Chambly (Oise)

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Chambly
Chambly (Oise)
L'hôtel de ville de Chambly.
Blason de Chambly
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Thelloise
Maire
Mandat
David Lazarus
2020-2026
Code postal 60230
Code commune 60139
Démographie
Gentilé Camblysiens, Camblysiennes
Population
municipale
9 980 hab. (2021 en diminution de 0,54 % par rapport à 2015)
Densité 775 hab./km2
Population
agglomération
38 837 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 02″ nord, 2° 14′ 56″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 140 m
Superficie 12,87 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Persan-Beaumont-sur-Oise
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Méru
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
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Chambly
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Chambly
Liens
Site web https://www.ville-chambly.fr/

Chambly est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Camblysiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La place Charles-de-Gaulle, au cœur de Chambly.

Chambly est une ville périurbaine de l'Oise située à environ 40 kilomètres au nord de Paris et environ 35 kilomètres de Beauvais. Sa situation géographique, limitrophe du Val-d'Oise, lui vaut sa dénomination des « Portes de l'Oise ». Elle forme avec cinq communes voisines l'unité urbaine de Persan - Beaumont-sur-Oise.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Belle-Église, Fresnoy-en-Thelle, Le Mesnil-en-Thelle, Champagne-sur-Oise, Persan et Ronquerolles.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Chambly se trouve dans la vallée d'un affluent de l'Oise, l'Esches, et est également traversé par un ruisseau, le Coisnon.

L'Esches conflue dans l'Oise à Persan et est donc un sous-affluent de la Seine. Rivière de première catégorie, elle est appréciée des pêcheurs, car on y pêche de la truite, du gardon, de la loche, du chabot[1]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chambly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Persan-Beaumont-sur-Oise, une agglomération inter-régionale regroupant 6 communes[11] et 38 837 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,8 %), zones urbanisées (18,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), forêts (2,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La ville est constituée de sept parties distinctes, dont deux quartiers constitués de logements sociaux :

  • Le Potel se situe au nord de la ville.
  • Au nord-ouest, la Marnière, quartier pavillonnaire et familial comprenant des lotissements constitués de pavillons accolés formant de petits cercles. Il est également composé du "Parc de la Marnière" sur lequel s'est implanté un éco-paturage.
  • Le quartier résidentiel Le Clos de la rivière, construit en 1996, est le plus récent de la ville et se trouve à l'extrême ouest de la ville. Il est bordé par l'autoroute et par la Z.I. des Pointes. Il comprend un stade de football qui relie la Marnière au Clos de la rivière, ainsi que la nouvelle caserne des pompiers.
  • À l'est, se trouve le Moulin Neuf, construit à proximité de l'atelier SNCF. C'est une cité cheminote construite après la Première Guerre mondiale par la compagnie des chemins de fer du Nord et étendue après la Seconde Guerre mondiale pour se raccrocher à la ville et devenir la partie la plus habitée de Chambly. Ce quartier n'est composé que de pavillons et on y retrouve un stade de football de l'ancien club sportif des cheminots, aujourd'hui utilisé par l'équipe municipale[17]
  • Le centre-ville est la plus ancienne partie de la ville, avec les anciennes petites rues bordant l'Esches et le Coisnon, les deux cours d'eau traversant la ville. On y trouve la mairie, l'église, la grande place et plusieurs petits commerces : banques, supermarché, boulangerie, bars-tabacs, librairie, restaurants, etc.
    Le centre historique de Chambly a été totalement refait, ainsi que la partie qui va de l'église à la mairie, qui est intégralement piétonne. Les trottoirs qui bordent les rives des deux cours d'eau ont été refaits ainsi qu'une agréable promenade dans l'ancienne Chambly, totalement rénovée en 2004.
  • Au sud se trouve le second ensemble HLM de la ville, le Pré-de-Meneville. Les bâtiments y sont moins hauts qu'au Potel mais forment des sortes de petites barres. Les habitants travaillent souvent à Paris ou dans la banlieue du fait de la proximité de la gare et des accès à l'autoroute A16 plus facile qu'au nord. Les deux quartiers HLM, le Potel et le Pré-de-Meneville, se font face à chaque extrémité de la ville.
  • La ville possède l'une des plus grandes zones commerciales de l'Oise, Les Portes de l'Oise, à l'extrême sud de la commune, reliant ainsi le Val-d'Oise et l'Oise. Elle est composée d'un des plus grands centres E.Leclerc de France ainsi que de nombreuses autres enseignes. Ce secteur de la commune est le second quartier le plus récent de la ville, mais ne compte aucune habitation. Il est séparé de la ville proprement dite par la voie ferrée. La zone commerciale est toujours en cours d'extension.
  • La zone de loisirs "Chamblyrama" est un pôle à ciel ouvert installé sur 18 000 m2 de surface commerciale à l'emplacement d'une ancienne friche commerciale, et conçu comme un véritable lieu de vie. Il propose une offre commerciale variée et complémentaire axée principalement sur le loisir (bowling, cinéma Mégarama, salle de spectacles Josiane-Balasko, club enfant, mini golf, trampoline, escalade, parcours aventure...), la restauration, et le commerce alimentaire[18],[19].
  • En 2004, ont été achevés le nouveau collège (collège Jacques-Prévert), et le gymnase (gymnase Daniel-Costantini) construits sur d'anciennes terres agricoles près du Potel. En 2008, au même endroit il y a egalement eu l'inauguration d'une piscine (piscine Aquathelle).
  • Derrière ces nouvelles enceintes, un nouveau quartier est en cours de réalisation[Quand ?], avec une quarantaine de pavillons comprenant jardin individuel et places de parking. La création de ce quartier entre dans la stratégie de renforcement de la mixité sociale définie par la municipalité, dans le but d'éviter la ghettoïsation de certains quartiers de la ville du fait de sa proximité d'avec la banlieue parisienne[réf. nécessaire].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

