Willémite

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Willémite
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Willémite
Willémite et espérite sous lumière UV
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique O4SiZn2 Zn2SiO4
Identification
Masse formulaire[2] 222,84 ± 0,04 uma
O 28,72 %, Si 12,6 %, Zn 58,69 %,
Couleur blanc, jaune, vert,
brun rougeâtre, noir
Système cristallin Trigonal
Réseau de Bravais Rhomboédrique
Classe cristalline et groupe d'espace (no 148)
Clivage {010}, {100} - imparfait
Cassure irrégulière, conchoïdale
Échelle de Mohs 5,5
Trait blanc
Éclat vitreux, résineux
Propriétés optiques
Indice de réfraction no = 1,691 - 1,720
ne = 1,719 - 1,730
Biréfringence 0,010 - 0,028 ; uniaxe positif
Fluorescence ultraviolet Oui, sous UV
Propriétés chimiques
Densité 3,9 - 4,2

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La willémite est un minéral de la famille des silicates. De composition Zn2SiO4 (silicate de zinc), elle cristallise dans le système trigonal, son réseau est rhomboédrique, son groupe d'espace .

Elle fut découverte à Moresnet (Belgique), décrite en 1829 par Armand Lévy[3] et nommée en l'honneur de Guillaume Ier des Pays-Bas (Willem I en néerlandais)[4]. Un gisement remarquable se trouve à Franklin dans le New Jersey aux USA.

La structure consiste en un réseau tridimensionnel de tétraèdres comportant de façon ordonnée deux cations de zinc et de silicium ; elle est classée parmi les nésosilicates dans la classification de Machatski-Bragg, mais parmi les tectosilicates dans la classification de Zoltai.

Très difficile à tailler, la willémite fournit une gemme très rare.

Notes et références[modifier | modifier le code]

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. Aaron Lévy (1794-1841) fut nommé professeur de minéralogie à l'Université de Liège en 1828 à la suite de l'intervention de Guillaume Ier des Pays-Bas
  4. Jean Detaille, « Les amas métallifères de l'est de la Belgique », A.G.A.B. Minibul 2017, vol. 50, no 5,‎ , p. 123