15 des 30 matchs joués entre 1971 et 1977[205].

Jim Telfer, ancien international, devient entraîneur en 1980. Il occupe ce poste jusqu'en 1984, année où l'Écosse remporte le Grand Chelem. En 1986, Ian McGeechan devient entraîneur adjoint de l'Écosse et en 1988 il devient l'entraîneur principal. En 1990, son équipe gagne le Grand Chelem dans le tournoi des Cinq Nations. L'entraîneur des avants et son adjoint est Jim Telfer. Ian McGeechan est surtout connu comme l'entraîneur des Lions britanniques et irlandais le plus titré. Entraîneur des tournées 1989 en Australie, 1993 en Nouvelle-Zélande, 1997 en Afrique du Sud et 2009 de nouveau en Afrique du Sud, il gagne les séries contre les Wallabies en 1989 et les Springboks en 1997[206]. Jim Telfer lui succède à la tête de la sélection écossaise. Il remporte le tournoi 1999. C'est ensuite Ian McGeechan qui remplit la fonction (2000-2003). Les deux hommes ont œuvré et pensé pendant vingt ans pour faire progresser le rugby écossais en se remettant en cause, en proposant du jeu, en copiant l'hémisphère Sud[207]. Vern Cotter est entraîneur adjoint chez les Crusaders[208], puis entraîneur de l'ASM Clermont Auvergne, avant de prendre en charge la direction de l'équipe d'Écosse en 2014[112]. Gregor Townsend devient sélectionneur en [131].

Après avoir présenté les entraîneurs notables, la liste suivante donne le détail complet des entraîneurs.

Entraîneurs de l'équipe d'Écosse
Nom Période Tests Victoires Nuls Défaites % de victoires
Bill Dickinson 1971–77 27 14 0 13 52
Nairn MacEwan 1977–80 14 1 2 11 7
Jim Telfer 1980–84 27 13 2 12 52
Colin Telfer 1984–84 2 0 0 2 0
Derrick Grant 1985–88 22 9 1 12 43
Ian McGeechan 1988–93 33 19 1 13 58
Jim Telfer 1994–99 53 21 2 30 40
Ian McGeechan 2000–03 43 18 1 24 42
Matt Williams 2003–05 17 3 0 14 18
Frank Hadden 2005–09 41 16 0 25 39
Andy Robinson 2009–12 35 15 1 19 43
Scott Johnson (intérim) 2012–14 16 5 0 11 31
Vern Cotter 2014–17 36 19 0 17 53
Gregor Townsend 2017– 36 20 1 15 56

Équipe technique en 2022[modifier | modifier le code]

En 2022, l'encadrement technique est composé de la manière suivante[209] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le tournoi britannique devient le « Tournoi des Cinq Nations » en 1910 avec l'admission de la France, puis le « Tournoi des Six Nations » avec l'entrée de l'Italie en 2000.
  2. Dans les pays britanniques, le terme Wooden Spoons n'a pas la même signification qu'en France. En France, l'équipe qui concède la défaite lors de chacune de ses rencontres se voit attribuer le titre de vainqueur de la cuillère de bois. Les pays britanniques attribuent la Wooden Spoons au dernier du classement.
  3. L'Écosse et l'Argentine se rencontrent à trois reprises avant le 10 novembre 1990 à Murrayfield, deux fois à Buenos Aires en 1969 et une fois à Murrayfield en 1973. L'Argentine octroie une cape pour ces trois rencontres, ce qui n'est pas le cas de la fédération écossaise.
  4. Victoire dans le Tournoi auquel on a retranché les victoires partagées, une victoire partagée indique que plusieurs équipes remportent la victoire du Tournoi. La dernière victoire partagée fut celle du pays de Galles et de la France en 1988. En 1994, la victoire fut accordée pour la première fois au bénéfice de la différence de points marqués et encaissés dans la compétition avec un nouveau règlement en application depuis 1993. Le pays de Galles a alors été la première à bénéficier du changement de règlement au détriment de l’Angleterre.
