La Mure

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Mure
La Mure
La route Napoléon à La Mure.
Blason de La Mure
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes de la Matheysine
Maire
Mandat
Éric Bonnier
2020-2026
Code postal 38350
Code commune 38269
Démographie
Gentilé Murois
Population
municipale
4 917 hab. (2021 en diminution de 1,5 % par rapport à 2015)
Densité 202 hab./km2
Population
agglomération
6 370 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 14″ nord, 5° 47′ 17″ est
Altitude 886 m
Min. 720 m
Max. 1 209 m
Superficie 24,33 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Mure
(ville-centre)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Mure
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Mure
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
La Mure
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
La Mure
Liens
Site web www.lamure.fr

La Mure (en vivaro-alpin : Mòta Rocassosa ; en francoprovençal : La Mura) est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Son territoire est situé dans le sud de ce département, au niveau d'un plateau entouré de montagnes, la Matheysine. La commune est labellisée Village étape depuis 2018.

Ses habitants sont les Murois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La situation de La Mure est très particulière. C'est une commune du sud-est de la France située en Matheysine, au sud du Dauphiné. Elle est en limite naturelle des Alpes du Sud ainsi qu'en limite culturelle de l'occitan (parlé dans le sud) et du francoprovençal (parlé dans l'est). La ville se situe à 45 km au sud de Grenoble, 60 km au nord de Gap et 240 km au nord-est de Marseille. Elle se trouve au sud du plateau matheysin, à environ 860 m d'altitude.

La Matheysine, une des parties les plus méridionales du département de l'Isère. Cette microrégion marque le début de la transition climatique entre Alpes du Nord et Alpes du Sud.

Géologie[modifier | modifier le code]

Le sous-sol du plateau Matheysin a longtemps fourni un excellent anthracite qui a fait la fortune de la ville de La Mure.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Bonne (d'une longueur de 40,1 km) prend sa source dans le parc national des Écrins sur la commune de Valjouffrey. Elle coule approximativement d'est en ouest, et se jette dans le Drac au sud du territoire de La Mure entre le barrage de Saint-Pierre-de-Méaroz et le pont de Ponsonnas[2].

Le petit ruisseau de la Jonche, affluent du Drac, borde le territoire de La Mure[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 077 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 8,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 948,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records LA MURE- RADOME (38) - alt : 885m, lat : 44°56'06"N, lon : 5°47'10"E
Records établis sur la période du 01-11-2003 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −4,7 −4,9 −2 1,4 4,9 8,2 9,4 8,9 6,4 4 −0,7 −4,2 2,2
Température moyenne (°C) 0,1 0,4 4,1 8,2 11,4 15,3 17,3 16,6 13,4 10,1 4,7 0,8 8,5
Température maximale moyenne (°C) 4,9 5,7 10,2 15,1 17,9 22,4 25,3 24,4 20,4 16,2 10 5,8 14,9
Record de froid (°C)
date du record
−23,8
11.01.10
−25,5
01.02.10
−24,9
01.03.05
−11,3
08.04.21
−5,5
07.05.19
−1,8
10.06.05
0,2
03.07.11
−0,8
15.08.06
−2,6
16.09.17
−12,4
30.10.12
−18,3
27.11.05
−21,9
30.12.05
−25,5
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
02.01.22
21,5
25.02.21
23,4
17.03.04
26
21.04.18
31,3
22.05.22
34,4
18.06.22
35,8
18.07.23
36,2
24.08.23
30,7
04.09.23
28,3
02.10.23
22,9
02.11.20
17,9
31.12.22
36,2
2023
Précipitations (mm) 79,8 58,9 72,2 69,4 110,8 68,9 60,1 80,9 64,3 94,6 100,5 88,2 948,6
Source : « Fiche 38269004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Mure est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Elle appartient à l'unité urbaine de La Mure, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[12] et 6 370 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), zones urbanisées (21,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,9 %), forêts (8,3 %), terres arables (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Routes[modifier | modifier le code]

  • La route nationale 85 (RN 85) qui relie Gap à Grenoble, connue également sous l'appellation de Route Napoléon traverse la commune selon un axe nord-sud.
  • Les RD529, RD114, RD116, RD115c et RD168.

