Yzeure

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 janvier 2020 à 10:39 et modifiée en dernier par Bycro (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Yzeure
Yzeure
Vue aérienne du centre d’Yzeure.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Moulins
Intercommunalité Moulins Communauté
Maire
Mandat
Pascal Perrin
2014-2020
Code postal 03400
Code commune 03321
Démographie
Gentilé Yzeuriens
Population
municipale
12 598 hab. (2021 en diminution de 3,74 % par rapport à 2015)
Densité 291 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 01″ nord, 3° 21′ 19″ est
Altitude Min. 217 m
Max. 278 m
Superficie 43,24 km2
Élections
Départementales Yzeure
(bureau centralisateur)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Yzeure
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Yzeure
Géolocalisation sur la carte : Allier
Voir sur la carte topographique de l'Allier
Yzeure
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Yzeure
Liens
Site web ville-yzeure.com

Yzeure est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Yzeuriens.

Géographie

Localisation

La commune est située au nord du département de l'Allier[1], en Sologne bourbonnaise. C'est la quatrième commune du département de l'Allier en nombre d'habitants, au recensement de 2016[2]. Elle jouxte à l'ouest et au sud-ouest la commune de Moulins, préfecture de l'Allier, avec laquelle elle forme une agglomération incluant également la ville d'Avermes[3].

Nevers est à 57 km au nord, Bourges à 102 km au nord-ouest, Clermont-Ferrand à 99 km au sud-sud-ouest, Mâcon à 135 km à l’est, Beaune à 150 km au nord-est[4].

Communes limitrophes

Sept communes sont limitrophes[3] :

Géologie et relief

Hydrographie

L'Allier, très proche à l'ouest, traverse Moulins dans le sens sud-nord. Plusieurs petits cours d'eau prennent naissance sur la commune ou la traversent et coulent vers l'ouest pour rejoindre ce gros affluent de la Loire ; ils forment à eux deux une vingtaine d'étangs au sud et au nord d'Izeure. Au sud-ouest et à l'ouest de la ville, deux petits affluents de l'Ozon forment une dizaine d'étangs avant de quitter le territoire communal vers l'ouest[5].

Le territoire communal est parsemé d'étangs

Voies de communication et transports

Voies routières

La route nationale 7 contournée passe par le territoire de la commune. Trois échangeurs la desservent[3] :

  • l'échangeur 45, situé à la frontière communale avec Avermes, débouche sur la route de Decize (route départementale 979a) et dessert le lieu-dit du Haut-Barrieux et le quartier des Chartreux, à Moulins ;
  • l'échangeur 46, situé à la sortie est de la ville par la route départementale 779 en direction de Chevagnes, Bourbon-Lancy et Autun, desservant notamment le quartier de Saint-Bonnet par la route de Bourgogne ;
  • l'échangeur 47, situé à la sortie sud-est de la ville par la route départementale 12 et desservant la zone d'activités.

L'ancienne route nationale 7, correspondant à la route de Lyon, marque la frontière communale avec Moulins, et est gérée par le département de l'Allier (D 707).

Depuis Yzeure, passent la D 12 (route de Montbeugny, en direction de Montbeugny et de Dompierre-sur-Besbre, la D 30 (vers La Chapelle-aux-Chasses), la D 194 (vers Gennetines), la D 225 (vers Lusigny), la D 493 et la D 494[3].

Transport ferroviaire

La gare de Moulins-sur-Allier est la gare SNCF la plus proche. Les bus des lignes C et D peuvent donner correspondance à un train TER Auvergne-Rhône-Alpes en direction de la gare de Clermont-Ferrand ou à des Intercités à cette même destination ou les gares de Nevers ou de Paris-Bercy.