  5. L’Angleterre compte deux participations de moins, en 1888 et 1889, elle ne fut pas officiellement exclue mais boycottée par les trois autres équipes.
  6. Par convention le pays de Galles est crédité de onze Grands chelems et non de neuf, on compte effectivement les années 1908 et 1909 car, si la France fut admise seulement en 1910, le pays de Galles rencontrait déjà la France ces années-là en marge du Tournoi et doublait ses Triples couronnes par une victoire face aux Français.
  7. La liste des personnalités introduites en 2010 contient également Ned Haig (en) pour sa participation aux origines du rugby à sept.
  8. L'introduction en 2013 de Norman Mair, international écossais à quatre reprises, tient plus à sa qualité de journaliste sur le monde du rugby.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Six Nations 2017: Scotland up to fifth in World Rugby rankings after Wales win », sur bbc.com (consulté le ).
  2. a b c d e et f [PDF] (en) « From Raeburn Place to Murrayfield: a Past with a Future »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur scottishrugby.org/ (consulté le ).
  3. (en) « Historical Rugby Milestones 1870s », sur rugbyfootballhistory.com (consulté le ).
  4. (en) « The first international rugby match », sur bbc.co.uk, BBC (consulté le ).
  5. a b et c Garcia 2011, p. 115-116.
  6. (en) « England v Scotland on 05 Feb 1872 », sur rugbydata.com (consulté le ).
  7. (en) « Scotland v England on 03 Mar 1873 », sur rugbydata.com (consulté le ).
  8. (en) « England v Scotland on 23 Feb 1874 », sur rugbydata.com (consulté le ).
  9. a et b (en) « Hope and history », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  10. a et b (en) « The 1905/06 'Originals' »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur nzrugby.co.nz, .
  11. (en) « 4th All Black Test : 75th All Black Game » (consulté le ).
  12. (en) « Écosse-Afrique du Sud », sur rugbydata.com.
  13. a et b Garcia 2011, p. 206-207.
  14. (en) « Tournée de l'Afrique du Sud en Grande-Bretagne et en Irlande en 1906 », sur rugbyrelics.com.
  15. (en) « Games played between Scotland and Wales », sur rugbydata.com (consulté le ).
  16. (en) « Games played between France and Scotland », sur rugbydata.com (consulté le ).
  17. Garcia 2011, p. 22-224.
  18. (en) « World War One: The story of Scotland's rugby stars », sur bbc.com (consulté le ).
  19. Garcia 2011, p. 266-268.
  20. « Les grands chelems de l'Écosse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rugbyrelics.com (consulté le ).
  21. (en) « First Scottish Grand Slam », sur bbc.co.uk (consulté le ).
  22. (en) « Six Nations facts and figures », sur news.bbc.co.uk, .
  23. a b et c Garcia 2011, p. 311.
  24. Garcia 2011, p. 324-327.
  25. (en) « The 1938 Triple Crown », sur bbc.co.uk (consulté le ).
  26. « Histoire. Post War »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rbs6nations.com, site officiel du Tournoi des Six Nations (consulté le ).
  27. (en) « France v Scotland, 1947 », sur polarispublishing.com (consulté le ).
  28. (en) « Scotland V Wales, 1951 », sur polarispublishing.com (consulté le ).
  29. (en) « Scotland v South Africa on 24 Nov 1951 », sur rugbydata.com (consulté le ).
  30. (en) « Scotland v Wales on 4 Fev 1911 », sur rugbydata.com (consulté le ).
  31. (en) « Longest losing streaks for Scotland », sur rugbydata.com (consulté le ).
  32. (en) « Scotland v England on 21 Mar 1964 », sur rugbydata.com (consulté le ).
  33. (en) « Scotland V South Africa, 1969 », sur polarispublishing.com (consulté le ).
  34. (en) « Scotland V New Zealand, 1964 », sur Scotland v England on 21 Mar 1964 (consulté le ).
