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Phare d'Eckmühl

Phare d’Eckmühl, Penmarc'h, Finistère, France.
Phare d’Eckmühl, Penmarc'h, Finistère, France.

Le phare d'Eckmühl est un phare maritime situé sur la pointe de Saint-Pierre, à Penmarc'h, dans le Finistère en France. Il mesure plus de 60 mètres de haut. Il a été inauguré le et doit son nom au titre de noblesse de la donatrice qui l'a en grande partie financé. Il sécurise l'une des côtes les plus dangereuses de France en raison de ses nombreux rochers.

Ses murs sont entièrement bâtis en granite de Kersanton et la paroi interne de sa cage d'escaliers est recouverte de plaques d'opaline. C'est aujourd'hui l'un des monuments les plus visités du Finistère.

École nationale de l'aviation civile

L'École nationale de l'aviation civile, ou ÉNAC, est une grande école française fondée le qui a pour mission d'assurer la formation initiale et le perfectionnement des cadres et principaux acteurs de l'aviation civile. Elle a le statut d'établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, elle est membre de la conférence des grandes écoles, membre associé de l'université de Toulouse, membre du pôle de compétitivité Aerospace Valley, du groupement des écoles d'aéronautique et l'un des cinq membres fondateurs de France Aérotech.

L'ÉNAC assure plusieurs formations orientées vers le domaine de l'aéronautique civile, et en particulier vers les activités du transport aérien : compagnies aériennes, aéroports, équipementiers, construction aéronautique et spatiale, administrations et organismes français et internationaux de l'aviation civile. L'école propose environ vingt-cinq programmes de formation différents, incluant des formations d'ingénieurs, de contrôleurs aériens, de pilotes de ligne, de gestionnaires, de techniciens supérieurs et d'instructeurs avions.

Économie frontalière de la commune de Sare

Frontières de Sare avec les communes limitrophes. Le trait rouge indique la position de la frontière entre l'Espagne et la France.
Frontières de Sare avec les communes limitrophes. Le trait rouge indique la position de la frontière entre l'Espagne et la France.

L'économie frontalière particulière de Sare — commune française du département des Pyrénées-Atlantiques, à la frontière avec l'Espagne — s’explique par l'interpénétration des vallées, alliée à une unité linguistique, le basque, et des liens familiaux développés au cours des siècles. Enfoncée pour plus des trois cinquièmes de son territoire dans la Navarre espagnole, Sare partage la frontière avec trois communes navarraises, Vera de Bidassoa, Echalar et Zugarramurdi,

Le territoire déterminé par ces quatre localités fait l'objet, dès le Moyen Âge, d'une lutte d'influence à la fois religieuse, entre les diocèse de Bayonne et de Pampelune, et politique, entre les royaumes de Navarre et de Castille. Sare bénéficie jusqu'à la Révolution d'une autonomie administrative par rapport à l'autorité royale, conséquence de son appartenance au parlement que constitue le biltzar du Labourd, et économique, du fait de sa capacité à signer des accords de facerie avec ses trois voisines navarraises ; cette dernière est encore confirmée par le traité signé en 1957 avec Vera de Bidassoa. Jusqu'à la Révolution, on parlera de la république de Sare, et les villages navarrais serviront alors de refuge aux exilés politiques saratars.

Si l’activité pastorale a donné lieu très tôt à une compascuité naturelle sur ces terres frontalières, toujours d’actualité, les disparités de taxes et la solidarité entre les quatre communautés sont à l’origine de deux phénomènes économiques singuliers, l’apparition d'une part de points de vente peu après la frontière, du côté espagnol, les ventas, et l’émergence d’autre part de la contrebande, qui concernait initialement des produits de première nécessité, échangés entre les vallées.

Les quatorze ventas encore présentes en 1993 ont évolué au cours des années, passant, pour certaines, de l’état de simples buvettes à celui de véritables supermarchés. D’autre part, la contrebande, bénéficiant souvent de la compréhension des douaniers, a donné naissance à une population ayant pignon sur rue et fréquentant les célébrités internationales lors de leurs excursions en pays saratar.

Joëlle Écormier

Portrait de Joëlle Écormier en 2009
Portrait de Joëlle Écormier en 2009

Joëlle Écormier est une femme de lettres française née en 1967 au Tampon, sur l'île de La Réunion, un département d'outre-mer où elle habite, dans le sud-ouest de l'océan Indien.

Auteur de textes qu'elle écrit pour elle-même durant sa jeunesse, elle est mère au foyer lorsqu'elle participe à une expérience littéraire lancée par France Loisirs en 1998, la rédaction d'un roman dont les premières pages sont signées par Yann Queffélec, les suivantes étant choisies parmi les envois d'internautes. La sélection de sa proposition pour le deuxième chapitre de cette fiction collaborative qui paraît en 1999 sous le titre 30 jours à tuer conduit la jeune femme à se lancer dans le métier d'écrivain.

Publié par l'éditeur réunionnais Azalées Éditions en 2000, le premier roman qu'elle écrit seule, Le Grand Tamarinier, met en scène un enfant et amorce un glissement vers la littérature enfantine qu'elle poursuit avec son deuxième titre, un conte illustré par les dessins de sa fille. De fait, après 2003 et la parution de son second roman, Plus léger que l'air, Joëlle Écormier, passée chez Océan Éditions, se consacre aux ouvrages pour les plus petits, qu'elle tente de moderniser en évitant les motifs folklorisants de la culture réunionnaise. Ce n'est qu'en 2009 qu'elle revient à des titres sans images en publiant un recueil de nouvelles pour adolescents, Je t'écris du pont, et surtout son troisième roman, Le Petit Désordre de la mer, primé la même année au Festival du livre et de la bande dessinée, à Saint-Denis.

Église Saint-Jean-Baptiste de Montrésor

Église Saint-Jean-Baptiste.
Église Saint-Jean-Baptiste.

L'église Saint-Jean-Baptiste est une ancienne collégiale située à Montrésor dans le département d'Indre-et-Loire en France.

Fondée en 1521 par Imbert de Batarnay, seigneur de Montrésor, qui souhaite en faire la sépulture de sa famille, et dédiée à Saint-Jean-Baptiste, elle est immédiatement élevée au rang de collégiale et abrite un chapitre de cinq puis douze chanoines. Imbert de Batarnay meurt avant la fin de la construction mais son corps y est finalement inhumé un peu plus tard. À partir de 1700, avec la création de la paroisse de Montrésor, elle assure la fonction d'église paroissiale. À la Révolution française, alors que le chapitre de chanoines s'est fortement réduit depuis un siècle, les derniers d'entre eux se dispersent mais l'église, bien que pillée et victime d'importantes dégradations en 1793, conserve sa fonction paroissiale, qu'elle assure encore au XXIe siècle.

Elle observe le plan assez original d'une croix de Lorraine. Si son architecture est marquée par la fin de l'époque gothique, son décor, extérieur comme intérieur, porte l'empreinte des débuts de la Renaissance française. L'église a fait l'objet de nombreuses restaurations et réparations, notamment dans la seconde partie du XIXe siècle sous l'impulsion de la famille Branicki, et surtout de Xavier Branicki, maire de Montrésor de 1860 à 1870 et généreux mécène pour sa commune. La restauration du tombeau des Batarnay est l'une des interventions les plus symboliques de cette époque, tout comme la décoration intérieure de l'église faisant appel à des tableaux de la Renaissance italienne ou de l'école classique.

Elle est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840 ; elle renferme dix-neuf objets faisant l'objet d'une protection et recensés dans la base Palissy du ministère de la Culture et de la Communication.

Église Saint-Sauveur de Bellême

Le clocher-porche en façade.
Le clocher-porche en façade.

L’église Saint-Sauveur de Bellême est une église paroissiale de culte catholique située dans la ville de Bellême, dans le département de l'Orne. Elle est la seule église subsistante de la ville.

À l'emplacement d'une ancienne chapelle, cette église est construite aux XVIe et XVIIe siècles dans le style classique. L'intérieur comporte des éléments anciens mais a été largement repris au XIXe siècle. La nef est flanquée de quatre chapelles au nord et d'autant au sud.

La tour (clocher-porche) est inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1936 puis l’édifice tout entier en 1987. Des éléments de la statuaire, des tableaux, des boiseries et du mobilier sont inscrits comme objets à l'inventaire des monuments historiques.

Boughéra El Ouafi

Boughéra El Ouafi en 1928.
Boughéra El Ouafi en 1928.

Ahmed Boughéra El Ouafi (en arabe : أحمد بوغيرا العوافي) est un athlète et ouvrier français né le 15 octobre 1898 à Ouled Djellal en Algérie. Il gagna la médaille d'or au marathon des Jeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam, et fut le premier athlète africain indigène à conquérir une médaille olympique. Victime de l'exigence d'amateurisme du mouvement olympique auquel son niveau de vie ne lui permettait pas de prétendre, il ne put poursuivre sa carrière sportive après les Jeux de 1928 et finit sa vie dans la misère. Il mourut par balle le 18 octobre 1959 à Saint-Denis dans des conditions mal élucidées. Son parcours en fait un « symbole du sportif oublié par l'histoire ».

Élan sportif chalonnais

Match d'Euroligue entre l'Elan Chalon et Sienne (en 2012)
Elan Chalon - Sienne en Euroligue (2012)

L'Élan sportif chalonnais est un club professionnel français de basket-ball appartenant à l'élite du championnat de France (également connu sous le nom « Pro A »). Il est basé dans la ville de Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire. Le club évolue actuellement au Colisée, une salle d'une capacité de 4 000 places assises depuis 2001 puis 5 000 places assises en 2012 et finalement 4 948 places en 2015. Auparavant, l'Élan chalonnais jouait à la Maison des sports (1 200, puis 1 500 et pour finir 2 200 places assises) depuis 1970.

Fondé en 1955, le club fusionne avec le club de football de Mercurey en 1970. Après trois montées successives au milieu des années 1970, l'Élan chalonnais connaît la Nationale 2 dans la deuxième moitié des années 1970 et au tout début des années 1980. Après être retombé au plus bas du niveau national à la fin des années 1980, le club remonte de Nationale 4 en Nationale 2 en deux ans (de 1988 à 1990) puis patiente quatre ans pour accéder en Pro B (de 1990 à 1994). Arrivé dans le monde professionnel du basket français, l'Élan Chalon rejoint ensuite la Pro A en 1996, division dans laquelle le club évolue toujours.

Les meilleurs résultats du club sont deux titres de Champion de France en 2012 et en 2017, deux victoires en Coupe de France en 2011 et 2012 ; une victoire en Semaine des As en 2012 ; quatre deuxièmes places dont trois fois finalistes : en saison régulière de Pro A (2012), finalistes en Coupe d'Europe FIBA (2017), en EuroChallenge (2012) et en Coupe Saporta (2001) ; quatre troisièmes places en Pro A (2004, 2007 et 2011) et Coupe d'Europe FIBA (2016) et des titres de champions de France de Nationale 4 (1989), Nationale 3 (1978) et Nationale 2 (1994).

L'Élan Chalon est depuis 1994 structuré pour l'équipe professionnelle en Société d'économie mixte (SEM). Son président depuis 1993 est Dominique Juillot qui remplace Gabriel Bernard, président de 1970 à 1993.

Tramway d'Elbeuf

Plan du tramway d'Elbeuf
Plan du tramway d'Elbeuf

Le tramway d'Elbeuf fut mis en service en 1898 dans le sud du département de la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) pour faciliter les déplacements des habitants de la cité textile et de ses banlieues ouvrières. Avec ses quatre lignes à écartement standard longues de neuf kilomètres et divergeant de la place du Calvaire, le réseau transporta jusqu'à 1,5 millions de personnes, en 1899, au début de l'exploitation.

Une gestion financière hasardeuse et une exploitation calamiteuse de la compagnie concessionnaire furent à l'origine de difficultés dès avant la Première Guerre mondiale. Le conflit qui perturba le réseau et la concurrence des autres modes de transport au début des années 1920 aggravèrent la crise de ce tramway qui connut une fermeture précoce en 1926.

Élection présidentielle française de 1974

Valéry Giscard d’Estaing, élu président de la République avec 50,81 % des voix.
Valéry Giscard d’Estaing, élu président de la République avec 50,81 % des voix.

À la suite du décès du président Georges Pompidou le 2 avril 1974 atteint de la maladie de Waldenström, une élection présidentielle anticipée était devenue nécessaire. Elle se tint les 5 et 19 mai 1974. Cette élection, qui marqua le reflux du gaullisme, allait se conclure par l’investiture d’un jeune président de 48 ans qui cultivait une image de modernité et de jeunesse (il est le plus jeune président de la Cinquième République), Valéry Giscard d’Estaing. Le second tour, qui l’opposa au candidat de l’Union de la gauche François Mitterrand, fut le plus serré de l’histoire de la Cinquième République, la victoire n’étant finalement assurée à Valéry Giscard d’Estaing que par 430 000 voix d’avance.

Ce scrutin fut aussi celui d’un autre record : celui de la participation électorale. Avec 87,33 % de participation au second tour, ce fut le plus faible taux d’abstention de toute l’histoire du suffrage universel en France.

Épernay

Vue d’Épernay depuis un champ situé en hauteur
Vue d’Épernay.

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 609 habitants en 2008, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Les habitants d'Épernay sont appelés les Sparnaciens.

Épône

La mairie.
La mairie.

Épône est une petite ville francilienne des Yvelines située le long de la Seine, sur la rive gauche du fleuve, à 45 kilomètres à l'ouest de Paris. C'est la commune la plus peuplée de son canton. Avec Mézières-sur-Seine et La Falaise, Épône forme une agglomération de 10 000 habitants environ. Ses habitants sont les Épônois.

Son nom vient du latin Spedona et n'aurait, selon Daniel Bricon qui cite cette hypothèse parmi les « serpents de mer » d'Épône, pas de rapport avec Épona, déesse gauloise des chevaux et protectrice des cavaliers.

EPTB Seine Grands Lacs

Carte des grands lacs de Seine.
Carte des grands lacs de Seine.

Les grands lacs de Seine sont un établissement public territorial de bassin créé en 1969. Officiellement, son nom est « Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine » ou « IIBRBS ». Le but de cette institution est de réduire le débit de la Seine et de ses principaux affluents (l'Yonne, la Marne et l'Aube) lors des crues et de le renforcer quand les rivières sont au plus bas. Par extension, l'expression « grands lacs de Seine » évoque également l'ensemble des lacs artificiels, situés en Bourgogne et Champagne-Ardenne, construits et gérés par cet établissement. Leur superficie totale est 101 km2 ce qui équivaut à celle de la ville de Paris.

Équipe de France de football à la Coupe du monde 1930

Plaque commémorative du départ de l'équipe de France de football à la Coupe du monde 1930.
Plaque commémorative du départ de l'équipe de France de football à la Coupe du monde 1930.

L'équipe de France de football participe à la Coupe du monde de football de 1930 organisée en Uruguay du 13 au . Pour sa première participation à la compétition, où elle ne part pas favorite, la France est éliminée au premier tour, terminant troisième du groupe 1 derrière l'Argentine et le Chili, et devant le Mexique.

La France n'accepte l'invitation à participer que le 19 mai, environ deux mois avant le début de la compétition, poussée par le président de la FIFA, le Français Jules Rimet. L'équipe, composée en majorité de jeunes joueurs ne comptant que peu de sélections à leur actif, effectue le voyage en bateau en compagnie des sélectionneurs Raoul Caudron et Jean Rigal et du soigneur M. Panosetti pour seul encadrement technique. Les deux semaines de traversée sont effectuées avec les sélections de Belgique et de Roumanie.

Les Français disputent l'un des deux matchs d'ouverture contre le Mexique et s'imposent quatre buts à un, Lucien Laurent marquant le premier but de l'histoire de la Coupe du monde, puis s'inclinent deux fois par un but à zéro, d'abord contre l'Argentine puis contre le Chili.

En dépit de cette élimination, la presse française salue la prestation de l'équipe de France, malgré une couverture parcellaire de l'événement par celle-ci.

Équipe de France de football à la Coupe du monde 1934

L'équipe de France de football participe à la Coupe du monde de football de 1934 organisée en Italie du 27 mai au . Pour sa deuxième participation à la compétition, dont elle n'est pas tête de série, la France est éliminée dès son premier match en huitième de finale par l'Autriche, l'un des grands favoris du tournoi.

La France se qualifie aisément pour la compétition en battant le Luxembourg un mois et demi avant le début de la phase finale sur le large score de six buts à un. Le comité de sélection, composé de Raoul Caudron, Jean Rigal, Maurice Delanche et Gaston Barreau, constitue la sélection en emmenant quelques joueurs ayant participé à la Coupe du monde quatre ans auparavant, dont les trois joueurs les plus expérimentés de la sélection, Alexis Thépot, Edmond Delfour et Étienne Mattler, mais aussi plusieurs jeunes joueurs, dont Fritz Keller, Jean Nicolas, Roger Rio, Alfred Aston et Joseph Alcazar. L'équipe est de plus accompagnée par un entraîneur anglais, George Kimpton, embauché par la Fédération comme formateur.

Tournée de l'équipe de France de rugby à XV en 1958

Le président de la fédération sud-africaine, Danie Craven.
Le président de la fédération sud-africaine, Danie Craven.

L’équipe de France de rugby à XV en tournée en 1958 est la première équipe de rugby à XV représentant la France à se déplacer dans l’hémisphère Sud dans une nation du Commonwealth. Elle effectue une tournée en Afrique du Sud en 1958 et termine invaincue en test match avec une victoire et un match nul.

Les Springboks — surnom de l’équipe d’Afrique du Sud — affrontent les Français dans une série historique pour les Bleus — surnom de l’équipe française — pourtant handicapés par plusieurs absences. Lors du premier test match, la sélection française obtient un match nul 3-3. La tournée est un succès complet car le , l’équipe de France remporte sa première victoire par 9-5 face aux Springboks lors du second test match à l’Ellis Park de Johannesburg, sous la conduite de Lucien Mias, le Docteur Pack. L’équipe de France démontre alors qu’elle peut rivaliser avec les meilleures équipes au monde. Ces bons résultats préfigurent les succès à venir dans le Tournoi des cinq nations.

Équitation en France

Randonnée équestre en Camargue, France.
Randonnée équestre en Camargue, France.

L‘équitation en France est le troisième sport en nombre de licenciés en France, et le premier sport féminin. Issue des pratiques militaires et d'une longue tradition d'enseignement par les écuyers comme La Guérinière et François Baucher, l'équitation de tradition française est essentiellement représentée au Cadre noir de Saumur. La pratique de l'équitation a évolué vers le sport et les loisirs en s'ouvrant au grand public. Elle s'est très nettement démocratisée à la fin du XXe siècle, avec une forte hausse du nombre de cavaliers, en particulier des jeunes et des femmes. L'enseignement de l'équitation sport-loisir en France repose sur l'existence de plus de 8 000 centres équestres, qui mettent des chevaux dressés à la disposition du public. Leur implantation est soutenue par l'État français grâce à un taux de TVA réduit de 2004 à 2013. Fin 2013, cavaliers et professionnels du secteur protestent contre la hausse de TVA sur leur activité.

Les 2,3 millions de cavaliers français, professionnels ou occasionnels, appartiennent majoritairement à la classe moyenne et pratiquent par goût du contact avec la nature. L'équitation emploie environ 45 000 personnes. Les disciplines représentées en France sont très variées, du concours complet d'équitation au horse-ball en passant par l'endurance codifiée en France, mais le saut d'obstacles représente près de 80 % des compétitions. La France est le premier organisateur mondial de compétitions équestres affiliées à la Fédération équestre internationale et la première destination de tourisme équestre. De nombreux cavaliers professionnels français obtiennent des médailles. Pierre Jonquères d'Oriola reste le plus titré en saut d'obstacles, Michel Robert ou encore Alexandra Ledermann ont accumulé des titres. Le concours complet compte des champions comme Jean-Lou Bigot, Jean Teulère et Nicolas Touzaint. La France est également l'une des meilleures nations d'endurance équestre. Le domaine du spectacle s'est fait connaître grâce à des artistes comme Bartabas, fondateur de l'Académie du spectacle équestre de Versailles.

Plusieurs organismes officiels travaillent sur l'équitation, notamment la Fédération française d'équitation qui décerne les diplômes appelés « Galops », la Société hippique française, le Groupement hippique national pour les centres équestres et l'Institut français du cheval et de l'équitation, créé en 2010 par la fusion des haras nationaux et de l'École nationale d'équitation. Malgré l'existence de nombreux titres de presse spécialisée et des deux chaînes d'Equidia qui lui sont consacrées à la télévision, l'équitation reste confidentielle dans les médias. Elle a toutefois bénéficié d'importantes campagnes de communication de la Fédération française d'équitation, en reprenant le slogan enfantin « Le cheval c'est trop génial ».

Équitaxe

Manifestation contre l'équitaxe le 11 novembre 2013 à Paris.
Manifestation contre l'équitaxe le 11 novembre 2013 à Paris.

Équitaxe ou Équi-taxe est l'expression désignant la tentative de passage des activités équestres en France d'un taux de TVA réduit au taux normal, soit de 7 à 20 %. L'Union européenne et la France sont en conflit, ce pays appliquant des taux de TVA réduits à plusieurs activités équestres depuis 2004. La TVA sur la vente de chevaux est ramenée au taux normal en janvier 2013. Le passage de toute la filière équestre au taux de TVA normal est proposé par le deuxième gouvernement de Jean-Marc Ayrault fin 2013. L'amendement est voté à l'Assemblée nationale dans la nuit du 22 octobre, puis publié au Journal officiel de la République française le 13 novembre, avec mise en application prévue pour janvier 2014 sous la houlette du ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt Stéphane Le Foll et du ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve.

Le gouvernement déclare être forcé d'appliquer cette mesure par l'U.E, et ne la soutient pas, tout comme un grand nombre d'élus de tous bords politiques. Une centaine de députés européens estime que l'équitation relève d'une exception culturelle française et de l'utilisation d'installations sportives, et peut continuer à bénéficier d'un taux réduit. L'annonce de ce futur relèvement de TVA suscite de vives réactions de la communauté cavalière et des professionnels du cheval en France. Ils manifestent dans la plupart des grandes villes, notamment à Paris le 24 novembre, avec des poneys. Ils réclament l'abrogation du décret, soutenus par leurs institutions officielles. La Fédération nationale du cheval (FNC) et la Fédération française d'équitation (FFE) mènent un lobbying actif. Une délégation française se rend à Bruxelles le 13 décembre, mais la Commission européenne fait savoir qu'un taux réduit global sur les activités équestres n'est pas possible. Le , la TVA du secteur équestre passe au taux normal. Après différentes négociations européennes, le , des exceptions de TVA à taux réduit sont créées pour le secteur sportif, notamment l'utilisation des bâtiments des centres équestres.

Des critiques visent l'aspect corporatiste des manifestations anti-équitaxe, notamment la volonté qu'ont les professionnels du cheval de conserver leurs « privilèges » dans un contexte économique difficile. Un an après la mise en place de l'équitaxe aménagée, en janvier 2015, le secteur équestre français est en récession. Une diminution du nombre de licenciés, d'élevages, et une augmentation des abandons de chevaux sont constatés. Si la TVA est invoquée pour l'expliquer, d'autres facteurs entrent en compte, en particulier la réforme des rythmes scolaires.

Ligne d'Ermont - Eaubonne à Champ-de-Mars

Le pont Rouelle sur la Seine, à Paris
Le pont Rouelle sur la Seine, à Paris

La liaison Vallée de Montmorency - Invalides (VMI) est un ensemble de lignes anciennes remodelées à Paris et en banlieue Nord en vue de la création d'une antenne nord-ouest à la ligne C du RER. La ligne relie la gare du Champ de Mars - Tour Eiffel, sur la transversale rive gauche à Paris à la gare d'Ermont - Eaubonne, dans le Val-d'Oise, à une quinzaine de kilomètres au nord de la capitale. La VMI réunit deux lignes anciennes à l'histoire spécifique : la ligne d'Auteuil, devenue partie intégrante de la ligne de Petite Ceinture dans Paris intra-muros, et la ligne Ermont - Eaubonne - La Plaine Saint-Denis - Gare du Nord via Gennevilliers au nord, dite ligne de Saint-Ouen-les-Docks ou ligne des Grésillons.

Le projet VMI est mis au point en 1977, et fait suite à l'abandon de la grande transversale Nord-Sud du RER prévue au SDAU de 1965. La ligne a été mise en service le après trois années de travaux, parfois délicats. La ligne est desservie par des automotrices de type Z 2N à une fréquence de desserte au quart d'heure en heures creuses et par huit trains par heure et par sens en heures de pointe, ainsi que par un trafic fret desservant pour l'essentiel le port de Gennevilliers.

Tramway d'Eu-Le Tréport-Mers

Le tramway d'Eu-Le Tréport-Mers fut mis en service en 1902 aux confins des départements de la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) et de la Somme et assura le transport des riverains et des touristes entre les trois villes pendant plus de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, moyen de transport populaire, le tramway, à voie métrique, véhiculait près de 500 000 voyageurs par an et des projets d'extension en direction des stations touristiques voisines de la côte d'Albâtre étaient envisagés.

Le conflit, le manque de modernisation, la concurrence des automobiles et des autobus conduisirent à un lent déclin du trafic durant les années 1920 et au début des années 1930. Le tramway dut arrêter son exploitation à la fin de l'année 1934 non sans avoir marqué durablement la mémoire locale.

L'Évangile du serpent

Pierre Bordage dédicaçant l'ouvrage au salon du livre de Paris 2011.
Pierre Bordage dédicaçant l'ouvrage au salon du livre de Paris 2011.

L'Évangile du serpent est un thriller écrit par Pierre Bordage, publié par le Diable Vauvert en 2001. Relecture moderne des Évangiles, il raconte le parcours de Vaï Ka'i, un prophète doué de facultés de guérison, à travers le récit de quatre personnes qui le côtoient : Mathias, Marc, Lucie et Yann. Vaï Ka'i met en péril le modèle de vie de la civilisation occidentale et il devient « l'homme à abattre » pour les dirigeants politiques, religieux et financiers français.