Transports en commun

La commune est desservie par cinq lignes du réseau Aléo[6] :

  • la ligne B, reliant Portes d'Avermes à la place Jean-Moulin en desservant le parking Grillet, l'hôtel de ville et le collège François-Villon ;
  • la ligne C, reliant le centre commercial des Portes de l'Allier au quartier du Plessis via les quartiers des Bataillots et des Chartreux ;
  • la ligne D, reliant le quartier du Plessis à Place des Martyrs (en rive gauche de Moulins) ;
  • la ligne F, reliant le parking de la place Grillet à Bressolles ;
  • la ligne S5, ligne scolaire reliant l'hôtel de ville à la place d'Allier, au lycée Théodore-de-Banville et aux collèges Anne-de-Beaujeu et Émile-Guillaumin à Moulins.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Le plan local d'urbanisme a été approuvé par le conseil municipal le 15 février 2013[Y 1].

Logement

En 2015, la commune comptait 6 622 logements, contre 6 328 en 2010. Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,3 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 68,3 %, en hausse sensible par rapport à 2010 (68 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,4 % (contre 11 %)[a 2].

Projets d'aménagements

La commune aménage Yzatis (médiathèque, cyber-base, espace forme)[Y 1].

Risques naturels et technologiques

La commune est soumise à deux risques : séisme (zone de sismicité de niveau 2) et transport de matières dangereuses. Elle a élaboré un plan communal de sauvegarde (PCS) mais ne possède pas de dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM)[7].

La présence d'une canalisation de gaz naturel et l'utilisation de la route nationale 7 et de la route départementale 707 par les véhicules de transport de matières dangereuses, ainsi que l'existence de voies ferrées, justifient le classement d'Yzeure à ce risque technologique[8].

Toponymie

Selon Ernest Nègre[9] et Stéphane Gendron[10], la forme écrite la plus ancienne désignant Yzeure, Isodrus en latin, date de 912. Au XIe siècle, on rencontre le nom, Ysodurum. Ce toponyme se serait formé à partir du nom d'une personne, Itius et de ô dorum (la porte). Une autre hypothèse ferait se rattacher l'origine du nom Yzeure à la racine prélatine Icauna.

Les premiers Yzeuriens : ATIPASTU, ADAXILU, ABINOS, ATONILLOS, ASSULATOS, ANDROULOS, ATIASSU sont les premiers yzeuriens connus, grâce à la découverte, dans un fossé du début du premier siècle, d’une liste de noms gravés sur un vase.

Histoire

Antiquité

L'atelier de poterie antique de Saint-Bonnet

Le site de Saint-Bonnet à Yzeure[11] n'est longtemps connu que par une fouille sur quelques dizaines de mètres carrés[12]. En 1827 des ateliers de poterie sont découverts à Saint-Bonnet[13],[n 1]. Entre 1863 et 1865, A. Bertrand[n 2] fouille le quartier[15] ; il signale « un demi-moule d’un buste en terre cuite, à tête capuchonnée ». En 1900 il découvre deux fours , et cinq autres en 1901[16]. Deux fours sont entièrement dégagés[17]. Les déblais de l'atelier contiennent de nombreux morceaux de fresques et le pied-droit d'un four inclut un morceau de colonne ; ce qui indiquerait que l'atelier de poterie a été construit sur le site d'un bâtiment rasé qui, lui, n'était pas un lieu de production[18],[n 3].
Les alentours immédiats sont parsemés de fragments de sigillée unis et ornés. Certains des fragments de sigillée unie portent les marques « AFRICANI », « SOLANI », « CINTVSVMIF ». Un vestige de vase moulé porte la marque de Putrius, connue comme provenant de l'atelier de Lezoux[17].

Le site a produit des statuettes en terre cuite blanche, et presque certainement de la sigillée lisse et peut-être aussi moulée[17]. Vertet indique que la sigillée pourrait dater de l'époque de Trajan (98-117)[19]. Il mentionne des statuettes peintes[20] et une quantité importante de figurines[19], parmi lesquelles des bustes, paons, coqs et édicules[21]. Talvas précise que certaines figurines sont de facture médiocre[22] mais d'autres sont lissées avec soin et certains endroits peints[23] : yeux, lèvres, pointes de seins pour les Vénus[22][n 4].

