Xenopeltis unicolor

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Xenopeltis unicolor
Description de l'image Head of Xenopeltis Unicolor.JPG.
Classification ReptileDB
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Reptilia
Sous-classe Lepidosauria
Ordre Squamata
Sous-ordre Serpentes
Infra-ordre Alethinophidia
Famille Xenopeltidae
Genre Xenopeltis

Espèce

Xenopeltis unicolor
Reinwardt in Boie, 1827

Synonymes

  • Xenopeltis leucocephala Reinwardt, 1827
  • Xenopeltis concolor Reinwardt, 1827
  • Tortrix xenopeltis Schlegel, 1837
  • Cryptophidion annamense Wallach & Jones, 1992

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Xenopeltis unicolor ou serpent arc-en-ciel[1] est une espèce de serpents de la famille des Xenopeltidae[2].

C'est un serpent non venimeux qui tue ses proies par constriction, comme les pythons[3].

Répartition[modifier | modifier le code]

Cette espèce se rencontre[2] :

Description[modifier | modifier le code]

Xenopeltis unicolor

Le serpent arc-en-ciel a une taille allant de 1[4] à 1,3 m[5]. Cette espèce a les écailles dorsales brunes et les écailles ventrales blanches. Exposées à la lumière, elles brillent aux couleurs de l'arc-en-ciel. La tête est aplatie. C'est une espèce fouisseuse des forêts tropicales, parcs et jardins, qui loge généralement sous des arbustes, buissons ou végétaux semblables, et restera longtemps dans le même nid. Les jeunes ressemblent en tout point à l'adulte, hormis le fait qu'ils possèdent des rayures blanches horizontales sur le cou. Ce serpent est facile à voir après une pluie importante. Le serpent arc-en-ciel vit généralement sous terre le jour et Il sort à la surface la nuit pour aller chasser. Quelquefois xenopeltis unicolor capture des espèces de serpents plus petites qu'elle, bien que ses proies favorites restent les petits rongeurs et les lézards. Cette espèce est par ailleurs proche de Xenopeltis hainanensis.

Reproduction[modifier | modifier le code]

La femelle pond de 6 à 9 œufs dans une cavité recouverte de végétaux en décomposition. Les petits serpenteaux ont à la naissance un petit collier blanc qui disparaît au bout de deux ou trois mues quand ils grandissent[6].

Taxinomie[modifier | modifier le code]

Xenopeltis unicolor

Cette espèce ainsi que le genre Xenopeltis étaient généralement attribués à Reinwardt, 1827, Pauwels, David, Chimsunchart et Thirakhupt en 2003[7] ont indiqué que Reinwardt n'a jamais publié sur cette espèce et que les règles de l'ICZN imposent de considérer Boie comme seul auteur valide mais comme dans son texte Boie l'attribue à Reinwardt, elle peut être indiquée comme Reinwardt in Boie, 1827.

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • Boie, 1827 : Bemerkungen über Merrem's Versuch eines Systems der Amphibien, 1. Lieferung: Ophidier. Isis von Oken, Jena, vol. 20, p. 508-566 (texte intégral)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Chris Mattison (trad. de l'anglais par Yvan Ineich et Annemarie Ohler), Serpents, autres reptiles et amphibiens : reconnaître plus de 430 espèces, Paris, Larousse, , 352 p. (ISBN 978-2-03-589883-8), Python fouisseur du Mexique page 26
  2. a et b Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  3. « Serpent rayon de soleil », sur thailande-guide.com,
  4. Collectif, Le règne animal, Gallimard Jeunesse, , 624 p. (ISBN 2-07-055151-2), Serpent-arc-en-ciel page 379
  5. Collectif (trad. de l'anglais par Michel Beauvais, Marcel Guedj, Salem Issad), Histoire naturelle : plus de 5000 entrées en couleurs [« The Natural History Book »], Paris, Flammarion, , 650 p. (ISBN 978-2-08-137859-9), Serpent arc-en-ciel page 399
  6. Marie-Paul Zierski et Philipp Röhlich, La grande encyclopédie des animaux, Terres éditions, , 320 p. (ISBN 978-2-35530-295-4), Serpent arc-en-ciel page 117
  7. Pauwels, David, Chimsunchart & Thirakhupt, 2003 : Reptiles of Phetchaburi Province, Western Thailand: a list of species, with natural history notes, and a discussion on the biogeography at the Isthmus of Kra. Natural History Journal of Chulalongkorn University, vol. 3, no 1, p. 23-53 (texte intégral).