L'Évangile du serpent est le premier roman de Pierre Bordage hors du domaine de la science-fiction. Il développe des thèmes que l'on retrouve dans une grande partie de son œuvre, la spiritualité opposée à la religion et le nomadisme, en s'appuyant sur la symbolique du serpent en toile de fond. L'auteur laisse nettement apparaître ses idées favorables au chamanisme et à la spiritualité non religieuse dans cet ouvrage. Il adopte une narration particulière, avec quatre personnages principaux dont les actions sont contées à tour de rôle. Le livre reçoit un accueil critique très variable, notamment en raison du portrait de la civilisation occidentale qui y est brossé. Il obtient le prix Bob-Morane du meilleur roman francophone en 2002.

Évellin (orfèvres)

La boutique du 14-16 Basse-Grand-Rue (actuelle rue de la Marne) à Nantes, vers 1905. À gauche, Auguste Évellin.
Jean-François Évellin exerce depuis la fin du XVIIIe siècle la profession de marchand-épicier au rez-de-chaussée du 14. À cette époque, il s'agit du numéro 21, la renumérotation étant intervenue à une date inconnue. Basse-Grand-Rue (actuelle rue de la Marne) à Nantes.

La famille Évellin est une famille d'orfèvres, bronziers et de chasubliers-brodeurs, spécialisée en art liturgique, en paramentique et en création et restauration d'orfèvrerie.

Depuis la création de l'activité à Nantes en 1822, plusieurs orfèvres se sont succédé de père en fils. L'activité grossit rapidement en famille pour permettre en 1924, l'ouverture d'une filiale à Rennes. La famille Évellin est alors fournisseur des évêchés, avec des productions d'orfèvrerie ou de broderie qui se distinguent pour leur qualité d'exécution (certaines productions sont aujourd'hui protégées au titre des monuments historiques). Une importante activité de revente existe également.

À partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, et à la suite des réformes induites par le concile de Vatican II, l'activité de fabrication d'orfèvrerie et de paramentique est progressivement abandonnée pour se focaliser sur la revente ou la restauration : l'activité à Nantes cesse en 1960, l'atelier de broderie de Rennes ferme en 1967, la boutique de Rennes ferme en 2002. Toujours actif en 2015, l'atelier de Rennes, dernière trace du plus grand atelier de fabrication de Haute-Bretagne, est aujourd'hui spécialisé dans la restauration d'orfèvrerie.

Exil du gouvernement de Louis XVIII à Gand

Louis XVIII est contraint à la fuite par Napoléon. Il sera finalement ramené sur le trône par Talleyrand et Fouché ainsi que par les puissances étrangères qui battent Napoléon à Waterloo, contraignant ce dernier à l'exil.
Louis XVIII est contraint à la fuite par Napoléon. Il sera finalement ramené sur le trône par Talleyrand et Fouché ainsi que par les puissances étrangères qui battent Napoléon à Waterloo, contraignant ce dernier à l'exil.

Le gouvernement de Gand est le gouvernement en exil de Louis XVIII lors des Cent-Jours. Alors que Napoléon Ier rassemble des forces et monte vers Paris, le souverain prend des décisions maladroites. Il se prive ainsi de soutien national et international, s'estimant capable de rétablir la situation. En appelant à la défense de la charte, en refusant l'intervention d'armées étrangères, en demandant fidélité à sa propre armée largement acquise au souvenir napoléonien, Louis XVIII se trouve finalement dans l'impasse. Le roi quitte Paris le et franchit les frontières françaises le pour s'installer à Gand.

Le gouvernement est formé de ministres qui l'ont suivi en exil, notamment Blacas, Beugnot et Jaucourt. D'autres personnes restées fidèles envers le souverain occupent des fonctions ministérielles, comme Chateaubriand, que le souverain apprécie peu. Dans les faits, ce gouvernement est sans pouvoir réel, puisque situé hors des frontières de France et étroitement surveillé par les puissances alliées, qui doutent d'un retour des Bourbons. Malgré cela, Louis XVIII croit toujours en son destin de roi : il crée un journal concurrent au Moniteur universel et encourage la chouannerie pour déstabiliser le pouvoir de Napoléon. Durant ses quelques mois d'existence, le gouvernement de Gand est le siège de rivalités au sein de l'entourage du souverain. La frange ultraroyaliste durcit ses positions, tandis que des constitutionnels comme Guizot tentent d'influencer le souverain.

La défaite de Napoléon à Waterloo le permet à Louis XVIII d'envisager un retour au pouvoir. Les puissances étrangères, convaincues par Talleyrand, se prononcent en sa faveur. En France, Fouché persuade les chambres de la légitimité du roi pour négocier un traité de paix dans une Europe monarchique. Louis XVIII rentre en France le pour finalement arriver à Paris le . Ce retour, entaché par les excès des ultra-royalistes, permet le début de la Seconde Restauration et le retour des Bourbons sur le trône de France jusqu'en 1830.

Exploitation de schiste de Creveney

L'usine de distillation.
L'usine de distillation.

L'exploitation de schiste de Creveney par la Société des Schistes et Pétroles de Franche-Comté, pour la fabrication du carburant appelé Natioline, est composée d'une mine à ciel ouvert de schiste bitumineux et d'une usine de distillation du pétrole. Elle est implantée à Creveney en Haute-Saône dans l'Est de la France.

Cette industrie exploite 20 000 tonnes de pyroschiste d'âge toarcien entre 1929 et 1936 avec une production industrielle en 1934 employant environ 80 personnes. Cette roche est distillée pour obtenir de l'huile de schiste qui est ensuite raffinée. Un raid automobile est organisé dans les colonies françaises, la « croisière technique africaine », pour promouvoir le carburant.

Des vestiges (pollués) des installations et la zone d'extraction subsistent au début du XXIe siècle, mais les plus importants sont démolis avant 2022.

Faites entrer l'invité (émission de radio)

Michel Drucker, présentant Faites entrer l'invité, durant le Festival de Cannes 2012.
Michel Drucker, présentant Faites entrer l'invité, durant le Festival de Cannes 2012.

Faites entrer l'invité est une émission de radio française à caractère humoristique présentée par Michel Drucker, accompagné de Julie Leclerc. Elle est diffusée sur Europe 1 à partir du et dure deux saisons avant de s'arrêter le .

Entouré par plusieurs chroniqueurs, Drucker reçoit un ou plusieurs invités dans le cadre d'une promotion d'un événement et pour évoquer sa carrière. Entretemps, les chroniqueurs, via des billets d'humeur, taquinent l'invité ainsi que les différents participants de l'émission.

Retransmise du lundi au vendredi, de 10 h 30 à 12 h lors de la première saison puis de 10 h à 11 h 30 pour sa seconde saison, l'émission rassemble en moyenne plus de 500 000 auditeurs par jour. En tout, il y aura 410 émissions inédites de Faites entrer l'invité sur deux ans, dont dix-neuf en délocalisation.

Fauve de Bourgogne

Fauve de bourgogne, adulte et lapereaux.
Fauve de bourgogne, adulte et lapereaux.

Le Fauve de Bourgogne est une race de lapin domestique, d'origine française. Elle est apparue en Bourgogne au début du XXe siècle, puis s'est répandue dans l'ensemble du territoire français, notamment grâce à sa vitesse de croissance très importante. Aujourd'hui la Fédération française de cuniculture estime qu'il s'agit de la race comptant le plus d'éleveurs amateurs en France.

Ce lapin de taille moyenne à la couleur fauve caractéristique est élevé comme animal de compagnie ou pour la production de viande. Il forme un cheptel important, en augmentation. Il ne faut pas le confondre avec le lapin nain fauve, qui ne présente qu'une ressemblance de couleur.

Faverges

Faverges, vue depuis le crêt de Chambellon.
Faverges, vue depuis le crêt de Chambellon.

Faverges est une commune française située dans le sud du département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes. Centre urbain de la communauté de communes du pays de Faverges, la commune comptait 6 968 habitants en 2013, ce qui en fait la dix-neuvième ville haut-savoyarde. La commune se situe en amont du lac d'Annecy, dans la vallée de Faverges, passage naturel entre la cluse d'Annecy et la combe de Savoie.

Faverges est une cité qui voit le jour à l'époque romaine avec le développement de deux pôles le long d'une voie romaine reliant Turin à Genève. Plus tard, au Moyen Âge, le centre urbain se recentre dans la plaine en dessous du contrefort nord du Crêt de Chambellon, sur lequel s'est installé le château (XIIIe siècle). Malgré sa position stratégique, à la frontière avec le comté de Genève, le bourg ne joue pas de rôle particulier dans l'histoire de la Savoie. Il trouve cependant un dynamisme artisanal avec l'exploitation de ressources minérales réactivée au Moyen Âge. Cette vocation est à l'origine de son toponyme dérivant du latin fabrica, fabricae. L'activité évolue au tout début du XIXe siècle, avec l'installation des soieries, qui modifie la morphologie du bourg en petite ville industrielle. Faverges se transforme définitivement au XXe siècle avec l'installation de nouvelles usines. Malgré la fermeture de certaines d'entre elles vers la fin du XXe siècle, Faverges s'efforce de conserver sa vocation industrielle tout en la diversifiant.

De ce riche passé, Faverges conserve des traces que l'on peut retrouver dans son musée archéologique, mais aussi dans le témoignage architectural de la ville. Certains édifices bénéficient d'un classement à l'inventaire des monuments historiques. Bien qu'étant située majoritairement dans une plaine, la commune est aussi marquée par le paysage montagnard qui l'entoure. La commune est membre du parc naturel régional du massif des Bauges.

Saison 2013 de l'équipe cycliste FDJ.fr

Arthur Vichot (au centre) champion de France sur route 2013.
Arthur Vichot (au centre) champion de France sur route 2013.

La saison 2013 de l'équipe cycliste FDJ.fr est la dix-septième de l'équipe dirigée par Marc Madiot. En tant qu'équipe World Tour, l'équipe participe à l'ensemble du calendrier de l'UCI World Tour, du Tour Down Under en janvier au Tour de Pékin en octobre. Parallèlement au World Tour, FDJ.fr peut participer aux courses des circuits continentaux de cyclisme.

Commençant la saison sous le nom de FDJ, l'équipe française prend le nom de FDJ.fr en cours de saison. Les principaux coureurs de cette formation sont Thibaut Pinot ainsi que les sprinteurs Arnaud Démare et Nacer Bouhanni.

L'équipe est victorieuse à trente-trois reprises sur le World Tour et deux circuits continentaux mais elle rate son Tour de France. Dix-septième du classement mondial par équipes de l'UCI, la formation française voit son meilleur représentant, Thibaut Pinot, occuper la trente-troisième place du classement individuel.

Ferrandaise

Une vache ferrandaise.
Une vache ferrandaise.

La ferrandaise est une race bovine française originaire de la chaîne des Puys, dans le sud-ouest du Puy-de-Dôme, et qui doit son nom à la ville de Clermont-Ferrand en Auvergne. C'est une vache pie rouge qui a une grande variété de motifs de coloration. Autrefois utilisée indifféremment pour le travail, le lait et la viande, elle a conservé cette mixité et est aussi bien utilisée comme vache laitière que comme vache allaitante de nos jours. Au début du XXe siècle, elle était avec la salers la principale productrice de lait destiné à confectionner les fromages d'Auvergne bénéficiant aujourd'hui d'une AOC. Elle se caractérise aussi par sa rusticité et son adaptation à l'élevage en montagne.

Largement majoritaire dans sa région d'origine au XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle a failli disparaître, remplacée par des races spécialisées. Elle bénéficie toutefois d'un regain d'intérêt depuis la fin des années 1970. Grâce à d'importants efforts de sauvegarde ses effectifs ont pu raugmenter, et elle semble désormais en bonne voie de sauvegarde. Elle a d'ailleurs fait son retour dans les manifestations agricoles locales, mais aussi nationales comme le salon de l'agriculture et le sommet de l'élevage. En 2010, 238 éleveurs détiennent 966 vaches adultes.

Festival interceltique de Lorient

Joueurs de cornemuse lors d'un des concours du festival interceltique de Lorient.
Joueurs de cornemuse lors d'un des concours du festival interceltique de Lorient.

Le Festival interceltique de Lorient, souvent réduit en FIL, est un festival de musiques celtiques qui se tient tous les ans à Lorient, en Bretagne. Il réunit des dizaines de groupes des pays et régions d'origine celtique pendant dix jours lors de la première quinzaine d'août.

Le festival trouve son origine dans l'accueil en 1971 d'une compétition de bagadoù. Il s'est tourné vers l'interceltisme dès l'année suivante pour se démarquer d'autres festivals de la région, puis s'est ouvert à d'autres formes d'expressions culturelles par la suite. Il devient à partir de la fin des années 1990 l'un des festivals français les plus importants par son nombre de visiteurs, en accueillant jusqu'à 800 000 visiteurs dont 115 000 entrées payantes en 2010.

Sa programmation est avant tout tournée vers des concerts et des spectacles de danses. Il accueille par ailleurs des compétitions musicales, comme des épreuves du championnat national des bagadoù, de danses comme celles de la fédération War 'l leur et des compétitions propres au festival. D'autres animations comme des défilés ou des activités de découvertes culturelles sont aussi organisées.

Il a une importante influence sur son territoire, tant sur le plan économique que sur le plan médiatique. Le festival agit aussi comme un acteur culturel, permettant la création et la diffusion dans le domaine des cultures bretonne et celtique.

Couvent des Feuillants

Vue du couvent en direction du nord depuis l'emplacement de l'actuelle rue de Rivoli (illustration du XIXe siècle d'après une vue de 1707). À gauche, l'alignement de bâtiments ainsi que le passage longeant le mur de clôture correspondent à l'axe de l'actuelle rue de Castiglione. L'allée de traverse centrale du jardin, perpendiculaire à cet axe, correspond au tracé de l'actuelle rue du Mont-Thabor.
Vue du couvent en direction du nord depuis l'emplacement de l'actuelle rue de Rivoli (illustration du XIXe siècle d'après une vue de 1707). À gauche, l'alignement de bâtiments ainsi que le passage longeant le mur de clôture correspondent à l'axe de l'actuelle rue de Castiglione. L'allée de traverse centrale du jardin, perpendiculaire à cet axe, correspond au tracé de l'actuelle rue du Mont-Thabor.

Le monastère royal de Saint-Bernard, plus connu sous le nom de couvent des Feuillants, était un monastère parisien fondé en 1587 par Henri III pour les religieux de l'ordre cistercien réformé des Feuillants. Situés rue Saint-Honoré, derrière les actuels no 229-235 de cette rue, près de l'angle de l’actuelle rue de Castiglione, ses bâtiments ont été rasés au début du XIXe siècle.

Sécularisé et nationalisé en 1790, le couvent servit notamment de lieu de réunion à un éphémère rassemblement politique, le club des Feuillants.

Véronique Filozof

Véronique Filozof ( à Bâle, Suisse - à Mulhouse, France), dite aussi Véronique, est une artiste peintre, dessinatrice et illustratrice française. Installée en France en 1923, elle est connue pour ses dessins en noir et blanc à l'encre de Chine tracés avec une plume Sergent-Major, ses gouaches aux couleurs vives et d'importants décors muraux.

Son art, inventif tant dans son inspiration que dans son graphisme, rejoint le dynamisme des peintres d'après-guerre. Tout en prenant son inspiration dans l'art populaire, qui a permis un rapprochement parfois avec l'art naïf, son œuvre s'attache à traduire, par une technique très personnelle, l'émotion ressentie au contact de la nature et des hommes. Elle dit ne pouvoir « rarement concevoir un tableau, un dessin, sans y mettre l'homme : sa vie, son travail, ses joies, ses peines ». L'art sacré est également un domaine où elle s'impose, avec une Bible en images et divers décors ou vitraux, témoignant par là du lien de l'humain au divin. Elle se distingue aussi pour l'illustration d'ouvrages pour enfants, comme les Fables de La Fontaine.

Fin gras du Mézenc

Le Fin Gras du Mézenc, ou fin gras, est une appellation d'origine désignant un produit d'élevage bovin français. Cette dénomination fait l'objet d'une protection au niveau européen par le biais d'une AOP.

Elle trouve son origine dans un vieil usage des paysans du massif du Mézenc consistant à engraisser lentement, à l'étable, des génisses et des bœufs, rigoureusement triés, avec le foin naturel, trié lui aussi, fauché dans les prairies d'altitude afin de les mettre à la vente aux foires à la période de Pâques. Le fin gras doit vraisemblablement sa typicité aux foins utilisés, issus d'une flore de montagne bien particulière dans laquelle on retrouve des plantes comme le fenouil des Alpes (« cistre » dans le langage commun) qui parfume les chairs. Par ailleurs, ce foin fait l'objet de tous les soins durant sa récolte, son tri et sa distribution, suivant un savoir-faire local très ancien. Les animaux, bœufs de plus 30 mois et génisses de plus de 24 mois appartenant à diverses races allaitantes ou issus de croisements entre races allaitantes et laitières, sont commercialisés par des bouchers ou des restaurateurs locaux, principalement localisés en Haute-Loire et en Ardèche.

Chemins de fer départementaux du Finistère

Le réseau finistérien à son apogée
Le réseau finistérien à son apogée

Les chemins de fer départementaux du Finistère sont un ancien réseau ferroviaire départemental à voie métrique. Composé d'un réseau desservant le Léon dans le Nord-Finistère et de 3 lignes isolées desservant le Sud-Finistère, ce réseau complétait, avec le réseau des Chemins de fer armoricains qu'il absorba en 1921, la desserte ferroviaire du Finistère qu'assuraient les « grandes compagnies » de l'Ouest et du PO, la première ayant par ailleurs affermé aux SE l'exploitation du Réseau breton à voie métrique.

Composant le « premier réseau » des chemins de fer d'intérêt local décidés par le conseil général du Finistère à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, ces lignes s'étendaient sur 214 km. Sauvées par la Seconde Guerre mondiale de la fermeture que le conseil général avait votée pour 1939, elles disparurent en 1946 [pourquoi ?].

Fions

Les Fions sont des créatures du petit peuple surtout mentionnées dans le folklore maritime de la Haute-Bretagne, de type lutin. Ils sont peut-être d'origine anglaise, et l'essentiel des récits à leur sujet provient des collectes de Paul Sébillot, à la fin du XIXe siècle. Caractérisés par leur habitat dans les rochers et les grottes du rivage nord de la Bretagne, les Fions mènent une vie militaire en communauté avec les fées des houles, dont ils sont les serviteurs. Organisés en bataillons, ils guerroieraient sur un navire en or. D'après les contes, ils possèdent du bétail qu'il font paître et donnent parfois des objets enchantés ou de la nourriture aux humains. Pierre Dubois et Joann Sfar font intervenir un Fion dans la série de bande dessinée Petrus Barbygère, en 1996 et 1997.

Fleurines

Auberge et mairie, rue du Général-de-Gaulle.
Auberge et mairie, rue du Général-de-Gaulle.

Fleurines est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France au cœur de la forêt d'Halatte. Implantée au centre d'une clairière agricole, Fleurines bénéficie d'une situation particulière peu courante dans la région. La commune est en effet limitrophe des deux pôles urbains que constituent Pont-Sainte-Maxence au nord, et Senlis au sud.

L'histoire de Fleurines est intimement liée au prieuré Saint-Christophe-en-Halatte, fondé au XIe siècle sur une butte à l'extérieur du village. Une communauté agricole s'installe ensuite le long de la route des Flandres. Fleurines se développe à la Renaissance grâce à la sécurisation de cette route et à la tuilerie. L'activité agricole et l'industrie tuilière déclinent ensuite à partir du XIXe siècle. Au XXIe siècle, la construction d'une zone d'activités au nord du bourg garantit des emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire. Comme la plupart des communes du sud de l'Oise, Fleurines connaît un dynamisme démographique, survenant après la Seconde Guerre mondiale, et la commune voit sa population tripler en cinquante ans.

L'ancien prieuré constitue aujourd'hui le principal élément du patrimoine architectural de Fleurines ; il est classé au titre des monuments historiques. La commune est également riche d'un important patrimoine naturel et paysager, et intègre le périmètre d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Depuis sa création en 2004, Fleurines entre également dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France.

Flore du Massif central

Contraste de la végétation entre un adret, caractérisée par une lande à genêt purgatif, et un ubac, recouvert par une hêtraie, dans une vallée du Massif central (vallée de la Biourière en Aubrac).
Contraste de la végétation entre un adret, caractérisée par une lande à genêt purgatif, et un ubac, recouvert par une hêtraie, dans une vallée du Massif central (vallée de la Biourière en Aubrac).

La flore du Massif central est très variée en raison de la grande superficie de ce massif, de sa position de carrefour entre différentes zones climatiques et de sa variété géologique. Les plantes que l'on peut croiser dans la partie occidentale, très humide, ne sont pas les mêmes que celles que l'on trouve dans la partie orientale, plus sèche, et la différence est encore plus grande avec les espèces que l'on peut trouver dans la partie sud (Causses, Cévennes), soumises à des influences méditerranéennes marquées. Cette composante spatiale n'est pas la seule à intervenir car l'exposition, l'altitude ou la nature du substrat sont aussi des facteurs déterminants. En effet, on peut souligner à ce propos l'opposition classique entre les versants exposés au sud et ceux exposés au nord (adret et ubac) ou encore les différences qui existent dans la végétation entre, d'une part, les sols acides (granite) et d'autre part, les sols basiques (calcaire ou basalte). Bien que l'altitude du Massif central soit faible par rapport à d'autres massifs montagneux comme les Alpes ou les Pyrénées, on observe un étagement de la végétation très net qui peut aller de la végétation méditerranéenne à la pelouse subalpine (cas des Cévennes). D'une façon générale, dans la majeure partie du Massif central, on peut distinguer quatre étages de végétation : un étage de plaine jusqu'à 500 m d'altitude (bien représenté dans la Limagne) ; un étage collinéen (jusqu'à 900 m d'altitude sur la majeure partie du massif sauf au nord-ouest où cette limite est plus basse) ; un étage montagnard (jusqu'à 1 500 m d'altitude) ; un étage subalpin (au-delà de 1 500 m d'altitude).

Dans les Cévennes, l'étage de plaine peut être qualifié d'« étage méditerranéen ». Ces limites peuvent évidemment varier suivant l'exposition (plus basses en versant nord).

Flore du massif des Vosges

Vue d’un massif montagneux.
Vue du château de Lœwenstein, parc naturel régional des Vosges du Nord, Bas-Rhin.

La flore du massif des Vosges se répartit entre un étage collinéen, un étage montagnard et un étage subalpin. L'étage collinéen s'étend jusqu'à 500 mètres d'altitude environ. Entre 500 et 1 000 mètres se situe l'étage montagnard, puis au-delà, l'étage subalpin dont le point culminant est le Grand Ballon, à 1 424 mètres. Les différentes conditions environnementales (altitude, climat, topographie, types de sol, etc.) sont à l'origine d'une végétation variée. Du fait de l'orientation nord-sud de la zone montagneuse, il existe un contraste marqué entre l'est et l'ouest, les vents d'ouest apportant les précipitations qui tombent en abondance sur le versant lorrain et les sommets, alors que le versant alsacien est plus sec.

Le massif vosgien est recouvert de forêts à 60 %. À moins de 500 mètres d'altitude, la forêt est de type chênaie-hêtraie. Entre 500 et 1 000 mètres, la chênaie-hêtraie cède la place à la hêtraie-sapinière. Au-delà de 1 000 mètres, le sapin disparaît et laisse la place à la hêtraie d'altitude, composée d'arbres de plus en plus chétifs à mesure qu'on gagne en altitude, et qui finit par être remplacée, à partir de 1 200 mètres environ, par des landes ou alpages appelés localement « hautes chaumes ».

Abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle

Détail architectural de l'abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle, décembre 2004
Détail architectural de l'abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle, décembre 2004

L’abbaye Saint-Wandrille, anciennement abbaye de Fontenelle, est une abbaye bénédictine de la congrégation de Solesmes située sur l'ancienne commune de Saint-Wandrille-Rançon au sein de la commune nouvelle de Rives-en-Seine, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Fondée en 649, l'abbaye a connu une longue histoire marquée par trois grandes périodes de saccages et de destructions : celles liées aux incursions des Vikings, puis celles engendrées par les guerres de Religion, et enfin celles consécutives à la Révolution française. C'est encore aujourd'hui une abbaye de moines bénédictins.

L'abbaye fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêtés des et .

Football Club de Chambly Thelle

Le Football Club Chambly Oise est un club de football français basé à Chambly dans le pays de Thelle en Picardie. Fondé en 1989 par deux frères, Fulvio et Bruno Luzi, il fait ses débuts en cinquième division de la Ligue de Picardie de football, dont il remporte directement la poule. L'équipe première évolue depuis ses débuts au stade des Marais de Chambly.

L'histoire du club est une succession de promotions qui permet à l'équipe-fanion de s'extirper des championnats de district dès 2002, année où elle obtient sa promotion en Interdistricts de la Ligue de Picardie. Champion d'Interdistricts en 2005, le club évolue trois saisons en Promotion d'Honneur avant d'obtenir sa promotion en Division d'Honneur. Champion de Picardie en 2010, le club des frères Luzi est alors affecté au groupe A du championnat de France amateur 2 (CFA 2).

Le grand-public découvre véritablement le FC Chambly en janvier 2012, quand ce dernier joue un trente-deuxième de finale de la Coupe de France contre l'Association de la jeunesse auxerroise. À l'issue de la saison, l'équipe finit première de son groupe de CFA 2, et monte ainsi en championnat de France amateur (CFA). Deux ans plus tard, en 2014, l'équipe finit vainqueur de groupe et accède au National (troisième niveau) où il évolue depuis.

Football Club de Lyon

Joueur de l'équipe une (PHR) en août 2013 lors d'un match amical contre Ain Sud Foot (DH).
Joueur de l'équipe une (PHR) en août 2013 lors d'un match amical contre Ain Sud Foot (DH).

Le Football Club de Lyon, ou le Football Club Régates Lyonnaises entre 1899 et 1901, communément appelé le FC Lyon ou le FCL, est un club omnisports français fondé en 1893 par des élèves du lycée Ampère de Lyon. Ses couleurs sont traditionnellement le damier rouge et blanc. Il fut le principal club sportif de l'agglomération au moins jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Avant celle-ci, il obtient ses principaux résultats avec son équipe de rugby à XV, championne de France en 1910 et avec son équipe masculine de football qui atteint la finale de la Coupe de France 1918.

Après-guerre, son équipe féminine de basket-ball remporte une Coupe de France, son équipe masculine de hockey sur gazon remporte dix championnats de France consécutivement et son équipe féminine de football est quatre fois championne de France. L'histoire du FCL est enfin indissociable de la figure du « mousquetaire » Henri Cochet qui fut l'un des piliers du club et en particulier de sa section tennis.