Corrocher mentionne Saint-Bonnet comme un des ateliers de Gaule du Centre producteurs de céramique à glaçure plombifère[24].

Moyen Âge

Au Moyen Âge, il y avait une maison forte, aujourd'hui disparue, dite de « Pré Puttet » ou le « Champ Putet »[25],[26] datant probablement du XIVe siècle et qui fut occupée jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

La maison forte se trouvait au fond d'un vallon, le côté nord s'appuyant sur le ruisseau de la Rigollée. Elle se dressait sur une plate-forme rectangulaire fossoyée surélevée de 28 × 30 m[27] construite à partir des matériaux de creusement des fossés. Les fossés en forme de U ont une largeur de 9 m et sont profond de 1,60 m. Son organisation, nous est connu, des fouilles ont mis au jour : un mur d'enceinte de 0,80 m de large épousant le tracé de la plate-forme, une cour d'une superficie de 250 m2, qui s'étendait devant la maison forte[28] et la présence d'une tour ronde de 5 m de diamètre. Un puits se trouvait au centre de la cour[29].

Époque moderne

En 1633, est cité Antoine des Essars, sieur de Putay.

Époque contemporaine

Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Bonnet-et-Saint-Jean, soit une augmentation de population de 349 habitants[30] ; cette dernière porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Mont-Grillet[30].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Aux élections municipales de 2014, le député-maire sortant, Guy Chambefort, ne s'est pas représenté[31]. Le premier tour n'a pas désigné d'élu dans l'immédiat. Au second tour, Pascal Perrin est élu maire d'Yzeure, où près de deux électeurs sur trois (66,63 %) ont voté[32].

Aux élections départementales de 2015, le binôme socialiste Pascale Foucault - Pascal Perrin a recueilli 65,94 % des suffrages exprimés (3 074 voix sur 4 662), avec un taux de participation de 53,49 % (5 152 votants sur 9 631 inscrits)[33] et est élu dans le canton avec 63,56 % des voix, avec un taux de participation légèrement inférieur à celui de la commune bureau centralisateur (53,27 %)[34].

Administration municipale

Mairie
Mairie.

Le conseil municipal compte trente-trois membres dont le maire et neuf adjoints[Y 2].

Composition du conseil municipal en 2014[32],[35]
Nuance Liste présidée par Résultats tour 1/tour 2 Sièges CM/CC
FG « Avec nous Yzeure, c'est vous » Jacques Cabanne 28,95 % 26,44 % 4 (1)
DVD « Yzeure autrement » Michel Samzun 29,28 % 30,93 % 5 (2)
PS « Yzeure, continuons l'action » Pascal Perrin 41,76 % 42,61 % 24 (10)

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1920 Antoine Deforge    
1920 1938 Joseph Baudron    
1938 1955 Claude Dussour    
1955 mars 1971 Paul Maridet UNR  
mars 1971 mars 1977 Louis Guillot    
mars 1977 mars 1989 Jean-Paul Desgranges PS Député de la 1re circonscription de l'Allier (1981-1986)[36]
Conseiller général (1973-1985)
mars 1989 avril 2014 Guy Chambefort PS puis DVG Député de la 1re circonscription de l'Allier (depuis 2007)
Conseiller général (1985-2007)
avril 2014 En cours Pascal Perrin[37] PS Conseiller en formation continue [retraité]
Conseiller général (2007-2015) puis départemental (depuis 2015)

Finances locales

Le budget 2014 de la commune s'élève à 24 954 824  réparti comme suit[38] :

  • investissement : 7 687 395  ;
  • fonctionnement : 17 267 429 .

Jumelages

Au 15 juillet 2014, Yzeure est jumelée avec deux communes[39] :

Par ailleurs, elle mène des actions de coopération décentralisée avec Drapeau du Sénégal Kafountine (Sénégal) depuis 1988[44].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 12 598 habitants[Note 2], en diminution de 3,74 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9642 8031 3221 6421 8862 0602 4752 6102 988
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2403 2913 5853 8504 1954 1644 4645 2895 703
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 9606 1336 5396 0846 2377 0357 5738 1868 374
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 00011 66513 71513 19713 46112 69612 48812 99013 230
2021 - - - - - - - -
12 598--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au recensement de 2016, Yzeure est la 4e commune la plus peuplée du département de l'Allier derrière les trois chefs-lieux d'arrondissement (incluant donc Moulins), mais devant Cusset. Entre 2011 et 2016, le taux de variation de la population est de 0,2 % au sein d'une agglomération dont la ville-centre regagne des habitants[2].

Pyramide des âges

En 2015, la population de la commune était relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à soixante ans (31,7 %)[a 3] est supérieur au taux national (24,7 %) mais inférieur au taux départemental (32,9 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,82 %) est supérieur aux taux national (51,60 %) et départemental (52,09 %).

Pyramides des âges en 2015 en pourcentage
Commune d'Yzeure[a 4]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ans ou +
1,9 
8,9 
75 à 89 ans
11,8 
19,1 
60 à 74 ans
20,7 
22,9 
45 à 59 ans
21,7 
16,7 
30 à 44 ans
15,2 
15,3 
15 à 29 ans
13,3 
16,3 
0 à 14 ans
15,4 
Département de l'Allier[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ans ou +
2,4 
9,5 
75 à 89 ans
13,6 
19,4 
60 à 74 ans
19,8 
21,2 
45 à 59 ans
20,3 
17 
30 à 44 ans
16,1 
15,4 
15 à 29 ans
13,1 
16,5 
0 à 14 ans
14,7 

Enseignement

Yzeure dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Dans l'enseignement public, les élèves commencent leur scolarité dans l'une des quatre écoles maternelles publiques (Jacques-Prévert, Les Bataillots, Les Cladets, Louise-Michel), puis dans l'une des cinq écoles élémentaires publiques (Ampère, Jacques-Prévert, Jules-Ferry, Les Cladets, Louise-Michel)[Y 3]. Ils poursuivent au collège François-Villon[Y 4], géré par le conseil départemental de l'Allier, puis au lycée Jean-Monnet[Y 4], géré par le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans l'enseignement privé, les élèves vont à l'école Saint-Pierre[Y 3].

Il existe un centre d'information et d'orientation.

Culture

Pendant plusieurs décennies jusqu'en 1997, l'usine Leblanc, a employé jusqu'à presque deux cents salariés à certaines périodes, pour la fabrication des pièces destinées à la réalisation de clarinettes, flûtes et hautbois, dont la clarinette réputée mondialement Leblanc-Noblet[49].

Une exposition consacrée à la clarinette à Moulins en 2015 évoque celle-ci[50].

Sports

Le 12 mars 2019, la ville d'Yzeure a accueilli, avec Moulins, l'arrivée de la 3e étape du Paris-Nice 2019[52],[53], La ligne d'arrivée était située route de Lyon[54].

Yzeure a tenté, depuis des années, d'être ville de départ du Paris-Nice. Elle s'est unie avec Moulins au milieu de l'année 2018 afin, notamment, de renforcer leur attractivité médiatique en tant que ville d'arrivée[55]. La ville d'arrivée est officialisée en octobre 2018[56].

Économie

Le tissu économique local est dominé par les activités de transport et logistique : Yzeure abrite une importante unité logistique d'achat du groupe Leclerc : Scacentre[57].

Emploi

En 2015, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 7 894 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 62,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs[a 5].

On comptait 6 751 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 4 973, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 135,7 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 6].

4 513 des 4 972 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 90,8 %) sont des salariés[a 7]. 38,4 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 8].