Transport publics[modifier | modifier le code]

Desserte en transport en commun[modifier | modifier le code]

Plusieurs lignes de cars du réseau Transisère desservent la commune :

  • 4100/4101 (Grenoble-Gap) ;
  • 4110 (Grenoble-La Mure) ;
  • 4120 (La Mure-Chantelouve) ;
  • 4310 (L'Alpes du Grand Serre-La Mure) ;
  • 4600 (Mens-La Mure).

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de La Mure est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne »[18].

Terminologie des zones sismiques[19]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de La Mure (ipsa mura en 1089) vient de l’occitan mura, qui désigne les murs d’une maison, probablement en ruines, selon Ernest Nègre[12], ou les murs qui protégeaient la Ville [13].

Au fil des années, le terme connaît des variantes selon Victor Miard dans La Mure et la Matheysine à travers l'Histoire.

« in Matasina ad Muram (XIe siècle.), Mura (1137), Mura Mataena (1236), La Mure (1343), La Meure (1404), La Meure Matheyzine (1466), La Mure (1515), La Meure (1580), enfin, de nouveau et définitivement La Mure »[20].

Le nom de La Mure viendrait également de (Mòta Rocassosa en occitan vivaro-alpin) qui désigne une butte rocheuse, le lieu ou serait construite la ville.

Ces termes, sont également le nom d'une colline rocheuse, celle où est construit le premier château delphinal. C'est dans l’Inventaire des Biens du Dauphin (1339) que pour la première fois, la construction du château est abordée « sur la colline qui a donné son nom à la ville ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Portrait de la ville et de la Citadelle de La Mure en 1580.
Des troupes traversent le Pont Haut de La Mure. Le pont, illustré par Victor Cassien (1808 - 1893), se trouve sur la route nationale 85.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Durant l'époque médiévale, on relève l'existence de plusieurs maisons fortes dont celles : du seigneur de La Motte décrite en 1339, « habet infra villam dominus de mota domum fortem »[21] ; de Lancelot de Clermont décrite en 1363, « quadam turrim cum domo bassa viridarium grangiam et aliis platheis et pertinentiis suis site infra villam de mura »[21] et d'une autre décrite en 1366, « unam suam domum fortem cum suo tenemento et curtilagio site infra villam de mura in castro justam domum fortem nobilis petrus beymundi et juxtam terram berthoni genpanis et juxtam domum fortem nobilis Remundus aynardi »[21].

Temps Modernes[modifier | modifier le code]

L'édit de janvier 1562[modifier | modifier le code]

À la suite de l'édit de janvier 1562 qui permet aux croyants religieux d'exercer leur culture hors des murs de la ville pour éviter les querelles, les protestants ne dissimulent plus leurs revendications et le Massacre de Vassi est considéré comme un signal de guerre.

François de Bonne ayant secrètement été gagné par le protestantisme, s'organise pour la lutte. En , lui et son parent Furmeyer occupent La Mure pour la première fois.

Il perd la ville à plusieurs reprises mais réussit à l'occuper de nouveau à chaque fois.

À la suite de la Réforme qui aura réuni l'essentiel des vieux catholiques, il crée le boulevard du protestantisme.

La Mure devient alors calviniste pendant une vingtaine d'années.

En 1565, les Huguenots construisent leur temple à l'extérieur de la porte du Rivier (actuellement rue du Temple).

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Louis XIII et Richelieu[modifier | modifier le code]

En 1629, Louis XIII et Richelieu s'abritent à La Mure chez maître Moïse Duport, docteur en droit, avocat à la cour, écuyer, ancien député des Églises réformées du Dauphiné[22].

Cette chambre du rez-de-chaussée, dans laquelle le roi loge, est appelée par la suite « chambre du Roy ». Cette habitation se trouverait dans « La Grande-Rue » là où se situe la halle du marché.

