Braiment (âne)
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Le braiment ou braiement est une vocalisation caractéristique de l'âne (Equus africanus asinus), bien connue à travers sa célèbre onomatopée « iii ahn ». Ce cri puissant est généralement émis au printemps, pendant les amours. Dans la culture humaine, le braiment est perçu comme un son désagréable.
Étymologie et terminologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
L'homme a très tôt remarqué les cris particuliers poussés par l'âne, animal domestiqué depuis la plus haute Antiquité. Il était d'usage de fendre une narine de l'âne pour empêcher le braiment durant la Première Guerre mondiale[1].
Description[modifier | modifier le code]
Le braiment est une succession de puissants « hi-han », « hi-han » absolument caractéristique. Bien que le nom de braiment s'applique en général au cri de l'âne, le mulet, hybride d'âne et de jument, brait plus volontiers qu'il ne hennit, à l'inverse du bardot, hybride d'étalon et d'ânesse[2].
Les ânes sauvages braient plus volontiers en combat, leur cri s'apparente plutôt à un « i-ah » dans ce dernier cas[3].
Mécanisme[modifier | modifier le code]
Fonction[modifier | modifier le code]
Dans la culture[modifier | modifier le code]
Le braiment de l'âne, généralement désagréable à l'oreille humaine, s'est vu associer une image négative, celle d'un son laid et repoussant, d'où des expressions du type « gueuler comme un âne ».
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Roland Bruneau, « Les équidés dans la Grande Guerre », Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine vétérinaire, , p. 20-33 (lire en ligne)
- Homéric, Dictionnaire amoureux du Cheval, Plon, 2012, (ISBN 2259218598 et 9782259218597), (livre numérique, pas de n° de page visible)
- « Encyclopédie Larousse en ligne - Braiment d'âne », sur larousse.fr (consulté le ).