Entreprises et commerces

Au , Yzeure comptait 490 entreprises : 38 dans l'industrie, 71 dans la construction, 162 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 103 dans les services aux entreprises et 116 dans les services aux particuliers[a 9].

En outre, elle comptait 625 établissements[a 10].

Yzeure abrite le siège de nombreuses entreprises de transport, dont les Transports Yzeuriens et les Transports Bourrat. On peut également citer parmi les grandes entreprises MCF (matériaux de construction).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Église romane Saint-Pierre d'Yzeure.
  • L'église Saint-Pierre, joyau de l'époque romane, est remarquable par l'ornementation de sa façade du XIIe siècle et par sa crypte des IXe et Xe siècles. Le portail d'influence bourguignonne présente des chapiteaux ornés de monstres, des motifs antiquisants et des modillons à décors fantastiques. Dans la nef et les bas-côtés, 32 chapiteaux du XIIe siècle sont sculptés de rinceaux et de végétaux. Le mobilier est également exceptionnel comme les bancs d'œuvre des corporations, la statue polychrome de la Vierge à l'enfant, dont le drapé permet une datation du XIVe siècle, et la chaire en bois sculpté de 1623.
  • L'église moderne (XXe siècle) aux Bataillots.

Patrimoine civil

Le château Renaissance de Panloup.
  • Château de Panloup : demeure seigneuriale du XVIe siècle avec un très grand parc. À l'intérieur, la porte menant à l'ancienne chapelle est ornée d’une pierre du XIIe ou XIIIe siècle représentant l'agneau pascal.
  • Château de Bellevue : construit en 1881-1882, le château de Bellevue était à l'origine un établissement d'enseignement privé dirigé par les pères jésuites. Il servira d'hôpital pendant la Première Guerre mondiale. En 1946, il devient la propriété du département de l'Allier et abrite des services administratifs départementaux. Le nouveau bâtiment des Archives départementales de l'Allier a été construit en contrebas du château, dans le parc ; il a ouvert en 1987.
  • Château de Joulet : château fort du XVIIe siècle
  • Le Parc : simple maison de campagne à l'origine, fut achetée par la duchesse Anne de Beaujeu à l'aube du XVIe siècle. Dès 1503, elle y habita et vint s'y reposer chaque fois que les charges de la régence le lui permettaient. La résidence était alors connue sous le nom de Beaumanoir. Gilbert de Marillac, secrétaire du connétable de Bourbon, rapporte dans ses Mémoires que les « espoussailles et noces » de celui-ci et de Suzanne de Bourbon s'y déroulèrent « au moys de may suivant l'an mil cinq cens cinq ». Le roi François Ier y fut hébergé par deux fois une dizaine de jours en 1538 puis en 1541, et pour clôturer le séjour moulinois du roi Charles IX, Catherine de Médicis y organisa une de ces grandes fêtes qu'a décrites sa fille Marguerite dans ses mémoires. Ce fut également l'un des tout premiers parcs créés par les ducs de Bourbonnais et le lieu-dit « les Lys » qui le jouxte était orthographié « les lices » au cadastre de 1828[58].

Sites

  • Plan d'eau des Ozières (baignade, pédalos, etc.), à l'est de la ville.
  • Domaine des Vesvres : 85 hectares de bois et d'étangs, ouverts à la promenade.