Football Croix-de-Savoie 74

Johann Durand, gardien historique des Croix-de-Savoie qui a tout connu avec ce club, périodes difficiles comme périodes de gloire.
Johann Durand, gardien historique des Croix-de-Savoie qui a tout connu avec ce club, périodes difficiles comme périodes de gloire.

Le Football Croix-de-Savoie 74 est un club de football français créé en 2003, né de la fusion du Football Club de Gaillard et du Football Club de Ville-la-Grand, deux clubs hauts-savoyards. En 2007, le club fusionne avec l'Olympique Thonon Chablais pour former l'Olympique Croix de Savoie 74 (au moment où Ville-la-Grand quitte d'ailleurs l'association) qui deviendra en 2009 l'Évian Thonon Gaillard Football Club.

Sous l'impulsion de l'ancien joueur professionnel Pascal Dupraz, le Football Club Gaillard, petite ville de Haute-Savoie, parvient à s'extraire des championnats régionaux pour s'installer au niveau national (CFA 2, puis CFA) à la fin des années 1990. Pour pouvoir pérenniser la présence du club à ce niveau, les dirigeants s'associent en 2003, avec un autre club de la banlieue d'Annemasse, le FC Ville-la-Grand.

Le nouveau club, baptisé Football Croix-de-Savoie 74, dans le but de fédérer les haut-savoyards derrière un projet footballistique ambitieux commun et jusqu'alors inédit depuis l'aventure en deuxième division du CS Thonon (années 1980) puis du FC Annecy (début des années 1990), va continuer son expansion en passant deux saisons en championnat de France National (3e division). Mais de graves problèmes internes (financiers notamment) menacent la survie du club. Et c'est ainsi que Franck Riboud, président-directeur général du groupe Danone, fortement implanté dans le Chablais, est approché. Intéressé par le projet de la famille Dupraz, alors aux commandes du club, il œuvra, en collaboration avec eux, à la structuration de ce club qui fusionnera à nouveau, en s'associant avec l'Olympique Thonon Chablais.

Formica Leo

Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.
Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.

Le Formica Leo est un petit cône volcanique adventif du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l’île de La Réunion, un département d’outre-mer français dans l’océan Indien. Il est situé au cœur du massif du Piton de la Fournaise sur le fond de la caldeira appelée Enclos Fouqué et en contrebas du passage de montagne nommé Pas de Bellecombe, le site naturel le plus touristique de l’île. D’une vingtaine de mètres de hauteur relative, il y culminerait, d’après les cartes de l’Institut national de l'information géographique et forestière, à 2 218 mètres d’altitude.

Si l’on en croit Honoré de Crémont, qui fut ordonnateur de Bourbon, le Formica Leo s’est formé sous les yeux du chasseur d’esclaves Jean Dugain lors d’une éruption volcanique exceptionnelle en 1753 mais n’a été approché pour la première fois que le lorsque Joseph Hubert a effectué la première traversée documentée de l’Enclos après être descendu le long du rempart de Bellecombe. Selon Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, botaniste voyageur à l’origine de sa première description scientifique connue, c’est ce même savant qui a ensuite baptisé le petit cône en se référant au fourmi-lion, un insecte dont le nom scientifique aurait pu être Formica-leo.

Surmonté par deux petits cratères volcaniques presque circulaires, le Formica Leo rappelle toujours, de par sa forme actuelle, le piège du névroptère. Cependant, il est soumis à une importante érosion due au nombre élevé de randonneurs qui gravissent tous les jours ses pentes composées de scories rougeâtres depuis les sentiers voisins, lesquels sont très fréquentés. Attractif et accessible, le petit cône aux teintes changeantes constitue en effet une icône du tourisme à La Réunion.

Fort de Bregille

Vue générale de l'édifice
Vue générale de l'édifice

Le fort de Bregille, de son nom officiel fort Morand, est une fortification militaire située à 446 mètres d'altitude au sommet de la colline de Bregille, à Besançon. Construit de 1820 à 1832, ce fort occupe un site stratégique du quartier de Bregille surplombant et protégeant la vieille ville de Besançon auparavant vulnérable, avec le fort Beauregard. Il remplace un ouvrage militaire basique établi à la fin du XVIIIe siècle, et jugé obsolète notamment à cause de sa prise par l'ennemi en 1814.

Quasiment inutilisé militairement de sa création à nos jours, excepté à une occasion durant la Seconde Guerre mondiale, l'édifice accueille aujourd'hui une fourrière animale pour la SPA et pour la police municipale. Bien que l'accès au fort de Bregille soit strictement interdit aux visiteurs, ses alentours restent un lieu de promenade privilégié pour les bisontins en recherche de verdure et d'un large panorama sur la capitale comtoise.

Nicolas Fouquet

Portrait de Nicolas Fouquet.
Portrait de Nicolas Fouquet.

Nicolas Fouquet (27 janvier 1615 à Paris – 3 avril 1680 à la forteresse de Pignerol) est un homme d’État français.

Nicolas Fouquet était le fils de François IV Fouquet, conseiller d’État au parlement de Paris et associé de la Compagnie des îles d’Amérique. À partir de 12 ans, il fit ses études chez les Jésuites, au collège de Clermont (futur lycée Louis-le-Grand) et passa plus tard une licence de droit. En juin 1633, son père acheta une charge de conseiller au parlement de Metz, avant d’être finalement admis à celui de Paris.

Le 7 février 1653, il fut nommé surintendant des finances et commença à faire bâtir le château de Vaux-le-Vicomte.

Franc-maçonnerie en France

Symboles maçonniques sur la garde de l'épée de Lafayette
Symboles maçonniques sur la garde de l'épée de Lafayette

La franc-maçonnerie en France fait partie d'un ensemble de phénomènes historiques et sociaux très divers formant un espace de sociabilité qui recrute ses membres par cooptation et pratique des rites initiatiques faisant référence à un secret maçonnique et à l'art de bâtir. Apparue initialement en Écosse sous sa forme spéculative à Kilwinning (juin 1598) et à Édimbourg (septembre 1598), elle se développera également en Grande-Bretagne au XVIIe siècle puis réorganisée à Londres en 1717. Elle verra le jour en France sous l'influence des Stuart émigrés et de leur entourage vers la fin du XVIIe siècle, mais son essor s'exercera surtout avec le concours des francs-maçons anglais dans les années 1720. Elle se répandit en France comme dans de très nombreux autres pays du monde au début du XVIIIe siècle.

La franc-maçonnerie s'est structurée au fil des siècles autour d'un grand nombre de rites et de traditions. Au fil du temps et notamment à partir de 1893, l'appréciation philosophique et la pratique de ces rites entraînera la création de différentes fédérations, nommées obédiences, qui ne se reconnaissent pas toutes entre elles. Elle se décrit, suivant les époques, les obédiences et les pays, comme une « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de morale illustré par des symboles » ou comme un « ordre initiatique ».

Cet article décrit son histoire et son organisation dans le cas particulier du territoire français, où elle compte en 2014 plus de 175 000 membres.

Maître de François de Rohan

Frontispice de Fleur de Vertu représentant son traducteur, François II de Rohan, par le Maître du même nom.
Frontispice de Fleur de Vertu représentant son traducteur, François II de Rohan, par le Maître du même nom.

Le Maître de François de Rohan désigne par convention un enlumineur et un dessinateur de gravures actif à Paris entre 1525 et 1546.

Ce maître anonyme doit son nom au frontispice d'un manuscrit enluminé de la Fleur de vertu, un recueil de textes moraux traduit en français par François II de Rohan, sur lequel ce dernier est représenté. Peut-être d'origine suisse ou germanique et installé à Paris, il a peint de nombreux manuscrits pour de grands seigneurs ou prélats français.

Ses miniatures représentent des scènes vivantes et colorées, généralement encadrées de décors architecturaux imposants. Il a aussi créé des dessins de gravures sur bois insérées dans des livres imprimés à une époque où l'imprimerie prend le pas sur les manuscrits. Son succès est tel qu'il a contribué à plusieurs manuscrits royaux, dont un livre d'heures destiné à François Ier ainsi que des ouvrages destinés à sa sœur, Marguerite de Navarre.

Les historiens de l'art lui attribuent une vingtaine de décorations de manuscrits, ainsi que les gravures de cinq ouvrages du second quart du XVIe siècle et les volets latéraux d'un petit triptyque sur vélin. Il n'a jusqu'à présent fait l'objet d'aucune identification.

François de Sales

Saint François de Sales
Saint François de Sales

Saint François de Sales (15671622), né au château de Sales près de Thorens-Glières en Savoie, est un saint et docteur de l'Église catholique. Issu d'une famille aristocratique, il choisit le chemin de la foi et devint l'un des théologiens les plus considérés au sein du christianisme. Ce grand prêcheur accéda au siège d'évêque de Genève. Il fonda l'ordre religieux de la Visitation. Il exerça une influence marquante à l'intérieur de sa religion mais également envers les détenteurs du pouvoir temporel que furent, entre autres, le roi de France ou le duc de Savoie. Consacrant sa vie à Dieu, il renonça à tous ses titres de noblesse. Homme d'écriture, il laissa une somme importante d'ouvrages, témoignage de sa vision de la vie. Il reste de nos jours le saint patron des journalistes et des écrivains, et cela en raison de son usage précoce du progrès que constituait l'avènement de l'imprimerie. Ses publications imprimées comptent parmi les tout premiers journaux catholiques au monde.

Françoise de Rohan

Blason présentant neuf losanges jaunes sur un fond rouge.
De gueules à neuf macles d’or, le blason des Rohan.

Françoise de Rohan, dame de La Garnache, duchesse de Loudun (et parfois aussi duchesse de Nemours), est née vers 1540 et morte en décembre 1591 à Beauvoir-sur-Mer. Descendante des ducs de Bretagne, elle épouse en 1557, sur parole, le duc Jacques de Savoie, mais se retrouve déshonorée par l’abandon de celui-ci et n’a de cesse, pendant plus de vingt ans, d’obtenir la reconnaissance de son mariage. Blanchie de tout soupçon de fornication, puis élevée au titre de duchesse du Loudunois par le roi Henri III, Françoise de Rohan est une de ces femmes dont le sort est évoqué, sans la nommer, dans La Princesse de Clèves.

Cousine de Jeanne d’Albret et du roi Henri IV, qui la nomme communément « sa tante », Françoise de Rohan trouve refuge chez ses amis protestants tandis que le parti Lorrain, épousant la cause de Nemours, ne veut plus la nommer que la « demoiselle » ou la « dame de La Garnache » (du nom d’un de ses fiefs). Tandis que, pour les huguenots, elle demeure la « duchesse de Nemours », elle intente contre le duc un procès, qui dure jusqu’en 1580. Voulant obtenir que son amant infidèle reconnaisse le fruit de leur union, elle mobilise à cet effet trois rois, deux papes et plusieurs séances du parlement de Paris. Son procès, qui défraie la chronique judiciaire, se trouve ballotté par les aléas des guerres de religion, et ne connaît de fin qu’avec la réconciliation d’Henri III et Henri IV, lors de la paix du Fleix. La solution qui met un terme à cette longue procédure est diversement interprétée. Pour les uns, elle est le fruit de la charité d’Anne de Guise, pour d’autres, le résultat d’un accord politique favorable au duc d’Alençon, pour d’autres encore, un compromis réalisé grâce au talent de son ami le maître de requête et mathématicien François Viète

Martin Fréminet

Buste de Martin Fréminet sculpté par Barthélemy Tremblay
Barthélemy Tremblay, buste de Martin Fréminet, Paris, musée du Louvre

Martin Fréminet (Paris, 24 septembre 1567Paris, 18 juin 1619), est un peintre maniériste français, membre de la seconde École de Fontainebleau, et actif au début du XVIIe siècle. Après un voyage en Italie à la fin du XVIe siècle, Fréminet revient en France en 1603, et se voit confier la réalisation des décors de la chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau, œuvre maîtresse de sa carrière, aboutissement de ses recherches et de ses influences, et qui le place comme l'un des derniers maîtres de l’école bellifontaine.

Essentiellement peintre de scènes religieuses, rares sont les œuvres sûrement exécutées par sa main, car à l'exception des décors de la voûte de la chapelle de Fontainebleau, seules quelques toiles (parmi lesquelles une Adoration des bergers du musée de Gap et une Charité de saint Martin conservée au musée du Louvre) lui sont attribuées avec certitude. Son style puissant et coloré doit beaucoup à son admiration pour l'œuvre de Michel-Ange, du Parmesan, et sa découverte de l'école vénitienne.

Front républicain (Ve République)

Le front républicain se réclame de la défense du régime républicain, ici représenté par un buste de Marianne, face au Front national.
Le front républicain se réclame de la défense du régime républicain, ici représenté par un buste de Marianne, face au Front national.

Sous la Cinquième République française, l’expression « front républicain » désigne le rassemblement, lors d'une élection, de partis politiques de droite et de gauche contre le Front national (FN), considéré par ceux-ci comme un parti d'opposition au régime républicain.

Ce concept tire notamment ses origines de la coalition du Front républicain de 1956. Il est diversement appliqué depuis l'apparition du FN et davantage ancré à gauche qu'à droite, la droite de gouvernement ayant parfois passé des alliances locales avec l'extrême droite. La droite justifie notamment sa stratégie face au FN en invoquant les alliances symétriques des socialistes et des communistes.

Le second tour de l'élection présidentielle de 2002 est considéré comme le point culminant de la stratégie de front républicain.

Funiculaire de Bregille

Vue de la gare basse en 2007.
Vue de la gare basse en 2007.

Le funiculaire de Beauregard-Bregille, appelé communément funiculaire de Bregille, est un funiculaire et une ligne de tramway située à Besançon dans le département français du Doubs. Imaginée en 1899 par Émile Picard, la ligne reliait le bas et le haut de la colline de Bregille pour que les curistes de Besançon-les-Bains puissent accéder facilement aux bois et espaces verts de la ville ; cependant le funiculaire ne fut opérationnel qu'à partir de 1912, alors que le thermalisme est en déclin. Pourtant la ligne fonctionne jusqu'en 1987 malgré de nombreux problèmes financiers survenus au fil de son histoire, mais un dysfonctionnement technique viendra mettre un terme à l'activité du funiculaire. Cette ligne historique n'est plus en service de nos jours, mais une procédure en vue d'une inscription au titre des Monuments historiques est en cours.

Funiculaire de Montmartre

Une cabine du funiculaire.
Une cabine du funiculaire.

Le funiculaire de Montmartre, situé dans le 18e arrondissement de Paris, est un funiculaire automatique comprenant deux cabines, permettant de monter au sommet de la butte Montmartre et d'accéder ainsi à la basilique du Sacré-Cœur. Ouvert en juillet 1900, il a été entièrement rénové en 1935 puis en 1991. Long de 108 mètres, le funiculaire gravit les trente-six mètres de dénivelé en moins d'une minute trente. Géré par la RATP, la société de transport public parisienne, il transporte deux millions de voyageurs par an et fait partie intégrante du paysage du quartier montmartrois.

Jean Gachassin

Jean Gachassin en 2014.
Jean Gachassin en 2014.

Jean Gachassin, né le à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), est un joueur de rugby à XV international français, devenu ensuite président de la Fédération française de tennis (FFT). Il évolue durant sa carrière de joueur, de 1960 à 1978, au poste de demi d'ouverture après avoir débuté ailier. Il joue également à l'arrière ou au centre.

Entre 1961 et 1969, il compte trente-deux sélections en équipe de France, au cours desquelles il marque huit essais. Il est un des acteurs de la victoire française lors de trois Tournois des Cinq Nations (1961, 1967 et 1968 où le XV de France réalise le premier Grand Chelem de son histoire). En 1964, il participe à une tournée en Afrique du Sud. Au niveau des clubs, il évolue avec le Football club lourdais de 1960 à 1969, puis avec le Stade bagnérais de 1969 à 1978. Il est champion de France en 1967-1968.

Huissier de justice jusqu'à sa retraite professionnelle, il exerce en parallèle des responsabilités au sein de la FFT et de la ligue Midi-Pyrénées. Le , Jean Gachassin est élu président de la FFT, puis est réélu en 2013.

Galette-saucisse

Galettes-saucisses.
Galettes-saucisses.

La galette-saucisse est un en-cas composé d'une saucisse de porc grillée, roulée dans une galette de sarrasin froide. Elle est principalement consommée en Haute-Bretagne, plus précisément en Ille-et-Vilaine et dans certaines parties de ses départements limitrophes : les Côtes-d'Armor, le Morbihan, la Loire-Atlantique, la Mayenne et la Manche.

Créée et popularisée au cours du XIXe siècle, elle réunit deux produits de la gastronomie bretonne. Le sarrasin, introduit en Bretagne au XVe siècle et cuisiné sous forme de galettes, est très largement cultivé dans les campagnes bretonnes jusqu'au XXe siècle. Substitut au pain pour les pauvres, son goût très prononcé est adouci par divers accompagnements. Parmi ces derniers, les charcuteries, dont la saucisse de porc, font partie des spécialités de la région rennaise.

La galette-saucisse devient, dès lors, un en-cas populaire, consommé debout et à la main, à l'occasion des fêtes, des marchés ou des événements sportifs. Elle est ainsi fortement associée au club de football du Stade rennais, et devient l'un des emblèmes de la gastronomie populaire de Haute-Bretagne.

Gallo

Le gallo est la langue d'oïl de la Haute-Bretagne. Il est traditionnellement parlé en Ille-et-Vilaine, en Loire-Atlantique et dans l'est du Morbihan et des Côtes-d'Armor, derrière une frontière linguistique allant de Plouha à la presqu'île de Rhuys. La limite orientale du gallo est moins claire, car il existe un continuum avec les langues d'oïl voisines. Certains linguistes considèrent par exemple que le gallo s'étend dans des régions contigües à la Bretagne historique.

Comme il n'y a pas de critères universellement acceptés pour distinguer les langues des dialectes, il n'y a pas de réel consensus sur la nature du gallo. Bien qu'elle soit essentiellement orale, cette langue est l'objet d'études universitaires et d'efforts de standardisation, et des ouvrages en gallo sont régulièrement publiés. Cependant, contrairement au breton, le gallo ne bénéficie pas d'une longue tradition de défense et de protection. Les deux ont toutefois été reconnues conjointement « langues de Bretagne » par le conseil régional de Bretagne en 2004.

Langue romane, le gallo n'est pas apparenté au breton, qui est une langue celtique. Les locuteurs sont les gallésants. « Gallo » est un mot venu de la langue bretonne et son utilisation par les gallésants est récente. Beaucoup d'entre eux utilisent simplement le terme « patois », bien qu'il soit souvent considéré comme péjoratif.

Malgré quelques initiatives pour l'enseigner à l'école et dans les universités, le gallo est en voie d'extinction. Les locuteurs sont généralement âgés et la transmission intergénérationnelle est très faible. Le gallo est considéré comme sérieusement en danger par l'Unesco. Le nombre de locuteurs du gallo est difficile à évaluer et il peut varier selon les estimations. D'après un sondage réalisé en 2013, le gallo et le breton auraient un nombre similaire de locuteurs, puisque 5 % des habitants de la Bretagne historique parleraient couramment le gallo, et 6 % le breton.

Fabien Galthié

Fabien Galthié en 2011.
Fabien Galthié en 2011.

Fabien Galthié, né le à Cahors dans le Lot, est un joueur international français de rugby à XV évoluant au poste de demi de mêlée au sein de l'effectif du Stade français après avoir quitté en 2001 l'US Colomiers où il effectue l'essentiel de sa carrière.

En dix-sept ans au plus haut niveau, Fabien Galthié a inscrit à son palmarès un titre de champion de France en 2002-2003, un Challenge européen en 1997-1998, trois Grands Chelems (1997, 1998, et 2002), une finale de Coupe du monde. Il a disputé quatre Coupes du monde. Pourtant, son parcours en équipe de France est délicat et compliqué.

À sa retraite de joueur, il entraîne le Stade français de 2004 à 2008, puis le Montpellier Hérault rugby de 2010 à 2014. Il est champion de France avec le Stade français et finaliste avec Montpellier.

Il est également consultant sportif pour la télévision.

Lanciers de la Garde impériale

Lanciers de la Garde impériale, 1857. Richard Knötel, Uniformenkunde, 1890, volume VI, planche 9.
Lanciers de la Garde impériale, 1857. Richard Knötel, Uniformenkunde, 1890, volume VI, planche 9.

Le régiment des lanciers de la Garde impériale est une unité de cavalerie française du Second Empire faisant partie de la Garde impériale. Mise sur pied en 1855, elle est dissoute avec le reste de la Garde par décret du .

Organisée à Melun, la composition du régiment connaît divers soubresauts avant d'être définitivement arrêtée à six escadrons en 1867. Au cours de ses quinze années d'existence, les lanciers assurent l'escorte de Napoléon III lors de l'attentat d'Orsini à Paris ; en campagne, ils sont également à la suite de l'empereur mais ne participent que rarement au combat. Au cours de la guerre franco-prussienne de 1870, le corps sous les ordres du colonel Latheulade se distingue à la bataille de Mars-la-Tour, peu avant la défaite française finale qui entraîne sa disparition.

L'uniforme est caractérisé par le port du chapska polonais et de la lance. Le reste de la tenue comprend un habit blanc à plastron bleu et passementerie écarlate, ce qui amène le peintre militaire Lucien Rousselot à qualifier cet uniforme comme étant « l'un des plus brillants du Second Empire ».

Gare de Limoges-Bénédictins

La gare de Limoges-Bénédictins (los Benedetins en occitan), réalisée entre 1924 et 1929 par Roger Gonthier, porte ce nom en raison de sa construction sur le site d’un ancien monastère bénédictin fermé à la Révolution.

Elle est l'incarnation de la prospérité de la cité des arts du feu d’avant la crise des années 1930, et est devenue un des plus célèbres exemples architecturaux des arts nouveau et déco. Unique par sa forme, sa position au-dessus des voies, son passé, notamment l'accueil qui lui fut réservé ainsi que l'incendie de 1998, le monument est vraisemblablement considéré comme l'un des édifices les plus connus de Limoges et du Limousin, à tel point qu'il est devenu un symbole de la capitale régionale au même titre que la porcelaine et le basket, et est souvent qualifié de plus belle gare d'Europe.

Gayant

Gayant et Marie Cagenon devant le beffroi de Douai.
Gayant et Marie Cagenon devant le beffroi de Douai.

Gayant est le géant porté qui symbolise la ville de Douai (France - département du Nord). Entouré de sa femme, Marie Cagenon, et de leurs trois enfants, Jacquot, Fillon et Binbin, il parcourt la ville chaque année pendant trois jours à l'occasion des fêtes de Gayant, début juillet. Le Grand Cortège du dimanche après-midi est le point culminant de ces journées, après l'arrivée, le matin, de la famille Gayant au grand complet dans la cour de l'Hôtel de Ville de Douai, au pied du beffroi.

Gayant est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité comme membre de « Géants et dragons processionnels de Belgique et de France ». L'Unesco précise que les processions traditionnelles d'effigies de géants, d'animaux ou de dragons recouvrent un ensemble original de manifestations festives et de représentations rituelles. Apparues à la fin du XIVe siècle dans les processions religieuses de nombreuses villes européennes, ces effigies ont conservé un sens identitaire pour certaines villes de Belgique (Ath, Bruxelles, Termonde, Malines et Mons) et de France (Cassel, Douai, Pézenas et Tarascon) où elles restent des traditions vivantes.

Générations Star Wars et Science Fiction

Vue de la convention en 2010.
Vue de la convention en 2010.

Générations Star Wars et Science Fiction, parfois abrévié Gen SW, est une convention de fans consacrée à l'univers Star Wars et à la science-fiction en général mais également aux univers fantastiques et de fantasy, à la bande dessinée et aux comics. Elle est organisée une fois par an à Cusset dans l'Allier depuis 1999. L'entrée du salon est gratuite pour le public depuis la première édition.

Parmi ses invités les plus connus, on peut noter les acteurs Anthony Daniels, Peter Mayhew, Jake Lloyd et David Prowse, interprètes respectifs des personnages majeurs de la saga Star Wars que sont C-3PO, Chewbacca, Anakin Skywalker enfant et Dark Vador. Des auteurs de comics d'envergure internationale ainsi que plusieurs auteurs de livres spécialisés sur Star Wars ont également été présents lors de certaines éditions.

Soutenu par la ville de Cusset et le Conseil départemental de l'Allier, cet événement est organisé par l'association de fans Les Héritiers de la Force, dont c'est l'activité principale. Cette association n'étant pas affiliée à Lucasfilm Limited, la manifestation n'a pas de relation officielle avec la licence Star Wars.

Maurice Genevoix

Portrait au trait (crayon papier) de Maurice Genevoix, dessin réalisé par Anne Tassin.
Portrait au trait (crayon papier) de Maurice Genevoix, dessin réalisé par Anne Tassin.

Maurice Genevoix ( - ) est un romancier-poète français, héritier du réalisme. L’ensemble de son œuvre témoigne des relations d’accord entre les hommes, entre l’Homme et la Nature, mais aussi entre l’Homme et la Mort. Son écriture est servie par une mémoire vive, le souci d’exactitude, et le sens poétique. Normalien lettré, il admire tout autant l’éloquence des artisans ou des paysans. D’une grande vitalité malgré ses blessures reçues lors de la Première Guerre mondiale près du village des Éparges, en , et animé de la volonté de témoigner, il écrit jusqu’à ses derniers jours. Son œuvre, portée par le souci de perpétuer ce qu’il a tenu pour mémorable, produit d’une grande longévité littéraire, rassemble 56 ouvrages.

Henri Gillard

Statue de l'abbé Henri Gillard sculptée par Michaël Thomazo, devant l'église du Graal.
Statue de l'abbé Henri Gillard sculptée par Michaël Thomazo, devant l'église du Graal.

Henri Gillard, plus connu sous le nom de l’abbé Gillard ou du recteur de Tréhorenteuc (né le et mort le ), est un prêtre breton attaché à l'Église Sainte-Eutrope Sainte-Onenne de 1942 à 1962. Dès son arrivée, il fait restaurer cette petite église communale du Morbihan en la décorant de peintures qui mélangent le merveilleux celte à la foi chrétienne, à travers la symbolique du Graal. Il popularise nettement la légende arthurienne grâce à ses nombreux ouvrages et aux visites guidées du Val sans retour tout proche, qu'il organise. Durant ses années de ministère, il guide les visiteurs et les héberge dans l'église.

