Wormhout
Wormhout | |
Place et église de Wormhout. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts de Flandre |
Maire Mandat |
Frédéric Devos 2014-2020 |
Code postal | 59470 |
Code commune | 59663 |
Démographie | |
Gentilé | Wormhoutois - wormhoutnaer (vl) |
Population municipale |
5 705 hab. (2021 ) |
Densité | 208 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 53′ 00″ nord, 2° 28′ 07″ est |
Altitude | Min. 5 m Max. 33 m |
Superficie | 27,41 km2 |
Élections | |
Départementales | Wormhout |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.wormhout.fr/ |
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Wormhout est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie
Situation
Wormhout est située dans le Houtland et est traversée par deux cours d'eau, la Peene Becque et l'Yser, à 21,6 km de Bray-Dunes, 24,5 km de Bailleul, 24,6 km de Gravelines et 32 km d'Estaires. Le nom de la Peene se retrouve en Saxe allemande, cf. Peenemünde (embouchure de la Peene).
Environnement
Jusqu'avant la Première Guerre mondiale, les environs de Wormhout et de l'Yser étaient embocagés et abritaient une faune et flore probablement bien plus riche qu'aujourd'hui.
François Joseph Grille d'Angers[1], dans sa description du département en 1925, décrit les abords de l'Yser à Wormhout, comme « vraiment enchanteurs et, quand on passe en ce pays dans l'arrière saison, on est surpris d'y voir encore la terre parée de ses fleurs les plus belles. Les plantes s'endurcissent avec le climat, et elles résistent plus long-temps dans le Nord à une température alternativement humide et froide, qu'elles ne le feraient dans le Midi. En approchant de Wormhout, notamment du côté de Cassel, on respire un air embaumé qui sort des jardins, des vergers, des parterres et des bocages. De ce village à Bergues, et dans tous ces cantons, on trouve des haies formées d'épines (Aubépine, Prunellier) entrelacées, vives, mais étroites, et qui ne prennent que très-peu de terrain. On n'a que rarement des murs pour entourer les héritages, les haies suffisent dans les plus riches domaines, et cette espèce de clôture, plus riante que l'autre, ajoute encore à l'agrément du pays. Les maisons portent sur leur toit la date de leur construction ; les barrières, les arbres mêmes, ont souvent un chiffre qui indique l'année de leur plantation, tant on aime, dans ces contrées, à se rendre compte de tout et à tenir en règle ses moindres affaires ! »
Les bocage a fortement reculé entre les deux guerres puis après la Seconde Guerre mondiale avec les remembrements et la progression des cultures sur les herbages.
L'Yser fait l'objet d'un contrat de rivière. Elle est un des éléments de la trame verte régionale et doit, dans le cadre du SDAGE, avant 2015 respecter des objectifs de qualité (« bon état écologique des eaux et du bassin versant »), selon la Directive cadre sur l'eau.
Communes limitrophes
Toponymie
Woromhold fin du VIIe siècle.
Le nom de lieu serait l'association de l'anthroponyme germanique Worm- avec le mot flamand hout « bois » qui rappelle qu'autrefois la Flandre (française) était boisée.
Maurits Gysseling propose le germanique wurmi- signifiant « ver » et « serpent » et hulta- signifiant « bois »[2], devenu holt puis hout en flamand. Ce serait donc le « bois des serpents » ou le « bois des vers ». Une vieille légende citée par L. De Baecker parle d'un sorcier qui aurait débarrassé la région des serpents.
Histoire
Avant 1789
La première mention connue de Wormhout date de la fin du VIIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Sithiu, actuellement Saint-Omer. Elle indique la donation faite par un homme de bien nommé Heremarus. Celui ci obtient de saint Bertin que saint Winoc et ses compagnons Quadanoc, Ingenoc et Madoc[3], alors présents à Bergues, viennent édifier un monastère et un hospice pour les pauvres, malades, pèlerins sur des terrains lui appartenant. Il s'agit d'un domaine nommé Woromhold sur lequel Winoc édifie un monastère vers 695 sur les bords de la Peene Becque[4].