Personnalités liées à la commune

  • Anne de Beaujeu (1461-1522), princesse et régente du royaume de France.
  • Albert Fleury (1923-2006), poète.
  • Honoré d'Urfé (1568-1625), propriétaire du château de Pouzeux.
  • Aimé Laussedat (1819-1907), directeur du Conservatoire des Arts et Métiers. Membre de l’Académie des Sciences, inventeur de la photogrammétrie. Un buste à sa mémoire se trouve dans son ancienne propriété à Yzeure dont le parc, aujourd’hui municipal, porte son nom.
  • Maurice Eblé (1880-1942), né à Yzeure, avocat engagé dans le catholicisme social, fondateur d'associations et de revues, promoteur de progrès sociaux comme les allocations familiales.
  • Joseph Voisin (1882-1969), né et mort à Yzeure, romancier, poète, journaliste, médaillé militaire. Il obtint le prix du Printemps de la Société des Gens de Lettres en 1915 et celui du Feuilleton en 1918[59].
  • Claude Dussour (1889-1955), obtient la croix de guerre et est fait chevalier de la Légion d’honneur pendant la première guerre mondiale. Conseiller municipal en 1925, il devient maire en 1938. Dès 1940, il entre dans la résistance. Arrêté en 1944, il est déporté à Buchenwald. Il est ensuite élu conseiller général de Moulins-Sud en 1945 et 1955. Un prix Claude-Dussour est décerné chaque année aux élèves méritants de la commune.
  • Henri Laville (1915-1958), instituteur, journaliste et écrivain, décédé à Yzeure, où il est inhumé. Le groupe scolaire de la rue Parmentier (devenu la maison des arts et des sciences) porte son nom[60].
  • Didier Boulaud (1950-), instituteur, conseiller en formation continue auprès de l'Éducation nationale, directeur de cabinet du maire de Nevers, Pierre Bérégovoy de 1983 à 1993, élu maire de Nevers depuis 1993, président de la Communauté d'agglomération de Nevers depuis 2003, député de la Nièvre de 1993 à 2001 puis sénateur de la Nièvre depuis septembre 2001, vice-président de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale de 1997 à 2001, secrétaire du Sénat depuis 2004, il est également membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et de la Délégation parlementaire au renseignement.

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
D'azur au pairle d'or accompagné en chef d'un casque du même ailé de gueules et accosté de deux chardons aussi d'or fleuris aussi de gueules.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Jean-Paul Desgranges (dir.), Yzeure, 2000 ans d'histoire, Cercle des amis d'Yzeure, , 572 p., illustré - 28 cm (ISBN 978-2-95141190-6)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Un petit four et des figurines en argile datant du premier siècle avant notre ère auraient été découvertes par Claude-Henri Dufour en 1827. Ces trouvailles seraient appelées trésor de Saint-Bonnet. Les statuettes gallo-romaines témoigneraient d'une religion populaire ignorée.[réf. nécessaire]
  2. A. Bertrand est un archéologue de Moulins (Allier) et conservateur du musée des Antiquités Nationales[14].
  3. L'atelier de Lezoux au lieu-dit Mon Repos est lui aussi installé sur l'emplacement d'une maison rasée, avec une cave emplie de gravats et de déchets de cuisson ; et, toujours à Lezoux mais au lieu-dit Audouart, les fondations de l'atelier sont une petite construction rasée entourée d'un fossé nivelé[18].
  4. Talvas 2007, p. 63 donne la photo d'une statuette féminine provenant de Saint-Bonnet, qui présenterait les mêmes particularités que la Vénus de Bourgheim.
Notes sur la démographie
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

Site de la mairie

  1. a et b Urbanisme sur le site de la mairie (consulté le 5 juin 2014).
  2. Conseil municipal sur le site de la mairie (consulté le 5 juin 2014).
  3. a et b « Écoles primaires » (consulté le ).
  4. a et b « Collège et lycée » (consulté le ).

Dossier complet INSEE

« Dossier complet – Commune d'Yzeure (03321) », sur insee.fr, (consulté le ) :

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
  4. POP T3 – Population par sexe et âge en 2015.
  5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 – Emploi et activité.
  7. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2015.
  8. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  9. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  10. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .

Autres sources

  1. « Yzeure », sur Lion 1906.
  2. a et b [Thouilleux & Bianco 2019] Christelle Thouilleux et Emma Bianco, « Allier : un déclin démographique lié au vieillissement de la population », Insee Flash Auvergne-Rhône-Alpes, no 43,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c et d Carte d'Yzeure sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 15 mars 2019).
  4. « Yzeure », sur google.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
  5. « Archéo'site, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces orthodromiques se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  6. « Plan du réseau Aléo Bus », sur busaleo.com (consulté le ).
  7. « Rapport », sur georisques.gouv.fr, Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  8. « Dossier départemental sur les risques majeurs dans l'Allier » [PDF], Préfecture de l'Allier, (consulté le ).
  9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2, Librairie Droz, (ISBN 978-2-60002883-7, lire en ligne), p. 176.
  10. Stéphane Gendron, Les noms de lieux en France : essai de toponymie, Éditions Errance, (ISBN 978-2-87772261-2, lire en ligne), p. 92.
  11. [Delage 2001] R. Delage, « Essai de caractérisation de la période d'activité du centre de production des Queyriaux (Puy-de-Dôme) à partir de la sigillée moulée », Revue archéologique du Centre de la France, no 40,‎ , p. 115-132 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 116, fig. 1.
  12. [Bet et al. 1998] Philippe Bet, Gilbert Boudriot, Christophe Chappet et Pierre Vallat, « Un nouveau centre de production de céramique sigillée en Gaule : Le site des Queyriaux à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme) » (Actes du Congrès d'Istres), SFECAG,‎ (lire en ligne [sur sfecag.free.fr]), p. 263.
  13. « Saint-Bonnet, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
  14. [Talvas 2007] Sandrine Talvas, Recherches sur les figurines en terre cuite gallo-romaines en contexte archéologique (Mémoire de doctorat de 3e cycle), Université de Toulouse II–Le Mirail, École doctorale TESC, UFR d’Histoire, Arts et Archéologie, , sur tel.archives-ouvertes.fr (lire en ligne), « Introduction », p. 14.
  15. [Bertrand 1901] A. Bertrand, « Fouilles exécutées dans les officines de potiers gallo-romains de Saint-Bonnet, Yzeure (de l’Allier) », Bulletin de la Société d’émulation du Bourbonnais, no 9,‎ , p. 114-120. Cité dans Talvas 2007, p. 15.
  16. Talvas 2007, p. 15.
  17. a b et c [Abauzit & Vertet 1976] Pierre Abauzit et Hugues Vertet, « Africanvs et les potiers de Saint-Bonnet, commune d'Yzeure (Allier) : un mythe ? », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 15, nos 1-2,‎ , p. 113-122 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 113.
  18. a et b [Vertet 1992] Hugues Vertet, « Observations sur la sociologie et l'économie des ateliers de potiers gallo-romains du centre de la Gaule », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,‎ , p. 127-136 (lire en ligne [sur persee]), p. 129, note 5.
  19. a et b [1984] Hugues Vertet, « Religion populaire et rapport au pouvoir d'après les statuettes d'argile arvernes sous l'empire romain du IIe siècle » (Table ronde de CNRS de Besançon, mai 1982), Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, no 290 « Archéologie et rapports sociaux en Gaule : Protohistoire et Antiquité »,‎ , p. 77-122 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 81.
  20. [Vertet 1976] Hugues Vertet, « Informations. Statuettes peintes de l'atelier de St-Bonnet-Izeure (Allier) », Figlina, no 1,‎ , . 167-168. Cité dans [Bémont 1978] Colette Bémont, « Chronique de céramologie de la Gaule », Revue des Études Anciennes, vol. 80, nos 3-4,‎ , p. 295-308 (lire en ligne [sur persee]).