Passage du pape Pie VI[modifier | modifier le code]

Le , peu de temps avant sa mort, le pape Pie VI, âgé de quatre-vingt-deux ans et exilé arrive aux portes de La Mure.

Ce jour-là, accompagné d'une vingtaine de personnes, il est accueilli par les autorités municipales puis emmené dans une des maisons les plus agréables de la ville, celle du maire Genevois. Cette demeure se trouvait également dans la Grande-Rue.

Comme le souligne Victor Miard dans La Mure et la Matheysine à travers l'Histoire :

« Il se fit porter, sur son pliant de cuir, au balcon de cette dernière, pour donner sa bénédiction à la foule accourue de toutes parts. Mais il était si exténué que son médecin, le docteur Duchadoz, exigea une journée de repos le plus complet. Sa voiture couvertes de fleurs, le souverain pontife repartit le surlendemain matin, à six heures, pour Vizille et Grenoble, où il allait rester trois jours. »[22].

Les Trois Croix[modifier | modifier le code]

Elles sont érigées au sommet de la colline (« ser » ou « Payon » en Matheysin) qui avait pour fonction de protéger les Gallo-Romains installés au sud-est.

Sur cette colline stratégique, le Duc de Lesdiguières construit une citadelle en 1579 pour protéger la ville des attaques catholiques.

En 1580, durant les guerres de religion, la ville est assiégée et prise aux protestants par le duc de Mayenne. La citadelle est détruite en 1581.

En 1587, le château de Monestier est détruit par les troupes de Lesdiguières.

En 1723, sous les auspices des moines capucins, une chapelle est construite et est accessible grâce à un chemin partant au pied de l'actuel hôtel de ville.

La révolution de 1794 emporte l'église et il ne reste alors que le calvaire.

Ces croix en pierres, depuis 1864 sont intactes et sont toujours visibles à l'heure actuelle[23].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

La Mure est la première commune de la province à se rebeller contre l'ordre établi et dirigée par ses nobles. L'esprit révolutionnaire y règne, en particulier au sein de son parlement.

Dès 1763, par des manifestations, la commune ne cesse de condamner l'arrogance de la famille royale et réclame la convocation des états généraux.

Le , invités par les consuls et échevins de Grenoble, les trois ordres de la communauté de La Mure sont conviés à s'employer avec eux « par instances respectueuses auprès du pouvoir que reçoit le roi au retrait récentes des lois destructives de la constitution de la province ».

Le , une réunion de trois ordres a lieu. L'assemblée souhaite à l'unanimité se joindre aux représentants de Grenoble pour plaider auprès du roi « de vouloir bien retirer les derniers édits, rendre ses magistrats à la province, permettre la convocation des états particuliers de celle-ci en y appelant, par voie d'élection libre, les membres du tiers-état, en nombre égal à celui du clergé […] en vue de remédier aux maux de la nation ».

« Le , le curé Goubet, délégué [de la] ville, assiste à la rentrée solennelle du parlement à Grenoble. Les ordres du Dauphiné tiennent trois assemblées successives à Romans, et dans la dernière, celle du 1er décembre, la constitution des états étant définitivement établie, ils rédigent les pouvoirs des députés de la province aux états généraux et procèdent à l'élection de ces députés. Et le , les états généraux se réunissent à Versailles. Dans notre cité, comme partout, on illumine et on fait des feux de joie à l'annonce de la fusion des trois ordres, après le Serment du Jeu de Paume »[22].

Napoléon Ier[modifier | modifier le code]

Napoléon Ier a traversé la Mure, par la rue des Alpes, le lors de son retour de l'île d'Elbe, juste avant de rencontrer les troupes venues à sa rencontre à Laffrey.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

L'église[modifier | modifier le code]

Le mardi , la première pierre de l'église paroissiale de La Mure est bénie et Mgr Fava, évêque de Grenoble prononce une homélie historique.