Son action dynamise la commune de Tréhorenteuc, alors victime d'un important exode rural, pour en faire une destination touristique prisée. Désavoué et exilé par sa hiérarchie en 1962, l'abbé Gillard est finalement réhabilité après son décès en 1979, et enterré dans l'église de Tréhorenteuc. Une statue à son effigie a été érigée. Une association s'est constituée pour défendre ses œuvres et son héritage.

Julio González

Autoportrait du peintre Julio González
Autoportrait du peintre Julio González, 1920

Julio González, né Julio Luis Jésus González Pellicer le à Barcelone en Espagne et décédé le à Arcueil en France, est un sculpteur et peintre espagnol associé aux mouvements cubiste et surréaliste ainsi qu’à l’abstraction picturale.

Arrivé à Paris en 1900, Julio González passe sa vie et toute sa carrière de sculpteur dans le quartier cosmopolite et artistique du Montparnasse, en relation étroite avec la communauté espagnole exilée. Ainsi, de 1928 à 1932, il poursuit plus particulièrement avec Pablo Picasso une collaboration fructueuse, notamment autour des nouvelles techniques de soudure du fer appliquées à la sculpture cubiste. Bien que restant dans l’ombre de Picasso, il développe cependant son propre langage artistique. Depuis les années 1930, Julio González est considéré comme le père fondateur de la sculpture en fer moderne et un inspirateur essentiel pour de nombreux artistes ayant poursuivi dans cette voie tels David Smith et Eduardo Chillida. Il a également eu pour gendre le peintre allemand Hans Hartung qui épousa sa fille Roberta au début de la Seconde Guerre mondiale.

Refuge du Goûter

Vue du refuge du Goûter.
Vue du refuge du Goûter.

Le refuge du Goûter, aussi appelé refuge de l'Aiguille-du-Goûter, est un refuge de montagne dans le département français de la Haute-Savoie. Il se situe dans le massif du Mont-Blanc, à 3 835 mètres d'altitude, sur l'aiguille du Goûter, ce qui en fait l'un des plus hauts refuges gardés d'Europe de l'Ouest. Il est accessible en cinq heures de marche environ depuis le Nid d'Aigle à Saint-Gervais-les-Bains et permet aux alpinistes d'accéder au sommet du mont Blanc par la voie normale en cinq heures supplémentaires.

La présence d'un abri sur l'aiguille du Goûter remonte à 1854 mais le premier refuge à proprement parler est construit quatre à cinq ans plus tard. Il est reconstruit en 1936 puis agrandi en 1960. Parallèlement, un autre bâtiment est édifié à côté en 1906, puis reconstruit en 1990 en tant qu'annexe. Finalement, un nouveau refuge de 120 places est conçu à partir de 2010 et entre en service trois ans plus tard. Il bénéficie de nombreuses innovations en matières architecturale et environnementale. Il est de forme ovoïde, se distingue par son revêtement en acier inoxydable et dispose de quatre niveaux. Une réservation est obligatoire pour y séjourner la nuit.

Julien Gracq

Signature autographe de l’auteur
Signature autographe de l’auteur

Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, né le à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) et mort le à Angers, était un écrivain français.

Si Au château d’Argol, son premier roman, fortement influencé par le romantisme noir et par le surréalisme, avait attiré l’attention d’André Breton, c’est avec Le Rivage des Syrtes, et surtout le spectaculaire refus de son auteur de recevoir le prix Goncourt en 1951, que Julien Gracq s’est fait connaître du public. Reconnaissance paradoxale pour cet écrivain discret qui s’est effacé derrière une œuvre protéiforme et originale, en marge des courants dominants de la littérature de son époque (voire en opposition), qu’il s’agisse de l’existentialisme ou du nouveau roman. Après avoir abandonné l’écriture de fiction, Julien Gracq publie à partir de 1970 des livres qui mélangent bribes d’autobiographie, réflexions sur la littérature et méditations géographiques.

Traduites dans vingt-six langues, étudiées dans des thèses et des colloques, proposées aux concours de l’agrégation, publiées dans la Bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq ont valu à leur auteur une consécration critique presque sans équivalent à son époque.

Grand Orient de France

Tablier de maître brodé du dix-neuvième siècle.
Tablier de maître brodé du dix-neuvième siècle.

Le Grand Orient de France (GODF, GO, G∴O∴D∴F∴ en typographie maçonnique) est la plus ancienne obédience maçonnique française et la plus importante d'Europe continentale. Il est né en 1773 d'une profonde transformation de la Grande Loge de France de l'époque, fondée le . Ce renouvellement débouche sur des traits spécifiques qu'il imprime à la maçonnerie française, rendant celle-ci singulière, notamment au vu des autres maçonneries européennes. En 2014, la majorité de ces différences perdurent encore en son sein.

L'évolution de l'obédience se fait au travers de l’histoire politique et sociale de la France. Investi par le milieu politique sous le Premier Empire, accusé par l’abbé Augustin Barruel et les milieux contre-révolutionnaires de conspiration ayant abouti à la révolution, le Grand Orient développe au fil de son évolution un engagement humaniste et politique. En 1877, le Grand Orient supprime l'obligation pour ses membres de se référer à « l'existence de Dieu » et à « l'immortalité de l'âme ». Dès lors, il est qualifié d'obédience dite « libérale » ou « adogmatique », qui adopte pour principe la « liberté absolue de conscience », n’imposant aucune croyance ou religion à ses membres. En cela, il se distingue des obédiences de la branche anglo-saxonne qui enjoint le respect de préceptes dits « de régularité » édictés par la Grande Loge unie d'Angleterre en 1929, impliquant notamment la croyance en Dieu et en sa Volonté révélée ainsi que l'abstention de sujets politiques ou religieux en loge.

Profondément impliqué dans la vie publique et politique sous la IIIe République, il est dissout au même titre que l'ensemble de la franc-maçonnerie française lors de la Seconde Guerre mondiale par le régime de Vichy. Le Grand Orient peine au sortir de la guerre à rebâtir ses effectifs et s’éloigne de l'action politique directe afin de privilégier la réflexion philosophique et sociétale. Fondateur du CLIPSAS, association regroupant les obédiences adogmatiques autour du globe, il est — avec plus de 52 000 membres répartis dans environ 1 250 loges — la première obédience adogmatique d'Europe. N'acceptant que des adhésions masculines depuis sa création, le Grand Orient devient mixte en 2010.

Puissance symbolique souveraine (ses membres sont également des « initiés »), son rite officiel est le Rite français consubstantiel à la création de l'obédience, celle-ci intègre au cours de son histoire et au gré de leurs apparitions la plupart des rites maçonniques pratiqués de nos jours. Imprégné de culture orale, le GODF n'en est pas moins une institution de droit régie par la loi de 1901 et par des règles écrites fondées sur le suffrage universel, principe démocratique qui s'exerce sur toutes ses structures. La devise, Liberté, Égalité, Fraternité, qu'il adopte en 1848 fait suite aux pages de son histoire et se confond volontairement avec celles de la République française.

La Grande Borne

La rue du Labyrinthe, mars 2007.
La rue du Labyrinthe, mars 2007.

La Grande Borne est une vaste cité d’habitat social de 3 685 logements (dont 206 individuels) édifiée par l’architecte Émile Aillaud sous la maîtrise d’ouvrage de l’Office public HLM interdépartemental de la région parisienne, sur le territoire des communes de Grigny et Viry-Châtillon, dans l’Essonne (91) entre 1967 et 1971. La cité fut bâtie à l’origine dans le cadre de la résorption des bidonvilles de la région parisienne et fut surtout utilisée pour reloger les habitants du 13e arrondissement de Paris alors en pleine transformation. La réalisation de la cité fut confiée à l’entreprise Bouygues. À l’exception de 90 logements appartenant à la SA HLM Logirep et d’une partie du secteur des Patios, l’ensemble de la cité est géré par l’OPIEVOY (OPAC Interdépartemental de l’Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines). Quoique divisée en « quartiers» puis en « secteurs » d’environ 150 logements, la cité de la Grande Borne demeure néanmoins profondément unitaire, de par sa conception d’ensemble, l’emploi d’éléments et de procédés architectoniques répétitifs et l’« esprit du lieu », fondé sur l’intégration poussée dès la conception d’un travail plastique (couleur, fresques, sculptures) dans le cadre architectural singulier de ce grand ensemble atypique. Le nombre d’habitants de la Grande Borne peut être estimé à environ 13 000 (12 939 habitants selon le recensement général de la population de 1999).

Grande distribution dans le Nord-Pas-de-Calais

Le Nord-Pas-de-Calais est un des berceaux de la grande distribution moderne française avec l'implantation des enseignes du groupe Auchan à partir des années 1960, et l'ouverture à Englos du centre commercial d'Englos-les-Géants en 1969, premier du genre avec le concept d'hypermarché couplé avec une galerie commerciale.

Avec ses quatre millions d'habitants, la région Nord-Pas-de-Calais compte, en 2008, 2 883 points de vente de plus de 300 m2. La région présente la plus importante concentration de grandes et moyennes surfaces en France. Auchan emploie 12 500 salariés dans la région et en est le premier employeur privé. Carrefour, bien que premier employeur privé de France, ne représente qu'un peu plus de 5 250 salariés mais reste dans les dix plus grands employeurs de la région.

En 2011, parmi les cent hypermarchés de France faisant le plus grand chiffre d'affaires, treize sont de la région Nord-Pas-de-Calais. La totalité des hypermarchés appartiennent à Auchan. Parmi ceux-là, deux sont en troisième et quatrième places nationales et le dernier arrive en 96e position.

Grande Sure

Vue de la face nord-ouest de la Grande Sure, depuis Saint-Jean-de-Moirans.
Vue de la face nord-ouest de la Grande Sure, depuis Saint-Jean-de-Moirans.

La Grande Sure est un sommet du département français de l'Isère s'élevant à 1 920 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes, et dominant le Pays voironnais. Situé en bordure occidentale du massif, il est constitué de calcaires du Fontanil. Il peut être gravi par le versant oriental depuis le col de la Charmette en passant par le col de la Grande Vache ou depuis le col de la Placette par le versant occidental, qui présente cependant plus de dénivelé et des passages plus difficiles. La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse et d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Le chamois est notamment présent dans les parties abruptes de l'étage alpin.

Grange de Vaulerent

La grange, son pigeonnier et une partie du corps de logis.
La grange, son pigeonnier et une partie du corps de logis.

La grange de Vaulerent est une ancienne grange cistercienne située à Villeron, dans la plaine de France à l'est du Val-d'Oise.

Il s'agit d'une exploitation agricole ayant appartenu à l'abbaye de Chaalis à partir du XIIe siècle. La grange assure encore aujourd'hui, presque 800 ans plus tard, cette fonction agricole. Exploitée directement par l'abbaye cistercienne royale et ses moines convers jusqu'en 1315, elle est ensuite mise en fermage. Elle reste propriété de l'abbaye royale jusqu'en 1791, date à laquelle elle est vendue comme bien national.

Les bâtiments actuels comprennent notamment un bâtiment de stockage, la grange proprement dite, dont la construction remonte au XIIIe siècle et qui, longue de 72 mètres, constitue l'un des bâtiments agricoles cisterciens parmi les plus imposants en France. Cette grange est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1889, le colombier des XVIe et XVIIe siècles, le puits et les caves des XIIe et XIIIe siècles étant inscrits au titre des monuments historiques depuis le .

Grenadiers à cheval de la Garde impériale

Grenadier à cheval de la Garde impériale, par Hippolyte Bellangé.
Grenadier à cheval de la Garde impériale, par Hippolyte Bellangé.

Les grenadiers à cheval de la Garde impériale sont un régiment de cavalerie lourde de la Garde impériale sous le Premier Empire. Ayant déjà fait partie de la Garde consulaire, les grenadiers à cheval deviennent le principal régiment de cavalerie de la Vieille Garde lorsque la Garde impériale est créée en 1804.

Leur effectif théorique maximal est de plus de 1 100 officiers et hommes de troupe, commandés par un général de division ou par un général de brigade expérimenté. Ils sont parfois considérés comme l'un des meilleurs régiments de cavalerie lourde de leur temps.

Participant rarement au combat pendant les guerres napoléoniennes, ils sont généralement gardés en réserve, aux côtés de Napoléon, au cours des batailles les plus importantes de 1804 à 1815. Lorsque le régiment prend part au combat, comme lors des batailles de Marengo, Austerlitz, Eylau, Hanau et Waterloo, ainsi que pendant un certain nombre d'actions en 1814, les résultats sont généralement décisifs. Le régiment est dissous en 1815, après la chute de Napoléon et la Seconde Restauration des Bourbons.

Gros-plant-du-pays-nantais

Bouteille de gros-plant-du-pays-nantais.
Bouteille de gros-plant-du-pays-nantais.

Le gros-plant-du-pays-nantais (connu aussi sous le nom simplifié de gros-plant) est une appellation d'origine vin de qualité supérieure (AOVDQS) du vignoble de la vallée de la Loire qui produit des vins blancs secs principalement issus du cépage folle-blanche.

Il couvrait, en 2008, une superficie de 1 372 hectares dans la région Pays de la Loire, principalement au sud de Nantes dans le département de la Loire-Atlantique et déborde sur celui du Maine-et-Loire et de la Vendée. Ce vin est aujourd'hui, avec 79 380 hectolitres, le premier vin de qualité supérieure de France en volume.

Comme son voisin le muscadet, le gros-plant-du-pays-nantais peut être élevé sur lie. Élaboré depuis plus longtemps que ce dernier, le vin est aussi plus sec avec une certaine fraîcheur (acidité) ; il se caractérise par une robe pâle à reflet vert et dégage des arômes à dominante florale (fleur blanche, aubépine...), agrume (citron...) voire fruit exotique, avec parfois quelques notes minérales. Il est particulièrement connu pour accompagner les fruits de mer, notamment les huîtres de Cancale, moules et autres bigorneaux.

Groupe sportif Consolat

Le Groupe sportif Consolat, ou Consolat Marseille, est un club français de football fondé en 1964 et basé à Marseille, dans le département des Bouches-du-Rhône. Le club tire son nom de la cité Consolat située dans le quartier marseillais de La Calade.

Créé en 1964 par des familles de la Cité de Consolat, le club est présidé depuis 1983 par Jean-Luc Mingallon. Président emblématique du GS Consolat, il pousse l'équipe, qui évoluait alors en championnat départemental, à gravir les échelons. Cela se traduit par une montée en Division d'Honneur en 1999.

En 2006, le club atteint le niveau national amateur, avec la montée en CFA 2 (D5). Cette montée entraîne alors de nombreux derbys avec la réserve de l'Olympique de Marseille et l'US Endoume. La volonté de devenir « le deuxième club de Marseille » est réalisée quand le GS Consolat accède au CFA en 2011. Cette montée est suivie par un titre en 2014, permettant au club de disputer le National pour la première fois de son histoire.

Pour la première saison à ce niveau, coïncidant avec le cinquantenaire du club, l'ancien international William Prunier est nommé entraîneur. Le club ambitionne alors de devenir professionnel.

Guy II de Pontailler

« De gueules au lion d'or armé et lampassé d'azur ».
« De gueules au lion d'or armé et lampassé d'azur ».

Guy II de Pontailler, né en Bourgogne en 1348 (ou 1335) et mort en 1392 (peut-être le 4 mai), fut seigneur de Talmay, de Fenay, de Chevigny, de Saulon-la-Rue, de Saulon-la-Chapelle, de Chailly, de Champagny, de Tart-le-Haut, de Pontailler-sur-Saône et d'Heuilley-sur-Saône.

Il fut nommé maréchal de Bourgogne de 1364 à 1392, date de sa mort, par le duc Philippe le Hardi. Ce dernier lui accorda sa confiance tout le long de sa carrière.

Aux côtés de son duc, Guy II administra l'armée bourguignonne, et participa à plusieurs faits de guerre : lors de la la guerre de Cent Ans, contre les Grandes Compagnies qui terrorisaient la région, sur des théâtres de conflits en France et enfin en Flandre.

Bien que le duc ne l'indemnisât pas toujours à la mesure de sa fonction, lui causant des problèmes financiers réguliers, Guy II de Pontailler agrandit considérablement sa seigneurie « outre-Saône ». Avec sa seconde épouse, Marguerite d'Anglure, il eut notamment Guy III de Pontailler, qui devint chevalier de la Toison d'or sous Charles le Téméraire.

Siège de Hambourg

Carte de Hambourg pendant le siège de la ville.
Carte de Hambourg pendant le siège de la ville.

Le siège de Hambourg se déroule de décembre 1813 à mai 1814, à la fin des guerres de la Sixième Coalition. La garnison française de Hambourg, commandée par le maréchal Davout, y résiste victorieusement pendant près six mois aux troupes coalisées de la Prusse, de la Russie et de la Suède.

Isolé du principal théâtre d'opérations de la campagne d'Allemagne par la défaite du maréchal Oudinot à la bataille de Gross Beeren, le 13e corps du maréchal Davout regagne la région de Hambourg, que les Français ont fortifiée pendant l'été. Après la bataille de Leipzig et la retraite de la Grande Armée jusqu'au Rhin, le soulèvement de la Hollande et l'occupation de Brême par les Russes coupent les communications entre Hambourg et la France.

Tout d'abord séparées par les défenses naturelles constituées du bas-cours de l'Elbe et du Bille, la garnison française et l'armée de siège se livrent une guerre psychologique tout le mois de décembre. En janvier, les bras de l'Elbe gèlent et les Russes lancent plusieurs assauts contre la place. Malgré la perte de quelques postes avancés, la garnison française parvient à conserver les positions stratégiques de Haarbourg et de Wilhelmsbourg. À partir du 23 mars, le dégel marque la fin des assauts et le retour à une guerre psychologique.

Lorsque Napoléon Ier abdique le 6 avril 1814, le maréchal Davout tient encore solidement Hambourg. Il refuse de croire au retour des Bourbons jusqu'au 28 avril et continue après cette date à refuser la reddition de la place à son adversaire russe. Début mai, le maréchal est relevé de son commandement et le général Foucher de Careil négocie la restitution de la place tandis que le général Gérard reconduit le 13e corps en France. Celui-ci quitte Hambourg, libre, avec armes et bagages, les 27, 29 et 31 mai 1814.

Le maréchal Davout est mis en cause dès le mois de mai 1814 pour sa gestion des relations avec les populations civiles et particulièrement pour la saisie des fonds de la Banque de Hambourg. Bien que rapidement abandonnées, ces accusations ainsi que son ralliement tardif à Louis XVIII vaudront au maréchal une disgrâce qui ne prendra fin qu'au retour de l'Empereur aux Cent-Jours.

Hameau de la Houillère

Le hameau de la Houillère au début du XXIe siècle.
Le hameau de la Houillère au début du XXIe siècle.

Le hameau de la Houillère est un hameau situé sur les territoires des communes françaises de Ronchamp et de Champagney au cœur du bassin minier, dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.

Il est créé après la découverte du gisement houiller de Ronchamp et devient le centre de l'exploitation minière de la seconde moitié du XVIIIe siècle à la première moitié du XIXe siècle. Il est alors conçu pour être indépendant des villages voisins. Ce hameau perd rapidement son intérêt au cours du XIXe siècle lorsque les travaux d'extraction se déplacent de plus en plus au sud du bassin minier. Malgré tout, certains bâtiments de la compagnie tels que l'infirmerie, l'écurie et le château de la Houillère continueront à fonctionner jusqu’à la fermeture des mines en 1958. Au début du XXIe siècle, il reste peu de traces des installations minières mais le hameau est toujours habité. L'ensemble des huit maisons d'ouvriers est répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel sous l'appellation de « cité ouvrière de la Houillère ».

Le Havre

Port de plaisance, sur la Manche.
Port de plaisance, sur la Manche.

Le Havre est une ville du nord-ouest de la France située sur la rive droite de l’estuaire de la Seine. Administrativement, c’est une commune située dans le département de la Seine-Maritime et la région Haute-Normandie. Ses habitants sont les Havrais et les Havraises. C’est la commune la plus peuplée de la région et la plus grande sous-préfecture française. Le Havre est siège d’évêché.

Le mot Havre a ici le sens premier de « port ». La ville s’est d'abord appelée Franciscopolis en hommage à François Ier qui prit l’initiative de sa construction, puis Le Havre (ou Le Hable) de Grâce, ce dernier terme venant de la Chapelle Notre-Dame-de-Grâce qui existait sur le site avant la fondation de la ville.

Elle est surnommée la Porte Océane. Architecturalement parlant, cette image a été reprise par la « porte » que forme le bâti au bout de l’avenue Foch qui débouche sur la mer. Elle figure en deuxième position dans le classement des ports français, en première position dans le classement des villes normandes, et en deuxième position dans le classement des agglomérations de Haute-Normandie.

La ville a été décorée de la Légion d'honneur le 18 juillet 1949.

L’UNESCO a inscrit le centre-ville du Havre le 15 juillet 2005 au patrimoine mondial de l’humanité en saluant « l’exploitation novatrice du potentiel du béton ». L’espace de 133 hectares représentant selon l’UNESCO « un exemple exceptionnel de l’architecture et de l’urbanisme de l’après-guerre » est un des rares sites contemporains inscrits en Europe.

Coupole d'Helfaut

Photographie du dôme de la Coupole.
Photographie du dôme de la Coupole.

La coupole d'Helfaut-Wizernes est un bunker de la Seconde Guerre mondiale situé sur la commune d'Helfaut dans le département français du Pas-de-Calais. De noms de code Bauvorhaben 21 et Schotterwerk Nordwest, il fut construit par l'Allemagne nazie entre 1943 et 1944 pour servir de base de lancement pour les fusées V2 visant Londres et le Sud de l'Angleterre.

Construit dans une ancienne carrière de craie, la structure la plus importante du complexe est un immense dôme de béton d'où est issu son nom moderne. Cette coupole fut bâtie au-dessus d'un réseau de tunnels, d'entrepôts, d'installations de lancement et de casernes. Le complexe était conçu pour abriter un grand arsenal de fusées, de carburant et de munitions et devait permettre de lancer des V2 à une échelle industrielle. Il était prévu que des dizaines de missiles seraient tirés chaque jour contre le Sud de l'Angleterre.

Néanmoins les intenses bombardements alliés dans le cadre de l'opération Crossbow empêchèrent les Allemands de terminer les travaux et le complexe n'entra jamais en service. Il fut capturé par les Alliés en septembre 1944, partiellement démoli sur ordre de Winston Churchill pour empêcher sa réutilisation comme base militaire, puis abandonné. Le site resta délaissé jusqu'au milieu des années 1990. En 1997, il fut transformé en musée et ouvert au public. Les expositions dans les tunnels et sous le dôme sont centrées autour de trois axes : l'occupation dans le Nord-Pas-de-Calais, les missiles allemands et l'histoire du vol spatial.

Hellfest

Hellfest 2016.
Hellfest 2016.

Le Hellfest, également appelé Hellfest Summer Open Air, est un festival de musique français spécialisé dans les musiques extrêmes, annuellement organisé au mois de juin à Clisson en Loire-Atlantique. Sa forte fréquentation le fait figurer parmi les plus importants festivals de musique français. Il est aussi l'un des plus grands festivals de metal en Europe et le premier en France.

Il trouve son origine dans un autre festival musical, le Furyfest, qui se tenait de 2002 à 2005 dans différents lieux de la région des Pays de la Loire ; le Hellfest en prend la suite en 2006 puis connaît, en quelques années, une hausse continue de sa fréquentation, passant de 22 000 pour la première édition à 152 000 entrées payantes en 2015.

Sa programmation est avant tout centrée sur le hard rock, le heavy metal et le metal alternatif pour les deux scènes principales, tandis que chacune des quatre autres scènes du festival est dédiée à un style plus particulier comme le black metal, le death metal, le punk hardcore, le doom metal ou le stoner rock, s'assurant ainsi la présence de groupes et d'artistes internationaux de renom comme Scorpions, Iron Maiden, Deep Purple, ZZ Top, Motörhead, Aerosmith, Lynyrd Skynyrd, Kiss, Guns N' Roses, Black Sabbath, Linkin Park, Alice Cooper, Korn, Slipknot, etc., tout autant que celle de groupes plus spécialisés dans leur genre : Slayer, Megadeth, Sepultura, Cannibal Corpse, Anthrax, etc.

Le Hellfest est élu trois fois « Meilleur grand festival » (2014, 2015 et 2017), « Meilleur camping » (2015 et 2016), « Meilleure ambiance » (2013) par le site Festival Awards.

Henri II (roi d'Angleterre)

Henri II, extrait d'une miniature de l'Historia Anglorum de Matthieu Paris, vers 1250-1255.
Henri II, extrait d'une miniature de l'Historia Anglorum de Matthieu Paris, vers 1250-1255.

Henri II (5 mars 1133 - 6 juillet 1189) fut comte d'Anjou et du Maine, duc de Normandie et d'Aquitaine et roi d'Angleterre.

Fils de Geoffroy V d'Anjou et de Mathilde l'Emperesse, fille du roi Henri d'Angleterre, il participa aux efforts de sa mère pour reprendre le trône d'Angleterre occupé par Étienne de Blois et fut fait duc de Normandie à l'âge de 17 ans. Il hérita de l'Anjou en 1151 et épousa peu après Aliénor d'Aquitaine dont le mariage avec le roi Louis VII de France avait récemment été annulé par le second concile de Beaugency. Étienne signa un traité de paix après l'expédition d'Henri en Angleterre en 1153 et ce dernier monta sur le trône un an plus tard.

Henri II se révéla un souverain énergique et parfois brutal qui chercha à récupérer les terres et les privilèges de son grand-père, Henri. Au début de son règne, il restaura l'administration royale dévastée par la guerre civile et rétablit l'autorité de la Couronne sur le pays de Galles et ses possessions continentales. Sa volonté d'accroître le contrôle royal de l'Église lui valut l'opposition de son ami Thomas Becket, l'archevêque de Cantorbéry, et la dispute qui dura une grande partie des années 1160 se solda par l'assassinat de l'ecclésiastique en 1170. Sur le continent, Henri II entra en conflit avec Louis VII et les deux souverains s'affrontèrent dans ce qui a été qualifié de « guerre froide » pendant plusieurs décennies. Henri II agrandit ses possessions continentales souvent aux dépens du roi de France et en 1172, il contrôlait l'Angleterre, une grande partie du pays de Galles, la moitié orientale de l'Irlande et la moitié occidentale de la France ; ces territoires ont été qualifiés d'« Empire Plantagenêt » par les historiens.