  21. [Vertet et al. 1980] Henri Vertet, Chantal du Vigan et Yves Connier, « Quatre séries de figurines : bustes, paons, coqs, édicules, découvertes dans l'atelier de St-Bonnet (Yzeure) », dans Recherches sur les ateliers de potiers de la Gaule centrale, AFAM Gonfaron, t. 1 « hors-série no 6 »,‎ , p. 231-257.
  22. a et b Talvas 2007, p. 19.
  23. Talvas 2007, p. 18.
  24. [Corrocher 1983] Jacques Corrocher, « La céramique à glaçure plombifère de Vichy (Allier) », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 22, no 1,‎ , p. 15-40 (lire en ligne [sur persee]), p. 37.
  25. René Germain et Dominique Laurent, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, p. 267-268.
  26. Véronique Lallemand, La maison de Pré Putet à Yzeure (Allier) : Les données de terrain, Pages d'Archéologie médiévale en Rhône-Alpes, , p. 99.
  27. Élisabeth Sirot, Noble et forte maison - L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Éditions Picard, (ISBN 978-2-70840770-1), p. 78.
  28. Élisabeth Sirot, p. 84.
  29. Élisabeth Sirot, p. 88.
  30. a et b « Notice communale de Saint-Bonnet-et-Saint-Jean », base Cassini (consulté le ).
  31. Stéphane Moccozet, « Guy Chambefort lâchera la mairie d'Yzeure en 2014 », sur France 3 Auvergne, (consulté le ).
  32. a et b « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr.
  33. « Résultats des élections départementales 2015. ALLIER (03) - canton de Yzeure. commune de Yzeure », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  34. « Résultats des élections départementales 2015. ALLIER (03) - canton de Yzeure (19) », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  35. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014. ALLIER (03) - Yzeure. Candidatures du 2d tour », sur interieur.gouv.fr.
  36. « Jean-Paul Desgranges », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  37. « Liste nominative des maires de l'Allier », sur maires-allier.fr, (consulté le ).
  38. Budget sur le site de la mairie (consulté le 5 juin 2014).
  39. Commission nationale de la coopération décentralisée (rechercher « Yzeure »), site du Ministère des Affaires étrangères (consulté le 15 juillet 2014).
  40. Comité de jumelage de Bendorf sur le site de la mairie (consulté le 15 juillet 2014).
  41. (de) Site Internet de la ville de Bendorf
  42. Comité de jumelage de Gherla sur le site de la mairie (consulté le 15 juillet 2014).
  43. (ro) Site Internet de la ville de Gherla
  44. Comité de jumelage de Kafountine sur le site de la mairie (consulté le 15 juillet 2014).
  45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. « Évolution et structure de la population en 2015 – Département de l'Allier (03) », Insee (consulté le ).
  49. « Les clarinettes mises en musique », sur La Montagne, .
  50. « Une nouvelle exposition s'installe à la médiathèque », sur La Montagne, .
  51. Club de Handball d'Yzeure.
  52. K.T., « Le Paris-Nice 2019 passera dans l'Allier et la Loire », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  53. « Paris-Nice : l'Allier accueillera une arrivée et un départ », sur La Montagne, (consulté le ).
  54. Kevin Lastique, « Ce qu'il faut savoir avant l'arrivée du Paris-Nice à Moulins-Yzeure », sur La Montagne, (consulté le ).
  55. Charlotte Nachtmann, « Moulins et Yzeure veulent accueillir ensemble la course Paris-Nice en 2019 », sur La Montagne, (consulté le ).
  56. « Moulins et Yzeure sur la route du Paris-Nice 2019 », sur La Montagne, (consulté le ).
  57. Antoine Delacou, « des travaux spectaculaires », la montagne.fr,‎ .
  58. Dominique Laurent, Études bourbonnaises : Une résidence ducale oubliée : le "beau manoir" de la duchesse Anne à Yzeure, Bulletin trimestriel de la Société bourbonnaise des Études locales, , chap. 354, p. 47 à 77.
  59. René Varennes, 175 poètes bourbonnais, Union des poètes bourbonnais, 1988.
  60. « Les lettres », Les Cahiers bourbonnais et du Centre, Moulins,‎ no 2, année 1989.