« Nos très chers Frères,

Il y a dans l'histoire des paroisses ainsi que dans l'existence des hommes, des heures solennelles que l'on marque par un souvenir durable, afin que cette heure soit en quelque sorte immobilisée et fixée devant les yeux et dans la mémoire es générations.

Chers habitants de La Mure, vous êtes arrivés à l'un de ces moments qui marqueront dans l'histoire de votre paroisse.

Cet événement mémorable, nous le célébrons par une fête dont le souvenir se perpétuera à travers les âges, nous le marquons par une pierre désormais sacrée aux yeux du ciel et de la terre. »[24].

Apparition de l'éclairage électrique[modifier | modifier le code]

Le premier système d'éclairage de La Mure remonte à 1840. Quelques lampes à huile avaient été installées dans les rues, placées dans des réverbères à réflecteur.

Ces lampes n'étaient allumées que lors des jours sans lune du 1er octobre au par mesure d'économie.

En 1872, la ville change son système d'éclairage et passe à l'essence de pétrole et en 1888 au gaz hydrocarburé.

C'est en 1892, que pour la première fois à La Mure, les rues de la ville se voient éclairées par l'électricité.

« Samedi , par une nuit très obscure, à 8 heures, la ville s'est trouvée tout à coup et comme par enchantement brillamment éclairée […] Les habitants de La Mure, sauf les malades alités, se pressaient dans les rues, sur les places pour admirer l'éclairage nouveau »[24].

Selon le témoignage d'un habitant de cette époque, « Deux cafés privilégiés par le fait d'être actionnaires de la Société ont pu être éclairés en même temps (cafés Prospect Rival, place de la Liberté, et Pestre, rue des Fossés) »[24].

Inauguration des salons de l'hôtel de ville en 1893[modifier | modifier le code]

Le vendredi , présidé par le préfet Edmond Robert, le conseil de révision siège pour la première fois dans le tout nouvel hôtel de ville.

Le soir même, une grande fête est organisée avec notamment la fanfare et les trompes muroises qui, sur la place de la Liberté, offrent un concert sous le grand édifice éclairé désormais par l'électricité.

Les invités de cet événement sont : le préfet, le Général Segretin, gouverneur militaire de Grenoble, le sénateur James Durand-Savoyat et les membres du conseil de révision.

Le à 20 heures, l'hôtel de ville couvre la première séance réalisée par le conseil municipal et le mercredi à 10 heures le premier mariage devant le maire.

Mines[modifier | modifier le code]

La commune montre des corons et des chevalements de mine en raison de l'exploitation du gisement houiller de la Mure[25]. La récession des mines des Houillères du Dauphiné depuis 1967 a posé la question de la mutation économique et sociale de la commune[26]. L'exploitation a cessé en .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

L’Hôtel de Ville.

La sociologie de la ville (passé minier) est historiquement plutôt favorable à la gauche, en particulier le PCF. Le Front National y réalise plus récemment de bons résultats, en arrivant en tête lors des régionales de 2015, devant la droite. Au niveau local, c'est surtout la personnalité des maires, tels Fabrice Marchiol (2001-2015), qui leur permet d'être élu, plus que leur étiquette politique.[Interprétation personnelle ?]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Centre-ville
Vue sur la rue
Liste des maires successifs sous l'Ancien Régime
Période Identité
1694 1695 Charles Duport
1695 1698 Bonthoux
1698 1709-1715 Jacques Bethoux
1736 1738 André Terras
Premiers échevins
Période Identité
1769 Pierre Genevois
1770 Claude Terrier
1771 Pierre Platel
1772 Pierre Geynet
1773 François Aribert-Dufresne
1774 Félix Mermet
1775 François Giroud
1776 Pierre Buisson
1777 François Andrieux
1778 Pierre Terrier
1779 Philibert Miard
1780 Jean Dumolard
1781 Jean-Jacques Girin
1782 Jean-Charles Caral
1783 François Terrier-Desconteaux
1784 Antoine Reymond
1785 Antoine Ruelle
1786 François Andrieux
1787 Louis-André-Charles Faure
1788 Jacques Desmoulins-Combette
1789 Jean-Baptiste Chusin
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1971 Jean Morel DVD Pharmacien
1971 1977 Louis Mauberret PCF Mineur - conseiller général du canton de La Mure (1967-1979)
1977 1980 Jean Morel DVD Pharmacien
1980 2001 Claude Péquignot DVD Enseignant - Conseiller régional - Conseiller général du canton de La Mure (1985-1998)
2001[27] 2015 Fabrice Marchiol UMP Conseiller régional depuis 2004 et président du groupe d'opposition au Conseil régional depuis 2010, président de la CCMPCVV. Un an après son suicide, à 41 ans[27], la commune a appris que son maire lui léguait deux appartements[28].
2015 En cours Eric Bonnier LR Infirmier[29]