Winoc crée des bâtiments sur le modèle de ceux de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer. Il y meurt le . Enterré dans l'église du monastère, son tombeau attire des dévotions, voire des miracles[5].
Le monastère dura environ deux cents ans, il suivait la règle de saint Benoît. À l'approche des Vikings, vers 846, le corps de saint Winoc fut transporté à l'abbaye de saint-Bertin. Saint Folquin, évêque de Thérouanne l'enterra avec les autres précieuses reliques de l'abbaye pour les cacher[5].
Le monastère, déjà ravagé par les Normands lors des précédentes invasions fut totalement détruit par les Vikings en 881[5] et rebâti à Bergues-Saint-Winoc.
Les moines survivants allèrent à Bergues tandis que le comte de Flandre Baudouin II fit réédifier une église sur l'emplacement de l'ancienne sépulture de Winoc aux alentours de 900[6].
Wormhout dépendait de la châtellenie de Bergues.
Le comté de Wormhout est créé en 1067. L'un des moulins de Wormhout est mentionné dans une charte de 1183 accordée par Philippe d'Alsace en faveur de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues. En 1196, le pape Célestin III, à la demande de Philippe, abbé de Bergues confirme au monastère plusieurs privilèges dont la possession de l'autel de Wormhout[7]. Et en 1201, Robert et Guy, chanoines de Reims, (Wormhout était dans le diocèse de Thérouanne, lui-même soumis à l'autorité de l'archevêque de Reims), confirment à l'abbaye de Bergues la possession de la menue dîme (dîme en principe réservée au curé de la paroisse) de Wormhout, à laquelle le curé de la paroisse Walter avait renoncé[8]. Entre 1208 et 1218, un litige (lié à l'affaire de la menue dïme?) s'élève entre l'abbaye et le nouveau curé Chrétien à propos d'une terre située à Wormhout et revendiquée par les deux ː on désigne des arbitres (des ecclésiastiques de Furnes et le curé de Ramscapelle) pour trancher le conflit[9]
En 1512, Jacques de Wilgiers, prévôt (prêtre) de Wormhout devient abbé de saint-Winoc.
En 1566,l'église est saccagée par les Gueux. Elle est reconstruite en 1578 et restaurée en 1629 par Charles d'Argenteau, 56e abbé de saint-Winoc[10].
En 1663, le roi d'Espagne, souverain des Pays-Bas, Philippe IV, accorde à la paroisse le droit de tenir deux foires franches (non soumises à certaines taxes et de ce fait très favorables aux échanges)[10].
Par la paix d'Aix la Chapelle en 1668, Wormhout devient définitivement française[10].
En 1730, Jean Baptiste van Wormhoudt, procureur (rôle judiciaire) à Bourbourg, époux de Constance Germain, achète un fief dit Wailly, dans la châtellenie de Bourbourg. En 1738, le châtelain de Bourbourg, Eugène Éléonore de Béthisy, le nomme bailli du fief Wythof, bien central de la châtellenie. En 1767, le fief de Wailly passe à son fils également dénommé Jean Baptiste, ancien échevin (membre de l'administration municipale) et greffier aux partages (rôle judiciaire) de Bourbourg. Le même, en 1777, est cité comme renouvelant son serment de foi et loyauté à l'occasion de l'avènement de son nouveau seigneur, le propriétaire foncier de la seigneurie principale de la châtellenie, propriétaire qui n'est autre que le roi de France Louis XVI[11].
Ce Jean Baptiste est également détenteur d'un autre bien dans la même châtellenie en 1766, date à laquelle il est échevin (membre de l'administration municipale) puis vicomte (poste avec fonctions juridiques) de Bourbourg. Ce second bien passera à son fils Thomas Jean Louis van Wormhoudt, conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Dunkerque[12].
