Plérin

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Plérin
Plérin
Le port du Légué.
Blason de Plérin
Blason
Plérin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Brieuc Armor Agglomération
Maire
Mandat
Ronan Kerdraon
2020-2026
Code postal 22190
Code commune 22187
Démographie
Gentilé Plérinais
Population
municipale
14 704 hab. (2021 en augmentation de 4,79 % par rapport à 2015)
Densité 530 hab./km2
Population
agglomération
152 860 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 07″ nord, 2° 46′ 10″ ouest
Altitude 116 m
Min. 0 m
Max. 143 m
Superficie 27,72 km2
Unité urbaine Saint-Brieuc
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Brieuc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plérin
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Plérin
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Liens
Site web Site officiel de la ville

Plérin [pleʁɛ̃], également nommée Plérin-sur-Mer localement, est une commune française située près de Saint-Brieuc dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Le centre de Plérin est situé sur un plateau d'une centaine de mètres d'altitude. La côte est constituée de falaises (pointe du Roselier, altitude 68 m), de plages (les Rosaires, Tournemine, les Nouelles) ou de zones portuaires (le Légué, Sous-la-Tour).

Au sud, la commune est séparée de Saint-Brieuc par la vallée du Gouët et le port du Légué.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Plérin
Pordic La Manche La Manche
Pordic Plérin La Manche
Trémuson Saint-Brieuc Saint-Brieuc

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 732 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trémuson à six km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Plérin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Brieuc, une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes[11] et 95 528 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d'urbanisme s'y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 21,7 % 601
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 6,7 % 185
Zones portuaires 1,2 % 34
Équipements sportifs et de loisirs 1,3 % 35
Terres arables hors périmètres d'irrigation 31,4 % 870
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 19,7 % 546
Forêts de feuillus 8,9 % 246
Forêts mélangées 1,0 % 27
Landes et broussailles 6,6 % 182
Forêts et végétation arbustive en mutation 1,0 % 28
Plages, dunes et sable 0,2 % 6
Zones intertidales 0,5 % 14
Source : Corine Land Cover[19]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune s'étend sur dix kilomètres d'est en ouest, de la pointe du Roselier aux abords de l'aéroport de Saint-Brieuc et sur cinq kilomètres du nord au sud, de Tournemine au port du Légué.

Carte de la commune

Plérin a pour particularité de comprendre plusieurs zones urbanisées disjointes, les plus importantes pouvant être considérées comme des quartiers à part entière.

On trouve ainsi :

  • Le centre-ville dans la partie centrale sud de la commune, est bordé par la route nationale 12 et comprend plusieurs zones commerciales et zones d'activités en bordure de cette même route.
  • Saint-Laurent est le quartier situé à l'est, et fait face à la mer.
  • Le Légué est le quartier portuaire, au sud de la ville. Partagé avec Saint-Brieuc, il se situe à l'embouchure du Gouët.
  • Le reste de la commune est ponctué de nombreux lieux-dits, parmi les plus importants : le Sépulcre, les Rosaires, Saint-Eloy, Tournemine, etc.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Plerin en 1225, Parrochia de Plerin en 1254, Ecclesia de Plerin vers 1330[20], Ploerin en 1636[21].

Le nom Plérin est d’origine bretonne et est composé de deux éléments. Le premier Ple- est une forme évoluée du vieux-breton Plou (paroisse), initialement d'origine latine Plebs. Le second élément correspond au nom d'homme Erin ou Eren[20], que l'on retrouve également dans le nom des communes de Plourin et Plourin-lès-Morlaix, dans le Finistère.

Pour des raisons touristiques, la mairie utilise souvent aujourd'hui le nom de Plérin-sur-Mer, non reconnu administrativement.

Il existe une commune limitrophe de Vannes, dont le nom se prononce de la même manière en français (Ploeren).

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Le site est fréquenté depuis le Néolithique, un bâtiment gallo-romain fut exhumé près du centre Hélio-marin, il y eut une forte présence romaine dans le secteur de Saint-Brieuc, en effet, dès 1852, des archéologues découvrent une villa romaine sous deux maisons édifiées près de la plage[22]. La ville était reliée à une voie romaine qui allait jusqu'à Gouarec. Les élites gauloises, puis citoyens romains, de la ville ont construit des lieux de villégiatures dotées d'un espace balnéaire privé, ils étaient près de la capitale qui était Corseul. Sous le mur du centre Hélio-Marin, les ruines sont celles d'un bâtiment annexe à une villa ; une grange, ou une écurie, un lieu de stockage des ressources maritimes. Ce bâtiment fut construit entre le Ier et le IIIe siècle.