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La ville s'est dotée récemment de candélabres à ampoules LED, installées dans divers secteurs de la ville, pour réduire la consommation d'énergie[réf. nécessaire].

Jumelages[modifier | modifier le code]

En 1963, le proviseur français Jean Pelissier et le proviseur allemand Heinz Zahn, décident d’instaurer des échanges scolaires réguliers entre le lycée de la Matheysine à La Mure et le Otto-Hahn Gymnasium de Marktredwitz en Bavière en même temps que le Chancelier Konrad Adenauer et le Général de Gaulle scellent l’amitié franco-allemande par le biais de la signature du Traité de l’Elysée.

La Seconde Guerre mondiale laissant des séquelles et des réticences de la part des deux pays, très peu d'échanges ont alors lieu durant les premières années.

Concrétisé le par les maires Claude Pequignot et le Baron Von Lindenfelds, le jumelage devient officiel et municipal.

En 2013, la place Marktredwitz à La Mure est inaugurée en présence de la maire de Marktredwitz Birgit Seelbinder et Fabrice Marchiol maire de La Mure[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 4 917 habitants[Note 3], en diminution de 1,5 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1471 6861 8181 9332 7853 0973 1063 4393 648
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3193 6283 5653 5773 5603 5263 5743 4013 384
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3773 4663 5953 7113 9064 4234 4204 9225 595
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
6 1116 1965 5225 6575 4805 1905 0935 0765 028
2017 2021 - - - - - - -
4 9484 917-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. Les élèves de La Mure commencent leurs études dans la commune, qui dispose de deux écoles maternelles : - Les Bastions, 3 classes regroupant 75 enfants[35] et Perouzat, - 3 classes pour 76 enfants[36] ; et 2 écoles primaires : - Les Bastions, 5 classes pour 125 écoliers[37], - les Capucins, 6 classes regroupant 135 écoliers[38]. La commune dispose également d'un groupe scolaire privé, - Sainte-Thérèse, accueillant 194 enfants, dans 7 classes de maternelle et primaire[39].2 Collèges: - Louis Mauberret, 28 classes regroupant 580 élèves et un Collège Privé - Saint Joseph, 8 classes regroupant 200 élèves. 2 lycées : - La Matheysine 500 élèves de la seconde à la terminale et - LYPPRA (Lycée Professionnel Privé Rural des Alpes) 130 élèves de la seconde à la terminale.

Santé[modifier | modifier le code]

Détail de la façade de l'Hôpital.

La commune de La Mure héberge sur son territoire d'un centre hospitalier, comprenant un service d'urgence et disposant de 90 places, ainsi qu'un EHPAD disposant de 120 places

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, de son canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

Cultes[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Pierre-Julien-Eymard.

La Ville dispose de deux églises catholiques, un temple protestant, deux mosquées et une salle de réunion des Témoins de Jéhovah.

Sports[modifier | modifier le code]

La Ville dispose actuellement de deux Stades, une piscine, un complexe sportif, deux terrains de tennis, un parc municipal et d'une halle des sports.

