Chasseneuil-du-Poitou

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Chasseneuil-du-Poitou
Chasseneuil-du-Poitou
Le Clain traverse le centre-ville du sud au nord.
Blason de Chasseneuil-du-Poitou
Blason
Chasseneuil-du-Poitou
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Grand Poitiers
Maire
Mandat
Claude Eidelstein
2020-2026
Code postal 86360
Code commune 86062
Démographie
Gentilé Chasseneuillais
Population
municipale
4 767 hab. (2021 en augmentation de 0,74 % par rapport à 2015)
Densité 271 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 39′ 07″ nord, 0° 22′ 23″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 124 m
Superficie 17,61 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Poitiers
(banlieue)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chasseneuil-du-Poitou
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Chasseneuil-du-Poitou
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Chasseneuil-du-Poitou
Liens
Site web ville-chasseneuil-du-poitou.fr

Chasseneuil-du-Poitou est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Chasseneuillais[1].

Chasseneuil-du-Poitou accueille la partie sud (approximativement la moitié de la superficie) du parc du Futuroscope et de la technopole du Futuroscope.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune est située environ 10 kilomètres au nord de Poitiers et 25 kilomètres au sud de Châtellerault. Située sur un axe passager, la commune est traversée notamment par l'autoroute A10 et la RD910 (ex RN10).

Plusieurs quartiers sont sur le territoire de la commune comme Bonnillet, Preuilly et Grand-Pont (partagé avec Migné-Auxances) situés au Sud, Martigny (partagé avec Avanton) situé au Nord-Ouest et Fontaine (partagé avec Montamisé et Saint-Georges-lès-Baillargeaux) situé à l'Est.

Chasseneuil-du-Poitou est traversée par le Clain et l'Auxance. La confluence de ces deux rivières est située sur la commune.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Biard à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chasseneuil-du-Poitou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poitiers, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[12] et 131 499 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2 %), zones urbanisées (10,1 %), prairies (8,7 %), forêts (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Chasseneuil-du-Poitou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Châtellerault, regroupant 17 communes concernées par un risque de débordement de la Vienne et du Clain. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs pour la Vienne sont les crues de février 1698 (1 670 m3/s à Châtellerault), de juillet 1792 (1 520 m3/s), de mars 1913 (1 500 m3/s), de décembre 1944 (1 510 m3/s) et de janvier 1962 (1 500 m3/s). Les crues historiques du Clain sont celles de 1873 (330 m3/s à Poitiers) et de décembre 1982 (330 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20],[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[22],[18]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallée du Clain », approuvé le , puis par le nouveau PPRI « Vallée du Clain », prescrit le [23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chasseneuil-du-Poitou.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[24]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 48,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[27].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[18].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut : Bolloré Énergy (ex Picoty) (activités soumises à autorisation pour le stockage de produits pétroliers)[28],[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom est attesté en 828 sous la forme Casonogilo[30]. Le toponyme Chasseneuil est issu du gaulois cassanos, signifiant chêne, suivi du suffixe -ialo signifiant clairière. Il signifie donc « clairière des chênes »[30],[31]

Histoire[modifier | modifier le code]

Louis Ier, dit le Pieux ou le Débonnaire, est né à la villa Cassinogilum, que certains historiens identifient à Chasseneuil-du-Poitou, le jeudi 16 avril 778 au cours du trajet de l’expédition d’Espagne entrepris par son père Charlemagne. Sa mère, Hildegarde de Vintzgau, les mit au monde, lui et son frère jumeau Lothaire, mort peu après à la villa Cassinogilum alors qu'on y célébrait les fêtes de Pâques. Seul survivant des fils de Charlemagne, il lui succéda à la tête de l'empire. Il est mort le sur une île fluviale près de Ingelheim am Rhein en Allemagne. Pour en revenir au lieu de naissance de Louis le Pieux, il est avéré à présent qu'il s'agit de Casseuil, près de la Garonne. La confusion est venue de la rédaction de nombreux documents à Chasseneuil-du-Poitou par Louis Ier et ses successeurs, ce qui ne préjuge pas de son lieu de naissance. Charlemagne lui-même distinguait le Poitou et l'Aquitaine ce qui élimine le Poitou comme lieu de naissance de son fils Louis, ce qui a d'ailleurs été confirmé par des fouilles archéologiques le long de la Garonne. Il n'en demeure pas moins que Chasseneuil-du-Poitou est un lieu historique majeur de cette période-là, Casseuil étant beaucoup trop vulnérable, la destruction de la villa de Charlemagne par les vikings au milieu du IXe siècle attestant le bien meilleur choix du Poitou pour gérer le royaume sereinement et en une région plus centrale géographiquement.

