Lissieu

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Lissieu
Lissieu
Les restes du château des comtes de Lissieu.
Blason de Lissieu
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Circonscription départementale Circonscription départementale du Rhône
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Charlotte Grange
2020-2026
Code postal 69380
Code commune 69117
Démographie
Gentilé Lissilois, lissiloises
Population
municipale
3 188 hab. (2021 en augmentation de 2,81 % par rapport à 2015)
Densité 563 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 51′ 56″ nord, 4° 44′ 35″ est
Altitude Min. 199 m
Max. 367 m
Superficie 5,66 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Localisation
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Lissieu
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Lissieu
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Lissieu
Liens
Site web http://lissieu.fr/

Lissieu est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Située en banlieue nord de Lyon, au creux d'un petit vallon au nord-ouest des Monts d'Or, la commune est coupée en deux par une voie autoroutière. Elle se compose principalement du cœur de village au nord et du quartier du Bois-Dieu au sud.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

L'autoroute A6 traverse la commune du nord au sud. Le village, le Bois-Dieu et les autres lieux-dits sont desservis par les routes départementales 306 (ancienne route nationale 6), 16 et 42, cette dernière marquant la limite orientale du territoire communal.

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes 21 et 61 du réseau des Transports en commun lyonnais (TCL), ainsi que par les lignes 115 et 118 du réseau des cars du Rhône.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 802 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pommiers », sur la commune de Pommiers à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lissieu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[10] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (45,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,4 %), prairies (35,6 %), forêts (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), terres arables (1,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Anne-Marie Vurpas et Claude Michel indiquent deux origines possibles au nom Lissieu, attesté en 967 sous la forme Lissiaco : le nom d'un propriétaire gallo-romain (qui pourrait être Lissius, Liscius ou Liccius) ou alors, plus probablement, le mot prélatin *lisco (« laîche »), complété par le suffixe -acum[16].

Une théorie inspirée de Claude-François Ménestrier[17] relie le nom de la commune à Licin(i)us, procurateur des Gaules sous le règne d'Auguste, qui aurait possédé un palais monumental dans les Monts d'Or. Cette allégation est qualifiée par Camille Germain de Montauzan de purement fantaisiste[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

L'histoire et le destin de Lissieu sont liés au fait que le village se trouve sur le tracé de l'antique route commerciale préhistorique puis celtique, devenue voie romaine puis route royale et enfin route nationale 6.

À 15 km de Lugdunum, à demi étape d'une journée de voyage au rythme des bœufs et des chevaux, Lissieu deviendra rapidement une halte pour les voyageurs, d'abord « mutatio » au temps des Romains, puis relais de poste.

L'occupation du site de la commune est supposée à l'époque romaine selon deux découvertes anciennes. Le bois de la Réserve a révélé un remblai contenant des tuiles et du torchis mais la datation n'est pas certaine[19]. Selon Th. Ogier dans un ouvrage de 1856, des vestiges antiques et des monnaies ont été trouvés sur la commune[20].

Tours illustrées par Joannès Drevet (1854–1940).

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Cité pour la première fois au Xe siècle sous le toponyme Lissiaco, le village relève alors de l'abbaye d'Ainay à Lyon puis des sires de Beaujeu avant d'être cédé à l'archevêque de Lyon en 1298. Il doit son existence à son positionnement géographique sur ce qui va devenir une véritable route commerciale reliant la Méditerranée aux contrées du nord de l'Europe.

Au cours des siècles, sa richesse culturelle et patrimoniale trouve ses origines avec les diligences, par lesquelles circulent la connaissance et la culture. À une époque sans journaux, sans radio et sans télévision, seuls les bavardages des voyageurs, les petits spectacles des troupes itinérantes qui s'arrêtent quelques heures permettent de s'informer, de comprendre et de s'émanciper. À cette époque, les riches voyageurs sont logés au château, les pauvres à l'hospice de Plambost qui, au XVIe siècle ne conserve que « deux lits très mal en ordre », donc une capacité d’accueil des plus réduites[21].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

La vigne était autrefois la culture principale mais après la crise du phylloxéra, celle-ci a été remplacée par des vergers.