  • Le club de rugby local, le Rugby Club Matheysin (du nom de la Matheysine, la région naturelle dont dépend La Mure) a été fondé en 1903. Il s'agit du quatrième de l’Isère, après Grenoble, Vienne, Vizille et avant Bourgoin. Le club a évolué dans le Championnat de France de 2e division dans les années 1940, 1950 et 1960 avant de rétrograder progressivement. Le club oscille aujourd'hui entre la Fédérale 3 (D5) et le Championnat Honneur (D6).
  • Le club de football, le Football Club Isère (F.C.S.). a été fondé le grâce à la fusion de trois3 clubs : le FC La Mure dirigé par Patrick MURE, le FC OBIOU Corps dirigé par Luc Reynier et le CSC Mens dirigé par Jean Luc GUICHARD. Le FC Sud Isère est un club labellisé et ce même label fut remis la première fois par Aimé Jacquet sélectionneur de l'équipe de France de football championne du monde 1998 et directeur technique national.
  • Le Handball Matheysin UFOLEP et le volley Matheysin - FSGT

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Artisanat et industrie[modifier | modifier le code]

La commune héberge le siège de la société de production d'horloges digitales et analogiques Gorgy Timing, entreprise familiale fondée en 1974 par Maurice Gorgy.

Activités de service[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

La ville est réputée au niveau local pour ses cités minières appelés corons. En 1965, la ville est classée plus belle ville d'Isère par le magazine National Geographic[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le « petit train de la Mure » sur le viaduc de Vaulx.
Le château de Beaumont

Le chemin de fer de la Mure[modifier | modifier le code]

Le chemin de fer de la Mure est un petit train touristique qui emprunte (en saison d'été seulement) la ligne d'un ancien train minier qui descendait le charbon de la Mure à Saint-Georges-de-Commiers. La ligne, à voie métrique, électrifiée en 1906, est en temps normal une des curiosités les plus visitées du département. Cependant, en raison d'un important éboulement de roches sur la voie dans la basse vallée du Drac, elle a été fermée de 2010 à 2021.

Le château de Beaumont[modifier | modifier le code]

Ce château a été édifié au XVe siècle pour le châtelain royal de la Mure Humbert de Comboursier, puis reconstruit au XIXe siècle[40]. Seule la tour Sud-Est subsiste de cette époque. Au XIXe siècle, les Sœurs de la Nativité reconstruisent les lieux (chapelle, seconde tour…) pour l’éducation des jeunes filles. Propriété de la ville depuis l’expulsion des religieuses en 1905, le château poursuit sa vocation scolaire devenant annexe du lycée voisin jusqu’en 1988. Il abrite aujourd’hui des logements sociaux et le foyer des jeunes travailleurs. Ce château est le dernier des trois qui figurent sur le blason de La Mure.

Les autres monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le musée Matheysin[modifier | modifier le code]

Cour du musée Matheysin, la nuit

Se situant dans la vieille ville, le musée Matheysin est abrité par la maison Caral depuis 1994 et serait le plus vieux bâtiment de la ville, remontant au XIIe siècle.

Le musée de La Mure possède de nombreuses collections en lien direct avec La Mure, le plateau Matheysin et ses alentours.

La médiathèque[modifier | modifier le code]

La médiathèque « La Matacena » a été dévoilée et inaugurée le par François Fillon et le maire de La Mure Fabrice Marchiol.

L'établissement est doté d'équipements écologiques modernes, occupe une superficie de 600 m2, est divisé en 2 étages et coopère avec la Bibliothèque du Ministère de l'Isère et trois bibliothèques Matheysine : Sousville, La Motte de Aveillans et Notre Dame.

La médiathèque est une agence de services municipaux et une propriété intercommunale.

Son nom « Matacena » vient du latin médiéval : Mata (humide) et Cena (plateau)[42].

École de musique[modifier | modifier le code]

L’histoire de l’école de musique remonte lors de la présence en 1863, de la Fanfare ou Harmonie qui formait déjà ses propres musiciens.