Henri II et Aliénor eurent huit enfants et cela provoqua de fortes tensions sur la succession et le partage de l'Empire, des frictions encouragées par Louis VII et son fils Philippe II. En 1173, le fils aîné d'Henri II, Henri le Jeune organisa un soulèvement pour protester contre sa mise à l'écart du gouvernement et il fut rejoint par sa mère et ses frères Richard et Geoffroy ainsi que par les comtes de Flandre et de Boulogne. Cette grande Révolte fut écrasée mais la réconciliation ne dura pas longtemps et Henri le Jeune mourut après une nouvelle révolte en 1183. L'invasion de l'Irlande permit à Henri II d'offrir des terres à son fils cadet Jean mais le roi avait du mal à satisfaire les désirs de pouvoir de tous ses fils. Philippe II parvint à convaincre Richard qu'il risquait d'être évincé de la succession au profit de Jean et il se révolta en 1189. Henri II fut vaincu et il mourut peu après au château de Chinon d'une hémorragie digestive provoquée par un ulcère.

L'Empire Plantagenêt s'effondra rapidement sous le règne de Jean dans les premières années du XIIIe siècle mais les réformes d'Henri II eurent un impact durable notamment dans le domaine juridique et la définition du droit anglais. Les historiens du XVIIIe siècle considéraient qu'il avait largement contribué à la création d'une monarchie anglaise et finalement, d'une Grande-Bretagne unifiée. L'expansion de l'Empire britannique durant l'époque victorienne entraîna un regain d'intérêt pour sa création de l'Empire Plantagenêt même si son traitement de Becket et de ses fils ont fait l'objet de débats.

Thierry Henry

Henry lors du MLS All-Star Game face à Manchester United en 2011.
Henry lors du MLS All-Star Game face à Manchester United en 2011.

Thierry Henry, né le aux Ulis (Essonne, France), est un footballeur international français qui évolue au poste d'attaquant aux Red Bulls de New York.

Durant sa jeunesse, il évolue dans plusieurs clubs de la région parisienne avant d'intégrer le centre de formation de l'INF Clairefontaine. Il est ensuite repéré par l'AS Monaco avec lequel il continue sa formation avant de débuter au niveau professionnel en . Après avoir été sacré champion de France en 1997, il tente l'aventure à l'étranger dans le club de la Juventus. Insatisfait, il quitte le club italien au bout de six mois pour s'affirmer dans le championnat d'Angleterre chez les Gunners d'Arsenal durant huit saisons.

Arrivé au FC Barcelone en , il remporte un sextuplé inédit dans l'histoire du football en  : Ligue des champions, championnat d'Espagne, Coupe d'Espagne, Supercoupe de l'UEFA, Supercoupe d'Espagne et Coupe du monde des clubs. En , il décide de rejoindre les États-Unis et signe aux Red Bulls de New York.

Seul joueur français à avoir disputé quatre Coupes du monde, Henry remporte la compétition en 1998, le Championnat d'Europe en 2000 et la Coupe des confédérations en 2003 avec l'équipe de France. Il détient également le record du nombre de buts inscrits en sélection nationale (51) et il est le second joueur le plus capé en équipe de France avec 123 sélections derrière Lilian Thuram (142)...

Henson (cheval)

Cheval Henson dans la Somme.
Cheval Henson dans la Somme.

Le Henson, ou cheval de la baie de Somme, est une race chevaline française dont l'idée émerge au début des années 1970. Issue de croisements entre des chevaux de sang chaud de race Selle français et Anglo-arabe, entre autres, et des chevaux Fjord à sang froid d'origine norvégienne, elle est créée afin d'obtenir une monture adaptée au tourisme équestre, alors en plein essor dans la baie de Somme.

La création de l'Association des cavaliers de la Baie de Somme permet de superviser la naissance de chevaux de première génération suffisamment nombreux ; la race naît réellement lorsque ces animaux sont croisés entre eux. Les Henson commencent désormais à s'exporter en dehors de La Baie de Somme et du Marquenterre, grâce notamment à leur reconnaissance par les Haras nationaux en 2003. Ils sont devenus l’emblème de leur région natale, et de l'équitation d'extérieur.

Pierre Hérigone

Une démonstration de l'Optique d'Euclide traduite par Hérigone (Tome V).
Une démonstration de l'Optique d'Euclide traduite par Hérigone (Tome V).

Pierre Hérigone, d'origine basque, né vers 1580 et mort à Paris, entre 1643 et 1644, est un mathématicien et astronome français. Son nom est latinisé sous la forme Petrus Herigonius.

Hérigone, présent à Paris à partir de 1630, publie entre 1632 et 1642. D'après une confidence de l'avocat polymathe manceau Claude Hardy, un chalonais, le sieur Clément Cyriaque de Mangin se cache sous ce prête-nom. Cette affirmation, étayée par ce seul témoignage, a été amplifiée par le père Jacob et le père Papillon. Pour autant, l'œuvre éditée de Pierre Hérigone est singulière, et fort éloignée des autres livres attribués à de Mangin. Elle consiste en un cours universel, le Cursus mathematicus, divisé en six tomes, où l'auteur recense une grande partie des connaissances de son siècle.

Dans cette œuvre, Hérigone se montre l'un des continuateurs les plus inventifs de François Viète. Il vulgarise sa formalisation de l'algèbre et la prolonge en anticipant de plusieurs siècles l'hypothétique construction d'une langue universelle, indépendante des langues vernaculaires et susceptible de traduire tous les raisonnements. Sa recherche d'une langue universelle rejoint d'ailleurs les préoccupations de ses contemporains, Adrien Romain ou Descartes (dans ses Regulae)…

Nicholas Hilliard

Autoportrait de Nicholas Hilliard
Autoportrait de Nicholas Hilliard

Nicholas Hilliard (Exeter, vers 1547 - Londres, ) est un orfèvre et un enlumineur anglais plus connu comme portraitiste en miniatures à la cour d'Élisabeth Ire d'Angleterre et de Jacques Ier d'Angleterre. Il est réputé pour ses petites miniatures ovales bien qu'il ait parfois utilisé des formats plus importants, jusqu'à 25 centimètres. Pendant quarante-cinq ans, il a connu un indéniable succès artistique mais des problèmes financiers continus.

Ses portraits d'Élisabeth Ire illustrent encore les différences qui le démarquent des autres peintres du reste de l'Europe au cours du XVIe siècle. Il introduit un arrière-plan caractérisé par la présence d'un rideau plissé en velours au lieu du traditionnel fond bleu exécuté à l'aquarelle...

Histoire de l'Acadie

Le drapeau de l'Acadie.
Le drapeau de l'Acadie.

L'histoire de l'Acadie débute au XVIe siècle. Ce territoire est toutefois déjà habité depuis au moins onze millénaires, d'abord par les Paléoaméricains. La période du grand hiatus, entre -8000 et -3000, correspond à un manque de preuves archéologiques. La culture archaïque maritime s'installe ensuite près de la mer et vit surtout des ressources halieutiques, côtoyant probablement d'autres peuples. La céramique est adoptée vers -500, à l'époque où se développent les peuples des Micmacs et des Etchemins. Ce qui est arrivé de ces derniers n'est pas connu mais les Malécites, qui sont en fait probablement liés, occupent ensuite leur territoire.

Les Vikings fréquentent au moins une partie des côtes au XIe siècle, suivis des pêcheurs basques et d'autres européens à partir du XIIIe siècle. Giovanni da Verrazzano longe les côtes en 1524 et utilise pour la première fois le nom Acadie. Jacques Cartier prend possession de l'Acadie au nom de la France en 1534.

Pierre Dugua de Mons fonde officiellement l'Acadie en 1604, à l'île Sainte-Croix ; la colonie est déplacée à Port-Royal, en raison de conditions hostiles. L'arrivée des Européens change complètement le mode de vie des Amérindiens alors qu'un certain métissage a lieu avec les Acadiens, en plus d'une influence culturelle réciproque. L'Acadie souffre dès sa fondation de sa position stratégique entre le Canada et la Nouvelle-Angleterre. En plus des guerres civiles entre seigneurs, les attaques britanniques culminent par la conquête en 1710, officialisée par le traité d'Utrecht en 1713. La France garde dans les faits le contrôle d'une partie de ce territoire. Malgré cette position précaire, l'Acadie connait trois décennies de paix et de prospérité. La Déportation des Acadiens débute en 1755 et, malgré le nombre élevé de morts, une partie de la population parvient à rester sur place.

La proclamation royale de 1763 permet à certains exilés de revenir en Acadie. Les provinces du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard sont séparées de la Nouvelle-Écosse à la fin du siècle. La société acadienne se restructure lentement, souffrant par contre des lois discriminatoires. La renaissance acadienne, entre 1850 et 1881, est marquée par l'élection de premiers députés, et la création des premières institutions. Les Acadiens s'opposent à la Confédération canadienne, qui a tout de même lieu en 1867. La première Convention nationale acadienne de 1881 ouvre une période de mise en valeur culturelle, de révolution industrielle et d'adoptions de symboles et d'institutions nationales. L'Acadie est touchée par les deux guerres mondiales et la Grande Dépression mais l'acadianisation de la société bat son plein, tandis que les mouvements coopératifs et syndicaux font leur apparition. Les institutions d'enseignement se développent à partir des années 1950 et l'Université de Moncton est fondée en 1963. Son ouverture provoque une effervescence culturelle, alors que les années suivantes sont marquées par les mouvements contestataires, notamment étudiants. Le Parti acadien est fondé en 1972 dans le but de créer une province acadienne; sa dissolution en 1982 coïncide avec un recul des mouvements collectifs. Le premier Congrès mondial acadien a tout de même lieu en 1994. L'économie rattrape alors son retard, tandis que la défense des institutions et du français se poursuit. Commencée dans les années 1980, la reconnaissance légale et constitutionnelle des droits acadiens se poursuit également.

Histoire de l'horlogerie à Besançon

Photo d'un parterre de fleurs représentant une horloge
Horloge de fleurs à Besançon

L'histoire de l'horlogerie à Besançon commence significativement à partir de la fin du XVIIIe siècle, lorsque des horlogers suisses installèrent dans la capitale comtoise les premiers ateliers. Puis petit à petit des Bisontins prennent part à cette fièvre horlogère, et firent définitivement de Besançon la Capitale française de l'horlogerie lors de l'Exposition internationale de 1860, qui s'est tenue place Labourey. La ville produit jusqu'à 90 % des montres française en 1880, et malgré une crise dans les années 1890 et 1900, le secteur horloger se relève et poursuit sa croissance. La cité garde un rôle prépondérant dans l'horlogerie jusqu'à la crise des années 1930 et se reprend avant la Seconde Guerre mondiale, mais le secteur a diminué sa part d'activité de manière non négligeable après la fin de ce conflit. Puis les années 1970 vont mettre fin à cette épopée mythique, les grandes entreprises étant en crise suite au choc pétrolier ; Besançon va alors se reconvertir dans le secteur des nano et microtechnologies. Aujourd'hui, ce pari est réussi puisque la capitale comtoise a désormais une renommée mondiale dans ce domaine, notamment grâce à son salon Micronora ainsi qu'à son technopole microtechnique et scientifique et ses nombreuses entreprises en pointe...

Histoire de la Charente

La Charente est un département français créé en 1790 sur des critères géographiques (le bassin supérieur et moyen du fleuve Charente). Ce territoire, au cours de la période historique, n'a jamais connu d'unité, ni politique, ni religieuse, ni judiciaire. La coupure entre l'Angoumois à l'est, autour d'Angoulême, et la Saintonge à l'ouest, autour de Cognac, qui existait déjà chez les Celtes et a perduré jusqu'à la Révolution, n'a d'ailleurs pas totalement disparu.

Zone de plaine parcourue par un fleuve calme, la Charente est parsemée de nombreux sites qui attestent un peuplement dès le Paléolithique qui s'est continué sans interruption au Néolithique puis à l'âge du fer. Après une période gallo-romaine florissante, le haut Moyen Âge voit la poursuite de la christianisation et le bas Moyen Âge la construction d'églises romanes dans chaque village. Durant la guerre de Cent Ans la Charente sert un temps de frontière entre le domaine du roi d’Angleterre et celui du roi de France. Le territoire est ravagé plusieurs fois. Après une période de prospérité, en particulier sous François Ier, les guerres de religion puis l'exode des protestants paralysent l'économie qui doit attendre Napoléon III pour redevenir florissante avec le cognac et l'industrialisation (fonderies, papeteries) à Angoulême.

Histoire de la Charente-Maritime

Carte de la Charente-Inférieure réalisée au XIXe siècle.
Carte de la Charente-Inférieure réalisée au XIXe siècle.

L’histoire du département de la Charente-Maritime, en tant qu'entité administrative, commence le par un décret de l'assemblée constituante. Ce dernier n'entre cependant en vigueur que quelques mois plus tard, le . Fondé sur des considérations géographiques — le cours inférieur de la Charente — le département est officiellement nommé Charente-Inférieure, appellation conservée jusqu'en 1941. Depuis lors, il porte le nom de Charente-Maritime, dénomination soulignant sa situation sur le littoral atlantique.

Le département comprend d'une part la majeure partie de l'ancienne province de la Saintonge (amputée du Cognaçais et du Barbezilien, lesquels sont rattachés au département de la Charente, et du duché-pairie de Frontenay Rohan-Rohan, rattaché au département des Deux-Sèvres), et d'autre part la quasi-totalité de l'ancienne province de l'Aunis, et le Pays d'Aulnay, détaché de l'ancienne province du Poitou.

De nombreux sites attestent un peuplement très ancien du territoire charentais-maritime, où des hommes ont vécu dès le paléolithique. Le peuple celte des Santons s'installe dans la région au cours du Second âge du fer, développant artisanat et commerce. La romanisation consécutive à la Guerre des Gaules est rapide et permet notamment le développement de Mediolanum Santonum (Saintes), promue capitale de l'Aquitaine augustéenne. La Saintonge mérovingienne puis carolingienne est un comté appartenant à une Aquitaine organisée tantôt en royaume, tantôt en duché, aux frontières variables. L'effondrement du pouvoir carolingien marque le début d'une période d'instabilité, au cours de laquelle le pays d'Aunis se dote d'une identité propre...

Histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry

Le bâtiment Lunier, en mai 2012.
Le bâtiment Lunier, en mai 2012.

L’histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry commence avec la création, par lettre patente, d'un collège royal à Blois par Henri III en 1581 et continue jusqu'à nos jours, malgré plusieurs interruptions et changements de locaux.

Ouvert le , le premier collège de Blois est d'abord implanté dans une maison du quartier du Bourg-Neuf, situé en dehors des murailles de la ville. L'établissement est ensuite déplacé, en 1601, dans la rue Bretonnerie, sur le site de la poste centrale actuelle. Tenu par des laïcs jusqu'en 1622, le collège royal est alors confié à la Compagnie de Jésus, qui en perd la direction lorsqu'elle est expulsée de France en 1764.

Fermé en 1793 par les révolutionnaires, le collège n'est recréé qu'en 1804, sous la forme d'une école communale secondaire, promue au rang de collège en 1808. Désormais implanté dans l'ancien couvent du Bourg-Moyen, l'établissement accueille une bonne partie de la bourgeoisie blésoise. Son nom actuel lui est attribué le pour rendre hommage à l'un de ses plus célèbres élèves, l'historien blésois Augustin Thierry (1795-1856). Détruit dans un incendie provoqué par les bombardements allemands au début de la Seconde Guerre mondiale, le collège connaît alors plusieurs années d'itinérance sous l'égide de l'occupant.

En 1944-1946, l'établissement est finalement déplacé au no 13 de l'avenue de Châteaudun, dans des locaux auparavant affectés à l'asile départemental de Loir-et-Cher. Promu au rang de lycée d'État en , Augustin-Thierry connaît plusieurs décennies de forte croissance et atteint son apogée à la fin des années 1980 : il accueille alors environ 2 600 élèves et étudiants. Devenu cité scolaire avec la création d’un collège d’enseignement général (1963) et d'une section technique (1964), Augustin-Thierry joue un rôle primordial dans l'ouverture internationale de Blois, grâce à la mise en place de jumelages avec les villes britannique de Lewes et allemande de Waldshut. Il contribue également longtemps au dynamisme culturel de la préfecture de Loir-et-Cher, par l'intermédiaire de bals, de représentations théâtrales ou de comédies musicales.

Histoire de la soierie à Lyon

Catalogue de motifs de soies, musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon.
Catalogue de motifs de soies, musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon.

L’histoire de la soierie à Lyon comprend l'étude de l'ensemble des acteurs de l'industrie de la soie à Lyon. Le secteur soyeux lyonnais tout au long de son histoire comprend toutes les étapes de la fabrication et de la vente d'un tissu en soie à partir de la soie grège : filature, création d'un motif, tissage, apprêt, commercialisation. L'ensemble du secteur est dénommé la « Fabrique ».

S'étendant sur cinq siècles, cette histoire commence sur les bords de Saône à la Renaissance, grâce aux foires qui permettent l'installation de marchands de tissu. Sur décision royale, les premiers tisserands s'installent sous François Ier et prospèrent rapidement. Ce premier élan industriel est rompu par les guerres de religion.

L'arrivée, au début du XVIIe siècle, du métier à la tire permet à la Fabrique de maîtriser les tissus à motifs. Son essor européen commence avec le règne de Louis XIV, la mode de la cour de Versailles s'imposant à toutes les autres cours européennes, et entraînant la soie lyonnaise du même coup. Au XVIIIe siècle, les soyeux lyonnais maintiennent leur position grâce à de constantes innovations techniques, des dessinateurs de qualité et une innovation stylistique permanente.

La Révolution française porte un rude coup à la Fabrique, mais Napoléon soutient vigoureusement le secteur qui traverse le XIXe siècle en connaissant son apogée. Lyon est alors la capitale mondiale de la soie. Elle s'impose à toutes les autres industries soyeuses d'Europe et exporte largement dans le monde entier tous les types de tissus possibles. Sous le Second Empire, elle est la plus puissante industrie exportatrice française.

Si les premières difficultés apparaissent dans les années 1880, l'arrivée des textiles artificiels aura raison de la production industrielle lyonnaise de soie au cours du XXe siècle, les fabricants traditionnels ne parvenant pas à s'adapter, ou trop tardivement. L'industrie soyeuse s'effondre dans les années 1930 et, malgré de nombreuses tentatives de relance après la Seconde Guerre mondiale, l'activité dans la ville se trouve réduite à la haute couture et à la restauration de tissus anciens.

Histoire de Lorient

La tour de la Découverte, dans l'enclos du port, datant de la Compagnie perpétuelle des Indes, et un des derniers vestiges de cette époque encore visibles.
La tour de la Découverte, dans l'enclos du port, datant de la Compagnie perpétuelle des Indes, et un des derniers vestiges de cette époque encore visibles.

L'histoire de Lorient commence avec la fondation de la ville, en 1666, pour fournir une base à la Compagnie française des Indes orientales. D'autres compagnies commerciales s'installent par la suite, jusqu'à la fin de l'ancien régime, participant ainsi à fournir à la ville ses équipements. À partir de 1688, le port est également utilisé par la Marine royale, qui y fait construire ou armer ses navires.

Le poids politique de Lorient s'affirme à partir de la Révolution française, et la ville gagne un rôle administratif à partir du premier Empire. Les arsenaux bénéficient, pendant le XIXe siècle, des vagues de modernisation successives dues à la vapeur, puis aux constructions métalliques, et, à la fin du XIXe siècle, le développement de la pêche apporte un nouveau pôle d'activité à la ville.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville héberge la plus grande base de sous-marins de l'époque, causant sa destruction presque totale. L'occupation de la ville dure jusqu'à la reddition de la poche de Lorient ; commence alors une époque de reconstruction, qui façonne un nouveau visage pour la ville, et qui s'étend jusqu'au début des années 1960.

L'histoire récente de la ville est marquée par une série de crises sectorielles. La cité entame alors une phase de reconversion, marquée par un développement socio-culturel porté par son festival interceltique, l'ouverture de l'université de Bretagne-Sud et un développement économique s'appuyant sur les activités liées à la plaisance et aux courses nautiques au large.

Histoire des Juifs à Besançon

La synagogue de Besançon, construite en 1869 dans le quartier de Battant.
La synagogue de Besançon, construite en 1869 dans le quartier de Battant.

Les débuts de l’histoire des Juifs à Besançon remontent au Moyen Âge, période durant laquelle les Juifs s’installent dans la ville attirés par sa situation de place commerciale. La communauté est fondée à la fin du XIVe siècle et, en raison de son statut de cité impériale, Besançon reste l’un des seuls territoires de la France actuelle à tolérer les Juifs après leur expulsion du royaume de France en 1394. La communauté est néanmoins expulsée à son tour de Besançon au milieu du XVe siècle. Les Juifs font un timide retour dans la ville au XVIIIe siècle mais ce n’est qu’après la Révolution française, qui les émancipe, que leur situation dans la capitale comtoise se stabilise.

Même si la communauté juive ne dépasse jamais les 2 000 personnes sauf à la veille de la Seconde Guerre mondiale, elle connaît une grande réussite économique durant la révolution industrielle à la fin du XIXe siècle, quand les Lipmann fondent Lip, marque de l’horlogerie qui devient ensuite l’un des moteurs économiques de la région et reste associée au nom de la ville. L’importance de la communauté est reconnue en 1881 par la signature d’un décret autorisant la création d’un consistoire siégeant à Besançon. Durant la Seconde Guerre mondiale, la communauté bisontine comme le reste des Juifs de France est touchée de plein fouet par la politique antisémite nazie

Histoire du FC Nantes

L’histoire du Football Club de Nantes, club de football français basé à Nantes, commence au mois d’avril 1943 par le regroupement de plusieurs clubs nantais dont la Saint-Pierre de Nantes, le principal club amateur de la ville. Le FC Nantes prend le statut professionnel en 1945 lors de la montée dans le championnat national de deuxième division. Le club doit attendre ensuite une vingtaine d’années avant d’accéder, sous l’impulsion de son entraîneur José Arribas, au championnat de France de première division, qu’il remporte deux fois dans la foulée en 1965 et 1966 grâce au jeu offensif, collectif et agréable de ses « Canaris », salué par la France entière. Grâce à cette école de jeu, à la stabilité de son effectif et de son encadrement et à son centre de formation, l’un des premiers et des plus performants, le FCN maintient ses résultats sous Jean Vincent, puis sous Jean-Claude Suaudeau, disciple d’Arribas, et sous Raynald Denoueix, disciple des deux précédents.

Toujours réputé pour son jeu surnommé le « jeu à la nantaise » par les journalistes et les supporters, le FC Nantes, qui devient FC Nantes Atlantique de 1992 à 2007, se forge, malgré quelques périodes délicates, l’un des plus beaux palmarès de France, le deuxième en nombre de championnats (huit titres étalés de 1965 à 2001), auxquels il faut ajouter trois coupes de France. Moins performant sur le plan européen où il ne dépasse pas les demi-finales de la Coupe des coupes 1980 et de la Ligue des champions 1996, le FC Nantes est toutefois réputé pour la qualité de ses équipes à la fois sur le plan collectif et sur le plan individuel, avec quelques vedettes (Henri Michel, Vahid Halilhodžić, Jorge Burruchaga) et de très grands joueurs formés au club (Didier Deschamps, Marcel Desailly, Christian Karembeu, Claude Makelele)…

Histoire du Loiret

Blason du Loiret, créé vers 1950 par Robert Louis, dessinateur héraldiste officiel de la commission des sceaux et armoiries de l'État et officiellement adopté par le Conseil général du Loiret et la Commission d'héraldique urbaine du Loiret le 10 octobre 1964.
Blason du Loiret, créé vers 1950 par Robert Louis, dessinateur héraldiste officiel de la commission des sceaux et armoiries de l'État et officiellement adopté par le Conseil général du Loiret et la Commission d'héraldique urbaine du Loiret le 10 octobre 1964.

L'histoire du département du Loiret, en tant qu'entité administrative, commence le par un décret de l'Assemblée constituante, qui n’entre cependant en vigueur que quelques mois plus tard, le . Il est constitué à partir d'une partie des anciennes provinces de l'Orléanais et du Berry. Mais l'histoire du territoire du département du Loiret est bien plus ancienne.

De nombreux sites attestent un peuplement très ancien de l'actuel territoire loirétain, où des hommes ont vécu dès le Paléolithique. Les peuples celtes des Carnutes et des Éduens s'installent dans la région au cours de la Tène, développant artisanat et commerce. La romanisation consécutive à la guerre des Gaules est rapide et permet notamment le développement d'un réseau de voies de communication autour de Cenabum, d'agglomérations secondaires et notamment de villes d'eaux comme Sceaux-du-Gâtinais et de fermes et villae dans les campagnes.

Vers 451, les Huns envahissent la région mais sont repoussés devant Orléans. Puis les Francs arrivent jusqu'à la Loire. Clovis, devenu chrétien, entre à Orléans qui devient, à sa mort, capitale d'un royaume franc dont le premier roi est Clodomir. Une période de paix et de prospérité suit sous le règne de Charlemagne. Jusqu'à Louis VII, Orléans fait figure de capitale. Peu à peu les rois agrandissent leur domaine. Successivement le Gâtinais, la seigneurie de Montargis, le comté de Gien, la seigneurie de Beaugency sont réunis à la couronne. Quatre sacres ont ainsi lieu dans la région en 848, 879, 987 et 1108.

Aux XIVe et XVe siècles, la guerre de Cent Ans dépeuple et ruine les campagnes ; elle prend fin dans la région par le siège d'Orléans et la victoire de Patay grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc. Le XVIe siècle est quant à lui marqué par une renaissance architecturale et des lettres mais aussi par la Réforme qui voit Orléans s'ériger en capitale du protestantisme puis le massacre de la Saint-Barthélemy en 1572. Au XVIIe siècle sont réalisés de grands travaux comme le canal de Briare, le canal d'Orléans, les premières levées de Loire. Ils sont suivis au XVIIIe par d'autres comme le pont George-V à Orléans. Le territoire de l'actuel département du Loiret fait alors partie de la généralité d'Orléans, créée en 1558.

