Wikipédia:Wikiconcours/mars 2015/Équipes/Équipe 12 Bac à sable

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aspects économiques des guerres napoléoniennes[modifier le code]

Les aspects économiques des guerres napoléoniennes sont constitués par l'ensemble des facteurs économiques qui concoururent à la gestion matérielle (politique économique, production, ..) et financière (financement des dépenses de guerre, ..) des guerres menées sous le Premier Empire et par les causes et conséquences économiques de ces conflits. Ils couvrent également la gestion des ressources industrielles en vue de la production des armes et équipements militaires et l'organisation de celle-ci ou encore la logistique et l'intendance en vue de l'approvisionnement des armées en campagne. Comme lors de tous les conflits d'envergure, la gestion des ressources économiques des belligérants en vue de l'équipement et de l'approvisionnement de leurs forces armées est l'un des aspects majeurs de la « conduite de la guerre », tout autant que la tactique et la stratégie militaires sur les théâtres d'opérations et champs de bataille. Les guerres napoléoniennes n'y font pas exception.

Napoléon et l'économie[modifier le code]

L'économie française au début du XIXème siècle[modifier le code]

« Si le paysage industriel (de la France au début du XIXème siècle - NdA) reste encore marqué plus par les petits ateliers que par les usines, celles-ci se multiplient. La guerre continuelle n'interdit pas la croissance de certains secteurs qui connaissent un « démarrage » annonciateur de la révolution industrielle du XIXe s. C'est le cas de l'industrie cotonnière ou de l'industrie chimique qui lui est en partie liée [note 1]. Là sont à l'œuvre « les aventuriers du siècle », comme les frères Ternaux[note 2], qui ont plusieurs fabriques de draps à travers la France et concentrent dans leurs usines machines à filer le coton, à la tisser et à la blanchir. François Richard-Lenoir fabrique, à Paris et en Normandie, du coton filé, des calicots, des basins et des piqués. Faisant travailler plusieurs milliers d'ouvriers, il dispose d'un capital de 6 millions de francs et d'un revenu de 50.000 francs. Il fait partie du Conseil général du commerce, créer par le régime pour développer l'économie.. »

— Collectif, Axis, L'univers documentaire[1].

L' « industrie militaire »[modifier le code]

Fabrication de canons en 1810.

Jusqu’aux années 1850, la fabrication des armes à usage militaire reste essentiellement manuelle et les manufactures s’apparentent plus à un ensemble d’ateliers dispersés qu’à un lieu unique de production[2]

En 1806, à la suite d'une pénurie de teinture indigo, l'armée française reçut par décret un uniforme blanc. « Les industriels français ayant découvert un « ersatz » de l'indigo dans une plante indigène: le pastel, le décret fut abrogé en 1807[3] ».

Le blocus continental et l'économie européenne dans les guerres napoléoniennes[modifier le code]

Blocus continental[modifier le code]

« Contributions » des économies européennes à l'« effort de guerre » napoléonien[modifier le code]

Indemnités de guerre[modifier le code]

Intendance et logistique aux armées[modifier le code]

Pierre Daru, commissaire général de la Grande Armée et intendant général des armées[modifier le code]

Les commissaires de guerre[modifier le code]

Remonte de cavalerie et chevaux aux armées[modifier le code]

Économat des armées en campagne[modifier le code]

Les réquisitions[modifier le code]

la réquisition militaire est un ordre que donne une autorité militaire à une autorité civile locale pour mettre à sa disposition des biens ou des lieux, moyennant parfois un dédommagement pécuniaire.

Le « fourrageage »[modifier le code]

Soldats français s'approvisionnant auprès d'une cantinière

Le fourrageage désignait l'action d'approvisionner la troupe sur le terrain en s'emparant des ressources locales (fourrages, farines, denrées alimentaires, ...) ou des approvisionnements de l'ennemi - les fourriers étant des sous-officiers plus particulièrement chargés de cette tâche. On utilise dès lors l'expression « vivre sur le pays » pour désigner ce type d'« économie militaire ».

Vivandières et marchants ambulants[modifier le code]

À l'époque des guerres napoléoniennes, il n'existait pas d'équivalent de l'actuel Économat des armées ou des « coopératives d'armée » des deux guerres mondiales au sein des armées impériales. La fourniture à la troupe d'« articles de cantine » et de « denrées d'ordinaire » - tabac, vins et spiritueux, articles de mercerie, .. - se faisait donc par le canal des vivandières et cantinières, des marchands ambulants, des commerçants locaux quand ces biens n'étaient pas purement et simplement volés aux autochtones ou pris sur les bagages de l'ennemi.

Notes et références[modifier le code]

Notes[modifier le code]

  1. Notamment de par la fabrication des uniformes.
  2. Guillaume Louis Ternaux (1763-1833) et Étienne Nicolas Louis Ternaux (1765-1830)

Références[modifier le code]

  1. Tome 4 des « Dossiers »: Le Premier Empire, p. 30, Hachette, Paris 1993.
  2. Musée de l'Armée: Le fusil d’infanterie modèle 1777.
  3. L&F Funcken Empire tome 1 p 36.

Bibliographie[modifier le code]

  • Jean Gabillard, « Le financement des guerres napoléoniennes et la conjoncture du Premier Empire », Revue économique, vol. 4, no 4,‎ , p. 548-572 (lire en ligne, consulté le ).
  • Pierre Branda, « Les conséquences économiques du blocus continental », Revue du Souvenir Napoléonien, no 472,‎ , p. 21-30 (lire en ligne, consulté le ).
  • François Crouzet: Wars, blockade, and economic change in Europe, 1792-1815, Journal of Economic History (1964 - 24#4), pp. 567-588 JSTOR

Articles connexes[modifier le code]

Liens externes[modifier le code]