À partir des années 790, Chasseneuil devient l'un des cinq palais royaux d'Aquitaine organisés pour le jeune roi Louis Ier, dit le Pieux ou le Débonnaire[32].

Après la révolution française de 1848, un arbre de la liberté est planté face à la croix hosannière, mais ne prend pas[33].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin y a exercé un mandat de maire-adjoint entre 1995 et 2001.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 mars 2001 Pierre Giret[35] DVD Directeur régional banque
mars 2001 En cours Claude Eidelstein DVD-LR Expert-comptable retraité
Conseiller départemental du canton de Chasseneuil-du-Poitou (2015 → )
Vice-président du Grand Poitiers (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics[modifier | modifier le code]

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[36].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 4 767 habitants[Note 4], en augmentation de 0,74 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8578658681 0101 0541 0791 1521 2111 259
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2461 2791 2641 2471 3611 5251 5351 2101 143
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1551 1721 1981 2751 3001 2281 2421 4321 645
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 8692 1442 3322 8883 0023 8454 4254 5694 617
2018 2021 - - - - - - -
4 6874 767-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2015, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 269 hab./km2 contre 62 hab./km2 pour le département, 70 hab./km2 pour la région Nouvelle-Aquitaine et 100,8 hab./km2 pour la France.

La commune appartient à la Communauté urbaine du Grand Poitiers qui connait un certain dynamisme démographique puisque sa population s’est accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la période 1999- 2006 (ce taux est de 0,7 % pour le département). Ceci illustre le constat démographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone périurbaine autour de Poitiers et de Châtellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du département de la Vienne (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances démographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroître de +16,5 % et celle de Châtellerault de + 5,0 %[41]. La population de la commune devrait donc continuer à croitre.

Cependant, la population du Grand Poitiers[42] n'a quasiment pas augmenté entre 2007 et 2012 (141 986 habitants en 2007 pour 142 751 habitants en 2012). Le dynamisme démographique concerne surtout les communes limitrophes de la capitale poitevine. Ainsi, c’est un peu le cas de Chasseneuil-du-Poitou dont la population a augmenté d’une trentaine d’habitants durant ces cinq ans. Mais le territoire est de plus en plus contraint entre la vallée du Clain, les zones d'activités et les infrastructures ferroviaires et autoroutières.

Économie[modifier | modifier le code]

Depuis l’installation du Futuroscope, l’économie de la ville dépend beaucoup du tourisme.

Du fait de la technopole du Futuroscope, elle héberge une partie de la recherche scientifique de l'université de Poitiers et l'ISAE-ENSMA.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Nouvelle-Aquitaine, il n'y a plus que huit exploitations agricoles en 2010 contre 15 en 2000.

Commerce[modifier | modifier le code]

La commune dispose de plusieurs zones commerciales (zones "Les Portes du Futur", "Les Grands Philambins").

Un marché de produits frais a lieu un jeudi sur deux (2e et 4e jeudis de chaque mois) sur la place du Centre.

Entreprises[modifier | modifier le code]

À Chasseneuil-du-Poitou se trouve le siège de la société Vivaticket, spécialisée dans la gestion des flux.

Transport[modifier | modifier le code]

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune de Chasseneuil-du-Poitou est desservie par la SNCF via 2 gares, Chasseneuil (Vienne) et Futuroscope.

Elles sont desservies par le réseau TER Nouvelle-Aquitaine reliant Poitiers à Châtellerault et Tours à raison de 10 A/R / jour pour la gare du centre et 13 A/R / jour pour la gare du gare du Futuroscope. Cette dernière est également desservie par les TGV reliant Poitiers à Paris-Montparnasse à raison de 2 à 3 A/R / jour.

Une 3ème gare était autrefois en service, la halte de Grand-Pont-Preuilly, située dans le quartier du même nom.

La LGV Sud Europe Atlantique traverse également la commune ainsi qu'une courte partie de la ligne de Poitiers à Arçay.

Desserte par réseaux de bus urbains[modifier | modifier le code]

La réseau Vitalis dessert la commune par les lignes 1, 1E, 21, 35 et E ainsi que par les navettes reliant la gare du Futuroscope à toute la zone du Futuroscope.

Desserte routière[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par l'autoroute A10 et dispose d'une sortie (Sortie 28, Futuroscope), par la RD910 (ex RN10), ainsi que les routes départementales 4, 18, 20C, 20D et 87.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Équipement culturel[modifier | modifier le code]

Le parc du Futuroscope.
  • Le sud du parc du Futuroscope est établi sur le territoire de Chasseneuil-du-Poitou (le nord du parc étant implanté sur celui de Jaunay-Clan).
  • La Salle de la Quintaine, proposant diverses représentations.
  • L'Arena Futuroscope, inaugurée en avril 2022, est implantée sur le territoire de la commune.
  • La Maison d'Autrefois : c'est une maison ancienne qui abrite des collections disparates d'objets usuels, domestiques, professionnels. Ces objets sont répartis dans neuf salles thématiques. Ils sont datés du XIXe siècle aux années 1950. Sont reconstruites une école des années 1940, une forge, une buanderie, une chapelle... Il est possible de découvrir les bonnets, les coiffes, les vêtements des poitevins des années 1880 ainsi qu'une belle collection d'ornements sacerdotaux ou des jouets anciens. Des petites expositions temporaires sont aussi montées. C'est un musée d'art et de traditions populaires.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles de Wikipédia[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Chasseneuil-du-Poitou et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Poitiers-Biard » (commune de Biard) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Poitiers-Biard » (commune de Biard) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Chasseneuil-du-Poitou », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Châtellerault », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
  21. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  23. « Les plans de prévention des risques naturels (PPRN) dans la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chasseneuil-du-Poitou », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  27. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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  29. « Sites classés Seveso seuil haut dans la Vienne », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  30. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 152..
  31. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Paris, Errance, , p. 39.
  32. Luc Bourgeois, Jean François Boyer, « Les palais carolingiens d’Aquitaine : genèse, implantation et destin », dans L. Bourgeois, C. Rémy (dir.), Demeurer, défendre et paraître, Orientations récentes de l’archéologie des fortifications et des résidences aristocratiques médiévales entre Loire et Pyrénées, Actes du colloque de Chauvigny, 14-16 juin 2012, Chauvigny, 2014, p. 67-118.
  33. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 215.
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  36. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Étude de KPMG pour le Conseil Général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009.
  42. INSEE 2014 : les chiffres sont ceux des populations totales. C'est-à-dire celles retenues pour établir les subventions que l'État verse aux communes. Pour obtenir la population totale, l'Insee ajoute la population « comptée à part » à la population municipale. Cette population comprend les personnes qui ont conservé une résidence dans une autre commune que celle où ils sont recensés. Ce sont les lycéens ou étudiants qui habitent Poitiers en période scolaire et rentrent chez leurs parents le week-end et/ou pendant les vacances. Ce sont aussi les personnes hospitalisées ou en établissement de convalescence, les militaires, les religieux et les personnes sans domicile fixe.
  43. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011.