La municipalité a décidé l'aménagement d'une Plaine de Sports destiné à accueillir le nouveau stade du FC Chambly. Faute d'avoir réalisé d'une évaluation environnementale de ce projet situé dans une zone humide de l'Esche, le projet a été contesté par l'association d'aménagement de la vallée de l'Esches (AAVE) et le chantier interrompu par décision de justice[20],[21]. L'association conteste pour les mêmes raisons également en 2022 la réalisation à proximité d'une halle de badminton destinée à accueillir des entrainements des Jeux olympiques d'été de 2024. Le maire affirme que cette construction est parfaitement légale[22].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Les hameaux d'Amblaincourt (à l'est) et du Mesnil-Saint-Martin (au nord) font partie de Chambly.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 636, alors qu'il était de 4 300 en 2013 et de 3 891 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 92,8 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 40,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chambly en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 49,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (48,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Chambly en 2018.
Typologie Chambly[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,8 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,1 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 6,1 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par la sortie 12 de l'autoroute A16 et la RN1 (désormais renumérotée RD 1001).

La gare de Chambly est desservie par des trains TER Hauts-de-France de la ligne Paris-NordPersan - BeaumontBeauvais. Cela représente une vingtaine de trains par jour dans chaque sens en semaine et une douzaine les samedis, dimanches et fêtes.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 1 et 2 du réseau Pass Thelle Bus et par les lignes 6131, 6132, 6134, 6201 et 6234 du réseau interurbain de l'Oise[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le lieu était dénommé in opido Camliacense (627) ; Camliaco (vers VIIe) ; Camliacum (847)[24] ; cambleium super comitem bellimontis (1101) ; Kambleium (vers 1104) ; in valle Cambliaci (1177) ; Petrus major Cambliaci (1152) ; apud Chambliacum (1177) ; Warnerius de cambliaco (1154) ; Cambli (1179) ; Fromurdus major de Chambli (1165) ; Galterus de cambly (1138) ; Cambliacum (1180) ; apud Cambleium (1170) ; de Cambleio (1181) ; in molendino de Chambliaci (1189) ; Chanbli (1195) ; Milo de Chanbli (vers 1184) ; Chambeli (vers 1196) ; in burgum Camblei (XIIe) ; hominum de Cambleio (1181) ; de Chambleio (1200) ; Sancti Petri de Cambliaco (1184) ; Chamblium (1200) ; Chambli (1206) ; Drocone de Chambliaco (1214) ; Chenbli (1220) ; Chambliacum (1226) ; Tiardi de Chambliaco (1257) ; Chambeliacum (1275) ; Galterus de chamblyaco (1269) ; Petrus de Chambeliaco (1275) ; Cambleium (vers 1280) ; Johannes de Chambli (1261) ; Pierre dit hideus de Chambli (1278) ; Chanbeli (1294) ; aceline de Chambliaco (1296) ; Chambelin (XIIIe) ; la ville de Chambli (1311) ; Chambilliacum (1330) ; pierres sire de chambli (1302) ; Cameliacum (1330) ; Chambely (1354) ; Chambly le haubergier (1359) ; Chambli le haubergier (1372) ; Canliacum (vers 1372) ; Chambly (1375) ; Chabli (vers 1380) ; Chambly le hauberger (1474) ; Chambly le haultberger (1498) ; Chambli en Beauvoisis (1530) ; les molins de Chambelly (1522) ; Chambly le haubergier (1530) ; Chambly le haut berger (1539) ; Chambly le hault Vergier (1565) ; Chambly l’auberger (vers 1540) ; Chambly en Picardie (XVIIe) ; Chambly en Vexin (XVIIe)[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Dès le VIe siècle, on trouve la trace de Chambly dans l'administration mérovingienne. Son territoire s'étend de Méru à Ully-Saint-Georges, Viarmes, L'Isle-Adam et Nesles-la-Vallée. Au IXe siècle, les massacres des Normands qui remontent l'Oise désorganisent la région et l'administration carolingienne[réf. nécessaire].

Au Moyen Âge, Chambly est une terre agricole et industrielle qui porte le nom de Hauberger. On y construit des hauberts, cuirasses et cottes de maille[26].

Chambly, alors possédée par les comtes de Beaumont (les Chambly n'étaient alors que châtelains), devient entre leurs mains une forteresse considérable et ose même résister à l'autorité royale[26].

La ville est assiégée en 1103 par le fils du roi de France, le futur Louis VI le Gros. Une tempête frappe les assiégeants, la foudre semant la terreur dans leurs rangs, puis incendie le camp[27]. Le château résiste pour cette fois au siège[réf. nécessaire].

En 1248, Louis IX rend visite à son Chambellan Pierre III de Chambly. Celui-ci avait sauvé la vie de son suzerain en le protégeant avec son corps du coup d'épée qui lui était destiné. La tradition rapporte que la mère du roi étant malade (Blanche de Castille), celui-ci fait le vœu d'accorder la construction d'une église à Chambly si elle échappe à la mort. La reine guérit et Louis IX, appelé plus tard Saint-Louis, finance la construction de l'église Notre-Dame[26].

À la veille de la guerre de Cent Ans, Chambly est désignée sous le nom de « Fief des mares » et comprend 41 feux. Durant la guerre, les habitants de Chambly (alors sous domination anglaise) sont obligés de prendre part aux massacres de la Jacquerie[26]. En 1417, le duc de Bourgogne Jean sans Peur qui veut riposter contre Beaumont, décide d'établir son quartier général à Chambly[réf. nécessaire].

Plus tard, Henri IV installe également son quartier général dans la cité à deux reprises. Il ne reste aujourd'hui aucune trace de ces faits d'armes et des fortifications. Au cours du XVIIIe siècle, un grand feu allumé pour fêter la convalescence de Louis XV détruit la plus grande partie des habitations[réf. nécessaire][28].

Jusqu’au XVIIe siècle, Chambly est un centre important de draperie. On y compte également deux tuileries, une passementerie et de nombreux vignobles[26] .

Époque moderne et contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1790, un décret de l'assemblée législative ordonne la division de la France en 83 départements. Chambly qui aurait dû se retrouver en Seine-et-Oise[pourquoi ?] est finalement rattachée à l'Oise, peut-être en raison d'une ancienne rivalité avec Beaumont-sur-Oise. À cette époque, Chambly compte 281 foyers, soit 1 371 habitants. la ville est alors dotée de sept moulins sur les bords de l'Esches.

Le bâtiment principal de l'établissement industriel voie SNCF de Chambly.

Après la Première Guerre mondiale, la France doit se reconstruire. Les besoins sont importants notamment pour les installations ferroviaires. Le chantier du Moulin neuf est construit. Les ateliers, devenus propriété de la SNCF après la nationalisation des anciennes compagnies, sont complétés par des cités cheminotes qui donnent à la région et au commerce local un développement et une activité florissants.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la Bataille de France, l’aviation allemande bombarde un convoi de soldats français stationnés près de la gare, tuant 26 personnes et en blessant 94[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Neuilly-en-Thelle[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Méru.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[31], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[32],[33].

La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée communauté de communes Thelloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [34].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste PS menée par le maire sortant David Lazarus obtient la majorité absolue des suffrages exprimésn avec 1 811 voix (50,72 %, 22 conseillers municipayx élus dont 8 communautaires), devan_ant très largement les listes menées respectivement par[35] :
- Pascal Bois (SE : S diss., 955 voix, 26,75 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Pierre Orveillon (UMP - UDI, 804 voix, 22,52 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 43,57 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste DVG menée par le maire sortant David Lazarus[36] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 434 voix (63,08 %, 27 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[37] :
- Kevin Potet[38] (DVD, 552 voix, 24,28 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Estelle Dufour[39] (LFI - PCF - PS diss., 287 voix, 12,62 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19, 65,79 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1934 1940 Valère Clairville SFIO Conseiller d'arrondissement du canton de Neuilly-en-Thelle (1937-1940)
1969 1976 René Quentier UNR-RPR International de football, notaire, résistant.
Député de l'Oise (1958 → 1976)
Conseiller général de Neuilly-en-Thelle (1951 → 1976)
mars 1977 juin 1995 Bernard Godet PCF[40]  
juin 1995 avril 2013[41] Michel Françaix PS Député de l'Oise (3e circ.) (1988 → 1993, 1997 → 2017 )
Conseiller général de Neuilly-en-Thelle (1988 → 2001)
Démissionnaire après sa rééélection comme député
4 avril 2013[42] En cours
(au 4 février 2022[43])
David Lazarus PS puis DVG Inspecteur principal des finances publiques
Réélu pour le mandat 2020-2026[44],[45]

Instances de démocratie participative[modifier | modifier le code]

E,n 2021, la commune se dote d'un conseil des Aînés. Composée de vingt-trois membres (quinze membres tirés au sort et huit désignés par le maire) désignés pour trois ans. Ce conseil consultatif est consulté sur des thématiques variées : l’environnement et le cadre de vie, la culture et les festivités, la santé et le bien-être ainsi que la citoyenneté et l’intergénérationnel[46].

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2001[47].

Chambly a confié en 2016 au Syndicat d’Énergie de l’Oise l’implantation d’une borne du réseau Mouv’Oise pour la recharge de véhicules électriques et hybrides, qui permettra la recharge simultanée de deux voitures (22 kVA pour chaque prise type 2S de standard européen) et de deux « deux roues » (type EF de 3 kVA)[48].