Après les disettes de la fin du XVIIIe siècle, la Révolution est l'occasion de grands espoirs, avec la création d'un nouveau cadre administratif, le département. Le XIXe siècle est marqué par une succession de régimes politiques et, à partir du Second Empire, par une période de prospérité économique reposant sur la production agricole (céréales en Beauce, vigne en val de Loire), l'évolution des moyens de transport (marine de Loire, puis chemins de fer) et de nouvelles industries.

La Première Guerre mondiale puis la Seconde Guerre mondiale meurtrissent durement le département qui, occupé, est aussi le siège d'une résistance vive. Cinq villes subissent d'importants dommages : Orléans, Gien, Sully-sur-Loire, Châteauneuf-sur-Loire et Saint-Denis-de-l'Hôtel. Après la période de reconstruction, le Loiret, situé aux portes de Paris, est un des départements qui bénéficient le plus des grands changements des Trente Glorieuses. Sa population augmente de 19 %. Grâce au développement d'un maillage de voies de communication modernes et aux bénéfices de la décentralisation, le Loiret connaît l'installation de nombreuses entreprises utilisant notamment des techniques de pointe avant de subir les effets de la crise économique du début du XXIe siècle.

Histoire du sport en France

photographie de l'équipe de France de football lors des Jeux olympiques de 1900 à Paris.
Équipe de France de football aux JO de Paris avec le logo de l'USFSA

L'histoire du sport en France peut se découper dans le temps en séquences spécifiques relativement homogènes mais de durées très variables. Ses origines remontent pour beaucoup à la période gallo-romaine avant de revêtir des formes particulières au Moyen Âge puis de justifier un discours très construit lors de la Renaissance. Celui-ci ne se cristallise vraiment en France que dans la première partie du XIXe siècle avec le développement de la gymnastique comme activité éducative et hygiénique. À la fin de ce siècle certains s'efforcent d'y associer la compétition sportive venue timidement d'outre-Manche. Ces pionniers doivent lutter contre le manque d'intérêt des pouvoirs publics et leurs dissensions internes entre les tenants du modèle anglo-saxon et ceux des jeux traditionnels français. Cette période, qui va jusqu'à la guerre de 1914, voit l'émergence de l'Olympisme et le partage du sport français entre trois grands organismes : l'Union des sociétés de gymnastique de France apparue dès 1875, l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques et les patronages de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France. À partir du 1er juillet 1901, celles-ci bénéficient du nouveau statut associatif.

Ce n'est qu'après l'armistice de 1918 que le sport français commence à s'engager vers la modernité avec l'éclatement de l'USFSA qui donne naissance aux actuelles fédérations unisports. Le Front populaire manifeste un intérêt certain pour le développement du sport, mais ce n'est que l'État français de Vichy qui lui fournit son premier cadre législatif avec la Charte des sports de décembre 1940 que le gouvernement provisoire d'Alger abroge par ordonnance en 1943 pour s'empresser de confirmer l'intérêt de cet enjeu national par une nouvelle ordonnance en 1945. Cette dernière place peu ou prou le sport français en délégation de pouvoirs. Les urgences de reconstruction de la nation font néanmoins passer au second plan cet intérêt jusqu'en 1960 où l'échec français aux Jeux olympiques de Rome entraîne un réveil brutal...

Histoire du sport féminin en France

Démonstration de gymnastique féminine aux Jeux de Londres en 1908.
Démonstration de gymnastique féminine en 1908.

L'histoire du sport féminin en France présente souvent ce fait comme une conquête contemporaine, mais l'affirmation selon laquelle les Françaises n'ont eu que récemment accès aux activités physiques et sportives mérite d'être tempérée au fur et à mesure que l'on remonte le fil de l'histoire. Cependant, si, aux confins des XIXe et XXe siècles, certaines ont trouvé leur place au sein du mouvement gymnique et des activités traditionnelles, comme à l'escrime ou l'aviron, l'accès des autres à la révolution sportive anglo-saxonne est loin d'être aussi aisé et après la guerre de 1914-1918 des sportives doivent créer leurs propres institutions pour pouvoir exister et n'être finalement admises aux Jeux olympiques qu'en 1928, en dépit des réserves de la Faculté à l'encontre des activités physiques intenses pour la physiologie féminine et de l'opposition déterminée de Pierre de Coubertin. Il convient de souligner la place exemplaire tenue par Alice Milliat dans ce véritable combat.

Le rattachement des fédérations féminines à une fédération masculine imposé par le régime de Vichy n'est pas remis en cause à la Libération. Il perdure depuis, lesdites fédérations mettant le même soin à la gestion technique des deux branches. Cependant, si les grandes championnes bénéficient d'une couverture médiatique comparable à celle de leurs collègues masculins et si la parité s'établit progressivement au niveau de la pratique amateur, c'est encore loin d'être le cas pour beaucoup de sportives professionnelles et encore moins pour les postes de responsabilité dans les structures dirigeantes malgré l'incitation des pouvoirs publics à faire appliquer les directives européennes dans ce domaine.

Histoire du Stade rennais football club

L'équipe première du Stade rennais à l'aube du XXe siècle.
L'équipe première du Stade rennais à l'aube du XXe siècle.

L’histoire du Stade rennais football club, club de football français basé à Rennes en Bretagne dont le nom est couramment abrégé en Stade rennais ou Stade rennais FC, débute le , date à laquelle d'anciens étudiants créent sous le nom de Stade rennais un club omnisports où sont pratiqués le football et l'athlétisme. Rapidement, les footballeurs du club s'illustrent lors des premiers championnats régionaux organisés par l'USFSA. En 1904, le Stade rennais et un autre club local, le Football-club rennais, unissent leurs forces pour créer le Stade rennais université-club, adoptant les couleurs rouges et noires du second cité.

Après l'obtention d'un titre de champion de France interfédéral en 1917, l'entre-deux-guerres permet au Stade rennais d'acquérir une certaine notoriété sur la scène nationale en disputant deux finales de Coupe de France, toutes deux perdues, en 1922 et 1935. En 1932, il franchit le pas du professionnalisme, et participe au premier championnat du genre organisé en France. Pendant trente ans, le Stade rennais sillonne les divisions professionnelles sans parvenir réellement à y briller. En 1964, l'arrivée comme entraîneur de Jean Prouff est un déclic. En l'espace de sept ans, le Stade rennais remporte par deux fois la Coupe de France en 1965 et 1971, fait l'expérience de deux participations à la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, et s'installe de fait parmi les meilleures équipes de l'hexagone...

Histoire de Périgueux

Armes actuelles de la ville de Périgueux.
Armes actuelles de la ville de Périgueux.

L'histoire de Périgueux inventorie, étudie et interprète l'ensemble des évènements, anciens ou plus récents, liés à cette ville française.

Si le lieu est habité depuis la Préhistoire, la première ville, nommée Vesunna, date de la Rome antique. Sous l'Empire romain, Périgueux devient une puissante cité de la Gaule aquitaine. Lors des invasions barbares, Vésone est détruite vers 410. Puis un nouveau centre fortifié, appelé le bourg du Puy-Saint-Front, se développe vers la fin du Xe siècle. Jusqu'au XIIIe siècle, le pouvoir politique est tout entier entre les mains de l'évêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. Il faut attendre 1250 pour voir la bourgeoisie contrebalancer son autorité, un siècle avant sa soumission définitive au royaume de France.

À la Renaissance, Périgueux continue à se développer et devient un carrefour commercial dans la région. Mais ce premier âge d'or est fauché par les guerres de religion, durant lesquelles une grande partie des marchands sont pillés. Durant la monarchie absolue, Périgueux reste une cité modeste en France, dont la principale richesse est sa situation en tant que carrefour commercial. Sous la Révolution, la ville devient officiellement le chef-lieu du département de la Dordogne.

Ce n'est que sous Napoléon que la ville connaît un essor urbain, lors de sa fusion en 1813 avec la commune de Saint-Martin. La Belle Époque marque l'essor de nombreuses industries — notamment la métallurgie et les ateliers de chemin de fer. La Seconde Guerre mondiale voit Périgueux, située en zone libre, être le centre de plusieurs réseaux de la Résistance.

À la sortie de la guerre, Périgueux se redresse rapidement sur les aspects urbain, économique et politique de la ville.

Historique du logement social en France

Photo du bâtiment du moulin Saulnier
Le moulin Saulnier, dans la chocolaterie Menier

Le logement social est en France le logement destiné, suite à une initiative publique ou privée, à des personnes à revenus modestes qui ont des difficultés à se loger sur le marché libre. L'expression concerne à la fois la construction de logements, l’occupation et la gestion de ce patrimoine. Le logement social est issu du logement ouvrier qui existe sous différentes formes : logement collectif, groupé, individuel. Fin 2008, la proportion de logements locatifs sociaux dans le parc de résidences principales était de 17 %, le nombre de logements sociaux étant de 4,3 millions.

L'historique du logement social en France démarre à la fin du XVIIIe siècle, tandis que le XIXe siècle est la période qui permet de développer les initiatives qui aboutissent finalement au XXe siècle au financement public du logement social, et in fine à la loi DALO ; soit principalement quatre périodes : le temps des précurseurs de 1775 aux années 1880, le développement du « logement bon marché » et les premières lois des années 1880 aux années 1920, le temps des bâtisseurs des années 1920 aux années 1970 et enfin les dernières lois des années 1970 aux années 2000.

L'Homme qui plantait des arbres

L’Homme qui plantait des arbres est une nouvelle écrite en 1953 par l’écrivain français Jean Giono pour « faire aimer à planter des arbres », selon ses termes. Il s’agit de l’histoire, présentée comme authentique, du berger Elzéard Bouffier, personnage pourtant de fiction, qui fait revivre sa région, localisée en Haute Provence, entre 1913 et 1947, en plantant des arbres.

Écrite à la suite d’une commande du magazine américain Reader’s Digest, la nouvelle a eu un retentissement mondial. Elle est aujourd’hui considérée comme un manifeste à part entière de la cause écologiste. Beaucoup de personnes ont cru que le personnage d’Elzéard Bouffier avait vraiment existé, croyance sur laquelle Giono n’a pas manqué de jouer.

La nouvelle véhicule de nombreux messages : écologiques, humanistes et même politiques. L’histoire d’Elzéard Bouffier est en effet considérée dans la littérature écologiste comme une parabole de l’action positive de l’homme sur son milieu et de l’harmonie qui peut s’ensuivre.

Le récit de Giono a donné lieu à un film d’animation du même nom, réalisé par l’illustrateur Frédéric Back et lu par Philippe Noiret, et qui a obtenu plus de 40 prix à travers le monde.

L’Homme qui plantait des arbres est aujourd’hui reconnu comme une œuvre majeure de la littérature de jeunesse et elle est, à ce titre, et pour son message écologique, étudiée en classe.

Hôtel Chevalier

Natalie Portman et Jason Schwartzman les deux rôles principaux de Hôtel Chevalier.
Natalie Portman et Jason Schwartzman les deux rôles principaux de Hôtel Chevalier.

Hôtel Chevalier (Hotel Chevalier) est un court-métrage écrit et réalisé par Wes Anderson et sorti en 2007. Natalie Portman et Jason Schwartzman y jouent le rôle de deux amants qui se retrouvent dans une chambre d’hôtel à Paris. Ce court-métrage de treize minutes sert de prologue au film de Wes Anderson sorti en 2007, À bord du Darjeeling Limited. Il est tourné dans un hôtel parisien par une équipe réduite et est financé par Wes Anderson qui pensait initialement en faire un court-métrage autonome. Il est montré pour la première fois au festival du film de Venise (la Mostra de Venise) dans le cadre de la première de À bord du Darjeeling Limited le 2 septembre 2007 et il est ensuite diffusé plus tard dans le mois dans les Apple Stores de quatre villes américaines. Le lendemain de sa sortie il est mis à disposition gratuitement sur l’iTunes Store, et ce pendant un mois ; il est téléchargé plus de 500 000 fois durant cette période. Hôtel Chevalier est un des courts-métrages les plus commentés en 2007, avec une part importante de cette attention orientée vers la scène de nu de Natalie Portman. Le film est quasiment universellement acclamé par la critique qui loue sa richesse, son caractère poignant et sa construction méticuleuse.

Hôtel d'Alluye

L’hôtel d'Alluye vu depuis le haut de la rue Saint-Honoré, en mai 2012.
L’hôtel d'Alluye vu depuis le haut de la rue Saint-Honoré, en mai 2012.

L’hôtel d’Alluye est un hôtel particulier du XVIe siècle situé au n° 8 de la rue Saint-Honoré, à Blois, dans le département français du Loir-et-Cher. Construit par Florimond Robertet alors qu'il était secrétaire et notaire du roi Louis XII, l'hôtel porte le nom de sa baronnie d'Alluye.

Bâti entre 1498 et 1508, l'hôtel d'Alluye est l'un des premiers monuments de style Renaissance construit à Blois. Édifié sur un quadrilatère de 30 mètres de côté, il a longtemps constitué la plus vaste résidence privée du centre-ville. Situé dans l'actuelle rue Saint-Honoré, sa façade allie éléments gothiques (culs-de-lampe) et renaissants (volutes) tandis que sa cour intérieure présente des motifs beaucoup plus italianisants, comme des médaillons figurant des empereurs romains.

Longtemps propriété de la famille Robertet, l'hôtel d'Alluye passe aux Hurault de Saint-Denis puis aux Bégon dans la première moitié du XVIIe siècle, avant d'être revendu aux Louët de Terrouanne au début du XVIIIe siècle. Racheté par un ancien notaire en 1832, l'hôtel est finalement vendu à la Mutuelle générale d'assurance de Loir-et-Cher en 1866. Depuis 2007 toutefois, l'ancienne résidence de Florimond Robertet est divisée en une dizaine d'appartements de standing.

Au fil des siècles et de ses propriétaires successifs, l'hôtel d'Alluye a connu d'importantes transformations et seules son aile sud et, dans une moindre mesure, son aile orientale conservent leur aspect d'origine. L'aile ouest du bâtiment a quant à elle été détruite dès le début du XVIIe siècle tandis que l'aile nord a été démolie en 1812. Classé monument historique par décret du 6 novembre 1929, l'hôtel d'Alluye peut exceptionnellement être ouvert au public, notamment lors des Journées européennes du patrimoine.

Hôtel de Blossac

Façade de l'hôtel de Blossac, côté jardin.
Façade de l'hôtel de Blossac, côté jardin.

L’hôtel de Blossac est un hôtel particulier du XVIIIe siècle situé dans le centre historique de Rennes.

Composé de deux ailes principales accolées, ce bâtiment, assorti de communs, est construit en 1728 à la suite de l'incendie de Rennes de 1720, sur un dessin supposé de Jacques Gabriel. Il présente une architecture classique unique en Bretagne, notamment pour sa superficie, la taille de son bâti, l'assemblage architectural de plusieurs bâtiments et son escalier d'honneur.

Propriété de la famille de La Bourdonnaye, comtes de Blossac, pendant près de deux siècles, il est loué par la ville comme résidence du commandant en chef de la province de Bretagne, avec un faste rappelant la cour de France. À la Révolution française, il est divisé en appartements et devient un immeuble, où naît Paul Féval.

Classé au titre des monuments historiques en 1947, il fait l'objet d'une restauration extérieure complète étalée sur une trentaine d'années alors que les appartements laissent place à des bureaux. Il appartient intégralement à l'État depuis 1982 et abrite, dans des locaux réaménagés et restaurés, la Direction régionale des Affaires culturelles de Bretagne et, dans les communs, le Service territorial de l'architecture et du patrimoine d'Ille-et-Vilaine.

Hôtel du Châtelet

Façade donnant sur la cour d'honneur.
Façade donnant sur la cour d'honneur.

L'hôtel du Châtelet est un bâtiment néoclassique situé au 127, rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement de Paris.

Construit entre 1770 et 1776 pour le duc du Châtelet, il est successivement le siège de l'École des Ponts et Chaussées, la résidence des intendants de la Maison de Napoléon Ier et Louis XVIII, l'ambassade de l'Empire ottoman, celle de l'Empire d'Autriche, le siège de l'archevêché de Paris jusqu'en 1905, avant de devenir, l'année suivante, celui du ministère français du travail qui vient d'être créé. En 2012, il héberge le ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et la résidence officielle du ministre.

Hôtel Gabriel

L'hôtel Gabriel.
L'hôtel Gabriel.

L'hôtel Gabriel est un ensemble de bâtiments du XVIIIe siècle situé dans l'enclos du port à Lorient, en France. Ils sont l'œuvre de Jacques Gabriel, dans le cadre d'une commande passée par la compagnie perpétuelle des Indes pour la construction d'un siège des ventes de ses marchandises.

Les deux pavillons sont construits selon un plan symétrique et dans un style classique. Ils sont situés de part et d'autre d'une cour d'honneur, bordés au sud par un jardin à la française de deux hectares, et au nord par une place d'armes. Ils sont détruits lors de la Seconde Guerre mondiale mais reconstruits à l'identique entre 1956 et 1959.

Récupérés par la Marine royale en 1770 après la dissolution de la compagnie perpétuelle des Indes, ils sont utilisés par son état-major pendant près de deux siècles. En 2000, la municipalité de Lorient les rachète et y installe son service des archives.

Houillères et saline de Gouhenans

L'entrée de la saline de Gouhenans.
L'entrée de la saline de Gouhenans.

Les houillères et saline de Gouhenans sont un ensemble de mines et d'usines situées dans l'est de la France, exploitant et transformant du sel gemme et de la pyrite de 1831 à 1945, ainsi que de la houille de 1828 à 1921, des ressources présentes au même étage géologique du bassin keupérien. Le gîte de houille est identifié dans les années 1770, il s'étend sous les communes de Gouhenans, Athesans et Villafans, dans le département de la Haute-Saône, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est avec l'exploitation des charbonnages que le sel est découvert. L'exploitation du charbon sur place pour l'évaporation de la saumure permet à la compagnie de baisser le coût de revient su sel. Une usine chimique et une verrerie sont ajoutées à ce complexe industriel qui marque une période de prospérité pour Gouhenans. L'activité chimique devient la propriété du groupe Kuhlmann en 1927 et le reste jusqu'à la fermeture en 1955.

En 1847, l'exploitation du sel provoque un scandale impliquant des personnalités politiques de la monarchie de Juillet, le général Despans-Cubières et Jean-Baptiste Teste, pair de France et ministre d'État.

Des vestiges de ces industries (entrées de mines, terrils, voies ferrées, ruines, cité ouvrière, bâtiments reconvertis, cheminée d'usine, dépôt de lindane) subsistent au début du XXIe siècle. Le territoire reste marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement. Le sentier de randonnée intitulé « La Voie du Sel et du Charbon » est inauguré en 2009, pour mettre en valeur ce patrimoine industriel.

Houillères et saline de Mélecey

Saline de Mélecey.
Saline de Mélecey.

Les houillères et saline de Mélecey sont des mines de charbon et de sel gemme du bassin keupérien situé dans le département de la Haute-Saône, en Bourgogne-Franche-Comté, dans l'est de la France. Elles sont exploitées sur le territoire des communes de Mélecey et de Fallon de 1778 à 1865 pour le charbon et de 1850 à 1873 pour le sel. L'exploitation du charbon sur place pour l'évaporation de la saumure permet à la compagnie de diminuer le coût de revient du sel. En 1865, un coup de grisou éclate dans la mine du Buissons-Brûlé et fait dix morts, provoquant l'arrêt de l'extraction charbonnière dans la concession.

Bien qu'exploités assez brièvement par rapport à l'histoire salifère saônoise, les bâtiments sont toujours en état au début du XXIe siècle et sont uniques dans le département, la saline de Gouhenans étant en ruine et celle de Saulnot n’ayant laissé aucune trace. L'exploitation du charbon a laissé, quant à elle, quelques mini-terrils.

Victor Hugo

Portrait de Victor Hugo par Nadar (vers 1884).
Portrait de Victor Hugo par Nadar (vers 1884).

Victor HugoÉcouter est un poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français, né à Besançon le (le 7 ventôse an X selon le calendrier républicain encore en vigueur) et mort le à Paris. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle. Il occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété.

Au théâtre, Victor Hugo se manifeste comme un des chefs de file du Romantisme français lorsqu'il expose sa théorie du drame romantique dans les préfaces qui introduisent Cromwell en 1827, puis Hernani en 1830 qui sont de véritables manifestes, puis par ses autres œuvres dramatiques : Ruy Blas en 1838, mais aussi Lucrèce Borgia et Le Roi s'amuse.

Victor Hugo est aussi un poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne (1831) ou Les Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877).

Ses romans rencontrent également un grand succès populaire, avec notamment Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862).

Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), une correspondance abondante, ainsi que de nombreux croquis et dessins à la plume et au lavis.

Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Il a été admiré par ses contemporains et l’est encore, mais il a aussi été contesté par certains auteurs modernes. Il a permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position, choisissant de s'exiler pour vivre à Guernesey pendant les vingt ans du Second Empire.

Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique, que la Troisième République a honoré par des funérailles nationales, qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris le , dix jours après sa mort.

I-Télé

Le plateau secondaire d'i>Télé.
Le plateau secondaire d'i>Télé.

i>Télé (anciennement i>Télévision) est une chaîne de télévision française d'information en continu, filiale du groupe Canal+.

Elle est librement accessible principalement sur la TNT, le câble, le satellite, l'ADSL, la télévision mobile personnelle et en lecture en continu sur Internet.

Créée le comme une chaîne à péage concurrente à LCI du groupe TF1 lancée cinq ans plus tôt, i>Télé devient une chaîne gratuite à son arrivée sur la télévision numérique terrestre française en octobre 2005, BFM TV devenant alors sa principale concurrente.

Depuis , Pierre Fraidenraich et Thierry Thuillier sont respectivement directeur général et directeur de la rédaction de la chaîne. En septembre 2008, alors que BFM TV se définit comme « la 1re chaîne d'information de France », la nouvelle direction d'i>Télé adopte un « nouveau modèle éditorial » visant à reconquérir une certaine audience, notamment face à cette chaîne du groupe NextRadioTV.

Île Europa

Vue satellite de l'île Europa.
Vue satellite de l'île Europa.

L'île Europa est une petite île tropicale de l'océan Indien d'un peu moins de 30 km2 de superficie, située dans le sud du canal du Mozambique. Il s'agit d'un atoll surélevé.

Ce territoire, français depuis 1896, fait partie avec l'île Juan de Nova, l'atoll Bassas da India, l'île Tromelin et les îles Glorieuses de l'ensemble appelé îles Éparses de l'océan Indien, incorporé depuis la loi ordinaire du aux Terres australes et antarctiques françaises. L'île Europa est cependant revendiquée par Madagascar.

Île à la végétation naturelle variée et bien préservée, elle est un véritable refuge pour une faune sauvage abondante. L'île Europa est notamment l'un des principaux sites mondiaux de reproduction des tortues vertes. Il s'agit toutefois d'une île inhospitalière pour les hommes, dépourvue d'eau douce, habitée par des nuées de moustiques et cernée par des bancs de requins. Des tentatives de colonisation ont pourtant eu lieu à plusieurs reprises entre 1860 et les années 1920.

La France entretient une présence permanente sur l'île depuis 1950 avec du personnel civil ou militaire relevé régulièrement.

L'Illusion comique (téléfilm)

L'hôtel du Louvre où fut tourné le film.
L'hôtel du Louvre où fut tourné le film.

L'Illusion comique est un téléfilm français réalisé par Mathieu Amalric et diffusé le sur France 2. Adaptation très libre de la pièce L'Illusion comique de Corneille dans sa version créée en 1636, cette œuvre, qui n'est pas une captation, s'est faite avec les acteurs de la Comédie-Française, institution commanditaire de l'œuvre, mais dans une mise en scène originale conçue par Amalric et différente de celle de Galin Stoev jouée au Français à partir de , en partie de manière concomitante.

Ce téléfilm, en raison de son originalité formelle, reçoit de multiples sélections officielles dans de nombreux festivals de cinéma européens mais aussi nord et sud-américains au cours de la période 2011-2012. Dès lors, il prend peu à peu un statut de film à part entière qui est particulièrement bien accueilli par la critique cinématographique française et internationale.

Immigration à Besançon

Besançon, la vieille ville.
Besançon, la vieille ville.

L'immigration à Besançon est l'installation à Besançon de personnes appelées « immigrés », n'ayant pas — le plus souvent — la nationalité française et venant d'un autre pays que la France. Les premiers immigrants furent les Séquanes, suivis des Romains qui envahirent la région avant que la ville ne soit rattachée au royaume franc. Cependant, les premiers vrais migrants furent les Juifs, qui s'installèrent dans la capitale comtoise à partir du Moyen Âge et jusqu'au XIXe siècle.

La ville fut de nouveau fortement influencée par la population italienne à la Renaissance, puis les Suisses s'installèrent dans la cité à partir du XVIIIe siècle et y fondèrent l'essentiel de l'activité horlogère. À partir des années 1870, des soldats coloniaux originaires des colonies de l'Empire — essentiellement des Maghrébins et quelques Asiatiques — débarquèrent en métropole pour soutenir l'armée française. À la suite de la Première Guerre mondiale et surtout dans les années 1920 et 1930 commença l'immigration italienne, espagnole, portugaise et d'Europe de l'Est afin de répondre à la demande de main-d'œuvre dans les usines. Une immigration massive est intervenu à la suite de la Seconde Guerre mondiale de la part de populations originaires du Maghreb, de la péninsule Ibérique et d'Italie jusque dans les années 1980 pour ces mêmes besoins de main-d'œuvre et notamment pour la construction de nouveaux grands ensembles.

Enfin, les dernières vagues d'immigration concernent des migrants originaires d'Europe de l'Est — notamment des Balkans et de l'ex-Yougoslavie —, d'Afrique subsaharienne et aussi — mais dans une moindre mesure — d'Asie du Sud-Est. L'installation depuis des siècles de ces nouvelles populations a modifié significativement la ville et lui a donné un visage cosmopolite et pluri-identitaire. De nouvelles cultures et religions sont apparues avec ces flux de populations, dont la plus ancienne est incontestablement le judaïsme, suivie plus récemment de l'islam et du bouddhisme.

Incident de Saverne

Le château des Rohan de Saverne a été, de 1890 à 1918, le siège du 99e régiment d'infanterie prussien.
Le château des Rohan de Saverne a été, de 1890 à 1918, le siège du 99e régiment d'infanterie prussien.