D'une première idée militaire, ensuite minière, elle est « à l’heure actuelle, le seul établissement public d’Enseignement Artistique entre Gap et Vizille »[43]. L’école de Musique de La Mure est devenue un établissement municipal en 1980.

Par le biais d'une convention avec le Conseil général de l'Isère, et la signature de la charte pour l’école de musique, huit communes y sont associées : La Morte, Monteynard, Marcieu, Mayres-Savel, Corps, La-Motte-Saint-Martin, Notre -Dame-de-Vaulx et Ponsonnas.

La Mure Cinéma-Théâtre[modifier | modifier le code]

L'établissement bénéficie de doubles labels : « Art et Essai » et « Jeune Public » et est géré par l'association « La Mure Cinéma-Théâtre ».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

La maison de Saint Pierre Julien Aymard.

Évènements[modifier | modifier le code]

En 2013, la ville de La Mure a créé le festival de musique « La Mure du Son ». Jeu de mots entre le Mur du son et le nom de la ville.

Chaque été, durant les mois de juillet et août, tous les vendredis soir, un concert est organisé gratuitement dans les rues de la ville.

De manière à satisfaire tous les habitants de la ville, chaque semaine le thème change ainsi que le genre musical. Pop, rock, jazz, soul en passant par les musiques latines et faisant un détour par l'Italie.

L’événement attirerait environ 3 000 personnes chaque été[47].

Depuis 2013, tous les , la ville organise la Fête du Murçon représenté par la Confrérie du Murçon Matheysin qui recherche à faire valoir la gastronomie matheysine[48].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de La Mure

D'or au dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, au chef de gueules aux trois tours d'argent.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 4 septembre 2020.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Bonne (W23-0400) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Jonche (W2400500) » (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « La Mure-radome » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « La Mure-radome » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de La Mure », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  18. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  19. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  20. Auguste Dussert, Essai historique sur La Mure et son mandement, depuis les origines jusqu'en 1626: avec des éphémérides jusqu'en 1903, Picard/Gratier, , 584 p., p. 19
  21. a b et c Élisabeth Sirot 2007, p. 61.
  22. a b et c Victor Miard, La Mure et la Matheysine à travers l'Histoire, , 343 p.
  23. La Mure, « Monuments et patrimoine », sur lamure.fr (consulté le ).
  24. a b et c René Reymond, Mystères et curiosités de l'Histoire dans les communes des cantons de LA MURE- CORPS - VALBONNAIS - MENS - CLELLES - MONESTIER - DE - CLERMONT - VIF - VIZILLE - BOURG - D'OISANS, p. 40
  25. On peut visiter une galerie de mine dans la commune voisine de La Motte d'Aveillans.
  26. La Mure en Matheysine : la volonté de vivre, Le Centre, , p. 130.
  27. a et b « Le maire de La Mure Fabrice Marchiol retrouvé mort chez ses parents », Le Dauphiné Libéré, 5 mars 2015.
  28. « Le dernier geste de Fabrice Marchiol pour sa commune », Le Dauphiné Libéré, 1 avril 2016.
  29. "lection d'Eric Bonnier
  30. La Mure, « Jumelage avec Marktredwitz », sur lamure.fr (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. écoles les Bastions
  36. école Perouzat
  37. école primaire les Bastions
  38. école primaire les capucins
  39. école privée Sainte-Thérèse
  40. a et b Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 688.
  41. « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le ).
  42. La Mure, « Médiathèque La Matacena », sur lamure.fr (consulté le ).
  43. La Mure, « Ecole de musique », sur lamure.fr (consulté le ).
  44. La Mure, « Personnalités muroises », sur lamure.fr (consulté le ).
  45. Revue maritime et coloniale, Volume 38, p. 270 & s.
  46. Décret impérial 6984
  47. Gael Demol, « La Mure du Son », sur Communauté de Communes de la Matheysine - Site officiel, (consulté le ).
  48. « Recettes de La Confrérie », sur la-confrerie-du-murcon.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]