En 1989, a été repérée par un archéologue à partir une vue aérienne, un pêcherie située sur la plage de Tournemine au niveau de la pointe de Béchue au pied de la falaise, ainsi qu'une seconde à la pointe à Mottais au niveau du rocher Hervian. Elles ne sont pas datées, mais pourraient être très anciennes et remonter à l'Antiquité. La première a la forme d'un cercle ovalisé, avec une ouverture au sud. Elle est de dimensions modestes, environ cinq mètres de diamètre[23].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Un aveu de 1690[24] indique qu'à Plérin se trouvait une « caquinerie », un hôpital où l'on traitait la lèpre[25].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts porte les noms de 238 soldats morts pour la patrie[26] :

  • 188 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 48 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 2 sont morts durant la guerre d'Indochine.

Pendant la débâcle de 1940, le dernier gouvernement de la Troisième République aurait fait halte à l'hôtel Rosaria, situé à la plage des Rosaires, avant de rejoindre la ville de Bordeaux[a 1].

Le , la Wehrmacht (armée allemande du Troisième Reich) entre dans la ville de Rennes, puis le c'est au tour de Saint-Brieuc[27]. La commune de Plérin est probablement occupée le même jour.

Casemate type Regelbau 667 de la position Wn Po 07.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands construisent, quelque temps après leur arrivée dans la commune au début de , des ouvrages militaires sur la côte qu'ils nomment sur quatre positions, faisant partie du mur de l'Atlantique. Les quatre points de fortifications sont l'entrée du port du Légué et la pointe de Châtel Renault (Wn Po 06 et Po 07), la pointe du Roselier (Wn Po 08) et la plage des Rosaires (Wn Po 09). Wn est l'abréviation de Widerstandsnest (nid de résistance), Po pour le secteur de Pontrieux et les chiffres pour le numéro du secteur ; ils sont donc à suivre d'est à l'ouest. La plupart de ces infrastructures sont toujours présentes.

Le , l'avion Allié Mosquito FB.IV DZ466 a atterrit en catastrophe sur la plage de Rosaires. Après avoir décollé de Benson et avoir effectué sa mission de photographie aérienne de Vienne et Linz, il a été contraint de se poser sur la plage sur le trajet de son retour. Durant l'atterrissage, les hélices furent endommagées et pliées. Les deux hommes à bord sont fait prisonniers et l'avion a été récupéré et convoyé au 2./Versuchsverband Ob.d.L. (Oberbefehlshaber der Luftwaffe), escadrille surnommée le cirque Rosarius, une unité spéciale de la Luftwaffe chargée de tester les avions ennemis capturés. L'avion à ensuite été repeint au couleurs du Troisième Reich mais n'aurait jamais revolé[28],[a 2].

Le dimanche , le général Erwin Rommel vient inspecter les fortifications de Roscoff jusqu'à la plage de Rosaires. Il passera sa fin de journée et la nuit à Guingamp[29],[b 1]. Le mercredi , il vient contrôler les ouvrages défensifs de la baie de Saint-Brieuc, dont également ceux de Plérin[a 1]. Selon une autre source, Rommel serait ce jour-là dans le secteur de Pléneuf-Val-André[29].

Les plages des Nouëlles, de Saint-Laurent, des Rosaires et de Tournemine étaient recouvertes de nussknackers et d'autres éléments anti-débarquement tels que des pieux en bois, des hérissons tchèques, des fils de fer barbelés et probablement des emplacements avec mitrailleuses (modèles MG 34 ou MG 42). Le bois provenait de la forêt de Lorge qui était ensuite acheminé par l'entreprise Laminoir et Trefileries de Paris (LTP) qui était chargé de par l'Organisation Todt d'effectuer ces travaux de défense. L'entreprise réquisitionna l'hôtel Printania, situé 3 rue du Phare à Plérin, aujourd'hui transformé en appartements. L'Unteroffizier Heintz s'installa en mai 1941 dans une villa juste au-dessus de la casemate de la plage des Nouëlles, aujourd'hui détruite et remplacée par une autre maison[b 2].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis la Révolution[30],[31]
Période Identité Étiquette Qualité
13 mai 1945 mai 1953 Albert Bécherel   Retraité SNCF
mai 1953 mars 1977 Louis Guéna DVD Comptable
Réélu en 1959, 1965 et 1971
mars 1977 septembre 1985[33]
(démission)
Roger Ollivier[34],[35]
(1928-2009)
PCF Instituteur puis directeur de CEG, maire honoraire (2008)
Réélu en 1978 et 1983
novembre 1985 mars 1989 Jean-Paul Gicquel PCF Enseignant, ancien directeur d'école
mars 1989 mars 2008 Yves Le Faucheur[36] UDF puis UMP Cadre d'entreprise, directeur de CFA
Réélu en 1995 et 2001
mars 2008 En cours Ronan Kerdraon PS Enseignant
Sénateur des Côtes-d'Armor (2010 → 2014)
Président de Saint-Brieuc Armor Agglomération (2020 → )
Réélu en 2014 et 2020

Jumelages[modifier | modifier le code]

Échanges scolaires, sportifs, culturels et économiques.