L'incident de Saverne ou l'affaire de Saverne (en allemand : Zabern-Affäre, plus rarement Fall Zabern) est une crise politique intérieure qui a secoué l'Empire allemand fin , à la veille de la Première Guerre mondiale. La crise s'est produite lorsqu'un sous-lieutenant stationné à Saverne, ville de cantonnement de deux bataillons du 99e régiment d’infanterie prussien, a tenu des propos humiliants à l'égard de la population alsacienne. L'armée a réagi aux protestations populaires par des actes arbitraires et, en majeure partie, illégaux, ce qui a provoqué un débat au Reichstag sur les structures militaristes de la société allemande et sur la position des dirigeants du pays vis-à-vis du Kaiser Guillaume II, puis a conduit à un vote contre le gouvernement, représentant la plus grave crise politique que l'Allemagne ait traversée depuis avec l'affaire du Daily Telegraph et la démission du chancelier Bernhard von Bülow.

Le fait que cette première motion de censure dans l'histoire du Reich contre le chancelier impérial soit restée sans conséquence démontre de manière exemplaire l'impuissance du pouvoir législatif dans un régime politique où l'exécutif n'est pas responsable devant le parlement, mais devant un souverain plus soucieux de conserver le « régime personnel », comme l'a écrit l'historien John Röhl, que du maintien des acquis constitutionnels et parlementaires, chers notamment aux États sud-allemands.

L'affaire a non seulement détérioré les relations entre la terre d'Empire d'Alsace-Lorraine et le reste du Reich, mais elle a également atteint l'image du Kaiser et, par extension, celle du militarisme. L'incident démontre en outre l'antagonisme structurel entre l'État de droit et l'État militaire ainsi que les difficultés du régime wilhelminien à intégrer les minorités nationales qui seront détachées du Reich quelques années plus tard. Elle pose également la question du statut de l'Alsace-Moselle dans l'Empire allemand et attise la tension entre la France et le Reich, le drapeau français ayant été insulté.

Inglourious Basterds

Eli Roth, Mélanie Laurent et Lawrence Bender.
Eli Roth, Mélanie Laurent et Lawrence Bender (producteur) à la première du film en août 2009.

Inglourious Basterds (Le Commando des bâtards au Québec) est un film de guerre uchronique américain écrit et réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2009. L'histoire se déroule en France durant la Seconde Guerre mondiale et narre la vengeance d'une jeune juive (Mélanie Laurent) dont la famille a été assassinée par les nazis ainsi que les plans d'un commando de soldats juifs Alliés mené par le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) pour éliminer des hauts dignitaires allemands.

Tarantino a commencé à écrire le scénario du film plus de dix ans avant sa sortie mais, ayant des difficultés à le terminer, a réalisé Kill Bill et Boulevard de la mort avant d'achever ce projet de longue date. Le film a été tourné en France et en Allemagne à la fin de l'année 2008. Présenté pour la première fois en compétition officielle au Festival de Cannes 2009, le film a été un succès commercial et critique et a reçu de multiples récompenses, notamment à travers l'acteur Christoph Waltz, qui a été honoré de nombreux prix pour son interprétation d'un officier SS.

Le titre du film est un hommage au titre anglophone d'Une poignée de salopards (The Inglorious Bastards, 1978), un film de guerre italien réalisé par Enzo G. Castellari, qui s'inspirait lui-même en partie des Douze salopards (1967). Si le film de Tarantino a été, par erreur, annoncé comme un remake de celui de Castellari, les deux long-métrages ont des scénarios très dissemblables. Le titre du film de Tarantino se distingue de l'original par deux fautes d'orthographe volontaires (Inglourious Basterds), lesquelles jouent également sur les accents, qui sont un élément de l'œuvre.

J'accuse…!

En mars 1898, Émile Zola est photographié par Félix Nadar dans l’attitude qu’évoque la conclusion de « J’accuse…! » : « J’attends ».
En mars 1898, Émile Zola est photographié par Félix Nadar dans l’attitude qu’évoque la conclusion de « J’accuse…! » : « J’attends ».

« J’accuse…! » est le titre d’un article rédigé par Émile Zola lors de l’affaire Dreyfus. Il est publié dans le journal L’Aurore du sous la forme d’une lettre ouverte au Président de la République française, Félix Faure.

Alfred Dreyfus est un officier français d’état-major général, d’origine juive, accusé à tort d’avoir livré des documents secrets à l’attaché militaire allemand en poste à Paris, à l’automne 1894. Après une enquête à charge, et sous la pression d’une importante campagne de presse à caractère antisémite, le capitaine Dreyfus est condamné à l’emprisonnement à perpétuité dans une enceinte fortifiée. Dégradé publiquement, il est expédié sur l’île du Diable, en Guyane française. Sa famille organise sa défense. Peu à peu, les informations s’accumulent à propos d’irrégularités graves dans l’instruction et le procès de 1894. Le véritable traître est finalement officiellement identifié en novembre 1897 : c’est le commandant Walsin Esterházy.

Devant le risque d’une contestation populaire et d’un retour de l’affaire sur le devant de la scène, les militaires qui ont fait condamner Dreyfus s’organisent afin que leurs irrégularités ne soient pas exposées publiquement. Pourtant, le lieutenant-colonel Georges Picquart, chef du service des renseignements militaires, avait découvert l’identité du véritable traître dès 1896. Mais il est limogé par l’état-major, qui se livre à des manœuvres de protection du véritable coupable, dont le but est de maintenir coûte que coûte Dreyfus au bagne.

À la fin de l’année 1897, le cercle des dreyfusards s’élargit. Le vice-président du Sénat, Auguste Scheurer-Kestner décide de prendre fait et cause pour Alfred Dreyfus. De proche en proche, ces rumeurs atteignent Émile Zola, jusque-là totalement étranger à l’affaire Dreyfus. Il publie quelques articles, sans effet majeur. Mais la rumeur enfle. L’état-major de l’armée décide en retour de faire comparaître le commandant Esterházy en Conseil de guerre, où il est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898…

Françoise-Marie Jacquelin

Portrait longtemps considéré comme celui de Françoise-Marie Jacquelin
Portrait longtemps considéré comme celui de Françoise-Marie Jacquelin

Françoise-Marie Jacquelin, dite Madame La Tour (née en 1601 ou 1602 en France, morte en 1645 à Saint-Jean, en Acadie), est la deuxième épouse de Charles de Saint-Étienne de La Tour, gouverneur de l'Acadie de 1631 à 1642 et de 1653 à 1657. Première femme d'origine européenne à élever une famille dans le territoire qui deviendra le Nouveau-Brunswick, ses origines et sa vie sont mal connues. Elle joue pourtant un rôle important durant la guerre civile acadienne. S'étant comportée en héroïne dans la défense du fort La Tour contre Charles de Menou d'Aulnay en l'absence de son époux, plusieurs artistes se sont inspirés de ce haut fait.

Jambon sec des Ardennes

Jambon de marque « Jambon sec des Ardennes ».
Jambon de marque « Jambon sec des Ardennes ».

Le jambon sec des Ardennes est la marque de certification collective d'une transformation charcutière vouée au commerce s'inspirant des jambons secs fermiers produits par les paysans ardennais. Il s'agit d'une salaison, séchée et maturée de jambon cru. La cuisse est issue de cochons produits par les agriculteurs du département des Ardennes, en France.

La marque et le commerce de cette transformation charcutière ont été développés durant les trente dernières années du XXe siècle, grâce à l'impulsion d'un artisan charcutier, Maurice Roffidal, puis à une confrérie réunissant les transformateurs professionnels ardennais de la charcuterie ainsi que des gastronomes.

Depuis 2009, la filière composée d'agriculteurs, charcutiers, associations, collectivités s'est mobilisée pour obtenir la reconnaissance de cette production. En 2015, la Commission européenne a enregistré comme IGP les marques d'indication géographique « Jambon sec des Ardennes - Noix de Jambon sec des Ardennes ».

Vincent Jay

Vincent Jay en Coupe du monde un mois avant son sacre olympique en 2010.
Vincent Jay en Coupe du monde un mois avant son sacre olympique en 2010.

Vincent Jay, né le à Albertville (Savoie), est un biathlète français, actif de 2002 à 2012. Au cours de sa carrière, il a notamment remporté deux médailles olympiques aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver dont un titre en sprint et une médaille de bronze en poursuite, il est le premier Français à remporter un titre olympique sur ce format de course. En Coupe du monde, il compte quatorze podiums dont deux victoires individuelles à Vancouver et deux victoires collectives en relais.

Sa victoire olympique intervient un an après sa victoire en Coupe du monde sur la même piste. Ne partant pas comme un favori et considéré comme le quatrième homme de l'équipe de France derrière Vincent Defrasne, Simon et Martin Fourcade, il crée la surprise en apportant la première médaille d'or à la France lors de ces Jeux olympiques. Il confirme sur l'épreuve de la poursuite en remportant la médaille de bronze deux jours plus tard. Cet évènement lui permet alors d'accéder à une notoriété médiatique à laquelle il n'était pas préparé. Après deux saisons en demi-teinte, il annonce sa retraite sportive en raison de résultats loin de ses espérances début décembre 2012.

Jetins

Les Jetins sont de petites créatures de Bretagne, surtout mentionnées par Paul Sébillot le long du littoral de l'Ille-et-Vilaine et sur l'île de Guernesey. Par rapport aux lutins du même type, ils sont caractérisés par leur grande force permettant de jeter d'énormes rochers sur une très longue distance, et par leur habitat, essentiellement dans les rochers et les grottes du rivage. Ils ont aussi l'habitude, très crainte des humains, d'enlever de beaux bébés pour y substituer leurs changelins vieillots. Pierre Dubois donne de nombreux détails sur l'apparence des Jetins dans La Grande Encyclopédie des lutins.

Jeux olympiques d'hiver de 1924

Poster des Jeux olympiques d'hiver de 1924.
Poster des Jeux olympiques d'hiver de 1924.

Les Jeux olympiques d'hiver de 1924, officiellement connus comme les Iers Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Chamonix-Mont-Blanc en France, du 24 janvier au . Après l'attribution des Jeux olympiques d'été de 1924 à la ville de Paris et alors que des sports comme le patinage artistique ou le hockey sur glace ont déjà figuré au programme des Jeux, notamment à Anvers en 1920, le Comité international olympique (CIO) donne son feu vert à la tenue d'une première compétition de sports d'hiver. Face aux réticences des Scandinaves qui craignent qu'une telle épreuve nuise à leur propre compétition, les Jeux nordiques, les Jeux de Chamonix ne revêtent dans un premier temps aucun caractère olympique et se tiennent alors en tant que « Semaine internationale des sports d'hiver » donnée dans le cadre des Jeux de Paris et sous le patronage du CIO.

La compétition rassemble 258 athlètes de 16 pays qui disputent un total de 16 épreuves dans 6 sports différents. Le patineur de vitesse finlandais Clas Thunberg devient l'athlète le plus médaillé de ces Jeux en remportant cinq médailles dont trois en or. La délégation norvégienne est la première au classement officiel des nations (établi en fonction des six premières places de chaque épreuve) ainsi qu'au tableau des médailles, en comptant 17 médailles alors qu'elle ne se présente qu'avec 16 athlètes. Face au succès rencontré à Chamonix, les pays nordiques abandonnent leurs réserves et la semaine internationale de Chamonix est requalifiée a posteriori comme étant les premiers Jeux olympiques d'hiver de l'histoire lors du congrès de Prague le , donnant ainsi lieu à la création d'un cycle propre aux Jeux d'hiver et distinct de celui des Jeux d'été.

Jeux olympiques d'hiver de 1992

Les Jeux olympiques d'hiver de 1992, officiellement connus comme les XVIes Jeux olympiques d’hiver, ont lieu à Albertville, dans le département de la Savoie, en France, du 8 au . Les organisateurs désignent l'événement comme les Jeux d'Albertville et de la Savoie. Ce sont les derniers Jeux d'hiver à se dérouler la même année que ceux d'été, avec Barcelone. Pour l'organisation de ces Jeux d'hiver, sept villes sont en compétition et c'est lors du sixième tour que le dossier français remporte les suffrages du Comité international olympique (CIO).

Ces Jeux d'hiver réunissent 1 801 athlètes issus de 64 nations, qui participent à six sports et 57 épreuves. Désormais, les épreuves de ski acrobatique, de patinage de vitesse sur piste courte ainsi que le biathlon féminin sont disciplines officielles. Par ailleurs, trois disciplines — le ski de vitesse, le curling et les épreuves de sauts et de ballet en ski acrobatique — sont au programme en tant que démonstrations. Albertville est le siège de l'organisation de ces jeux, mais la ville n'accueille en réalité que 18 de ces épreuves. Les autres sites sont répartis sur la vallée de la Tarentaise et du Beaufortain. Il s'agit en effet d'une organisation multipolaire entre la ville hôte et le département puisque les Jeux sont codirigés par le président du Conseil général de la Savoie, cogestion que l'on retrouve dans l'appellation officielle de l'événement, « Jeux d'Albertville et de la Savoie ».

À l'issue de ces jeux, l'Allemagne, qui présente pour la première fois depuis 1964 une équipe unifiée, arrive en tête des nations avec 26 médailles dont 10 en or. Elle est suivie par l'Équipe unifiée composée de nations de l'ex-URSS (23 dont 9 en or), et la Norvège (20 dont 9 en or). Les athlètes les plus titrés, Bjørn Dæhlie et Vegard Ulvang, appartiennent d'ailleurs à cette équipe norvégienne. Ils remportent chacun trois médailles d'or, dont une par équipe, et une d'argent, dans les épreuves de ski de fond.

Joseph Joffre

Portrait du général Joffre en 1915.
Portrait du général Joffre en 1915.

Joseph Joffre, né le à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) et mort le à Paris, est un militaire français. Il s'illustre notamment comme généralissime et maréchal de France durant la Première Guerre mondiale.

Après un début de carrière marqué par les expéditions coloniales (Tonkin, Soudan français et Madagascar), il est nommé en 1911 chef d'État-Major général de l'Armée, notamment parce qu'il est un spécialiste de la logistique ferroviaire. En 1914, en tant que commandant en chef des armées, il met en œuvre le plan de mobilisation et de concentration (le plan XVII), puis fait appliquer le principe de l'« offensive à outrance », alors enseigné à l'École de guerre, qui se révèle extrêmement coûteux en vies humaines, notamment lors de la bataille des Frontières. Il est ensuite l'artisan de la victoire alliée lors de la bataille de la Marne.

Confronté à l'impasse de la guerre de position sur le front Ouest, ses offensives de l'hiver 1914-1915 (en Champagne), du printemps 1915 (en Artois), de l'automne 1915 (de nouveau en Artois et en Champagne) et de l'été 1916 (sur la Somme) échouent. Fin 1916, il est élevé à la dignité de maréchal de France et remplacé par le général Nivelle. En , il conduit avec Viviani la délégation française envoyée aux États-Unis et convainc le président Wilson de hâter la formation et l'envoi de l'armée américaine sur le front. En 1918, il est élu à l'Académie française.

Christian Karembeu

Christian Karembeu au Festival de Cannes 2010.
Christian Karembeu au Festival de Cannes 2010.

Christian Karembeu, de son nom complet Christian Lali Kake Karembeu, né le à Lifou (Nouvelle-Calédonie), est un footballeur international français.

Issu d'une famille kanake de dix-huit enfants native de Lifou, il fait ses débuts avec le FC Gaitcha à Nouméa avant de partir au centre de formation du FC Nantes. Il obtient son premier contrat professionnel avec ce club en 1990 et se révèle en remportant le titre de champion de France en 1995. Il part ensuite jouer en Italie à la Sampdoria de Gênes où il reste deux saisons. En 1997, il est transféré au Real Madrid et remporte la Ligue des champions en 1998. Après un court passage dans le club anglais de Middlesbrough, il s'exile en Grèce à l'Olympiakos où il remporte le championnat en 2002 et 2003. En 2004, il rejoint le Servette de Genève mais, suite à des problèmes financiers, il quitte le club helvète quelques mois après. Il annonce sa retraite de joueur le après six mois passés au SC Bastia.

Surnommé « le Cheval fou », Christian Karembeu devient populaire en remportant deux titres majeurs avec l'équipe de France : la Coupe du monde en 1998 et le Championnat d'Europe en 2000. Sa notoriété est nourrie également par le couple qu'il forme avec le mannequin slovaque Adriana Sklenaříková entre 1998 et 2011.

Kerlenn Pondi

Deux sonneurs du bagad lors du festival interceltique de Lorient en 2013.
Deux sonneurs du bagad lors du festival interceltique de Lorient en 2013.

La Kerlenn Pondi est un ensemble traditionnel regroupant un bagad et un cercle celtique. Il est fondé à Pontivy dans le Morbihan en 1953 sur la base de deux groupes plus anciens, la Garde Saint-Ivy et les « Moutons Blancs ». Il hérite du nom de cette dernière association comme surnom, en raison de la couleur et de la texture laineuse des costumes de cette région.

Son bagad évolue en 2015 en première catégorie du championnat national des bagadoù, qu'il a remporté une seule fois en 2011. Il a par ailleurs produit cinq albums depuis sa création. Son cercle celtique évolue lui dans la seconde catégorie des concours de Kendalc'h, qu'il a remporté une seule fois en 1966. Ces deux groupes se produisent fréquemment ensemble et sont à l'origine de la sauvegarde d'airs de musiques bretons, notamment de danse comme la laridé-gavotte et la gavotte Pourlet.

L'association est aussi active dans d'autres domaines de la culture bretonne, touchant par exemple la langue bretonne et l'organisation d’événements comme le Kan ar Bobl.

Port de pêche de Keroman

Le port en construction.
Le port en construction.

Le port de pêche de Keroman est un port de pêche français situé à Lorient, dans le quartier du même nom. Propriété de la région Bretagne, il est géré par une société d'économie mixte, dont Cap l'Orient agglomération est l'actionnaire majoritaire. C'est le deuxième port de pêche français en termes de volume de pêche.

Il est construit à partir des années 1920 dans le cadre de la loi dite des 200 millions, qui vise alors à développer la flotte de pêche française. Son développement connaît, cependant, un coup d'arrêt avec la survenue de la Seconde Guerre mondiale et la construction de la base sous-marine de Lorient à proximité. Il reprend son essor après la guerre, mais connaît plusieurs crises successives, de la fin des années 1970 jusqu'à la fin des années 1990.

Ses activités se concentrent autour de la pêche et de la transformation des produits de la mer. La flotte du port exerce de la zone côtière lorientaise jusqu'aux mers du nord de l'Écosse. La construction et la réparation navales sont également présentes sur le site, ainsi que des activités de services. Enfin, le site est aussi utilisé ponctuellement pour des activités culturelles, comme la « Nuit du port de pêche » du festival interceltique de Lorient.

Kirikou et la Sorcière

Youssou N'Dour (ici en 2010), compositeur de la musique du film.

Kirikou et la Sorcière est un long métrage d'animation franco-belgo-luxembourgeois réalisé par Michel Ocelot et sorti en 1998. Adapté d'un conte africain, le film raconte les aventures de Kirikou, un garçon minuscule mais à l'intelligence et à la générosité hors du commun, dans sa lutte contre la sorcière Karaba, qui tyrannise les habitants du village à l'aide de ses pouvoirs maléfiques et d'une armée de fétiches. Par son scénario, ses graphismes, sa musique et ses doublages, Kirikou s'inspire au plus près des cultures de l'Afrique de l'Ouest.

Premier long-métrage de Michel Ocelot, Kirikou et la Sorcière remporte un succès critique et commercial inattendu, avec près d'un million d'entrées au cours de sa première exploitation en France. Ce succès exerce une influence très positive sur le développement du marché de l'animation en France et sur le financement d'autres longs-métrages animés dans le pays au cours des années suivantes.

Kirikou et la Sorcière a été suivi d'un deuxième film, Kirikou et les Bêtes sauvages, sorti en 2005, qui raconte d'autres aventures de Kirikou prenant place pendant les événements du premier film ; un troisième film sur le même principe est en projet pour une sortie fin 2012. Le personnage de Kirikou a également été décliné sur d'autres supports (livres pour la jeunesse, jeu vidéo, documentaire).

Raymond Kopa

Raymond Kopa au quatrième rang en haut en partant de la droite
Raymond Kopa au quatrième rang en haut en partant de la droite

Raymond Kopa, de son vrai nom Raymond Kopaszewski, né le à Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais) et mort le (à 85 ans) à Angers (Maine-et-Loire), est un footballeur international français qui évolue principalement au poste de milieu offensif du début des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960.

Il commence le football en amateur dans le club de sa ville natale, l'US Nœux-les-Mines. Après avoir terminé deuxième du concours du jeune footballeur 1949, Raymond Kopaszewski est repéré par le SCO d'Angers. Il y joue deux saisons avant de partir ensuite pour le Stade de Reims. Entre 1951 et 1956, il remporte de nombreux trophées sur la scène nationale avec l'équipe champenoise avant d'échouer en finale de la Coupe d'Europe contre le Real Madrid en 1956, quelques semaines avant d'être transféré dans le club espagnol. Il joue trois saisons à Madrid, ne perdant qu'une seule rencontre à domicile et remportant trois Coupes d'Europe et deux championnats d'Espagne. Après trois années en Espagne, il choisit de revenir à Reims, où il reste jusqu'à la fin de sa carrière en 1967.

En équipe de France, Raymond Kopa joue 45 matchs et inscrit 18 buts entre 1952 et 1962. Il participe à la Coupe du monde 1954, puis celle de 1958 lors de laquelle la France termine troisième. À six reprises, il est capitaine de l'équipe nationale. Raymond Kopa est élu Ballon d'or en 1958. Il est le troisième joueur et le premier Français à recevoir cette distinction. Meilleur joueur de la Coupe du monde 1958, il est considéré comme étant un des meilleurs joueurs français de l'histoire du football. Fils d'immigré polonais, Raymond Kopaszewski est la preuve que le football peut être une chance de promotion sociale et facteur d'intégration.

Nolwenn Korbell

Nolwenn Korbell, née à Quimper le , est un auteur-compositeur-interprète et une actrice française d'expression bretonne et française et, occasionnellement, galloise, anglaise, serbe et russe. Connue pour ses chansons en breton, avec ses musiciens ou en duo avec le guitariste Soïg Sibéril, elle continue en parallèle sa carrière d'actrice. Auteur de quatre albums studio, elle donne régulièrement des concerts lors des principaux événements du monde celte, joue dans des pièces de théâtre, participe au doublage de films et de dessins animés.

Kourou

Plan de la ville.
Plan de la ville.

Kourou est une commune française, située en Guyane. Avec 25 189 habitants en 2010, Kourou est la quatrième commune la plus peuplée de ce département et région d'outre-mer (DROM) derrière Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni et Matoury.

Autrefois connue pour son bagne, elle est actuellement surtout réputée pour abriter le Centre spatial guyanais (CSG), locomotive économique de toute la Guyane.

La Chapelle-Hullin

Vue générale du village de La Chapelle-Hullin.
Vue générale du village de La Chapelle-Hullin.

La Chapelle-Hullin est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.

La Chapelle-Hullin est une commune rurale du Haut-Anjou, établie dans une vallée délimitée par deux crêtes et traversée par l'Araize. Bourg agricole du canton de Pouancé, plus éloigné que les autres villages des deux communes actives économiquement que sont Pouancé et Combrée, le village subit l'exode rural, perdant la plupart de ses habitants au XXe siècle. Cet exode se poursuit encore au XXIe siècle, notamment chez les jeunes. Ses habitants sont appelés les Castel-Hullinois.

Armand Tuffin de La Rouërie

Armand-Charles Tuffin, marquis de La Rouërie, gentilhomme breton, né le à Fougères, mort le au château de la Guyomarais à Saint-Denoual, est un héros de la guerre d’indépendance américaine et l’organisateur de l'Association bretonne.

Parti en Amérique après une jeunesse orageuse, La Rouërie participa à la guerre d’indépendance américaine au sein de l'armée continentale. Connu sous le nom de Colonel Armand, il se distingua à la tête de la 1re légion de dragons et participa activement à la bataille de Yorktown. Admirateur de la Révolution américaine, ami de George Washington, La Rouërie revint en France avec le grade de brigadier-général, la croix de Saint-Louis et l'ordre de Cincinnatus.

De retour en Bretagne, La Rouërie défendit le parlement de Bretagne contre les édits de Versailles, ce qui lui valut d'être enfermé à la Bastille le .

Opposé à l'absolutisme, il vit d'abord avec joie les signes de la Révolution française mais le refus de la noblesse bretonne de députer à Versailles l'empêcha de jouer un rôle aux États généraux. Royaliste, libéral et franc-maçon, La Rouërie devint contre-révolutionnaire suite à la suppression des lois et coutumes particulières de la Bretagne. Il créa l'Association bretonne afin de lever une armée contre les révolutionnaires. Trahi, La Rouërie mourut avant de pouvoir terminer son entreprise mais le mouvement organisé par le marquis devait par la suite être précurseur de la Chouannerie.

Lac d'Orient

Lac d'Orient.
Lac d'Orient.

Le lac d'Orient ou lac-réservoir Seine est un lac du Nord-Est de la France, situé dans le département de l'Aube, en Champagne-Ardenne. Grâce à ses 23 km2 de superficie et ses 205 hm3 de capacité normale, il est le troisième plus grand lac artificiel de France, après le lac du Der-Chantecoq et le lac de Serre-Ponçon et devant le lac de Sainte-Croix.

Il est l'un des quatre grands lacs de Seine, qui furent conçus dans le but de protéger Paris des inondations. Construit en dérivation de la Seine, dans les années 1950 et 1960, il fut mis en service en 1966. Au même titre que les lacs voisins Amance et du Temple, il fait partie du parc naturel régional de la forêt d'Orient, d'où provient son nom.

Lac de Grand-Lieu

Photo satellite du lac (crédit : CNES - Spot Image).
Photo satellite du lac (crédit : CNES - Spot Image).

Le lac de Grand-Lieu est un lac situé en France, au sud-ouest de Nantes, à une dizaine de kilomètres au sud de la Loire, en presque totalité sur le territoire de la commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, dans le département de la Loire-Atlantique.

Du fait de la très faible déclivité du terrain qu'il recouvre, il est caractérisé par une superficie très fluctuante, une faible profondeur, et un fonctionnement qui évoque plutôt celui de grands lacs peu profonds comme le lac Tchad, que celui de la plupart des autres grands lacs de France. Il s'agit en hiver du plus grand lac naturel de plaine français.

