Zélie Trebelli-Bettini

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Zélie Trebelli-Bettini dite Madame Trebelli
Description de l'image Zelia Trebelli-Bettini portrait.jpg.
Informations générales
Nom de naissance Zélie Thérèse Caroline Mélanie Gillebert
Naissance
Ancien 6e arrondissement de Paris
Décès (à 55 ans)
Étretat
Activité principale artiste lyrique (contralto)
Genre musical opéra

Zélie Trebelli-Bettini ( à Paris - à Étretat[1]), également connue sous le nom de Zélie Gilbert ou sous son nom de scène Madame Trebelli, est une chanteuse d'opéra contralto française[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Zélie Thérèse Caroline Mélanie Gillebert est née le à Paris. Le , elle se marie à Paris à l'artiste lyrique Alessandro Bettini[3], connu à Baden[4].

Celle qui se fera appeler "Madame Trebelli" (anagramme presque parfait de son nom de naissance) est élève de François Wartel[5].

Après avoir commencé au Teatro Real de Madrid[6] en 1859 puis effectué une tournée en Allemagne, elle fait ses débuts au Théâtre des Italiens en [7]. Installée à Londres au Her Majesty's Theatre, elle est célèbre en Europe[8] et aux États-Unis[9] pour ses interprétations du Trouvère, Lucrèce Borgia, Les Noces de Figaro, Faust[10] ou encore Carmen[6], dont elle fait la première au Metropolitan Opera Company le .

George Bernard Shaw écrit à son propos de nombreuses critiques très élogieuses, appréciant en particulier ses interprétations et sa diction anglaise parfaite, chose rare pour une personne non nativement anglophone.

Le , elle décède à Étretat, où elle s'était achetée une villa en 1884[11], quelques années après avoir dû interrompre sa carrière à la suite d'une attaque l'ayant laissée en partie paralysée[12]. Elle aurait légué sa fortune à l'Académie royale de musique anglaise[13].

Sa fille (née Antoinette) Antonia Dolores Trebelli (, Paris[14]-après 1904) est également une soprano renommée, qui se produit sous le nom de "Mademoiselle Dolores" et "Mademoiselle Trebelli" en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande[10] ou encore aux États-Unis[15].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. National portrait gallery, Zelia Trebelli-Bettini (Zelia Gillebert)
  2. The Probert Encyclopaedia - People and Peoples (W-Z), consultable en ligne
  3. Archives de Paris, registre de mariage du 1er arrondissement
  4. Le Petit Parisien, 20 août 1892, consultable en ligne
  5. Le Papillon, 22 mars 1863, consultable en ligne
  6. a et b Parmentier (E.), Étretat : son origine, ses légendes, ses villas et leurs habitants, page 274 et suivantes consultable en ligne
  7. Le Monde dramatique, 25 avril 1861, consultable en ligne
  8. Le Ménestrel, 21 avril 1861, consultable en ligne
  9. Sacramento daily record-union, 18 mars 1887 consultable en ligne
  10. a et b Wanganui chronicle, 20 juin 1899, consultable en ligne
  11. Archives départementales de Seine-Maritime, registre d'état civil d'Étretat, 1892, consultable en ligne.
  12. Le Figrao, 24 août 1892, consultable sur Gallica.
  13. Star, 25 juillet 1904, consultable en ligne
  14. Archives de Paris, registre de naissance
  15. « The Interviewer. », National Library of Australia, Melbourne, Vic.,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]