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La ville a reçu cinq arobases (@@@@@) sur un maximum de cinq possibles au concours Villes Internet de 2007[réf. nécessaire].

Chambly a été élue ville la plus sportive de Picardie (catégorie 5001 à 15 000 habitants) en 2016 et détient 2 Lauriers au titre des villes actives et sportives depuis 2017. Dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024, Chambly a obtenu le label Terres de jeu, et souhaite accueillir un centre de préparation des Jeux olympiques[49],[43].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Chambly est dotée[Quand ?][réf. nécessaire] de deux écoles maternelles, de deux écoles élémentaires, de deux écoles à la fois maternelle et élémentaire et d'un collège regroupant les enfants de plusieurs petites communes alentour[24] :

  • École maternelle Elsa-Triolet au 146 rue Raymond-Joly ;
  • École maternelle Thérèse-Declemy au 179 place Charles-de-Gaulle ;
  • École maternelle et élémentaire Charles-Lahille au 173 rue du 11-Novembre ;
  • École maternelle et élémentaire Albert-Camus au 1 rue Pierre-de-Coubertin ;
  • École élémentaire Conti au 145 avenue de la République ;
  • École élémentaire Roger-Salengro au 78 rue Roger-Salengro ;
  • Collège public Jacques-Prévert au 187 rue Jacques-Prévert.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La ville comprend deux bibliothèques ainsi qu'une ludothèque récente.

Elle s'est dotée en 2015 d'un cinéma[24].

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Chambly dispose entre autres en 2016 de la piscine Aquathelle de la communauté de communes du Pays de Thelle, d’un terrain de tennis, de 2 stades d’athlétisme, de 5 salles multisports et de 6 terrains multisports[24].

Santé[modifier | modifier le code]

La maison de santé privée Madeleine-Brès, rue Raymond-Joly, est ouverte en 2021 et accueille vingt-sept professionnels de santé (diététiciens, dentistes, généralistes, infirmières , masseurs-kinésithérapeutes, ostéopathes, pédicure-podologues, psychologues et sages-femmes), ainsi qu'une salle de téléconsultation[50],[51]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Chambly n'est plus chef-lieu de canton mais est néanmoins dotée d'une gendarmerie[52].

La commune est classée depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la gendarmerie nationale[53].

Chambly s'est dotée en 2013 d'un service de police municipal, doté, en 2020, de six fonctionnaires, dont l'action est centrée sur la médiation et la prévention et qui rayonne également sur Belle-Église, Fresnoy-en-Thelle, Le Mesnil-en-Thelle... Depuis 2019, des patrouilles mixtes de gendarmes et de policiers municipaux ont été créées[54]. En 2019, une soixantaine de caméras de vidéosurveillance est installé dans la commune[55].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[56],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 9 980 habitants[Note 4], en diminution de 0,54 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3711 2741 2841 3331 4131 3071 3211 3281 331
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3801 4241 4711 4261 5131 5311 5861 6361 718
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7381 8351 8822 8533 0573 3253 4903 5494 248
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
5 3315 6146 1196 1057 1409 1389 2169 2579 475
2016 2021 - - - - - - -
10 0989 980-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 826 hommes pour 5 348 femmes, soit un taux de 52,57 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
4,5 
75-89 ans
7,3 
12,7 
60-74 ans
14,3 
20,6 
45-59 ans
20,0 
20,9 
30-44 ans
20,3 
19,1 
15-29 ans
17,4 
21,7 
0-14 ans
19,4 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Sports[modifier | modifier le code]

  • Il existe 2 clubs de football à Chambly. Le FC Chambly, créé en 1989 par les frères Fulvio et Bruno Luzi[60], dont l'équipe fanion évolue en National[61] et a évolué en Ligue 2 deux saisons de 2018 à 2020, est rattaché à la Ligue de Picardie de football. Le second est l'Association sportive des cheminots de Chambly (ASCC) créée en 2020 qui a succédé au club centenaire du CO Chambly. Elle dispose du terrain de Moulin-Neuf et dispose d'une salle multisport[62].
  • Le club de horse-ball de Chambly détient 5 titres de champion de France, dont 4 consécutifs entre 2005 et 2008. Le club a aussi remporté les deux premières Coupes d'Europe des Clubs Champions en 2007 et 2008.
  • Le club de badminton de Chambly évolue actuellement en division élite, intitulée Top 12 (12 meilleures équipes de France). Le club est vice-champion de France en 2012 et en 2013, avant d'être sacré champion de France toutes les saisons depuis 2014. Il se classe également à la deuxième place de la Coupe d'Europe des clubs en 2014 puis sans interruption depuis 2016, ainsi qu'a la troisième place en 2013 et 2015. Le club est organisateur des éditions 2013 et 2014, la compétition s'est déroulée en 2013 à l'Elispace de Beauvais et en 2014 au Coliseum d'Amiens.

La ville de Chambly est labélisée « Terre de Jeux 2024 » depuis le 20 novembre 2019 dans la perspective des Jeux olympiques d'été de 2024[63].

Vie associative[modifier | modifier le code]

La Salle Pierre-Sémard, construite dans les années 1920 par la Compagnie des chemins de fer du Nord et situé au cœur du quartier de Moulin-Neuf, est rénovée en 2022par la ville après une longue période d'abandon par la SNCF, et accueille des spectacles, événements privés et manifestations associatives. A côté, l'ancienne école ménagère de Moulin-Neuf a été égalemebnt rénovée et attribuée à trois associations : Ac Dom-Tom, Chambly nutrition et Aec Chambly[64],[43].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le cercle de loisirs éducatifs de Chambly (CLEC) organise tous les deux ans un Festival international de folklore, dont la 12e édition a eu lieu du 1er au [65].

Cultes[modifier | modifier le code]

Depuis la Révolution française, l'église Notre-Dame est l'unique église paroissiale de Chambly. Elle est désormais au centre d'une grande paroisse regroupant quatorze villes et villages, et accueille des célébrations eucharistiques chaque dimanche.

Économie[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un important centre commercial, dénommé « les Portes de l'Oise », ainsi que de nombreux commerces, cafés et restaurants en centre-ville (en 2016, une vingtaine de restaurants, 13 salons de coiffure, 6 boulangeries , une boucherie-charcuterie, 2 quincailleries, 6 grandes surfaces et 3 pharmacies).

Elle compte également une centaine d’entreprises diverses et de plus de 400 très petites entreprises (TPE)[24].

En septembre 2018 ouvre « Chamblyrama », pôle de loisirs et commerces « pour toute la famille », mené par Héraclès Investissement et sa filiale Altixia Reim, qui a permis la création de plus de 200 emplois dans les secteurs du commerce et de la restauration, ainsi que du loisir, avec un bowling d'une quinzaine de pistes, un centre de fitness, un escape game, un centre de réalité virtuelle, une salle d’escalade, un trampoline-park, un simulateur de golf. L'équipement est également accessible par un cheminement (piéton, vélos...) passant le long de l’Esches, dont les berges ont été réaménagées[66].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Nef, vue vers l'est.
Pavillon Conti.

Les monuments historiques de Chambly sont les suivants :

Selon la tradition, l'impulsion pour sa construction a été donnée par saint Louis, quand il séjourna dans la ville en 1248. Le chantier n'est apparemment pas lancé tout de suite, mais vers 1260 seulement. Il commence par le chœur, et se termine par la nef vers 1280 environ. Le chœur et ses chapelles adoptent un parti conservateur pour l'époque et affichent un style gothique rayonnant à son apogée, comme au moment de la construction de la Sainte-Chapelle, mais les fenêtres du transept et de la nef indiquent le style rayonnant tardif. En même temps la belle homogénéité de l'ensemble de l'église, la cohérence du plan et l'absence de marques d'interruption des travaux indiquent une progression rapide du chantier, et permettent de conclure à un achèvement vers 1280 environ.
Avec une longueur de 53 m et une largeur de 20 m, l'église de Chambly représente l'une des principales réalisations rayonnantes de la région. L'édifice séduit par la clarté de sa conception, sa régularité, son élégance sévère et ses justes proportions. Son plan n'est pas original, mais ne se répète sur aucune autre église rayonnante de la région, et son abside se caractérise par la multiplication des fûts de faible diamètre entre les fenêtres, qui présentent des réseaux rayonnants sans scansion horizontale. L'ascension vers les hauteurs est suggérée comme toujours à la période rayonnante, mais l'on note toutefois le renoncement à certains procédés courants à l'époque, tels que les arcatures plaquées sur les soubassements des fenêtres, et le triforium.
Dans son ensemble, l'église Notre-Dame est une œuvre de qualité, et la reconnaissance de sa valeur artistique a motivé un classement assez précoce, et une restauration complexe au dernier tiers du XIXe siècle notamment[68].
  • La chapelle Saint-Aubin, ou Prieuré Saint-Aubin, 28 rue de Saint-Aubin, est de style roman et a été inscrite monument historique par arrêté du 14 mai 1927[69]. Propriété privée, elle est peu visible depuis l'espace public. Seul subsiste le chœur, sans doute construit peu après 1123 lorsque l’abbaye Saint-Martin de Pontoise devient propriétaire des lieux[70].
  • Le pavillon Conti, rue Lapomarède, est un petit château du XVIIIe siècle. Avec son parc, il a été inscrit monument historique par arrêté du 22 septembre 1952[71]. À la suite de son rachat par la ville, le pavillon a été aménagé en centre de loisirs.
  • La cave du XIVe siècle d'un immeuble, 3 rue de la Chevalerie, a été inscrite monument historique par arrêté du 16 septembre 1949[72].
  • Le site archéologique au lieu-dit le Marais (partiellement situé sur la commune de Belle-Église), contient les vestiges d'un habitat et d'un moulin à eau carolingiens, ainsi que les vestiges d'une villa gallo-romaine occupée du Ier siècle au IVe siècle. Le site a été inscrit monument historique par arrêté du 16 septembre 1949[73].

On peut également noter :

  • Chapelle Saint-Robert.
  • Château de Chambly, du XIXe siècle au hameau d'Amblaincourt. Propriété privée qui accueille des réceptions, et, occasionnellement, des tournages de films[74].
  • Place Charles-de-Gaulle.
  • Site archéologique de la Fosse aux Moines, contenant des vestiges du Néolithique ancien associés au groupe de Villeneuve-Saint-Germain.
  • Le Moulin Deligne est un moulin initialement à eau sur l'Esches, toujours en fonctionnement et qui produit annuellement 70 000 tonnes de farine, créé depuis plus de 500 ans. Il faisait partie de l’ancienne paroisse Saint-Martin de Chambly en 1629.
Le moulin a fait l'objet de transformations importantes en 1839 par M. Compagnon qui a fait réaliser une dérivation de la rivière pour en augmenter la puissance et rehaussé le bâtiment de deux étages. En 1920, Honoré Deligne, forestier et brasseur dans le Nord, a racheté le moulin et installé des appareils à cylindres et des « plansichters » qui ont permis une production de 10 quintaux par jour.
Le moulin a été électrifié dans les années 1930 et la déviation de l'Esches comblée. Il produit depuis 1973 également des farines de meules, biologiques, de seigle... Le moulin appartient aux Grands Moulins de Strasbourg (troisième groupe français de meunerie) depuis 2004 et emploie en 2014 près de 35 personnes, plus une vingtaine au sein de la société de transport «Transport Meunerie Service» (TMS)[75].
  • Le chemin des Marais, promenade aménagée en 2020 le long de l'Esche entre les jardins familiaux de Chambly et l’entrée de Belle-Église, longue de 3,3 km, et agrémentée de deux aires de pique-nique[76],[77].

La fête du Bois Hourdy[modifier | modifier le code]

La fête du Bois-Hourdy remonte à la venue de saint Louis à Chambly en 1248. On raconte que la coutume des Brandons à travers champs, s'est transformée à l'occasion de la visite royale, en un monumental feu de joie, tel qu'on le voit encore aujourd'hui à Chambly. C'était l'usage établi de fêter ainsi dans chaque ville du royaume le passage du souverain.

La coutume des Brandons : aussi loin que l'on puisse remonter, le paysans conservaient cette bizarre coutume d'aller la nuit, armés de brandons ou de torche de paille allumées autour d'un long bâton, parcourir leur vergers ou leurs champs en apostrophant les arbres, les uns après les autres, leur ordonnant de produire en les menaçant, s'ils ne fructifiaient pas dans l'année, de les couper par le pied et de les brûler.

Toute la ville est en effervescence durant une semaine entière, du Mardi gras au premier dimanche de carême. Dès le début de la fête, les habitants plantent un arbre sur la place du marché pour l'embraser le dimanche soir sous un grand feu d'artifice. Des jeunes gens costumés, à cheval, parcourent les rues de la ville. Puis, des chars d'associations forment un défilé et à la fin du cortège se situe un char portant une déesse entourée de ses dauphines et des demoiselles d'honneur[78].

À proximité de l'arbre, le Caremprenant, est construit en paille, de manière à imiter le plus possible une silhouette humaine. On lui met une pipe entre les dents, un faux col, des manchettes en carton blanc, un semblant de manteau, bref, tout ce qu'on peut imaginer de cocasse ou de pittoresque. Les enfants, portant des masques, mènent une ronde autour, en chantant au son de la musique.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Chambly dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

  • Honoré de Balzac publie en 1825 son œuvre Wann-Chlore, dans laquelle Chambly, citée de nombreuses fois, est un des lieux du roman. Il y aurait également vécu quelques années.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Neuilly-en-Thelle, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 144 p. (lire en ligne), p. 49-68