Le 20 novembre 1855, on découvre à Wormhout un petit pot en terre contenant 350 pièces d'argent. Cette trouvaille est faite, à proximité de l'emplacement de l'ancienne abbaye, dans une pièce à labour, touchant au chemin de Steenvoorde. La plupart des pièces sont des gros (gros) de Flandre frappés sous le comte de Flandre Louis de Male au XIVe siècle mais également des pièces qui paraissaient être des esterlins du roi d'Angleterre Édouard III qui prit Calais en 1347 (Siège de Calais (1346-1347). À cette époque, les monnaies anglaises étaient en vogue en Flandre et les monnaies flamandes les imitaient souvent[13].
Le miracle de Notre-Dame des Larmes
Le vendredi 23 avril 1406, le clerc pénétrant dans l'église, jusqu'alors fermée, trouva le manteau de la statue de la Vierge (Marie mère de Jésus) aux pieds de celle-ci. Remis à chaque fois à sa place, il fut retrouvé à terre le samedi puis le dimanche 25 avril où l'on constata également que la Vierge versait des larmes en abondance, son visage exprimant une grande douleur. Ce prodige matinal se prolongera jusqu'aux vêpres. Ces faits furent consignés par des milliers de témoins, paroissiens de Wormhout, des villages environnants et leurs curés. La Madone, depuis ce jour est appelée "Notre-Dame des Larmes". Elle est l'objet d'une dévotion fervente (neuvaine du 27 mai au 4 juin). En 1876, Monsieur Colesson, ébéniste à Wormhout, sculpta une statue de la Vierge à l'enfant destinée à recevoir les vestiges d'une statue miraculeuse antérieure. (source OT de Wormhout).
Après 1789
En août septembre 1793, Wormhoudt connut le passage et l'affrontement de troupes françaises et alliées coalisées contre la France dans le cadre de la bataille de Hondschoote qui permit de lever le siège de Dunkerque fait par les Anglais[14]. Les combats des 6 et 7 septembre 1793 semblent avoir provoqué de gros dégâts dans la commune[15].
Wormhout est la patrie de naissance de Jacques-Joseph Schelle, évêque constitutionnel du Nord en 1800-1801.
En 1806, Wormhout compte onze moulins.
En 1812 Laurent-Ch. De Breyne, natif de Wormhout, conduisit son régiment à Moscou.
La ville est occupée en 1940 par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale et libérée en 1944.
Les Waffen-SS de la Leibstandarte mené par Sepp Dietrich, qui participent à l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique et de la France en mai-juin 1940, passent par Wormhout. Le 28 mai 1940, a lieu l'évènement connu depuis comme le massacre de Wormhout[16].
La reddition de la poche de Dunkerque a été signée à Wormhout par le vice-amiral Frisius, 3 jours après la reddition de l'Allemagne en 1945.
Fêtes de Wormhout
La fête du village a toujours eu une certaine importance, le programme pour 1888 en témoigne :
- Dimanche 1er juillet 1888 : grand festival d'harmonies et de fanfares avec primes remises aux sociétés/ Tir à la cible chinoise ( sur ombres chinoises?) par les compagnies de sapeurs pompiers avec prix / Tir à la perche organisé par la société de Saint Sébastien avec le concours de la municipalité.
- Lundi 2 juillet : jeux populaires/ Concours de chant sur l'estrade/ Tir à la carabine Flobert (sur grille horizontale).
- Mardi 3 juillet : concert donné par la fanfare communale/ Le soir feu d'artifice et retraite aux flambeaux.
- Dimanche 8 juillet (raccroc de la ducasse) : séance donné par la société de gymnastique de Dunkerque/ Concert par la fanfare municipale[17]
Héraldique
Les armes de Wormhout se blasonnent ainsi : « D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules »[18] |
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 5 705 habitants[Note 1], en augmentation de 2,52 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
Lieux et monuments
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Le moulin de Riele
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Le moulin de Riele sous la neige
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Nef, collatéraux et chœur (XVIIe siècle) de l'église Saint-Martin.
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Les Grandes orgues (XVIIIe siècle) de l'église Saint-Martin.
