William Hopkins Morris

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William Hopkins Morris
William Hopkins Morris
William H. Morris

Naissance [1]
New York, État de New York[1]
Décès (à 73 ans)
Long Branch, État du New Jersey
Allégeance Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Arme  US Army
Unité Armée de Virginie du Nord
Grade Brigadier général
Années de service 1851 - 1854
1861 – 1864
Commandement 6th New York Heavy Artillery
Conflits Guerre de Sécession

 (b)

William Hopkins Morris ( – ) est un soldat américain, un officier de l'armée des États-Unis, un auteur, un éditeur, et un inventeur. Il sert en tant que brigadier général des volontaires dans l'armée de l'Union pendant la guerre de Sécession.

Formation militaire et début de carrière[modifier | modifier le code]

Morris naît le dans la ville de New York, fils de Mary et George Pope Morris. Il est nommé en tant que cadet de l'académie militaire américaine à West Point, le . Morris est diplômé vingt-septième sur 42 cadets de la promotion 1851[2],[note 1].

Morris est breveté second lieutenant dans le 2nd U.S. Infantry et sert d'abord en service de garnison en 1851. En 1852, il est promu second lieutenant et sert à fort Yuma, en Californie. En 1853, il est en service de recrutement et démissionne de sa commission le .

Vie civile[modifier | modifier le code]

Après avoir quitté l'armée, il retourne à New York en 1854 et aide son père George en tant que rédacteur en chef adjoint du Home Journal de New York. Morris et Charles L. Brown sont crédités avec un brevet pour une arme améliorée avec un cylindre conique contenant 8 cartouches[3] qui est breveté en 1860[4].

Guerre de Sécession[modifier | modifier le code]

En , Morris se rengage dans l'armée en tant que capitaine des volontaires. Il fait partie de l'état-major du brigadier-général John J. Peck en tant qu'adjoint adjudant-général de la brigade de Peck lors de la campagne de la Péninsule et du au en tant qu'adjoint de l'adjudant-général de la deuxième division du IVe corps de l'armée du Potomac, après la nomination de Peck comme commandant de la division. Morris participe au siège de Yorktown, à la bataille de Williamsburg et à la bataille de Fair Oaks.

Le , Morris démissionne de sa commission des volontaires et le lendemain est nommé colonel du 135th New York Infantry, qui est rebaptisé 6th New York Heavy Artillery en octobre[5]. Le régiment du colonel Morris sert dans le département du milieu à la défense de Baltimore. Le , Morris est promu brigadier général des volontaires avec une date de prise de rang au et sert au département du milieu de à . Au cours de la bataille de Gettysburg, la brigade de Morris est en réserve. Lorsque le major général William H. French prend le commandement du IIIe corps malmené, la brigade de Morris est transféré à la première brigade de la troisième division du troisième corps de l'armée du Potomac, le . La troisième division participe à la poursuite de l'armée de Lee après la bataille de Gettysburg, avec la brigade de Morris qui prend part à l'action lors de la bataille de Manassas Gap le . Morris sert lors de la campagne de Bristoe d'octobre à , et combat lors de la bataille de la Mine Run en .

En 1864, il combat lors de la bataille de la Wilderness. Au cours de la bataille de Spotsylvania Court House, le matin du , il monte à cheval pour inspecter sa brigade et est blessé par balle dans le genou droit par un tireur d'élite[6]. Morris est en congé jusqu'au mois de juin et ne participe plus à des services sur le terrain après avoir subi sa blessure. À partir de juin à , il siège dans des cours martiales et des commissions militaires. Souffrant encore de ses blessures, il est libéré du service actif à la fin du mois d'[note 2]. Pendant ce temps, le général Morris écrit un livre, Infantry Tactics, qui est publié en 1865[7].

Le président des États-Unis Andrew Johnson propose Morris pour une nomination à un brevet de major-général des volontaires avec une date de prise de rang au et le Sénat des États-Unis confirme la nomination, le [8].

Après la guerre[modifier | modifier le code]

Après la guerre, Morris vit, sur son domaine, Briarcliff, dans le comté de Putnam, New York. Il édite le New York Home Journal. Il siège également à la Convention Constitutionnelle de l'État de New York, en tant que délégué pour du comté de Putnam, en 1866. Comme son père, il continue de servir dans la milice de l'État de New York de la Milice, en tant que chef de l'ordonnance de l'État de New York en tant que brigadier général, de 1869 à 1870 et inspecteur général de 1873 et 1874.

Charles L. Brown est mort à la bataille de Malvern Hill, en 1862, mais Morris modifie leur brevet avec leurs noms et il est réédité en 1871[9]. Morris publie également un livre, « Infantry Tactics, armed with Breech-loading or Magazine Rifle » en 1879, révisé en 1888. Il fait pression sur le département de la Guerre pour faire adopter les idées exprimées dans le livre.

Morris décède le , lors de vacances à Long Branch, au New Jersey, et est enterré à Cold Spring.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il est de la même promotion que les futurs généraux George Leonard Andrews, Thomas J. C. Amory, Kenner Garrard, Alvan Cullem Gillem, James St. Clair Morton, William Denison Whipple et Lawrence Simmons Baker, Junius Daniel, Benjamin Hardin Helm. Les six premiers dans les rangs de l'Union et les trois derniers dans ceux de la Confédération.
  2. Cullum précise que Morris quitte le service actif en 1864. Eicher, 2001, p. 399 donne 1865 mais ne précise aucun service après .

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Eicher, 2001, p. 399.
  2. Cullum, 1868, Biographical Register, #1520, p. 295.
  3. Cullum termed it a "Conical Repeating Carbine"; the patent actually refers to just the cylinder which could be reloaded without having to move the barrel.
  4. (en) Brevet U.S. 26919
  5. Warner, 1964, p. 336.
  6. Rhea, p. 93
  7. Morris, 1865, Infantry Tactics
  8. Eicher, 2001, p. 713.
  9. U.S. Patent RE4,496

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • George Washington Cullum, Biographical Register of the Officers and Graduates of the United States Military Academy, vol. 2, Boston and New York, Houghton, Mifflin, (lire en ligne)
  • John H. Eicher et David J. Eicher, Civil War High Commands, Stanford University Press, , 1040 p. (ISBN 978-0-8047-3641-1, lire en ligne)
  • William H. Morris, Infantry Tactics, vol. 1, New York, NY., D. Van Nostrand, (lire en ligne)
  • William H. Morris, Infantry Tactics, vol. 2, New York, NY., D. Van Nostrand, (lire en ligne)
  • (en) Gordon C. Rhea, The Battles for Spotsylvania Court House and the Road to Yellow Tavern May 7–12, 1864., Baton Rouge, LA, Louisiana State University Press, , 483 p. (ISBN 0-8071-2136-3)
  • Ezra J. Warner, Generals in Blue : Lives of the Union Commanders, Baton Rouge, LA, Louisiana State University Press, , 712 p. (ISBN 978-0-8071-0822-2, lire en ligne)