  35. (en) Teddy Jamieson, Whose Side Are You On?, Random House, , 336 p. (ISBN 978-1-4090-2889-5, lire en ligne).
  36. Garcia 2011, p. 542.
  37. (en) « Gordon BROWN - Scotland - International Rugby Union Caps for Scotland. », sur sporting-heroes.net (consulté le ).
  38. Garcia 2011, p. 548-551.
  39. « 1973 : égalité parfaite au Tournoi des V nations », sur memosport.fr (consulté le ).
  40. (en) « Scotland V Wales, 1984 », sur polarispublishing.com (consulté le ).
  41. (en) « Scotland V England, 1984 », sur polarispublishing.com (consulté le ).
  42. (en) « Scotland V Ireland, 1984 », sur polarispublishing.com (consulté le ).
  43. a et b Garcia 2011, p. 659.
  44. (en) « Scotland V France, 1984 », sur polarispublishing.com (consulté le ).
  45. a et b (en) « Gavin HASTINGS - Scotland - Biography of his Rugby Union career for Scotland. », sur sporting-heroes.net (consulté le ).
  46. a b et c Garcia 2011, p. 722-723.
  47. (en) « 229th All Black Test : New Zealand vs Scotland at Lancaster Park », sur stats.allblacks.com, Fédération néo-zélandaise de rugby à XV (consulté le ).
  48. « Tournoi des 5 nations 1989 : les résultats », sur lequipe.fr, L'Équipe (consulté le ).
  49. (en) Brendan Gallagher, « Six Nations 2010: Grand Slam epic of 1990 still haunts England and Scotland », sur telegraph.co.uk, The Telegraph, (consulté le ).
  50. English 2020, p. 72-73, 131.
  51. « Rugby: le XV de France rattrapé par son cauchemar le plus noir », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  52. « Tournoi des 5 nations 1990 : les résultats », sur lequipe.fr, L'Équipe (consulté le ).
  53. (en) Paul Neazor, « New Zealand v Scotland notes : A history of New Zealand v Scotland encounters »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur skysport.co.nz, .
  54. (en) « Scotland v New Zealand: Five near misses for Scots against All Blacks »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur scotsman.com, .
  55. (en) « Argentine-Écosse », sur rugbydata.com (consulté le ).
  56. (en) « Scotland-England - match by match list », sur espnscrum.com (consulté le ).
  57. (en) « 1991 (Europe) », sur news.bbc.co.uk, .
  58. (en) « 1991: W Samoa 16-13 Wales : There have been darker days in Welsh rugby since, but at the time 6 October, 1991, was by far the darkest », sur news.bbc.co.uk, BBC, .
  59. a et b (en) « Strictly Six Nations: France v Scotland », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  60. Jean-Bernard Moles, « La professionnalisation du rugby français. Pouvoir économique et lien social », Corps & Culture, no 3,‎ (lire en ligne).
  61. (en) « Rugby World Cup 1995 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur wru.co.uk (consulté le ).
  62. (en) « 288th All Black Test : New Zealand vs Scotland at Loftus Versfeld », sur stats.allblacks.com, Fédération néo-zélandaise de rugby à XV (consulté le ).
  63. (en) Alan Peary, « Six Nations: The famous comebacks from years gone by », sur rugbyworld.com, (consulté le ).
  64. (en) « Scotland-Italy », sur espnscrum.com (consulté le ).
  65. (en) « Largest defeats for Scotland », sur rugbydata.com (consulté le ).
  66. Yves Bordenave, « Le pays de Galles fait les frais du réveil écossais », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  67. Eric Collier, « Le XV de France au bord de la crise de nerfs après sa défaite face à l'Ecosse », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  68. (en) « Six Nations fixtures and results », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  69. (en) « Scots destroyed in Italian debut », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  70. (en) « Brave Scots defeat England », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  71. Yves Bordenave, « La Rose et le Chardon : grand chelem ou cuiller de bois », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  72. Julie Marie Maupomé, « Résurgence de la fièvre aphteuse en Europe en 2001 : Thèse pour obtenir le grade de docteur vétérinaire diplômé d'État », sur oatao.univ-toulouse.fr, École nationale vétérinaire de Toulouse, (consulté le ).
  73. (en) « Clockwatch: Scotland 32-10 Ireland », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  74. (en) « Japan find Scots wanting », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  75. (en) « Scots struggle to beat USA », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  76. (en) « Impressive France hammer Scots », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  77. (en) « Men's International Rugby Union. Largest defeats for Scotland », sur rugbydata.com (consulté le ).
  78. (en) « Scotland shatter brave Fiji », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  79. (en) « Australia cruise past Scots », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  80. (en) « Williams sacked as Scotland coach », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  81. (en) « Largest victories by Scotland », sur rugbydata.com (consulté le ).
  82. Bath 2007, p. 19.
  83. (en) « Six Nations facts & figures », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  84. (en) « Scotland appoint Hadden as coach », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  85. (en) James Standley, « Scotland v Italy », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  86. (en) « Rugby World Cup 2007 results », sur news.bbc.co.uk (consulté le ).
  87. (en) Thomas McGuigan, « Scotland 56-10 Portugal : Rory Lamont scored two of Scotland's eight tries as they overcame a plucky Portugal in their opening World Cup match in St Etienne », sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  88. (en) Stevie Miller, « Scotland 42-0 Romania : A solid Scottish display set up a convincing win over Romania in a one-sided contest at Murrayfield », sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  89. (en) Thomas McGuigan, « Scotland 0-40 New Zealand : Scotland failed to score against a dominant New Zealand in a one-sided World Cup encounter at Murrayfield », sur news.bbc.co.uk, .
  90. (en) Colin Moffat, « Scotland 18-16 Italy : Scotland edged into the quarter-finals of the World Cup after a tense win over Italy in rain-lashed St Etienne », sur news.bbc.co.uk, .
  91. (en) Clive Lindsay, « Argentina 19-13 Scotland : Argentina powered their way into the semi-finals of the World Cup for the first time after winning a war of attrition with Scotland in Paris », sur news.bbc.co.uk, .
  92. a et b Isabelle Trancoën, « Paterson, le tireur d'élite », sur francetvsport.fr, France Télévisions, (consulté le ).
  93. (en) Phil Harlow, « Scotland 6-27 France : France got their new era off to a winning start as they outclassed Scotland in their Six Nations opener at Murrayfield on Sunday », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  94. (en) Sean Davies, « Wales 30-15 Scotland : A spectacular brace of Shane Williams tries saw Wales maintain their 100% start to the RBS Six Nations. », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  95. (en) « Ireland produced a fine attacking display to comfortably beat Scotland in their RBS Six Nations clash in Dublin. », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  96. (en) James Standley, « Scotland 15-9 England : Scotland claimed their first Six Nations win of 2008 as they out-fought England in a grim battle at a wet and windy Murrayfield. », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  97. (en) Nabil Hassan, « Italy 23-20 Scotland : Andrea Marcato's late drop-goal secured a first 2008 Six Nations victory for Italy at the expense of Scotland. », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  98. (en) Martin Conaghan, « The rise and fall of Frank Hadden », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  99. (en) Clive Lindsay, « Scotland 23-10 Fiji », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  100. (en) James Standley, « Scotland 9-8 Australia », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  101. (en) Kevin Mitchell, « Dan Parks gives Scotland win over Ireland and hands title to France », sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  102. (en) Scott Murray, « Calcutta Cup as it happened: Scotland 15-15 England », sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  103. (en) Alasdair Reid, « Scotland 21 South Africa 17: match report », sur telegraph.co.uk, The Telegraph, (consulté le ).
  104. « Groupe B : l'Angleterre en favorite, l'Écosse et l'Argentine à la lutte », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  105. (en) Colin Moffat, « Australia 6-9 Scotland », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  106. (en) Ben Dirs, « Scotland 22-51 New Zealand », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  107. (en) Ben Dirs, « Scotland 10-21 South Africa », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  108. (en) « Scotland 15-21 Tonga », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  109. (en) « Andy Robinson quits as Scotland's rugby coach », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  110. (en) « Scott Johnson named new Scotland head coach », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  111. « Tournoi des 6 nations 2013: Leigh Halfpenny, meilleur réalisateur », sur rugbyrama.fr, .
  112. a et b (en) « Cotter confirmed as Scotland coach », sur espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
  113. « Les Lions de 2013 sont désormais connus! », sur sudrugby.com, (consulté le ).
  114. (en) Richard Williams, « Six Nations 2014: Wales thrash Scotland as Stuart Hogg sent off », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  115. (en) Kenny Crawford, « Six Nations 2014: Italy 20-21 », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  116. (en) Andy Burke, « Scotland 16-24 New Zealand », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  117. a et b (en) « Six Nations 2015: Scotland in line for wooden spoon after narrow defeat to Italy at Murrayfield », sur mirror.co.uk, Daily Mirror, .
  118. (en) Ed Osmond, « Ireland take Six Nations glory after dramatic try-fest », sur uk.reuters.com, .
  119. « Coupe du monde: L’Écosse remet le Japon sur terre », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  120. « L'Ecosse a mis le temps mais signe bien son 10/10 », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  121. « L'Afrique du Sud bat l'Ecosse 34-16 », sur franceinfo.fr, (consulté le ).
  122. « Débordée par l'envie samoane, l'Ecosse s'en sort vraiment bien et met fin au rêve japonais », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  123. « L'Australie sauve sa peau après un match épique contre l'Ecosse (35-34) », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  124. (en) « Joubert should have awarded scrum to Australia -- World Rugby », ESPN, .
  125. « Tournoi des 6 nations - Ecosse-Angleterre (9-15): Les Anglais ont bien tourné la page du Mondial », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  126. « Tournoi des 6 nations - Le pays de Galles l'emporte face à l'Ecosse (27-23) », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  127. « Tournoi des 6 Nations: L'Ecosse s'impose en Italie (20-36) », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  128. Ivan Petros, « Tournoi des 6 Nations - Ecosse-France (29-18): L'état de grâce est déjà terminé… », sur rugbyrama.fr, .
  129. « Stuart Hogg meilleur joueur du Tournoi devant Vunipola et North », sur Rugbyrama, (consulté le ).
  130. « Rugby: l'Ecosse sans trembler face au Japon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur france24.com, (consulté le ).
  131. a et b (en) « Gregor Townsend to become Scotland head coach in june 2017 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), SRU (consulté le ).
  132. « Décidément, l'Ecosse est maudite contre l'Australie... (22-23) », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  133. (en) « Greig Laidlaw snatches 19-16 victory for Scotland over Argentina », sur skysports.com, (consulté le ).
  134. « L'Écosse sans pitié pour la Géorgie (43-16) », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  135. « 6 nations - Écosse - Irlande (27-22) - L’Écosse l'a prouvé : il faudra bien compter sur elle », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  136. « 6 nations - Le XV de France s'impose contre l'Ecosse (22-16) », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  137. « 6 NATIONS - L'Écosse s'impose à Murrayfield face au pays de Galles (29-13) », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  138. « Tournoi des 6 Nations - L'Angleterre remporte le Tournoi après sa victoire contre l'Ecosse (61-21) », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  139. « Tournoi des 6 Nations - L'Écosse domine l'Italie (29-0) », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  140. « 6 NATIONS - Stuart Hogg conserve son titre de meilleur joueur du Tournoi, Louis Picamoles 3e », sur Rugbyrama, (consulté le ).
  141. (en) « Gregor Townsend’s Scotland reign starts with 34-13 win over Italy in Singapore », sur theguardian.com, (consulté le ).
  142. (en) Tom English, « Australia 19-24 Scotland: Second tour twin for Gregor Townsend's side », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  143. (en) Tom English, « Fiji - Scotland 27-22 », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  144. « Ecosse - Nouvelle-Zélande : Le XV du Chardon a frôlé l'exploit face aux All Blacks », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  145. « L'Ecosse pulvérise l'Australie », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  146. (en) Paul Rees, « Scotland 25-13 England: Six Nations – as it happened », sur theguardian.com, (consulté le ).
  147. (en) « England 38-38 Scotland », sur six-nations-guide.co.uk, (consulté le ).
  148. Emilien Vicens, « L'Écosse réalise l'exploit au pays de Galles, une première depuis 2002 ! », sur Rugbyrama, (consulté le ).
  149. « Exploit de l'Écosse qui s'impose en Angleterre dans le Tournoi des Six Nations 2021 », sur L'Équipe, (consulté le ).
  150. « L'Ecosse rate le coche face aux Gallois », sur Le Figaro Sport, (consulté le ).
  151. a b c d et e (en) « History »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rbs6nations.com, site officiel du Tournoi des Six Nations (consulté le ).
  152. « World Rugby Rankings », sur world.rugby, (consulté le ).
  153. (en) « Games played by Scotland », sur rugbydata.com (consulté le ).
  154. « Qui décide de la couleur des maillots ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur linternaute.com, (consulté le ).
  155. Vasilije Budimlija, « L'Écosse continue avec TFG », sur sportstrategies.com, (consulté le ).
  156. (en) « SRU in the money after signing 'multi-million pound' sponsorship deal with Italian sportswear firm Macron », sur telegraph.co.uk, (consulté le ).
  157. (en) « Scottish Rugby Secures Biggest Ever Sponsorship »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur scottishrugby.org, (consulté le ).
  158. (en) « BT completes Scottish Rugby portfolio as Scotland's front of shirt sponsor »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur scottishrugby.org, (consulté le ).
  159. (en) « Peter Vardy Scottish Rugby Sponsorship », sur Peter Vardy (consulté le ).
  160. (en) « The Scottish thistle », sur visitscotland.com (consulté le ).
  161. Jérémy Talbot, « Les chants mythiques du sport Flower of Scotland », sur linternaute.com,  : « Il fallait essayer de mettre les Anglais le plus mal à l'aise possible puisqu'ils venaient avec la certitude de vaincre. ».
  162. (en) « Public petitions committee », sur scottish.parliament.uk (consulté le ).
  163. (en) « Scots anthem call rejected », sur bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  164. (en) Pater Levarre-Waters, « The Flower of Scotland : The story behind that song », sur freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~levarre/ (consulté le ).
  165. (en) Ben Johnson, « O Flower of Scotland », sur historic-uk.com (consulté le ).
  166. (en) « The Scottish War Memorials », sur warmemscot.s4.bizhat.com (consulté le ).
  167. (en) « Scottish Rugby Hall of Fame »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur scottishrugby.org (consulté le ).
  168. (en) « Scottish Rugby Hall of Fame Inductees 2010 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur scottishrugby.org (consulté le ).
  169. (en) « Scottish Rugby Hall of Fame Inductees 2013 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur scottishrugby.org (consulté le ).
  170. (en) « Twenty great rugby players »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur scotsman.com (consulté le ).
  171. (en) « Gordon BROWN - Scotland - International Rugby Union Caps for Scotland. », sur www.sporting-heroes.net/rugby/scotland/ (consulté le ).
  172. (en) « Portrait et biographie de Gordon Brown », sur www.scotsman.com, (consulté le ).
  173. Signifie que le joueur a participé au(x) Tournoi(s) des Cinq Nations
  174. (en) « Gavin HASTINGS - Scotland - Biography of his Rugby Union career for Scotland. », sur www.sporting-heroes.net/rugby/scotland/ (consulté le ).
  175. (en) « Gavin HASTINGS - Scotland - Scottish International Caps. », sur sporting-heroes.net (consulté le ).