La commune compte trois monuments historiques :
- Moulin de Riele ou moulin Deschodt, construit en 1756, racheté en 1921 par Abel Deschodt qui le restaura et le remis en activité. Après 40 ans de service, il fut légué à la commune qui le réhabilite avec l'aide de l'ARAM. Il a été inscrit par arrêté du 24 octobre 1977[26].
- Église Saint-Martin de Wormhout, église-halle de brique de sable des XVIe et XVIIe siècles : tour XVIe ; Elle a été classée par arrêté du 2 novembre 1987[27]. Retable Nord (18e) dédié à Notre-Dame des Larmes (invoquée pour les soucis de la vie). Retable-lambris au centre (19e) dédié à la Sainte Trinité. Retable Sud (17e) dédié à la Sainte Famille (invoquée pour confier les peines et joies de sa famille). Les deux premiers sont en attente d'une restauration urgente ; Tables de communion, confessionnaux et lambris en chêne, richement sculptés et offert par l'abbé Vandewalle ; Grand orgue XVIIIe : 3 claviers et 1 pédalier, initialement prévu pour l'église saint Éloi de Dunkerque. 7 Grands tableaux provenant des saisies révolutionnaires des couvents de Bergues sont placés dans l'église pour "éviter leur dépérissement" (en attente urgente de restauration).
- Maison du 17 rue d'Herzeele édifiée aux XVIIIe et XIXe siècles, inscrit par arrêté du 14 septembre 1984[28].
Autres lieux et monuments :
- Musée Jeanne-Devos de Wormhout, musée de la maison flamande de Jeanne Devos (première femme photographe 1902-1989) : mobilier typique, fonds photographique de 1825 à 1980
- Kiosque à musique début XXe, acheté à la ville de Cassel en 1929, démonté puis remonté pièce par pièce et inauguré le 06 juillet 1930 (béton, bois et ferronnerie d'art)
- Les trois marches marquant l'entrée Nord de l'ancien cimetière, actuellement sur le trottoir au droit de la boulangerie, face au calvaire de l'église.
- L'ancien cinéma communal (et paroissial ?) avec sa façade remarquable de briques jaunes, rue Louis Blanckaert
- L'ancienne gare ferroviaire de Wormhout, rue de la gare
- L'étang des trois sources, zone de détente, sport, pêche et astronomie
Chapelles et calvaires
- Chapelle Notre-Dame de Lourdes - ? (famille Bourez), route de Cassel
- Chapelle Notre-Dame de Lourdes - 1981(famille Robyn), Steene straete
- Chapelle Notre-Dame de Lourdes - 1904 (famille Cockempot), vieille rue (visible depuis la route de Cassel)
- Chapelle Notre-Dame de Lourdes - 1842 (famille ?), route de Wylder
- Chapelle Notre-Dame de Grâces - 1914 (famille Veasken), à l'entrée de l'étang des 3 sources
- Chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur - 1955 (famille Loywick), route de Steenvoorde
- Chapelle Sainte Apolline - 1746 (famille Mouchie), Peeper straete
- Chapelle Sainte Apolline et Notre-Dame de Lourdes - 1930 (famille Debavelaere), Peeper Straete
- Chapelle Notre-Dame de Lourdes et Thérèse de l'Enfant Jésus - 1850 (famille Laebere), voie romaine
- Chapelle (Dévotion ??) de la kruyste straete, route d'Herzeele
- Chapelle (Dévotion ??), chemin vicinal de Zermezeele
- Chapelle (Dévotion ??), chemin de la vieille rue, voie communale 117
- Chapelle du musée Jeanne Devos
- Le calvaire dit "de sainte Catherine" (roue dentée), XXe siècle, route de Ledringhem
- Le calvaire de la famille Robyn - 1981, Stenen straete
- Le calvaire du Kiechen Put - XXe siècle, route de Steenvoorde, érigé par une famille, lors de la Première Guerre mondiale, afin que son fils, parti à la guerre, revienne en bonne santé. Endommagé à la suite d'un accident en 2013, il est restauré puis bénit par le père Raymond MBELE le 24 avril 2016. Désormais auvent en tuiles et grilles métalliques protègent l'enclos.