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Chambly » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chambly - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chambly - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Romain Dameron, « Environnement : Chambly’s River’s, les nettoyeurs de l’Esches : Des jeunes pêcheurs ont créé leur association il y a un an et nettoient, une fois par mois, les cours d’eau camblysiens touchés par la pollution », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Chambly et Pontoise », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Persan-Beaumont-sur-Oise », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Édith Lasry-Segura, « Chambly : la rénovation du Moulin-Neuf est enfin en marche », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  18. Romain Dameron, « Chamblyrama, c'est pour l'été 2018 ! : La construction du futur pôle commercial et de loisirs débute dans les prochains jours. Ce projet avait été initié, en 2002, par l'ancien maire Michel Françaix », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L’idée d’une zone de loisirs est née, en 2002, dans la tête du député (Ps) et ancien maire Michel Françaix. À l’époque, l’élu voulait embellir l’entrée sud de Chambly. Après plusieurs recours et procédures qui ont retardé sa mise en œuvre, la première phase du projet a vu le jour, en novembre 2015, avec l’ouverture du cinéma Mégarama et de la salle de spectacle Josiane-Balasko ».
  19. Romain Dameron, « La zone de loisirs de Chambly ouvrira fin août aux portes du Val-d'Oise : Bowling, golf virtuel, laser game... et autres divertissements accueilleront les premiers clients de Chamblyrama à la fin de l'été », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Juliette Duclos, Etienne Martin et Vincent Melosci et Hervé Sénamaud, « Au stade de Chambly, les travaux continuent malgré l’interdiction : Le chantier du futur équipement sportif est en train de s’achever, en dépit d’une demande de suspension immédiate des travaux émise par la préfecture de l’Oise. Cette dernière fait suite à un recours déposé par une association environnementale », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Hervé Sénamaud, « Achevé à 85%, le chantier du stade de Chambly reste à l’arrêt : La chambre de l’instruction de la cour d’appel judiciaire d’Amiens (Somme) a confirmé ce vendredi la décision du tribunal de Senlis. Ce dernier avait, en avril, ordonné l’interruption des travaux pour six mois. Les 600 licenciés du club vont devoir patienter », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Hervé Sénamaud, « Les défenseurs de l’environnement s’attaquent à la future halle de badminton de Chambly : À peine entamé, le chantier de cet équipement majeur de l’Oise, en vue des Jeux olympiques de Paris 2024, va déjà faire l’objet d’un recours devant le tribunal administratif. Au même titre que le stade de football voisin. Une procédure sans fondement selon le maire de la ville », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de Chambly refuse de procéder à l’évaluation environnementale demandée depuis bientôt quatre ans par notre association, puis par le tribunal administratif et le Conseil d’État, affirme Alain Perrein, le président de l’AAVE ».
  23. « Transports en commun à Chambly », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  24. a b c d et e Alice Ancelin, « Chambly, l’une des plus anciennes villes de France : Dixième opus de notre série d’articles consacrés aux villages de la Communauté de communes du Pays de Thelle et de la Ruraloise qui vont fusionner », L’Écho du Thelle, no 649,‎ , p. 5.
  25. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 122.
  26. a b c d et e Daniel Baduel, « Patrimoine : découvrez l'histoire de Chambly : Redécouvrez l'histoire de Chambly (Oise), depuis le VIe siècle jusqu'à aujourd'hui. Un éclairage sur le patrimoine de la ville lors de vos balades », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 28.
  28. est-ce pendant la maladie de Metz (1744) ou l'attentat de Damiens (1757) ?
  29. Romain Dameron, « Chambly : hommage aux victimes du bombardement du 21 mai 1940 : Il y a 81 ans, l’aviation allemande bombardait un convoi de soldats français du 7e régiment d’infanterie coloniale stationnés près de la gare de Chambly, dans l'Oise. L’attaque avait fait 26 morts et 94 blessés », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  32. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  33. D. L., « Oise : six collectivités fusionnent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  34. « CC du Pays de Thelle et Ruraloise (N° SIREN : 200067973) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, .
  35. Ministère de l'Intérieur - Chambly
  36. Laure Besnier, « Municipales 2020 à Chambly : le maire sortant David Lazarus entre dans la course : Actu Oise vous propose un tour d'horizon des forces en présence dans les villes de plus de 10 000 habitants du département, à quelques mois des élections municipales 2020 », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Chambly », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  38. Thierry Raynal, « Municipales 2020 à Chambly : le novice Kévin Potet part en campagne : Actu Oise vous propose un tour d'horizon des forces en présence dans les villes de plus de 10 000 habitants du département, à quelques mois des élections municipales 2020 », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Laure Besnier, « Municipales 2020 à Chambly : une troisième liste en lice : Actu Oise vous propose un tour d'horizon des forces en présence dans les villes de plus de 10 000 habitants du département, à quelques semaines des élections municipales 2020 », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. M. L., « Le maire d'une commune de l'Oise veut faire connaitre le statut d'objecteur », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Selon le maire, M. Bernard Godet (P.C.), " nul n'est censé ignorer la loi, et il entre dans le rôle des mairies de la faire connaître ».
  41. « Élection du nouveau maire ce soir », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « David Lazarus, votre nouveau maire : Jeudi 4 avril, après dix-huit années passées dans les pas du député Michel Françaix, le patron des socialistes du canton a été élu maire, à l’unanimité », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. a b et c « Chambly : les grands chantiers de la ville pour 2022 Chambly : les grands chantiers de la ville pour 2022 : Rénovation de la salle Pierre-Sémard, réfection des réseaux électriques et d’eau potable rue Caron... Voici les quatre gros projets de Chambly pour l’année à venir », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Philippe Delattre, « Installé vendredi soir, le maire David Lazarus a décidé de ne créer que sept postes d’adjoints, contre huit auparavant. Une décision qui a fait l’unanimité », L'Écho du Thelle, no 524,‎ , p. 15.
  45. Romain Dameron, « Chambly : David Lazarus repart pour six ans : Jeudi 28 mai, le conseil municipal de Chambly (Oise) s'est réuni. David Lazarus a officiellement été réélu maire de la ville et huit adjoints ont été nommés », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pas de surprise côté majorité, David Lazarus, le maire sortant (DVG) a été réélu pour son troisième mandat en tant que premier magistrat (il avait succédé en 2013 à Michel Françaix, NDLR). Le 15 mars, sa liste « Chambly pour vous » était arrivée en tête des suffrages (63,09 %) lors d’un premier et unique tour marqué par une forte abstention (65,79 %). ».
  46. Romain Bénard, « Chambly : la ville a instauré un conseil composé de 23 aînés : La commune de Chambly a créé un conseil des Aînés. Agés de plus de 65 ans, ils se réuniront chaque mois pour faire des propositions afin d'améliorer la vie sociale et communale », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Chambly, consultée le 27 octobre 2017
  48. « Promouvoir la voiture électrique », L’Écho du Thelle, no 656,‎ , p. 8.
  49. Romain Dameron, « JO 2024. Chambly veut participer à la fête olympique : La Ville picarde veut participer à l'organisation des Jo de Paris. Elle lorgne un label Terre de jeux et veut accueillir un centre de préparation pour les athlètes étrangers », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Julien Ducouret, « La maison de santé de Chambly, dans l'Oise, accueille déjà 28 soignants : La nouvelle maison de santé de Chambly, dans l'Oise, vient d'ouvrir. Elle accueille déjà 28 soignants », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Thierry Raynal, « La maison de santé de Chambly déjà prise d'assaut : Ouverte depuis l'été, la nouvelle maison de santé camblysienne enregistre déjà 3 500 appels téléphoniques par mois », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. « Délinquance en baisse, effectifs en hausse ! : Lors d’une réception en mairie de Chambly, le commandant de la brigade a annoncé ces deux bonnes nouvelles, mais aussi l’acquisition de deux véhicules et de matériel informatique neuf », L'Écho du Thelle, no 626,‎ , p. 4.
  53. [PDF]« Création de 49 nouvelles Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) - dossier de presse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  54. Romain Dameron, « Quelles missions pour la police municipale de Chambly ? : Prévention, médiation, répression… Le rôle des six agents de la police municipale de Chambly (Oise) a évolué depuis 2013 », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Élodie Taillade, « La vidéosurveillance débarque à Chambly : Une soixantaine de caméras va être installée d’ici à février 2019 à Chambly (Oise). Objectif : éviter les infractions », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chambly (60139) », (consulté le ).
  59. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  60. « Football : l'histoire du FC Chambly Oise mise en image par la télévision espagnole : La chaîne de télévision espagnole Movistar+ s'est intéressée à l'histoire du FC Chambly Oise. Sur Twitter, elle a publié un reportage de cinq minutes avec Bruno et Fulvio Luzi », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. Alexandre Chochois, « Chambly : La FFF donne son accord pour le stade », sur foot-national.com (consulté le ).
  62. Nicolas Aubouin, « Chambly : les cheminots relancent une nouvelle association sportive : Créée en mai sur les cendres du COC, l'ASCC, nouvelle association sportive de Chambly (Oise), propose plusieurs disciplines et revendique déjà 300 adhérents », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. « 31 communes de l'Oise labellisées « Terre de jeux 2024 » pour les jeux Olympiques et Paralympiques de Paris », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le ).
  64. Romain Dameron, « La salle Pierre-Sémard de Chambly en travaux jusqu'au printemps : À l'abandon depuis plusieurs années, ce bâtiment emblématique du quartier de Moulin-Neuf, à Chambly, va être rénové », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. Philippe Delattre, « Un 12e Festival international de Foklore qui promet : C’est du 1er au 10 juillet 2016 qu’aura lieu le 12e Festival international de Folklore du CLEC. Il accueillera huit groupes venus du monde entier qui promettent un spectacle très coloré », L’Écho du Thelle, no 626,‎ , p. 15.
  66. Philippe Delattre, « Chamblyrama ouvre à la rentrée Les emplois locaux privilégiés : Dès septembre, plusieurs enseignes ouvriront au pôle de loisirs Chamblyrama. Au total, 200 emplois y sont prévus avec une préférence pour les candidats de la région », L'écho du Thelle, no 745,‎ , p. 8.
  67. « Église Notre-Dame », notice no PA00114575, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. Dominique Vermand, « Chambly, église Notre-Dame : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
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  70. Dominique Vermand, « Chambly, prieuré Saint-Aubin : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  71. « Pavillon Conti », notice no PA00114577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. « Cave », notice no PA00114576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « Site archéologique », notice no PA00114576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. Nicolas Aubouin, « Chambly : Raoul Peck en tournage au château : Une mini-série documentaire a été tournée au château de Chambly. Réalisée par Raoul Peck, elle sera diffusée par la chaîne HBO en 2021 », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  75. Philippe Delattre, « Deligne produit 70 000 T de farine par an : « Meunier tu dors » est une expression qui ne s’applique pas à l’ancestral Moulin Deligne de Chambly qui fonctionne en 3/8 entre 6 et 7 jours par semaine », L’Écho du Thelle, no 530,‎ , p. 15.
  76. Thierry Raynal, « Chambly : un nouveau chemin le long de la rivière Esches : La municipalité de Chambly (Oise) a réhabilité le chemin des Marais le long des berges de l’Esches depuis les jardins familiaux jusqu’à l’entrée de Belle-Église », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. Paul Maugis, « Chambly : le chemin des Marais, une promenade au bord de l’Esches bientôt accessible : Le chemin qui longe la rivière de l’Esches sera bientôt accessible aux promeneurs et sportifs amoureux de la nature », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  78. « Chambly : la fête du Bois-Hourdy revient de loin : Après deux ans d’interruption pour cause de pandémie, la fête du Bois Hourdy fait son grand retour en mars », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).