  176. Signifie que le joueur a participé au(x) Grand(s) Chelem(s).
  177. (en) « GoScottish Rugby Hall of Fame Inductees 2010. Andy Irvine », sur www.scottishrugby.org, Fédération écossaise de rugby à XV (consulté le ).
  178. (en) « GoScottish Rugby Hall of Fame Inductees 2010. Ian McGeechan », sur www.scottishrugby.org, Fédération écossaise de rugby à XV (consulté le ).
  179. (en) « Portrait et biographie de Ian Smith », sur www.scotsman.com, (consulté le ).
  180. (en) Paul MacDonald, « First Scottish Grand Slam », sur bbc.co.uk (consulté le ).
  181. Signifie que le joueur a participé au Tournoi britannique de rugby à XV
  182. « Six Nations 2010: Scotland's Chris Paterson joins the 100 cap club - modestly, of course », sur telegraph.co.uk (consulté le ).
  183. « Scotland's Chris Paterson announces international retirement », sur theguardian.com (consulté le ).
  184. a et b (en) Thomas McGuigan, « Scotland hails 100-cap centurion Chris Paterson », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  185. « Ecosse : Record de sélections pour Ross Ford », sur lequipe.fr (consulté le ).
  186. (en) « total matches played », sur espnscrum.com.
  187. (en) « Andy Irvine », sur lionsrugby.com (consulté le ).
  188. (en) « Andy Irvine », sur sporting-heroes.net (consulté le ).
  189. Pierre Jaxel-Truer, « Abcd... de la Coupe du monde », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  190. (en) Patrick Hill, « England rugby legend Jonny Wilkinson to be knighted in New Year's Honours next week », sur mirror.co.uk, The Mirror, (consulté le ).
  191. (en) « total points scored », sur espnscrum.com.
  192. (en) « Six Nations Overall Records : Most Overall Tries »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur supersport.com, (consulté le ).
  193. « Six nations : le XV de France s'écroule en Italie (21-22) », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  194. (en) Agence France-Presse, « O'Driscoll sets all-time try record », sur smh.com.au, The Sydney Morning Herald, (consulté le ).
  195. (en) « total tries scored », sur espnscrum.com.
  196. (en) « Gregor Townsend names four uncapped players in Scotland Six Nations squad », sur rugbypass.com, (consulté le ).
  197. « Le groupe de l'Écosse avec Kinghorn et White », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  198. « Darge et Russell co-capitaines de l'Écosse pour le Tournoi des Six Nations », sur L'Équipe, (consulté le ).
  199. « L'Écosse sans Adam Hastings mais avec Elliot Millar-Mills contre le pays de Galles », sur L'Équipe, (consulté le ).
  200. « Les Écossais Javan Sebastian et Ross Thompson appelés en renfort pour le Tournoi des Six Nations », sur L'Équipe, (consulté le ).
  201. « L'Écosse sans Richie Gray ni Luke Crosbie face à la France », sur L'Équipe, (consulté le ).
  202. (en-US) « Scotland Six Nations Squad: Kinghorn, Nel and Watson back for England », sur rugbyworld.com, (consulté le )
  203. « Six Nations: quatre nouveaux joueurs appelés avec l’Écosse avant d’affronter l'Italie », sur Le Figaro, (consulté le )
  204. « Miller links up as Young, Watson and Bhatti are released », sur BBC Sport, (consulté le )
  205. (en) « Obituary: Bill Dickinson », sur independent.co.uk, The Independent, (consulté le ).
  206. (en) Marc Heywood, « Lions Legend: Ian McGeechan », sur lionsrugby.com, site officiel des Lions britanniques et irlandais, (consulté le ).
  207. Ian Borthwick et Jérôme Fénoglio, « L'Écosse veut hisser son nouveau rugby jusqu'au Grand Chelem », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  208. (en) « Top coach takes job with French club », sur nzherald.co.nz, The New Zealand Herald, (consulté le ).
  209. (en) « Scotland Men Archives », sur Scottish Rugby (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :