Yolanda Morazzo
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Yolanda Morazzo Lopes da Silva, née le , morte le , est une poète et écrivaine cap-verdienne de langue portugaise.
Biographie[modifier | modifier le code]
Yolanda Morazzo est née sur l'île de São Vicente, au Cap-Vert , à l'époque placée sous le régime colonial portugais. Elle est la petite-fille du poète José Lopes da Silva, poète qu'elle a côtoyé durant son enfance et adolescence dans les îles. Elle est la fille d'Ida Santos Morazzo et de Vasco de Gama Lopes da Silva[1]. Morazzo est donc le patronyme de sa mère, issue d'une famille italienne (de Varazze) installée à la fin du XIXe siècle au Cap-Vert[2].
Ses parents s'installent à Lisbonne, alors qu'elle a 16 ans[2]. Elle étudie le français, et la littérature française, à l'Alliance Française et l'anglais à l'Institut Britannique. Elle publie son premier poème en 1954 (elle est considérée comme une des premières femmes poètes publiée au Cap-Vert[3]). Elle est associée à la revue Claridade, et au mouvement littéraire post-Claridade de cet État insulaire d'Afrique de l'Ouest[4]. Elle a participé à la création de Suplemento Cultural, une autre revue littéraire[5]. Elle se rend en Angola en 1958 avec son mari pendant une période de trouble engendrée par la lutte, soutenue par Cuba et l’Union soviétique contre les forces coloniales portugaises, jusqu'en 1968, et travaille quelque temps à l'ambassade de Yougoslavie, à Luanda[6]. Après l'indépendance du Cap-Vert acquise en et de l'Angola en , elle s'installe au Portugal et publie un livre intitulé Cantico de ferro : Poesua de Intervenção en 1976.
Son travail est mis en avant dans l'anthologie de Maria M. Ellen Across the Atlantic: An Anthology of Cape Verdean Literature, publiée en 1988[5]. Son oeuvre évoque le quotidien de son île natale[7].
L'un de ses derniers poèmes est publié en 2004. Plus tard, son recueil de poèmes intitulé Complete Poems : 1954-2004 s'étendant sur 50 ans de son œuvre poétique est publié par Imprensa Nacional-Casa da Moeda en 2006[8].
Elle meurt à Lisbonne le à 81 ans[9].
Famille[modifier | modifier le code]
Elle a parmi sa famille d'autres écrivains célèbres dans les îles, notamment António Aurélio Gonçalves et Baltasar Lopes da Silva, ainsi qu'une autre femme, Ivone Ramos.
Principales publications[modifier | modifier le code]
- Cantico de ferro : Poesia de Intervenção (Edições Petra, 1976). (OCLC 46568357)
- Poesia completa : 1954-2004. Imprensa Nacional-Casa da Moeda, 2006. (ISBN 978-972-27-1438-9)978-972-27-1438-9. (OCLC 799527623)
Références[modifier | modifier le code]
- « Yolanda Morazzo », sur Littérature Capverdienne
- (pt) « Yolanda Morazzo », sapo.pt, (lire en ligne)
- Arquivo Histórico Nacional (Cape Verde), Découverte des Îles du Cap-Vert, Ahn Praia, , p. 208
- (en) Gerald M. Moser, Changing Africa : The First Literary Generation of Independent Cape Verde, p. 24.
- (en) Maria M. Ellen, Across the Atlantic : An Anthology of Cape Verdean Literature (lire en ligne), « Morazzo, Yolanda », p. 75
- (pt) « Yolanda Morazzo », sur caboverde-info.com
- Insularité et littérature aux îles du Cap-Vert, Editions Karthala, (lire en ligne), p. 135
- (pt) Gabriel Raimundo, Sodade de Cabo Verde : entrevistas comunidade Caboverdeana em Portugal, , p. 746
- (pt) « Literatura : Morreu Yolanda Morazzo »
Liens externes[modifier | modifier le code]
