Cap-d'Ail

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Cap-d’Ail
Cap-d'Ail
Sentier du littoral Cap-d'Ail.
Blason de Cap-d’Ail
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Xavier Beck
2020-2026
Code postal 06320
Code commune 06032
Démographie
Gentilé Cap-d'Aillois
Population
municipale
4 508 hab. (2021 en diminution de 4,27 % par rapport à 2015)
Densité 2 210 hab./km2
Population
agglomération
69 134 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 19″ nord, 7° 24′ 23″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 540 m
Superficie 2,04 km2
Unité urbaine Menton-Monaco (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Monaco - Menton (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beausoleil
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Cap-d’Ail
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Cap-d’Ail
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Cap-d’Ail
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Cap-d’Ail
Liens
Site web cap-dail.fr

Cap-d'Ail (Capo d'Aglio en italien, Cap d'Alh /kaw’day/ en provençal niçois) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à la limite ouest de Monaco. Ses habitants sont appelés les Cap-d'Aillois. La commune tire son nom du cap homonyme (cap d'Ail), situé sur son territoire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Cap-d’Ail, jusqu’en 1860, était rattaché au comté de Nice. C’est en 1908 que Cap-d’Ail, qui dépendait de La Turbie, devint une commune à part entière[1].

Autour de Cap-d'Ail[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune possède des plages réputées pour leur naturel, ainsi qu'un sentier littoral, que borde une végétation méditerranéenne typique. Le relief escarpé, caractéristique du bassin versant monégasque, fait plonger la commune depuis les pentes verticales de la Tête de Chien jusqu'aux criques sauvages des plages de la Mala[2].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

  • La commune dispose de[3] :
    • 6 forages,
    • 2 sources,
    • 1 puits.

La commune est raccordée à la station d'épuration intercommunale de Nice, d'une capacité de 650 000 équivalent-habitants[4].

Climat[modifier | modifier le code]

Le Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[5].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[6].

Typologie[modifier | modifier le code]

Cap-d'Ail est une commune urbaine[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 9 communes[10] et 69 134 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,4 %), eaux maritimes (5,3 %)[20].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la RD 6098 (basse corniche) et la RD 6007 (anciennement RN7 - dite « moyenne corniche » dénommée avenue Prince-Rainier-III-de-Monaco) sur sa périphérie septentrionale. En bord de mer, le sentier littoral est un ancien parcours réaménagé de 3 600 m rejoignant les plages de la Mala et Marquet en passant par la pointe des Douaniers.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Ports[modifier | modifier le code]

  • Le port artificiel de Cap-d'Ail[21], à l'extrémité est du territoire de la commune, a son quai nord-est en frontière avec Monaco, à Fontvieille comme toute la partie est de la commune[22].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont dévastés par la tempête Alex, un épisode méditerranéen de grande ampleur[23]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'État de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Cap-d'Ail, au titre des « Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020 »[24].

La commune est située dans une zone de sismicité moyenne[25].

Qualité de l'environnement[modifier | modifier le code]

La volonté de valoriser son environnement permet à la commune d'être détentrice depuis 1995 du label « pavillon bleu ».

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF Marine de type 2) Pointe Mala et plateau du Cap-d'Ail[26], avec un remarquable sentier de découverte sur le littoral (panneaux pédagogiques sur la faune et la flore marine ou terrestre).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom de Cap-d'Ail vient de Cap d'Aglio, que l'on trouve sur la carte de Monaco de 1602[27]. D'après Jacques Astor[28], Ail vient de AL qui est une base pré-indo-européenne, rattachée à KAL, pierre, par Trombetti[29] et Pierre Fouché[30]. D'autres hypothèses ont été proposées[31], par exemple Cau Daï, par André Compan, qu'il traduit par « Cap en forme de faux »[32], ou une provenance du nom d'homme latin « Alius » par Dauzat et Rostaing[33].

Quant à la tour sarrasine, qui est un ancien poste de garde de la principauté de Monaco, elle porte sur la carte de 1602 le nom abeglio, dont l'étymologie n'est pas très claire. Certains y voient le dieu Apollon en ligure[34].

Le rapprochement d'Abeglio avec abeille (apis en latin, abiho en provençal), a donné les trois abeilles d'or des armoiries. Mais l'on sait que les armes parlantes peuvent être basées sur un rébus ou un à-peu-près. En tout état de cause, ce rapprochement semble assez fantaisiste, ainsi que le fait de considérer Aglio comme un diminutif d'Abeglio[35],[36]. N'oublions pas non plus que la toponymie n'est devenue une science qu'au XIXe siècle, et qu'antérieurement l'origine des noms de ville était basé sur des rébus ou des calembours[37].

Prononciation[modifier | modifier le code]

En langue occitane niçoise (Georges Castellana), on dit Caup d'Alh et pour ses habitants lu capolhencs (norme classique) ou bien Cau d'Ai et lu Capouienc (norme mistralienne). Le Petit Larousse indique la prononciation « Cabdail » notée [kabdaj] mais on peut aussi bien s'en tenir à [kap daj].

Histoire[modifier | modifier le code]

Un premier document de 1078 fait mention du domaine de La Turbia. La Turbie, dont dépend le hameau de Cap-d'Ail, devient savoisienne en 1388[38].

Dans un acte de 1407, les Richieri, qui possédaient des droits sur Levens, les cédèrent aux Grimaldi de Beuil, en échange du fief d'Eze et du rivage maritime entre Eze et Monaco. L'acte, sanctionné par lettres patentes du seigneur suzerain, qui était le comte de Savoie, désigne ce rivage sous le nom de Caput Dalphini[36],[39].

Cap-d’Ail était, sous le nom de La Turbie-sur-Mer[40], la façade maritime de la commune de La Turbie, avant de s’en détacher et d'être érigée en commune le , quatre ans après que la commune de Beausoleil ait fait de même. Cette fondation est un effet de la croissance urbaine monégasque de la fin du XIXe siècle[41]. En 1921, la commune est classée comme étant une station climatique.

La conclusion des accords de Munich fin septembre 1938 suscite un soulagement et une joie profonde : contrairement aux usages, le conseil municipal attribue le nom du président du Conseil en exercice et encore en vie, Daladier, à une rue, le même Daladier qui l’année suivante organise la chasse aux noms de rues évoquant le communisme[42].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Cap-d'Ail est libérée le [43].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1909 1919 Charles Blanc   Premier maire de la commune
1919 1925 François Lyons   Médecin
1925 1929 Joseph Decanal    
1929 1935 Henri Marescalchi    
1935 1965 Raymond Gramaglia RI Entrepreneur
1965 mars 1977 Étienne Gastaldi    
mars 1977 juin 1995 Pierre Albrand[44]
(1921-2013)
PCF Instituteur et directeur d'école, ancien déporté
Maire honoraire (1996)
juin 1995 En cours
(au 12 août 2021)
Xavier Beck RPR puis
UMP-LR
Avocat au barreau de Nice
Député des Alpes-Maritimes (4e circ.) (1995 → 1997)
Suppléant du député Emmanuel Aubert (1993 → 1995)
Conseiller général de Villefranche-sur-Mer (2011 → 2015)
Conseiller départemental de Beausoleil (2015 → )
1er vice-président du conseil départemental (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[45] :

  • total des produits de fonctionnement : 8 530 000 , soit 1 805  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 8 339 000 , soit 1 764  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 525 000 , soit 323  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 903 000 , soit 403  par habitant ;
  • endettement : 203 000 , soit 43  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 9,58 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,69 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,61 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 210 [46].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1911. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

En 2021, la commune comptait 4 508 habitants[Note 3], en diminution de 4,27 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
1 4851 9642 8763 4443 1132 5672 9873 5414 200
1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021
4 2824 4024 8594 5324 8874 9974 6064 5294 508
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[51] :

  • Écoles maternelle et primaire[52],
  • Collège à Beausoleil,
  • Lycées à Monaco.

En juillet 2021, la commune devient la première à baptiser un établissement scolaire (l'école Saint-Antoine) du nom de Samuel Paty[53].

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[54] :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Hôpital à Monaco (Centre Hospitalier Princesse Grace)
  • EHPAD dit Villa Sanitas, puis Hôtel du Cap Fleuri, actuellement maison de retraite dite Résidence du Cap Fleuri[55].

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

En 1921, la ville fut classée station climatique.

  • Station de villégiature de Cap-d'Ail[61].
  • Hôtels :
    • Hôtel de voyageurs dit Hôtel Radium[62],
    • Hôtel de voyageurs dit Hôtel Neptune[63],
    • Hôtel de voyageurs dit Hôtel Eden[64].
  • Restaurants.