- Le grand calvaire - XIXe siècle, au pied de la tour de l'église saint Martin (grilles retirées en 1989)
- Le grand calvaire du cimetière - XXe siècle, route de Bergues
Personnalités liées à la commune
- Jacques-Joseph Schelle, né à Wormhout le 14 juin 1747, mort à Dunkerque le 12 mars 183, évêque constitutionnel du Nord en 1800-1801.
- Jacques Dehaene : homme d'église et homme politique. Fondateur du Collège des Dunes de Dunkerque.
- Winoc (+717) : Originaire de Bretagne, il est le saint fondateur de la communauté wormhoutoise au VIe siècle par l'implantation d'un petit monastère et d'un hospice près de la Peene Beecque
- Jeanne Devos : photographe
- Laurent Ch. De Breyne : campagnes napoléoniennes.
- Ch.-Gustave De Breyne : campagnes de Crimée, d'Italie (Solférino).
- Henri Bart, arrière petit-fils de Gaspard, frère de Jean Bart, mort à Wormhout en 1855.
Culte et enseignement catholiques
- Le territoire de Wormhout est intégré à la paroisse saint Winoc et saint Folquin de l'Houtland dont font également partie les communes d'Herzeele, Wylder, Bambecque, Ledringhem, Esquelbecq et Zegers-Cappel. L'abbé Raymond Mbelé en est le curé. La paroisse se trouve sur le Doyenné des moulins de Flandre, lui-même faisant partie du Diocèse de Lille.
- L'enseignement catholique est implanté sur la commune avec l'école saint Joseph et le collège Notre-Dame.
Jumelages
Pour approfondir
Bibliographie
- R. Kerckhove, Wormhout : son histoire, son patrimoine, sa culture, ses hommes, 2010.
- J.-F. Beck, L'Église Saint Martin de Wormhout, Histoire et richesses, ISA Saint Luc, Tournai, juin 2000.
- Henri Piers, Histoire de la ville de Bergues-Saint-Winoc:notices historiques sur Hondschoote, Wormhoudt, Gravelines, Mardick, Bourbourg, Watten, etc.., Imprimerie de Vanelslandt, 1833, Lire en ligne.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Description du département du Nord Par François Joseph Grille (d'Angers) paris, Ed Sazerac & Duval, 1825-1830 (livre commencé en 1824)
- (nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
- Charles Mériaux, « Bretons et « Normands » entre Somme et Escaut pendant le haut Moyen Âge », dans Bretons et Normands au Moyen Âge, Presses universitaires de Rennes (ISBN 978-2-7535-0563-6, lire en ligne), p. 19–33
- Henri Piers cité dans la bibliographie page 3
- Henri Piers option citée page 4
- Henri Piers option citée page 5
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1ère partie, Année 1196.
- A. Wauters, option citée, Tome VII, 1ère partie, Année 1201.
- A. Wauters, option citée, Tome VII, 1ère partie, Années 2008-2018.
- Henri Piers option citée page 93
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 44 - 153 - 211
- Georges Dupas option citée page 172
- Louis Cousin, « Notice sur une découverte de médailles à Wormhout », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1856, p. 352 à 355, lire en ligne
- Commandant Lévy, La défense nationale dans le Nord en 1793 (lire en ligne), p. 79 et suivantes
- Commandant Lévy, La défense nationale dans le Nord en 1793, Dunkerque, (lire en ligne), p. 475
- wikipedia de : Massaker von Wormhout
- Journal de Bourbourg et de Gravelines n°326 du 8 mai 1888
- ville de Wormhout
- Résultats des élections municipales et communautaires 2014 - Nord - Wormhout par le ministère de l'Intérieur.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Évolution et structure de la population à Wormhout en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- Notice no PA00107895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00107893, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00107894, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture