Détroit de Cook

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Détroit de Cook
Carte du détroit de Cook.
Carte du détroit de Cook.
Géographie humaine
Pays côtiers Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Géographie physique
Type Détroit
Localisation Mer de Tasman
Coordonnées 40° 11′ 55″ sud, 174° 14′ 40″ est
Longueur 260 km
Largeur
· Maximale 168 km
· Minimale 22 km
Profondeur
· Moyenne 135 m
· Maximale 615 m
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Zélande)
Détroit de Cook

Le détroit de Cook est un détroit de la mer de Tasman qui sépare l'Île du Nord et l'Île du Sud en Nouvelle-Zélande.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le détroit, orienté nord-ouest / sud-est, a une largeur minimale de 22 km et une profondeur moyenne de 135 m. Il relie la mer de Tasman à l'océan Pacifique.

Il est délimité :

  • au nord-ouest, par une ligne reliant la localité d'Oaonui, dans le Sud-Ouest de l'île du Nord, au cap Farewell, sur l'île du Sud ;
  • au sud, par une ligne reliant le cap Palliser au phare du cap Campbell[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le détroit est nommé en l'honneur du navigateur britannique James Cook. À la pointe sud de l'île du Nord se trouve la capitale du pays Wellington. Une liaison en ferry relie les deux îles.

Le détroit de Cook.

Océanographie[modifier | modifier le code]

Le détroit de Cook est soumis à de forts courants en raison du phénomène de marée : lorsque celle-ci est haute dans la mer de Tasman, elle est basse dans l'océan Pacifique, et vice-versa[2].

Transport[modifier | modifier le code]

La traversée du détroit prend trois heures en ferry. 1,1 million de personnes et 350 000 véhicules le traversent chaque année. Il existe des propositions de tunnel ou de pont, mais celui-ci ferait au moins 27 km de long, et 65 km pour relier des axes de communication existants. Un pont devrait être suffisamment haut pour laisser passer les bateaux, et résistant aux séismes et à la météo du détroit. Un tunnel devrait être profond, le détroit faisant 128 m de profondeur, et coûterait des dizaines de milliards de dollars[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Limites des Océans et des Mers, 3e édition », Organisation hydrographique internationale, (consulté le ).
  2. a et b (en) Julian Lee, « Is it time for a Cook Strait bridge or tunnel? », sur stuff.co.nz, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]


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