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[65].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Cap d'Ail, cap situé sur la commune.
  • Le territoire de la commune est réputé pour ses villas « Belle Époque » luxueuses, qui virent arriver de nombreuses vedettes et personnalités dans la première partie du XXe siècle :
    • Villa Primavera (du Sphinx) construite entre 1911 et 1914 pour Alphonse Lenoir par l'architecte Arthur Demerlé et le décorateur Jules Wielhorski (1875-1961)[66],[67],[68]  ;
    • Château Malet ou château de l'Ermitage[69]  ;
Château Les Terrasses.
    • Château Les Terrasses construit pour William Mendel, banquier à Londres, vers 1885[70] ;
    • Villa Mirasol construite par Gabrielle Réval vers 1908[71] ;
    • Villa Lumière ou Perle Blanche, construite par Antoine Lumière en 1902[72]  ;
    • Villa Hélios, construite en 1901 pour Louis Lumière[73] ;
    • Villa Logre puis villa Les Funambules construite en 1904 pour Madame Mareus, achetée en 1911 par Sacha Guitry[74] ;
    • Villa The Rock, construite en 1910 pour l'américain d'origine russe George Shlee. Greta Garbo y a vécu[75] ;
    • Villa La Capponcina construite en 1926 pour le capitaine Édouard Molyneux[76] ;
    • Villa Les Camélias, aujourd'hui musée ;
    • Villa Les Violettes[77]  ;
    • Villa Marizzina, bâtie en 1901 à la demande de la Comtesse de Morla[78] ;
    • Villa Paloma[79] ;
    • Villa Léa ;
    • Villa Les Roses[80]  ;
    • Villa Castellamar construite vers 1905[81]
  • La commune de Cap-d'Ail propose également à la location, le château des Terrasses, sorti de terre en 1896, qui a accueilli en ses murs les grands de ce monde, comme le prince Albert Ier de Monaco. Racheté en 2001 par la municipalité de Cap-d'Ail.
  • Le château de l'Ermitage ou château Malet. Aux alentours de 1892, le diplomate britannique Edward Malet, qui possède déjà le domaine de Saint-Laurent à Èze, acquiert un terrain de 5,8 ha au Cap-d'Ail et charge l'architecte danois Hans-Georg Tersling d'y construire une villa, achevée en 1896. D'une superficie d'environ 1000 m², elle donne sur Monte-Carlo et la mer Méditerranée. Elle possède notamment une salle de bal dont les plafonds peints atteignent 15 mètres de haut (le panneau central aurait été, dit-on, inspiré de celui de la salle des Empereurs de la résidence de Wurtzbourg en Allemagne, œuvre du peintre Giambattista Tiepolo) et un parc de 6 ha réalisé par le paysagiste Russell Page, qui comprend de nombreux éléments végétaux et architecturaux (roseraie, palmeraie, arbres séculaires, oliviers, pins maritimes, cascade, bassins aux nénuphars, piscine). La reine Victoria et l'impératrice Eugénie y ont notamment séjourné[82]. Le château appartient de nos jours à l'oligarque russe Nikolay Sarkisov[83].
  • Musée La Villa les Camelias[84]
  • Théâtre Cocteau, Centre méditerranéen d'études françaises[85].
  • Monument aux morts[86].

Édifice religieux[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Winston Churchill, le premier ministre britannique, a été maire honoraire de la commune.
  • Didier Deschamps, sélectionneur de l'équipe de France de football, habite la commune. Le stade municipal a été renommé à son nom.
  • Greta Garbo a séjourné à de nombreuses reprises à la villa The Rock.
  • Sacha Guitry.
  • Les frères Auguste et Louis Lumière, qui ont possédé une magnifique demeure dans l'avenue Charles-Blanc.
  • André Malraux et Josiane Clotis firent un séjour à la moitié de l'année 1941 à la villa Les Camélias.


Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Cap-d'Ail Blason
D’azur à la tour d’argent terrassée de sinople, accompagnée de trois abeilles d’or, ordonnées deux en flancs et une en chef[89].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Un lieu touristique créé ex nihilo
  2. La Riviera
  3. L'eau dans la commune
  4. Description de la station NICE-HALIOTIS
  5. Table climatique
  6. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Menton-Monaco (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. PLU (Plan Local d’Urbanisme)
  19. Plan local d’urbanisme a été approuvé le 19 décembre 2011 par délibération du Conseil Métropolitain}
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Port Cap d'Ail
  22. Port de Cap d'Ail
  23. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
  24. « Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor », sur idcite.com
  25. « Tremblements de terre et séismes en France », sur ecologie.gouv.fr
  26. Pointe Mala et plateau du Cap-d'Ail
  27. Annales monégasques, Monaco, Publication des archives du palais princier, , 324 p. (ISBN 2-903147-21-3), p. 195.
  28. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1296 p. (ISBN 2-908123-59-2), p. 825.
  29. (it) A. Trombetti, Saggio di antica onomastica mediterranea, Firenze, Rinascimento del libro, .
  30. Pierre Fouché, Quelques considérations sur la base toponymique : À propos du pré-indo-européen, KAL, pierre, Revue des langues romanes. LXVIII, 1937-1939, p. 401-411.
  31. L’histoire de Cap d’Ail est étroitement liée à celle de sa tour dite « sarrazine ».
  32. André Compan, Étude sur l'origine des noms de communes dans les Alpes-Maritimes, Nice, CDDP des Alpes-Maritimes, , 90 p. (ISBN 2-86629-264-2, lire en ligne), p. 67.
  33. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 128.
  34. Archeo Alpi Maritimi
  35. E. Onimus, L'hiver dans les Alpes Maritimes et dans la principauté de Monaco, Paris, , 588 p., p. 157
  36. a et b Philippe Casimir, Guides des pays d'azur: Monaco, Monte-Carlo et les environs, Nice, Société de publicité des pays d'Azur, , p. 313
  37. La Vieille Carcas de Carcassonne. Florilège de l'humour et de l'imaginaire des noms de lieux en France
  38. Cap-d'Ail
  39. Louis Durante, Chorographie du comté de Nice, Turin, Frères Favale, (lire en ligne), p. 109-110
  40. Jules Monod, Aux pays d'azur, Nice, Monaco et Menton, Nice, L. Gross, (lire en ligne), p. 183.
  41. Sites historiques Grimaldi de Monaco
  42. Richard Vassakos, « Une revanche symbolique dans le Royaume du maréchal. La toponymie urbaine sous Vichy : premiers bilans d’une recherche », Nouvelle revue d’onomastique, 2019, no 61, p. 243.
  43. Memorialgenweb.org - Cap-d'Ail : Stèle commémorative place de la libération (relevé no 133357).
  44. Notice ALBRAND Pierre, Louis, Lucien par Jacques Girault, version mise en ligne le 10 octobre 2008, dernière modification le 5 avril 2022
  45. Les comptes de la commune
  46. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  51. Établissements d'enseignements
  52. École maternelle et élémentaire
  53. « Une école rebaptisée Samuel Paty, une première en France », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  54. Professionnels et établissements de santé
  55. « Maison de retraite dite Résidence du Cap Fleuri », notice no IA06000786, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  56. Paroisse Saint-Esprit
  57. Les plantes aromatiques : condiments et remèdes thérapeutiques, par Carina Parke Journaliste
  58. Plantes médicinales et aromatiques
  59. À propos des Sauvages
  60. Huile essentielle de Lavande vraie
  61. « station de villégiature de Cap-d'Ail », notice no IA06001560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  62. « hôtel de voyageurs dit Hôtel Radium », notice no IA06000824, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  63. « hôtel de voyageurs dit Hôtel Neptune », notice no IA06000820, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. « hôtel de voyageurs dit Hôtel Eden », notice no IA06000825, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  65. Commerces et services de proximité
  66. Henri Lavagne, « La villa Primavera à Cap-d’Ail (1911-1914) : témoignage d’une culture ou déclaration de grécité ? », Monuments et mémoires de la Fondation Eugène Piot, no 92,‎ , p. 177-247 (lire en ligne)
  67. Henri Lavagne, « Une autre villa Kérylos ? La villa du Sphinx (Primavera) à Cap d’Ail (Alpes-Maritimes) : Actes du 23e colloque de la Villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer les 5 et 6 octobre 2012 », Cahiers de la villa Kérylos, no 24,‎ , p. 153-172 (lire en ligne)
  68. Patrimages : Cap-d'Ail, monographies : La villa Primavera
  69. Patrimages : Cap-d'Ail, monographies : La Château Malet ou Château de l'Ermitage
  70. Inventaire Région Sud : maison dite Château des Terrasses
  71. « Inventaire général : Maison dite Villa Mirasol », notice no IA06000804, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  72. Patrimages : Cap-d'Ail, monographies : La villa Perle Blanche
  73. Inventaire Région Sud : maison dite Villa Hélios
  74. « Inventaire général : maison dite Villa Logre, actuellement Villa Les Funambules », notice no IA06000788, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  75. Inventaire Région Sud : maison dite Villa The Rock
  76. Inventaire Région Sud : maison dite Villa La Capponcina
  77. Patrimages : Cap-d'Ail, monographies : La villa Les Violettes
  78. Inventaire Région Sud : maison dite Villa Morla, puis Villa Marizzina
  79. « Inventaire général : maison dite Villa Paloma », notice no IA06000787, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  80. Patrimages : Cap-d'Ail, monographies : La villa Les Roses
  81. Patrimages : Cap-d'Ail, monographies : La villa Castellamar
  82. « Une propriété royale aux portes du Rocher, Cap-d'Ail », sur Le Figaro (consulté le ).
  83. Yann Philippin et Antton Rouget, « Les millions russes de Nicolas Sarkozy », sur Mediapart, (consulté le ).
  84. Musée La Villa les Camelias
  85. Théâtre Cocteau
  86. Monument aux morts. Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962)
  87. « Église paroissiale Notre-Dame-du-Cap-Fleuri », notice no IA06000815, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  88. Patrimoine religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux
  89. Dominique Cureau, « Nice Côte d'Azur. 3 : Cap-d'Ail », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]