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

À la rentrée 2019, 46 élèves étaient scolarisés en filière bilingue publique.

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .

Langue chinoise[modifier | modifier le code]

Depuis la rentrée 2017, le collège Jules-Lequier propose aux 5e l'apprentissage de la langue chinoise. Ce nouvel apprentissage a été rendu possible par la coopération du collège avec les professeurs de chinois du collège Anatole-Le Braz et du lycée Ernest-Renan de Saint-Brieuc[37]. Les élèves qui continuent d'apprendre cette langue au lycée peuvent alors avoir la chance d'aller en voyage scolaire en Chine.

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Plérinais et les Plérinaises.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 14 704 habitants[Note 4], en augmentation de 4,79 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 8183 2283 6093 8844 8964 8754 8874 9395 661
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 8175 9626 1786 1605 6645 8095 4665 3465 086
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 1865 3045 3974 9775 2065 2385 2886 3706 779
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 6238 7809 75710 55912 10812 51213 40214 02013 824
2021 - - - - - - - -
14 704--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Activités économiques[modifier | modifier le code]

Le Marché du Porc Breton, qui se situe à Plérin, définit le cours du porc et sert de référence nationale[41],[42].

Le centre d'affaires « Eleusis » constitué de 3 immeubles de bureaux et d'un restaurant situé en bordure de la RN 12 (4 voies) regroupe 43 entreprises. Début 2016, le centre d'affaires s'est vu agrandi avec l'arrivée d'une clinique privée de l'autre côté de la D 786[43].

La commune est le point d'arrivée du Segment FLAG Atlantic 1 (FA-1) du câble sous-marin Fiber-Optic Link Around the Globe. À ce titre, le site est considéré comme d'importance stratégique et vital pour les États-Unis selon un document secret émanant des révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks[44].

Transports[modifier | modifier le code]

Plérin est reliée au reste de l'agglomération du lundi au samedi grâce aux lignes C, D, 10, 40 et la ligne estivale R qui est, elle, disponible le dimanche. En soirée la commune est desservie par la ligne N3 uniquement (équivalente à la ligne C). Toutes ces lignes sont gérées par la société des Transports urbains briochins (TUB).

Les ProxiTub, un service de transport pour les zones non desservies par les bus, et les MobiTub, transports majoritairement adaptés pour les personnes à mobilité réduite sont également présents dans la commune.

Plérin est aussi desservie par la ligne 1 du réseau BreizhGo qui permet un transport dans toute la région Bretagne.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Four à boulets.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : remaniée plusieurs fois, comprend un clocher de 1651, muni d'une cloche datant de 1670. Elle renferme trois tableaux du peintre briochin Raphaël Donguy fait en 1860 : La Vierge en Majesté et l'Enfant sur ses genoux, avec un moine et une moniale à genoux ; Le Bon Pasteur et Le Baptême du Christ.
  • l'église Saint-Laurent de Saint-Laurent-de-La-Mer.
  • l'église Notre-Dame-du-Bon-Secours du Légué.
  • le port à écluses du Légué : l'aménagement a fait l'objet d'améliorations récentes, comprend deux activités, la plaisance et la pêche. Le port de commerce du Légué est situé sur la rive opposée du fleuve côtier Gouët, sur la commune de Saint-Brieuc.
  • à la pointe du Roselier, se trouve un four à boulets, construit en 1794. Défensif, ce petit bâtiment était destiné à envoyer des boulets de canon brûlant sur les bateaux ennemis. Son fonctionnement nécessitait 5 servants.
  • la vieille croix inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [45].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Alyte accoucheur.

Plérin a fait l'objet en 2012 d'un inventaire de son patrimoine naturel dans le cadre du programme national des atlas de la biodiversité dans les communes. Ceci a conduit d'identifier 900 espèces animales, dont les espèces intéressantes suivantes[46] :

La commune est située en bord de mer, ce qui lui vaut l'appellation Plérin-sur-Mer (13 km de côte et 2,5 km de plage).

Le site balnéaire des Rosaires est situé au nord de la commune, entre la Roche des Tablettes et la pointe de Pordic. Il comprend une grande plage de sable fin et une plage de galets (Tournemine).

La pointe du Roselier, qui surplombe Martin-Plage et son rocher ainsi que la plage de Saint-Laurent, offre un point de vue sur la baie de Saint-Brieuc. On y trouve également un éperon barré qui témoigne d'une occupation à l'âge de fer, un four à boulets (de canon) datant de 1794 et un monument aux péris en mer érigé à la fin du XXe siècle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Leuduger, né le à Plérin, après avoir voyagé en Italie, fut ordonné prêtre à 25 ans. Il exerça une grande influence comme prédicateur ; nommé curé de Plouguenast, il poursuivit une activité missionnaire dans le diocèse de Saint-Brieuc, s'occupa de la formation des prêtres et rédigea plusieurs livres, notamment Catéchisme du diocèse de Saint-Brieuc. Il meurt le .
  • Jean-Olivier Briand (1715-1794), ecclésiastique français, évêque de Québec, né à Plérin.
  • Claude Charles Rouxel (1771-1885), homme politique français, né à Plérin.
  • Louis Denis (1799-1878), homme politique français, député-maire de Plérin.
  • Jules Lequier (1814-1862), philosophe français, mort à Plérin (par une noyade volontaire ayant voulu prouver par le fait de nager en direction du large au-delà de toute possibilité de retour que la liberté de le vouloir était plus forte que l'instinct de conservation).
  • Charles de Lorgeril (1849-1897), homme politique français, né à Plérin.
  • Yves-Marie Thomas (1854-1935), homme politique français, conseiller municipal de Plérin, adjoint au maire.
  • Marcel Brindejonc des Moulinais (1892-1916), aviateur français, né au Légué à Plérin.
  • Marcel Gouédard (1921-1946), footballeur français évoluant au poste de défenseur, né à Plérin.
  • Michel Le Denmat (1950-), coureur cycliste français, né à Plérin.
  • Paul Dirmeikis (1954-), poète, chanteur, compositeur et peintre américain, résidant à Plérin depuis 2010.
  • Pascal Quintin (1960-), navigateur français, né à Plérin
  • Ronan Kerdraon (1962-), homme politique français, membre du Parti socialiste, sénateur-maire de Plérin.
  • Yelle, groupe d'électro-pop composé de la chanteuse Julie Budet et de son compagnon Jean-François Perrier, alias Grand Marnier.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'or aux sept macles d'azur, posées 3, 1, 3.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  30. « Les maires de Plérin », sur FranceGenWeb (consulté le ).
  31. « 750 ans ! », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
    « Et si l'on parlait des maires de Plérin, qui ont précédé l'actuel, Yves Le Faucheur, élu en mars 1989 ? Deux siècles plus tôt, c'est Pierre Guynot de Boismenu qui semble avoir été le premier à sortir des urnes locales. ».
  32. Joachim Gaultier Du Mottay (1810-1883), sur data.bnf.fr (consulté le 16 juillet 2020)
  33. Démissionnaire pour raisons de santé.
  34. Notice OLLIVIER Roger par Alain Prigent, version mise en ligne le 8 juillet 2013, dernière modification le 14 janvier 2019
  35. « Nécrologie. Roger Ollivier ancien maire de la commune : Le maire honoraire, Roger Ollivier, est décédé mercredi, à l'âge de 81ans. », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  36. Marie-Claudine Chaupitre et Brice Dupont, « Plérin. L’ancien maire Yves Le Faucheur est décédé : Maire de Plérin (Côtes-d’Armor) de 1989 à 2008, Yves Le Faucheur est mort à 79 ans, dimanche soir 13 janvier 2019, à la suite d’une chute dans la falaise, pas très loin de son domicile à Saint-Laurent de la Mer. », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  37. « Collège Léquier : portes ouvertes samedi 19 mars », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Une « table ronde » pour éviter une nouvelle crise dans la filière porcine, Le Monde, August 10, 2015
  42. Alexandre Pouchard, « Prix du porc : comprendre le rôle du marché de Plérin », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  43. « Plérin. L'hôpital privé ouvre aujourd'hui », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  44. http://www.wikileaks.ch/cable/2009/02/09STATE15113.html REQUEST FOR INFORMATION:CRITICAL FOREIGN DEPENDENCIES (CRITICAL INFRASTRUCTURE AND KEY RESOURCES LOCATED ABROAD, Wikileaks décembre 2010
  45. Notice no PA00089417, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  46. « Biodiversité communale : 900 espèces recensées à Plérin ».

Ouvrages récurrents[modifier | modifier le code]

  • Alain et Claudine LAMOUR, Les Rosaires : Histoire de la station balnéaire, MK67, 2022.
  1. a et b Les Rosaires 2022, p. 139.
  2. Les Rosaires 2022, p. 150.
  • Virginie Picaut, Michel Piéto et Yannig Kerhouse, Saint-Brieuc et ses environs durant la Seconde Guerre mondiale, A l'ombre des mots, 2019.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alain Lamour et Claudine Lamour, Les Rosaires : Histoire de la station balnéaire (de se création à l'après-guerre), Saint-Brieuc, MK67, , 184 p. (ISBN 978-2-37018-618-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Virginie Picaut, Michel Piéto et Yannig Kerhouse, Saint-Brieuc et ses environs durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Brieuc, A l'ombre des mots, coll. « Images pour l'histoire », , 207 p. (ISBN 978-2-490508-11-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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