Mimet

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Mimet
Mimet
Le village vu depuis la chaîne de l'Étoile.
Blason de Mimet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Georges Cristiani
2020-2026
Code postal 13105
Code commune 13062
Démographie
Gentilé Mimétains / Mimétaines
Population
municipale
4 187 hab. (2021 en diminution de 9,12 % par rapport à 2015)
Densité 224 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 24′ 51″ nord, 5° 30′ 22″ est
Altitude 512 m
Min. 269 m
Max. 779 m
Superficie 18,7 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gardanne
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Mimet
Liens
Site web www.mimet.fr/

Mimet [mimɛ] est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Elle appartient au canton de Gardanne et a rejoint la communauté du Pays d'Aix en 2002 puis la métropole d'Aix-Marseille-Provence en 2016.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Mimet est le plus haut village des Bouches-du-Rhône, sa mairie étant située à 497 m d'altitude et le point le plus haut s'élevant à 779 m (Tête du Grand Puech). Le territoire de la commune est divisé en deux parties relativement différentes par le massif de l'Étoile.

Depuis le côté sud, on peut voir la ville de Marseille, sa rade et la mer Méditerranée au loin. Cette partie de la commune de Mimet est sauvage et inhabitée si l'on excepte l'ancien monastère de Notre Dame des Anges et les bâtiments et ruines désertés de la Débite. Le paysage est assez escarpé et la végétation aride. Les arbres (majoritairement des pins) y sont assez limités et la couverture végétale est principalement constituée de buissons (thym, romarin, etc.).

Seule une DFCI, route de lutte contre les incendies permet la traversée nord/sud de ce coté, rejointe dans la partie basse par deux autres venant des communes voisines. Une autre suit la crête versant nord.

Versant nord, depuis la RD 7 qui relie Gardanne à Mimet, par temps dégagé, il est possible d'apercevoir le mont Ventoux, le Luberon et la montagne de Lure. Depuis le col Saint Anne, ce sont les Ecrins que l'on peut apercevoir. Cette partie nord du massif de l'Étoile redescend sur la plaine parsemée d'habitations et rencontre en chemin le village originel, où se trouvent la mairie et l'église, puis le hameau autour de l'ancienne ferme de la Tour et le moulinà eau.

La végétation sur le versant nord est constituée majoritairement de forêts de chênes et de pins.

Le centre du village se situe à 8 km de Gardanne, 21 km d'Aix-en-Provence et à 30 km de Marseille par la route, mais seulement 20km par la DFCI et 8km de Plan de Cuques.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes de Mimet sont Gardanne au nord et nord-ouest, Simiane-Collongue à l'ouest et au sud-ouest, Plan-de-Cuques (courte limite) au sud, Allauch au sud-est (communes situées sur le versant sud du massif de l'Étoile), Saint-Savournin à l'est et Gréasque au nord-est. Le point le plus au nord de la commune (extrémité du chemin du Moulin Rou) est limitrophe de Fuveau sur quelques mètres.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Mimet est reliée plusieurs fois par jour à Aix-en-Provence grâce à une ligne (n° 290) d'autocars exploitée par le syndicat des transports de l'agglomération du Pays d'Aix.

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

Les deux gares les plus proches de la commune sont celles de Gardanne et Simiane-Collongue, sur la ligne TER Marseille - Aix-en-Provence - Briançon. La Gare d'Aix-en-Provence TGV est à environ 35 kilomètres par voie routière, soit à égale distance de Marseille-Saint-Charles.

La rue Saint-Sébastien.

Routes[modifier | modifier le code]

Mimet est facilement reliée par la route aux grandes communes et grands axes environnants :

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 599 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 2,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].

Statistiques 1991-2020 et records MIMET (13) - alt : 416m, lat : 43°25'06"N, lon : 5°29'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,3 3,8 6,3 9,8 13,3 15,7 15,8 12,5 9,7 5,3 2,5 8,1
Température moyenne (°C) 5,7 6 9 11,6 15,6 19,5 22,3 22,2 18,1 14,2 9,3 6,4 13,3
Température maximale moyenne (°C) 9,7 10,7 14,1 17 21,3 25,8 28,8 28,7 23,7 18,7 13,3 10,2 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−9,7
28.01.05
−13,4
07.02.12
−7,6
13.03.06
−2,7
03.04.22
−1,5
02.05.12
2,9
01.06.06
6,8
17.07.00
7,2
31.08.10
2,6
26.09.02
−2
25.10.03
−7,1
23.11.1999
−9,5
30.12.05
−13,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,7
28.01.08
20,3
18.02.1998
23,8
24.03.01
26,9
27.04.12
32,8
23.05.09
39,1
28.06.19
37,3
31.07.17
37,8
23.08.23
33,5
04.09.23
28,9
08.10.23
21,7
01.11.22
20,3
30.12.21
39,1
2019
Précipitations (mm) 66,4 41,4 40,7 68,9 54,3 38 16,4 36,7 96,9 97,2 100,3 68 725,2
Source : « Fiche 13062002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
1,6
66,4
 
 
 