Le , les Allemands exécutèrent à Lissieu dix-neuf détenus de la prison Montluc[22].

À partir des années 1970, la vocation rurale de la commune cède la place à une situation de banlieue pavillonnaire qui se traduit par une forte hausse des chiffres de la population.

En 1993, Lissieu rejoint la Communauté de communes des Monts d'Or Azergues à sa création avant qu'en 2009, son conseil municipal vote une motion pour déposer une demande d'adhésion au Grand Lyon[23]. Lissieu devient ainsi la 58e commune du Grand Lyon le [24].

Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie de Lissieu.

Administration territoriale[modifier | modifier le code]

Après avoir appartenu au département du Rhône, ainsi qu'à la communauté urbaine de Lyon à partir de 2011, Lissieu fait partie de la métropole de Lyon depuis le .

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[26].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
1859 1870 André Thibaud (1815-1886)    
Les données manquantes sont à compléter.
1881 1884 Philibert Briard (1836-1911)    
1884 1892 Laurent Charité (1841-1913)   Propriétaire
1892 1919 Jean Claude Duchamp (1848-1930)    
1930 1940 Antoine Thibaud (1887-1961)    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 1988 Jean Corbignot[28] DVD  
1988 mars 2001 Daniel Butstraen DVD  
mars 2001 mars 2014 Jean-Louis Schuk DVD Retraité
mars 2014 mai 2020 Yves Jeandin DVD Retraité
mai 2020[29] En cours Charlotte Grange DVC Professeur des écoles[30]
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Lissieu est membre du syndicat mixte Plaines Monts d'Or[31].

Jumelage[modifier | modifier le code]

Bagassi Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 3 188 habitants[Note 3], en augmentation de 2,81 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
274234330338435426475507537
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
544510562570586573512519516
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
535544506417406476460424428
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4815977342 0912 5353 0903 1253 3073 088
2014 2019 2021 - - - - - -
3 1193 1343 188------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 52 612 €, ce qui plaçait Lissieu au 178e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[36].

Emploi[modifier | modifier le code]

Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 7,3 %, un chiffre nettement inférieur à la moyenne nationale (10,4 %)[37].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Bois Dieu.
Église Saint-Christophe.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Grande Encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, Éditions Horvath, 1980, tome 1 p. 217-218.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Lissieu et Pommiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pommiers », sur la commune de Pommiers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Pommiers », sur la commune de Pommiers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Anne-Marie Vurpas et Claude Michel, Nom de lieux de la Loire et du Rhône, Bonneton, , p. 41,154.
  17. Claude-François Ménestrier, Histoire civile ou consulaire de la ville de Lyon, Lyon, , p. 61-62.
  18. Camille Germain de Montauzan, « Licinus, procurateur des Gaules : L'histoire et la légende », Revue historique, Librairie G. Baillère, vol. 175,‎ , p. 287-295.
  19. J. C. Leclercq, Fiche de site, C.A. S.R.A., cité dans Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 260.
  20. M.-H. Clermont, Notes pour une carte archéologique du Rhône, D.E.S., 1958, p. 96, cité dans Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 260.
  21. La société et les pauvres, l’exemple de la généralité de Lyon, 1534-1789
  22. Site Internet Les Fusillés 1940-1944
  23. Site de la mairie de Lissieu
  24. « EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL DE COMMUNAUTE », sur grandlyon.com (consulté le ).
  25. Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
  26. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  27. Les maires de Lissieu de la Révolution à 1940
  28. « 1971 [...] M. Corbignot accède au fauteuil de premier magistrat » [PDF] [1]
  29. André Dauvergne, « Charlotte Grange a réussi son pari et devient maire de la commune », sur leprogres.fr, .
  30. André Dauvergne, « Charlotte Grange à Lissieu : «L’élu doit être à l’écoute de chacun» », sur leprogres.fr, .
  31. Syndicat mixte Plaines Monts d'Or
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  37. « Comparateur de territoires−Commune de Lissieu (69117) | Insee », sur insee.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]