Yvré-l'Évêque

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Yvré-l'Évêque
Yvré-l'Évêque
Le pont romain.
Blason de Yvré-l'Évêque
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Le Mans
Intercommunalité Le Mans Métropole
Maire
Mandat
Damienne Fleury
2020-2026
Code postal 72530
Code commune 72386
Démographie
Gentilé Yvréens, Yvréennes
Population
municipale
4 192 hab. (2021 en diminution de 2,08 % par rapport à 2015)
Densité 152 hab./km2
Population
agglomération
217 245 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 54″ nord, 0° 16′ 02″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 118 m
Superficie 27,61 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Mans
(banlieue)
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Changé
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Yvré-l'Évêque
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Yvré-l'Évêque
Liens
Site web www.ville-yvreleveque.fr

Yvré-l'Évêque est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 4 192 habitants[Note 1] (les Yvréens).

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine roux).

Géographie[modifier | modifier le code]

Yvré est situé à l’entrée est de l'agglomération mancelle sur les bords de l'Huisne.

Accès et transports[modifier | modifier le code]

La ville est reliée au Mans par la ligne 23 des bus du réseau Setram qui l'amène directement à la place des Comtes du Maine et dépose les usagers à une rue de la station tramway de la République. Une autre ligne est spécialement disponible pour desservir les lycées Montesquieu et Bellevue. Les arrêts dans la ville d'Yvré sont au nombre de dix : Le Luard, Cimetière, Guy Bouriat, George-Sand, Perche, Maine, Pivoine, Narcisse, Pasteur, Yvré-Terminus.

La rocade du Mans est à 5 minutes en voiture du centre d'Yvré, ce qui permet d'atteindre rapidement la majeure partie de l'agglomération mancelle.

La route historique de Paris à Nantes (route nationale 23) via Le Mans passe au bord de la cité. L'autoroute A28 et la déviation Sud-Est qui passent sur la commune (échangeurs) offrent un accès direct aux grands axes routiers nationaux de communication.

La ville est desservie par le service de transport de la SETRAM par la ligne de bus  23

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Le Polucan
  • Parence
  • Béner
  • les Logis de l'Huisne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Mans à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Yvré-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine du Mans, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[12] et 217 245 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38 %), terres arables (24,4 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3 %), eaux continentales[Note 4] (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Eviriaco est attesté en 802[18]. Le nom d'Yvré viendrait d'Evracius ou Yvriacus, du nom du propriétaire d'une villa (grand domaine) de l'époque gallo-romaine[réf. nécessaire]. Les évêques du Mans y possédaient une habitation, d'où le surnom[19].

Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Yvré-sur-l'Huisne[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

La Compagnie des chemins de fer de l'Ouest met en service sur la commune une station, dédiée uniquement au service voyageurs, dénommée « Auvours » le [21] lors de l'ouverture du service voyageurs de sa ligne de l'Ouest jusqu'au Mans.

Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, durant la Bataille du Mans (1871) se déroula, le , sur le territoire de la commune, des combats connu sous le nom de « charge du plateau d'Auvours », par les soldats de l'Armée de Bretagne, armée auxiliaire à l'Armée de la Loire. Sous la neige et par un froid glacial de -12°, le général Gougeard, à la tête de ses hommes reprit le plateau d’Auvours à l’ennemi[22], au prix de lourdes pertes, avant de décrocher suivant les ordres de l’état major.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Depuis 1945, huit maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 octobre 1947 Robert Branchu    
octobre 1947 mars 1965 Maurice Houdayer    
mars 1965 mars 1971 Louis Probst   Retraité
mars 1971 1981 Charles Trichard Droite  
octobre 1981 mars 2001 Jacques Terroire PS Professeur d'histoire-géographie en collège
Conseiller général du Mans-Est-Campagne (1985 → 1992)
Élu lors d'une élection municipale partielle
mars 2001 mars 2014 Jean-Luc Fontaine PS Cadre assurances en disponibilité
Conseiller général du Mans-Est-Campagne (2004 → 2015)
Député suppléant de Marietta Karamanli
mars 2014[24] juillet 2020 Dominique Aubin DVD Retraitée du commerce
Conseillère départementale de Changé (2015 → 2021)
juillet 2020[25] En cours Damienne Fleury DVG[26] Cadre bancaire

Le conseil municipal est composé de vingt-sept membres dont le maire et sept adjoints[25].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 4 192 habitants[Note 5], en diminution de 2,08 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0091 9222 1322 2142 2392 2132 0902 1922 265
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5062 5522 5632 3052 3342 2692 2052 2692 252
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2222 1402 1342 1452 1052 1512 2302 4602 697
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 7182 6662 5973 3063 6824 2304 3834 4064 298
2017 2021 - - - - - - -
4 2284 192-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Germain.

Activité, label et manifestations[modifier | modifier le code]

Label[modifier | modifier le code]

La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[34].

Yvré-l'Évêque Centre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • René Simier (1772 - 1843 à Yvré-l'Évêque), relieur du roi Louis-Philippe.
  • Eugène Caillaux (1822-1896), ingénieur et homme politique, maire d'Yvré-l'Évêque de 1890 à 1896.
  • Joseph Caillaux, son fils, (1863-1944), homme politique.
  • André Jousseaume (1894 à Yvré-l'Évêque - 1960), double champion olympique (1932 - 1948) de dressage par équipe.
  • Guy Bouriat (1902-1933), pilote automobile, originaire d'Yvré-l'Évêque.
  • Jean-François Bach (1940 à Yvré-l'Évêque - 2023), professeur.
  • Philippe Bigot (1942 à Yvré-l’Évêque - 2018), boulanger.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Yvré-l'Évêque Blason
Écartelé en sautoir : au 1er de gueules à la crosse d'or issante, au 2e d'azur à la fleur de lis d'or, au 3e d'argent au lion de sable, au 4e de sinople à la fasce ondée d'argent chargée d'un pont isolé de six arches de sable[réf. nécessaire].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  • Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[35].
  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 947
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Yvré-l'Évêque et Le Mans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Mans », sur la commune du Mans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le Mans », sur la commune du Mans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 du Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Le Mans », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  19. Julien-Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, t. 6 : Sar-Yvr, Le Mans, Bondu, (lire en ligne), p. 620.
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Site Gallica, Département de la Sarthe : rapport du préfet et procès-verbal des délibérations du conseil général, Le Mans, 1854 lire en ligne (consulté le 2 mars 2011).
  22. Comte Guerry de Beauregard, Combats d'Auvours - La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, E. Plon, Nourrit et Cie (Paris), (lire en ligne), p. 199 a 221
  23. Les maires d'Yvré-l'Évêque de 1816 à aujourd’hui, sur ville-yvreleveque.fr
  24. « De nouveaux maires et adjoints élus dès ce vendredi soir », Le Maine libre, (consulté le ).
  25. a et b « Yvré-l'Évêque. Damienne Fleury élue maire, avec sept adjoints », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  26. « Deux nouvelles femmes élues maires en Sarthe vont faire leur entrée à Le Mans Métropole », sur francebleu.fr, France Bleu (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Ancienne abbaye de l'Epau », notice no PA00109991, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. « Œuvres mobilières à Yvré-l'Évêque », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  32. « Église », notice no PA00109993, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Croix dite de Boëssé », notice no PA00109992, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  35. Site de l'IGN.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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