10,7
1,3
41,4
 
 
 
14,1
3,8
40,7
 
 
 
17
6,3
68,9
 
 
 
21,3
9,8
54,3
 
 
 
25,8
13,3
38
 
 
 
28,8
15,7
16,4
 
 
 
28,7
15,8
36,7
 
 
 
23,7
12,5
96,9
 
 
 
18,7
9,7
97,2
 
 
 
13,3
5,3
100,3
 
 
 
10,2
2,5
68
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Mimet est un nom d'origine celto-ligure qui signifierait « géant ». En effet, lorsqu'on regarde le village depuis les terres plus basses, le banc de roche au travers des arbres sous le Baou Troca dessine un géant couché dans la verdure et en porte le nom comme en témoigne la table d’orientation sur la crête. La route qui mène au village depuis Simiane-Collongue ou Saint-Savournin s'appelle aussi la route du Géant.

Microtoponymie

Bau Trouca : Baou ou Bau désigne la colline, le sommet. Trouca peut signifier percé, voire amputé, arasé. Le troca désigne le bélier castré[7].

Le grand Puëch : Püech est de la même racine que puy et désigne aussi un sommet

La Galinière : galline = poule

La débite : débit de la glace en provenance de la glacière du Passagnat

Font Belle et Font de Rigon : font = fontaine, source

Le Pas de Porte : le pas désigne le passage, le col ; Porte aussi : cas typique de tautologie

Le safre : le littré propose une argile limoneuse durcie et agglutinée donnant une erre fertile [8]

Vallat de Cauvet : vallat désigne un ruisseau.

Les Rigauds, Font Rigo : vraisemblablement d'un patronyme, 1- hypocoristique de Arrigo, Arrighi = Henri, 2- du germanique ric / waldan, puissant/gouverner)[9] la région a été wisigothe et ostrogothe, 3- très peu probable : lo rigau (le rouge gorge)

Notre Dame des Anges : les anges sont possiblement liés à une appropriation chrétienne et/ou un passage élevé, dangereux[9].

Aire de la Moure : moure signifie sommet[9], de même qu'Aire. Autre tautologie

Jas de Mimet : jas= bergerie

Le Pilon du Roi : francisation abusive pour lou Pieloun dóu Roure("le pic du chêne").

Notre Dame du Rôt pourrait avoir subi le même sort beaucoup plus tôt ( Ecclesiam Beate Marie Roto vel de Rot. 1274»[10]) ou peut être du latin ruptus (abrupt) ou de ro en langue celtique, plus ancienne (passage), c'est-à-dire initiation.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mimet est une commune urbaine[Note 2],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[14] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,2 %), zones urbanisées (21,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), terres arables (3,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Sur la partie Est de la commune, faisant face à la Sainte-Victoire se situe l'oppidum de la Tête de l'Ost, petit village fortifié de l'âge de fer, installé à 627 m d'altitude sur la colline du même nom. Il a été classé monument historique le 21 mai 1992. D'après quelques trouvailles sporadiques, on sait que le site a été fréquenté aux VIe et Ve siècles avant notre ère. Mais c'est au IIe siècle av. J.-C. que se situe la principale occupation, caractérisée par une vaste enceinte ovale enserrant le sommet de la colline sur une superficie de plus de deux hectares.

L’oppidum faisait partie alors des places fortes des Salyens, tribu celto-ligure occupant l'arrière-pays de Massalia (maintenant Marseille).

Le versant sud a été occupé dès le néolithique suivi au début de l'ère chrétienne par des ermites et autres religieux, sur les sites des environs de Notre Dame des Anges proche de celui de Notre dame du Rot (Simiane)[20].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Jean de Sabran (?-av.1384), capitaine d'Aix (1367), châtelain d'Aix (1370), viguier de Marseille (1381), fut seigneur d'Ansouis et grand chambellan de la reine Jeanne[21]. Il était le troisième fils de Guillaume de Sabran, baron d'Ansouis et comte d'Ariano. Jean épousa avant 1351, Isoarde de Roquefeuil, dame de Puyloubier, de Belcodène et de Mimet, fille d'Isnard de Puyloubier, seigneur de Puyloubier et de Roquefeuil[22]. Il eut de longs problèmes avec son frère Guillaume au sujet de l'héritage paternel, si bien que la reine Jeanne dut intervenir. Le 9 mars 1351, il prêta hommage pour Puyloubier à la reine Jeanne[23].

