Yūnagi (destroyer, 1924)

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Yūnagi ((夕凪)
illustration de Yūnagi (destroyer, 1924)
Le Yūnagi le .

Type Destroyer
Classe Kamikaze
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Chantier naval Arsenal naval de Sasebo
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 154 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 102,6 m
Maître-bau 9,1 m
Tirant d'eau 2,9 m
Déplacement 1 400 t (standard)
Port en lourd 1 750 t (pleine charge)
Propulsion 2 turbines à gaz Parsons Kampon
4 chaudières Ro-Gō Kampon
2 hélices
Puissance 38 500 ch
Vitesse 37 nœuds (69 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement Origine :
Rayon d'action 3 600 milles marins à 14 nœuds (420 tonnes de fioul)
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 18° 46′ 00″ nord, 120° 46′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Philippines
(Voir situation sur carte : Philippines)
Yūnagi ((夕凪)
Yūnagi ((夕凪)

Le Yūnagi (夕凪?) est un destroyer de la classe Kamikaze construit pour la Marine impériale japonaise pendant les années 1920.

Historique[modifier | modifier le code]

Au moment de l'attaque de Pearl Harbor le , le Yūnagi est affecté dans la 29e division du 6e escadron de destroyers (4e flotte), basé à Truk. Le destroyer assure la couverture de la force d'invasion des îles Gilbert du 8 au , puis est affecté à la deuxième force d'invasion de l'île Wake le .

De janvier à , le Yūnagi fournit une couverture pour les débarquements des forces japonaises pendant l'opération R (invasion de Rabaul, en Nouvelle-Bretagne) et l'opération SR (invasion de Lae et de Salamaua). Pendant une patrouille au large de Lae le , il est légèrement endommagé par une attaque à la mitrailleuse, l'obligeant à retourner à Sasebo pour des réparations en avril. Les réparations achevées en juin, le Yūnagi escorte des convois entre Moji-ku (Kyūshū) et Rabaul, via les Philippines et les Palaos.

Le Yūnagi participe à la bataille de l'île de Savo du 8 au , engageant sans succès le destroyer USS Jarvis. Entre et , il patrouille dans les îles Salomon et dans les îles du Pacifique central.

Après un carénage à Sasebo en , le Yūnagi est réaffecté dans la 8e flotte, étant de retour à Rabaul en juin. Durant les mois de juin et juillet, il effectue plusieurs « Tokyo Express » vers Kolombangara, participant au naufrage du destroyer USS Strong le et à la bataille de Kolombangara le . En juillet, alors basé aux Shortland, sa coque est endommagé par une frappe aérienne alliée.

Le , le Yūnagi assiste à couvrir l'évacuation des troupes japonaises de Kolombangara et effectue de nombreux « Tokyo Express » à travers les îles Salomon jusqu'à la fin de l'année. En , il retourne à Sasebo pour des réparations. En mars et avril, il escorte des convois de troupes à Saipan. En mai, le navire est réaffecté dans la 22e division du 3e escadron de destroyers (Flotte de la région sud-ouest — Southwest Area Fleet), effectuant des missions d'escorte de convois dans la zone des Philippines jusqu'en juin.

Les 19 et , le Yūnagi escorte la première force d'approvisionnement de l'amiral Jisaburō Ozawa lors de la bataille de la mer des Philippines. Par la suite, il est affecté à l'escorte des convois de pétroliers via Manille et Kure.

Le , le Yūnagi est réaffecté directement à la flotte combinée. Du 10 au , il escorte un convoi de Moji-ku via Mako en direction de Manille, mais fait route vers Takao pour assister le transport endommagé Eiyō Maru. Le , lors de son transit entre Takao et Manille, il est torpillé et coulé à 20 milles (32 km) au nord-nord-est du cap Bojeador (Burgos, Luçon), à la position 18° 46′ N, 120° 46′ E, par le sous-marin USS Picuda. 32 membres d'équipage sont tués et 19 autres blessés.

Le Yūnagi est rayé des listes de la marine le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Conway's All the World's Fighting Ships : 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 439 p. (ISBN 0-85177-245-5)
  • Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 0-689-11402-8)
  • (en) Hansgeorg Jentschura, Dieter Jung et Peter Mickel (trad. de l'allemand par Antony Preston & J.D. Brown), Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945 [« Japanischen Kriegsschiffe, 1869-1945 »], Annapolis, Maryland, United States Naval Institute, (ISBN 978-0-87021-893-4, OCLC 34017123)
  • Anthony J. Watts et Brian G. Gordon, The Imperial Japanese Navy, Garden City, New York, Doubleday, (OCLC 202878)
  • M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 0-87021-326-1)

Liens externes[modifier | modifier le code]