Révolution française[modifier | modifier le code]

À Mimet, le comité de surveillance est institué en 1793. Il se recrute en partie chez les simples paysans, parfois illettrés, et son institution marque en quelque sorte l’apogée démocratique de la Révolution. Il institue des visites domiciliaires afin de débusquer les suspects : bien qu’il n’en trouve pas dans la commune, il s’estime satisfait, le but étant autant de montrer l’application de la loi que de trouver des contre-révolutionnaires[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 juin 1995 Albert Gauche PCF puis app. PCF  
juin 1995 mars 1998 Alain Mahieux DVD  
avril 1998 mars 2001 Jean-Paul Chauvière PCF Professeur de lettres
mars 2001 En cours Georges Cristiani DVG Chef d'entreprise
Président de l'union des maires des Bouches-du-Rhône (2014 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelage et coopération[modifier | modifier le code]

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le jumelage de communes est apparu comme étant un moyen de tisser des liens et d’établir des relations socioculturelles étroites avec ses voisins après le conflit qui venait de déchirer le monde et l’Europe. Les jumelages concernent aujourd’hui plus de 15 000 collectivités locales européennes, dont 3 800 réparties sur toute la France, et aux traditionnels échanges culturels et d’amitié ajoutent des aspects d’échanges de savoir-faire, de partenariat économique, et de solidarité.

La commune de Mimet est jumelée avec Drapeau de l'Italie Pergine Valdarno (Italie). La route principale d'accès au village est d'ailleurs baptisée "rue de Pergine".

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021 en diminution de 9,12 % par rapport à 2015, la commune comptait 4187 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
376378418464641609585593568
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
584605629647620552542505481
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4405095126186826326108441 253
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 2911 3601 4762 3743 4644 1514 4404 3894 526
2014 2019 2021 - - - - - -
4 5914 2134 187------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église de Mimet.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le village comprend l'église de la Transfiguration-du-Seigneur du XIIe siècle restaurée au XVIIIe siècle, ainsi qu'une glacière du XVIIe siècle qui alimentait alors la ville de Marseille en glace, en rapport avec "la Débite" sur le versant sud.
  • Sur la partie est de la commune, faisant face à la Sainte-Victoire, se situe l'oppidum de la Tête de l'Ost.
  • Un château qu'on dénomme « Château-Bas », actuellement propriété du Pays d'Aix, est le monument architectural le plus important et le plus intéressant de la commune. Une plaque y précise que l'empereur Charles Quint s'y serait arrêté.
  • Le Paradis
    À moins d'un kilomètre du col Sainte Anne, se dresse l'ancien monastère de Notre-Dame-des-Anges. Il fait face aux ruines de Notre Dame du Rôt situé sur Simiane. Entre les deux on observe des sentiers muraillés, des vestiges de bâtiment et autres montrant une activité ancienne liés à la vie monacale surprenante au vu des conditions difficiles[27]. Situé à l'ouest de la Baume Vidale (grotte, enclos et oratoire au dessus de restanques ), il surplombe aussi l'ermitage de la grotte de l'ermite et ses anciennes cultures (3 parcelles visibles sur le cadastre napoléonien de 1833 : le jardin[20]). Le document parle aussi d'un circuit vieux et d'un pré du Fénouil. Le monastère est lui même surplombé par le site du Paradis (ancienne chapelle bâtie en 1693). Fondé vers 1220 selon un parchemin daté de 1543[27] et longtemps propriété des franciscains puis des oratoriens, il est aussi lié au Jansénisme[20]. L’hôtellerie fût élevée en 1659 (p37). Il était entouré d'une belle forêt dont de beaux chênes qui ne survécurent pas aux froids de 1709, laissant place au maquis actuel, à sa hauteur (p40).
  • Le puits Gérard, vestige de l'exploitation du charbon.

Films tournés à Mimet[modifier | modifier le code]

  • Le Boulanger de Valorgue, film d'Henri Verneuil (1953) avec Fernandel, a été tourné principalement dans le village de Mimet. La boulangerie du film était alors la véritable boulangerie du village. Celle-ci est aujourd'hui transformée en habitation mais arbore toujours son enseigne.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Patrick Revelli, footballeur international, né le à Mimet.
  • Erwann Le Péchoux, escrimeur français, est né à Pertuis, mais a passé toute son enfance et son adolescence à Mimet.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Mimet

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à trois bandes d'or et un chef d'argent chargé du mot MIMET de sable.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Mimet » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Mimet » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  7. Roger, ... Jouve, Roger : une vie de berger entre Durance et Luberon : les mémoires de Roger Jouve, Arnoult Seveau, dl 2016 (ISBN 978-2-7466-9080-6 et 2-7466-9080-2, OCLC 989668544, lire en ligne)
  8. « « safre.3 », définition dans le dictionnaire Littré ».
  9. a b et c « Répertoire toponymique », sur toponymie-signes.e-monsite.com (consulté le ).
  10. « Des chamans à Fernandel », sur mimet-tourisme (consulté le ).
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a b et c « Notre-Dame des anges », sur chroniques-souterraines.fr (consulté le ).
  21. AD du 13, 1 mi 33, parch
  22. Gérin-Ricard, Actes, tableau généalogique
  23. Gérin-Ricard, Actes, p.217
  24. Jacques Guilhaumou et Martine Lapied, « Paysans et politique sous la Révolution française à partir des dossiers des comités de surveillance des Bouches-du-Rhône », Rives nord-méditerranéennes, 5 | 2000, mis en ligne le 25 mars 2004
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. a et b Ferdinand André, Notice historique sur la maison et solitude de Notre-Dame-des-Anges, au terroir de Mimet, diocèse d'Aix, Typographie Vial, (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]