La faune et la flore du lac sont remarquables. Ce sont 270 espèces d'oiseaux, 19 espèces de reptiles et batraciens, 30 espèces de poissons et une cinquantaine de mammifères qui peuplent le site. C'est notamment un milieu très favorable pour l'anguille d'Europe. La zone du lac abrite 250 espèces de végétaux et 220 d'algues. Huit plantes s'y trouvant sont protégées au niveau international. La majeure partie du lac est recouverte d'herbiers flottants. Il a été classé en 1995 comme zone humide d'importance internationale par la convention de Ramsar.

Lac du Der-Chantecoq

Vue du lac.
Vue du lac.

Le lac du Der-Chantecoq ou lac-réservoir Marne (souvent abrégé en lac du Der) est un lac du Nord-Est de la France. Il est situé dans la région Champagne-Ardenne, à la limite des départements de la Marne et de la Haute-Marne.

Construit pour protéger Paris des inondations, le lac du Der-Chantecoq a pour but de renforcer le débit de la Marne en étiage et d'en atténuer l'ampleur des crues. Il doit son nom à la fois au pays du Der, région naturelle où il est implanté, et au village de Chantecoq qui fut détruit avec ceux de Champaubert-aux-Bois et Nuisement-aux-Bois lors de la construction du lac dans les années 1960 et 1970. Sa capacité nominale est de 350 hm3.

Avec une superficie de 48 km2, il est le plus grand lac artificiel d'Europe, en excluant les lacs de barrage. Il est par ailleurs le plus grand lac artificiel de France, toutes catégories confondues.

Jacques Lacan

Portrait de Jacques Lacan.
Portrait de Jacques Lacan.

Jacques Lacan, de son nom complet Jacques-Marie Émile Lacan, né le et mort le , est un psychanalyste français.

La thèse de doctorat en psychiatrie qu’il soutient en 1932 reflète en partie l’influence des surréalistes qu’il fréquente. En analyse avec Rudolph Loewenstein, il intègre la Société psychanalytique de Paris (SPP) en 1934 et en est élu membre titulaire en 1938. Ses premières communications concernent son interprétation de l’épreuve du miroir, qui donnent lieu à l’invention du stade du miroir en psychanalyse.

C’est après la Seconde Guerre mondiale que son enseignement de la psychanalyse prend de l’importance. L’aspect polémique de certains de ses thèmes – le retour à Freud, ses idées structuralistes, sa manière d’envisager la cure – conduisent à plusieurs scissions avec la SPP et les instances internationales. Tout en poursuivant ses recherches, Lacan enseigne quasiment jusqu’à sa mort : successivement à l’hôpital Sainte-Anne, à l’École normale supérieure, puis à la Sorbonne.

Figure contestée, Lacan a marqué le paysage intellectuel français et international, tant par les disciples qu’il a suscités que par les rejets qu’il a provoqués.

Lacs Amance et du Temple

Vue satellite du lac Amance et du lac du Temple.
Vue satellite du lac Amance et du lac du Temple.

Les lacs Amance et du Temple sont les deux lacs artificiels qui forment le lac-réservoir Aube. Ils se situent dans le département de l’Aube, en Champagne-Ardenne. Tandis que le lac Amance, à l’est, est dédié au motonautisme, le lac du Temple, à l’ouest, est quant à lui abandonné à la découverte de la nature. Ainsi, le premier est le plus grand lac d’Europe réservé au motonautisme et le second est le plus grand d’Europe sans équipement nautique. Si leur capacité normale est de 170 hm3, avec une superficie totale de 23,2 km2 ils pourraient, s’ils formaient un unique lac, être le troisième plus grand lac artificiel de France, au même niveau que le lac d’Orient.

Les deux lacs, reliés par un canal, ont pour but de protéger Paris et son agglomération des crues dévastatrices de la Seine. Achevés et mis en service en 1989, ils sont ainsi le dernier des grands lacs de Seine à avoir été construit. Ils font partie tout comme le lac voisin d’Orient du parc naturel régional de la forêt d’Orient créé en 1970, soit vingt ans avant sa réalisation.

Laguiole (fromage)

Tranche de Laguiole.
Tranche de Laguiole.

Le laguiole (prononcer laïole), parfois appelé fourme de Laguiole, est une appellation d'origine fromagère française de la région de l'Aubrac à base de lait de vache cru, qui doit son nom au bourg de Laguiole dans le département de l'Aveyron.

Les origines de ce fromage remontent au XVe siècle, lorsque des moines du plateau d'Aubrac, dans le contexte d'une tradition fromagère locale très ancienne, développent la transhumance des bovins laitiers et initient sa fabrication en s'inspirant de méthodes mises au point en Haute-Auvergne. Sa production connaît au XIXe siècle une très forte progression, en même temps que s'affirme une réputation fondée sur un important potentiel de conservation et sur une qualité des produits en relation étroite avec un terroir original : rudesse du climat, flore spécifique des herbages montagnards, vaches de race aubrac.

Le laguiole a failli disparaître au milieu du XXe siècle, du fait des prix de revient élevés des méthodes de fabrication fondées sur l'estive des troupeaux de race aubrac et des difficultés à trouver de la main d'œuvre pour l'élaboration du fromage dans les traditionnels burons. Il doit son renouveau, à partir des années 1960, à une volonté forte de la part de producteurs locaux, qui entreprennent de valoriser l'héritage des siècles précédents dans le cadre de procédés modernes de fabrication. La production est orientée depuis les années 1980 vers la qualité et les fromages de garde, renouvelant le lien au terroir dans ce nouveau contexte, et aboutissant depuis la fin des années 1990 à une quantité moyenne oscillant entre 700 et 750 tonnes de laguiole vendues chaque année.

Cette appellation est protégée par les labels AOC depuis l'année 1961 et AOP depuis 2008. La production laitière, la fabrication et l'affinage des fromages doivent être effectués dans l'aire géographique de la région naturelle de l'Aubrac qui s'étend sur 73 communes des départements de l'Aveyron, du Cantal et de la Lozère.

Lamina (mythologie)

Statue représentant une lamina aux pieds palmés à Arrasate (province du Guipuscoa, Communauté autonome du Pays basque).
Statue représentant une lamina aux pieds palmés à Arrasate (province du Guipuscoa, Communauté autonome du Pays basque).

Lamina ou lamiña (prononciation /lamiŋa/, forme indéterminée lamin, pluriel laminak) est le terme basque désignant un être fantastique de la mythologie basque, un esprit de la nature ou génie d'apparence humaine. Le pluriel laminak est plus couramment utilisé car ces génies sont souvent représentés en tant que collectif. Le singulier lamina se trouve cependant dans plusieurs récits où un seul individu est mis en scène.

La description, le sexe et l'appellation même des laminak varient selon les légendes et selon les régions. On rencontre ainsi fréquemment le vocable lamia (forme indét. lami, pl. lamiak) au Pays basque espagnol.

Le plus souvent, les laminak sont dépeints soit comme des lutins mâles, soit comme des femmes de taille normale dont le bas du corps est pourvu de caractéristiques animales (pieds palmés, pattes de poules, sabots de chèvre ou queue de poisson).

Créatures essentiellement nocturnes, les laminak vivent sous terre, dans des grottes ou auprès des sources et des ruisseaux. Les récits et contes sur les laminak forment une partie importante du corpus de légendes basques. De nombreux lieux au Pays basque, autant du côté français qu'espagnol, leur doivent leur nom et la construction de plusieurs ponts, églises ou autres bâtiments leur est attribuée.

Pascal Lamour

Pascal Lamour avec le bagad Roñsed-Mor à Locoal-Mendon en 2005.
Pascal Lamour avec le bagad Roñsed-Mor à Locoal-Mendon en 2005.

Pascal Lamour, né le 28 octobre 1958 à Vannes dans le Morbihan, est un producteur, compositeur et musicien breton et celtique surnommé l'« électro-shaman ». Locuteur du breton vannetais, il a toujours vécu à Theix où il s’investit en faveur de la culture régionale.

Il suit une longue carrière de pharmacien herboriste après son doctorat et sa thèse consacrée à la phytothérapie dans la presqu’île de Rhuys. La musique est depuis longtemps une passion, à laquelle il se consacre entièrement depuis l'année 2000. Il produit ses premiers albums sous son propre label, BNC Productions, et se fait réellement connaître dans le milieu musical vers 2005, en particulier grâce à l'album Shamans of Brittany qui fait découvrir ses fusions de musique bretonne, musique électronique et musiques du monde. Cette reconnaissance lui ouvre les portes de grandes rencontres comme le festival interceltique de Lorient et la nuit de la Saint-Patrick à Bercy. Depuis, il a produit une centaine d'albums et une douzaine d'artistes sous son label, dont le sonneur du bagad Roñsed-Mor André Le Meut, le harpiste celtique Myrdhin, et le conteur vannetais Rémy Cochen.

Pascal Lamour est également un spécialiste de l'ésotérisme. Il porte un titre de druide obtenu au terme d'une longue initiation, et s'intéresse de près au chamanisme. La connaissance des plantes restant parmi ses spécialités, il a longtemps écrit sur ce thème dans la presse avant de devenir écrivain. Il réalise de 2010 à 2012 À la recherche de la mandragore et Le chant de la mandragore, un livre et un CD aux thèmes druidiques centré sur la forêt de Brocéliande, en collaboration avec l'illustrateur breton Bruno Brucéro.

Jason Lamy-Chappuis

Jason Lamy-Chappuis
Jason Lamy-Chappuis

Jason Lamy-Chappuis est un coureur du combiné nordique français né le à Missoula aux États-Unis.

Il est sacré champion olympique le 15 février 2010 à Whistler sur le tremplin de 90 mètres et au terme des 10 km de ski de fond lors des Jeux olympiques de Vancouver.

Il compte également à son palmarès 2 titres de champion du monde, remportés en 2011 sur le grand tremplin d'Holmenkollen et en 2013 sur le petit tremplin de Val Di Fiemme, et 3 victoires consécutives au classement général de la coupe du monde de combiné nordique au terme des saisons 2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012.

Lanciers lituaniens de la Garde impériale

Trompette du 3e régiment de lanciers de la Garde impériale.
Trompette du 3e régiment de lanciers de la Garde impériale.

Le 3e régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale est une unité de cavalerie légère de la Garde impériale, créée par Napoléon Ier et en service dans l'armée française de à .

Formé pendant la campagne de Russie avec des membres de la noblesse lituanienne, le régiment est placé sous le commandement du général Jan Konopka, major des lanciers polonais de la Garde. Chargés de se rendre à Minsk en octobre 1812, deux escadrons sous les ordres de Konopka sont anéantis en chemin à Slonim par les troupes russes ; les deux derniers escadrons constituent dès lors le noyau du corps. Le 3e lanciers est finalement dissout le 22 mars 1813 et ses éléments incorporés aux lanciers polonais de la Garde impériale.

Napoléon se rend rapidement compte du potentiel militaire qu'offrent les Lituaniens, et souhaite créer une grande armée lituanienne. Il s'occupe personnellement des unités de la Garde impériale, comptant, en plus des lanciers lituaniens, un escadron de tartares lituaniens.

Languidic

Rue de Lanveur.
Rue de Lanveur.

Languidic (prononcé [lɑ̃ɡidik] ; en breton Langedig) est une commune française située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Par sa superficie, Languidic est la commune la plus étendue du Morbihan et la troisième de Bretagne derrière Scaër dans le Finistère et Paimpont en Ille-et-Vilaine ; par son nombre d'habitants, elle était en 2012 la 17e commune du Morbihan.

Les premières activités humaines se manifestent sur le territoire communal dès le Néolithique ; plusieurs traces du passage de l'Homme sont aujourd'hui encore visibles. La voie romaine reliant Vannes à Quimper fixe le peuplement à l'époque antique. Faisant historiquement partie du Vannetais, Languidic, mentionnée dès le XIIe siècle, est attachée à plusieurs personnages chrétiens : saint Kinède d'abord, qui lui donne son nom ; Aubin d'Angers, vraisemblablement né dans la localité et premier patron de la paroisse, et enfin saint Gurloës, qui y serait mort ou aurait installé son ermitage près du Blavet. Sa proximité avec la cité médiévale d'Hennebont et la cité portuaire de Lorient lui ont parfois valu un passé tumultueux, notamment pendant la guerre de Succession de Bretagne, la Chouannerie ou plus récemment, la Seconde Guerre mondiale. Maintes fois remaniées, ses frontières actuelles sont définitivement adoptées après 1945.

À la périphérie de l'aire urbaine de Lorient, cette commune de tradition rurale est surtout connue pour la richesse de son patrimoine naturel et religieux. Établie sur la rive gauche du Blavet, la commune est longée par un chemin de halage de 18 km, principale activité touristique. En outre, quatorze chapelles, abritant un riche mobilier liturgique, sont disséminées sur le territoire. La plus remarquable reste la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs au bourg, classée au titre des monuments historiques depuis 1922.

Bertrand Laquait

Bertrand Laquait.
Bertrand Laquait.

Bertrand Laquait, né le à Vichy, est un joueur de football français qui évolue au poste de gardien de but. Il joue actuellement avec l'Évian Thonon Gaillard Football Club, en première division française.

Natif de Vichy et issu d'une famille tournée vers le football, Laquait commence sa carrière en jouant dans les clubs de sa ville. Jeune, il passe deux ans au Football Club Sochaux-Montbéliard après avoir signé un contrat de non-sollicitation. Il rejoint finalement son frère, Stéphane Laquait, au centre de formation de l'Association sportive Nancy-Lorraine et y poursuit sa formation. Il intègre le groupe professionnel en 1996 comme doublure de Frédéric Roux, joue son premier match professionnel en 1997, remporte son premier trophée, à savoir le Championnat de France de Ligue 2, en 1998, et devient titulaire en 1999.

Il quitte le club en 2002 après une saison marquée par les blessures et la mort de Philippe Schuth. Après quelques mois sans club, il signe avec le Royal Charleroi Sporting Club où il reste sept années, devenant un des meilleurs gardiens du championnat belge. Durant cette période, il est prêté une saison en Espagne, au Recreativo de Huelva où il a l'occasion de jouer contre de grandes équipes malgré un rôle de second.

En 2009, il signe avec l'Évian Thonon Gaillard Football Club et participe à la fabuleuse montée du club, qui remporte le championnat de National en 2010 ainsi que le championnat de Ligue 2 en 2011. Laquait devient le symbole de l'ETG, notamment lors du parcours en Coupe de France, en 2013, où Évian atteint la finale.

Jean-Michel Larqué

Jean-Michel Larqué sous les couleurs du Variétés Club de France en 1982.
Jean-Michel Larqué sous les couleurs du Variétés Club de France en 1982.

Jean-Michel Larqué, né le à Bizanos (Pyrénées-Atlantiques), est un footballeur français qui évolue principalement au poste de milieu de terrain de la fin des années 1960 jusqu'au début des années 1980, reconverti en journaliste.

Il débute dans le football au club de la Jeanne d'Arc le Béarn de Pau et remporte le concours du jeune footballeur en . Recruté par l'AS Saint-Étienne, il rejoint l'équipe première en 1966 et en devient le capitaine quelques années plus tard. Remportant de nombreux trophées sur la scène nationale avec l'équipe stéphanoise, il participe à l'« épopée des Verts » qui échoue en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions contre le Bayern Munich en 1976. Un an plus tard, il signe au Paris Saint-Germain où il devient entraîneur-joueur. Après deux ans au Paris SG, il clôt sa carrière professionnelle fin décembre . Redevenu footballeur amateur, il est en 1982 entraîneur-joueur du club du Racing Club de Paris. Il met un terme à sa carrière de joueur en . Jean-Michel Larqué revient dans le milieu du football professionnel lors de la saison 1993-1994 comme directeur sportif de l'AS Saint-Étienne.

En équipe de France dont il est le plus souvent remplaçant sous trois sélectionneurs entre et , Jean-Michel Larqué, capitaine à trois reprises, joue en titulaire quatorze matchs et inscrit deux buts. Il participe également aux Jeux olympiques de 1968 à Mexico.

Il devient en mars commentateur sportif sur Antenne 2 aux côtés de Thierry Roland. En parallèle, il est journaliste pour le mensuel Onze Mondial à partir de 1980 puis rédacteur en chef de cette revue jusqu'en 2001. Après avoir quitté Antenne 2 pour TF1 en , il poursuit sa carrière de commentateur toujours aux côtés de Thierry Roland, avec qui il forme l'un des duos les plus célèbres de la télévision française. Leur duo et la célèbre phrase de Larqué « Tout à fait, Thierry » inspirent Les Guignols de l'info qui créent leurs marionnettes en .

En octobre 2001, il rejoint RMC Info et depuis le , il anime l'émission Larqué Foot sur cette même radio. Quand Thierry Roland quitte TF1 en , Jean-Michel Larqué forme des duos avec Thierry Gilardi jusqu'au décès de ce dernier puis avec Christian Jeanpierre. À l'issue de la Coupe du monde 2010, Larqué quitte TF1. En , son tandem avec Thierry Roland est reformé sur CFoot et également sur M6 pour commenter un match de l'équipe de France. Début juin 2012, il rejoint définitivement M6 pour commenter avec Denis Balbir les matchs de l'Euro à la suite du forfait de son ami Thierry Roland pour raisons médicales. Ce dernier décédera quelques jours plus tard le 16 juin.

Le , il met un terme à sa carrière de journaliste après la victoire de l'équipe de France en finale de la Coupe du monde, mais un peu plus de six mois après, il est rappelé par RMC pour remplacer Rolland Courbis, ce dernier étant nommé entraîneur à Caen.

Lycée Laure-Gatet

Le lycée Laure-Gatet en janvier 2012.
Le lycée Laure-Gatet en janvier 2012.

Le lycée Laure-Gatet est un lycée général et technologique français situé à Périgueux, dans le département de la Dordogne.

Situé dans le centre-ville, l'établissement est créé le . Un projet de restructuration a commencé en 2009, mais, à la suite de retards dans les travaux, il ne reprend qu'en 2014. Le taux de réussite du lycée au baccalauréat est de 89 % en 2014. Disposant du label « Lycée des métiers », Laure-Gatet dispense de nombreuses formations générales et technologiques, mais aussi des brevets de technicien supérieur (BTS).

Le Bourget (Seine-Saint-Denis)

L'hôtel de ville du Bourget.
L'hôtel de ville du Bourget.

Le Bourget (prononcé [ləbuʁʒɛ] Écouter) est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Bourgetins.

Petit village avant l'industrialisation, Le Bourget a connu quelques batailles pendant la guerre franco-allemande de 1870. Néanmoins, la commune est surtout connue pour accueillir l'aéroport Paris-Le Bourget, qui est ouvert au trafic national et international commercial non régulier et aux avions privés. Ouvert en 1919, il est le premier aéroport civil de Paris, et reste le seul jusqu'à la construction de l'aéroport d'Orly. L'histoire de la ville est, d'ailleurs, fortement liée à l'aéronautique. Le Bourget abrite, par ailleurs, le musée de l'air et de l'espace, et accueille, tous les deux ans, le salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget.

De même, la municipalité fait partie de la communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget, afin de créer, notamment, un pôle de développement centré sur l'aéroport Paris-Le Bourget.

Le Peuple breton

Le Peuple breton est un magazine d'actualité mensuel fondé à Rennes en janvier 1964 lors de la constitution de l'Union démocratique bretonne (UDB), un parti politique autonomiste à sensibilités socialiste et écologiste. Le magazine dépend financièrement du parti politique, mais la majeure partie de sa rédaction n'en est pas membre et ses colonnes sont ouvertes à d'autres courants de pensée. Média généraliste, Le Peuple breton reste toutefois un magazine d'opinion qui entend proposer à ses lecteurs de « regarder et comprendre le monde à partir de la Bretagne ».

Classé en presse périodique régionale, Le Peuple breton couvre l'information de la région depuis cinquante ans. Il a publié son numéro 600 en janvier 2014. D'un quatre pages noir et blanc au format tabloïd à ses débuts, il est passé au format A4 dans les années 1970, à la couleur dans les années 1990 et comporte 36 pages. Imprimé à 15 000 exemplaires au plus fort de son succès, son tirage mensuel moyen s'élève en 2013 à 4 000 exemplaires.

Le mensuel a pour sous-titre la traduction du titre en breton : Pobl Vreizh. Ce sous-titre provient d'un autre mensuel, entièrement brittophone, et publié par l'UDB parallèlement au Peuple breton entre 1970 et 1982. Cessant sa parution en raison de problèmes financiers, Pobl Vreizh est réapparu en 1984 sous la forme d'un cahier encarté chaque mois dans la publication francophone.

Émile Lemoine

Émile Michel Hyacinthe Lemoine (né à Quimper le 22 novembre 1840, décédé à Paris le 21 février 1912) est un ingénieur civil et mathématicien français, géomètre en particulier. Il a étudié dans de nombreux établissements, dont le Prytanée national militaire et, plus remarquablement, l'École polytechnique. Lemoine a enseigné en tant que professeur privé pendant une courte période après sa sortie de cette dernière école.

Lemoine est surtout connu pour avoir prouvé l'existence du point de Lemoine (ou point symédian) dans un triangle. Il a également travaillé à un système qu'il a nommé Géométrographie et à une méthode permettant de mettre en relation des expressions algébriques avec des objets géométriques. Il est considéré comme le co-fondateur de la géométrie moderne du triangle, étant donné que beaucoup de ses caractéristiques sont présentes dans les travaux de Lemoine...

LGV Est européenne

Le viaduc de Jaulny en fin de construction
Le viaduc de Jaulny en fin de construction

La LGV Est européenne, ou ligne nouvelle 6 (LN6), est une ligne à grande vitesse française, qui doit relier à terme Vaires-sur-Marne, en Seine-et-Marne, à Vendenheim dans le Bas-Rhin. Elle est destinée à accélérer les relations entre d’une part Paris et les régions du nord, de l’ouest et du sud-ouest de la France, et d’autre part le nord-est de la France, l’Allemagne, la Suisse et le Luxembourg. La ligne s'intègre dans le projet de la magistrale européenne, dont le but est de relier Paris à Budapest par un tracé composé majoritairement de lignes à grande vitesse.

Il fut décidé de réaliser la construction de la ligne en deux phases. Le premier tronçon de la ligne, long de 300 km et reliant Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Baudrecourt (Moselle) fut mis en service le 10 juin 2007. Le second tronçon, long de 106 km, dont les travaux ont commencé à l'été 2010, devrait être achevé début 2016.

Parcourue à 320 km/h, elle était à sa mise en service la ligne ferroviaire possédant la vitesse commerciale la plus élevée au monde avec la ligne à grande vitesse Méditerranée, qui n’est quant à elle parcourable à cette vitesse que sur une très petite partie, la section Avignon-Lambesc.

Ligne 1 du métro de Paris

La ligne 1 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Cette première ligne française, dont le premier tronçon a été ouvert en 1900 lors de l'exposition universelle, relie aujourd'hui la station La Défense à l'ouest, à la station Château de Vincennes, à l'est. Avec une longueur de 16,5 kilomètres, elle constitue une voie de communication est-ouest majeure pour la ville de Paris : c'est historiquement la ligne de métro la plus fréquentée du réseau avec 165,9 millions de voyageurs en 2006 et jusqu'à 561 000 personnes par jour ouvrable.

La ligne a été équipée en matériel sur pneumatiques en 1963 et 1964. En 2010, elle deviendra la première ligne majeure d'un réseau métropolitain existant dans une capitale à être intégralement automatisée.

Ligne 4 du métro de Paris

La ligne 4 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Entièrement située dans les limites de la capitale, elle relie le terminus nord Porte de Clignancourt au terminus sud Porte d'Orléans et traverse le cœur de Paris. On l'appelle ainsi parfois « Orléans - Clignancourt ». Longue de 10,6 kilomètres, elle est en correspondance avec toutes les autres lignes de métro (hormis les 3bis et 7 bis) et toutes les lignes de RER. C'est également la deuxième ligne la plus fréquentée du réseau après la ligne 1, avec cent cinquante-quatre millions de voyageurs en 2004.

La ligne 4 a été la première à relier la rive droite à la rive gauche de la Seine par une traversée sous-fluviale, occasionnant de 1905 à 1907 au cœur même de la capitale des travaux spectaculaires. C'est également la ligne du métro de Paris où il fait le plus chaud car les rames encore en service, les MP 59, sont montées sur pneus et surtout dissipent l'énergie du freinage électrique par le biais de résistances ; de plus elle est entièrement souterraine ce qui contribue également à cet état de fait. La ligne 4 se verra pour la première fois prolongée en banlieue mi-2012, au sud jusqu'à la nouvelle station Mairie de Montrouge.

Ligne 6 du métro de Paris

La ligne 6 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle suit un parcours semi-circulaire au sud de la ville sur les anciens boulevards extérieurs, entre les stations Charles de Gaulle — Étoile à l'ouest et Nation à l'est.

Ouverte de 1900 à 1906 entre Étoile et Place d'Italie, elle porte d'abord l'indice 2 sud ou Circulaire sud avant d'être longtemps intégrée à la ligne 5, tandis que le tronçon de Place d'Italie à Nation ouvre en 1909 directement sous le nom de ligne 6.

Longue de 13,6 kilomètres, dont 6,1 kilomètres en aérien soit 45 % de son parcours, et équipée de matériel sur pneumatiques depuis 1974, cette ligne est l'une des plus agréables du métro de Paris, grâce aux nombreuses vues, parfois exceptionnelles, qu'elle offre sur plusieurs grands monuments et paysages de la capitale. Avec un peu plus de cent millions de voyageurs en 2004, elle est la sixième ligne la plus fréquentée du réseau.

Ligne 14 du métro de Paris

La ligne 14 du métro de Paris est une ligne du réseau métropolitain de Paris. Elle relie la station Saint-Lazare à la station Olympiades en traversant le centre de Paris selon une diagonale nord-ouest / sud-est.

Ouverte le 15 octobre 1998, c'est la ligne la plus récente du réseau et possède plusieurs caractéristiques originales qui en font une ligne à part : c'est ainsi la première ligne du métro parisien à conduite intégralement automatisée, c'est-à-dire sans conducteur, ce qui en fait en général la seule en ordre de marche les jours de grève.

C'est également la vitrine du savoir-faire de la RATP, via sa filiale Systra, d'Alstom pour le matériel roulant et de Siemens Transportation Systems pour les automatismes, lorsque ces entreprises répondent à des appels d'offres internationaux pour la réalisation de métros. La ligne est également connu sous nom de projet : Meteor pour MÉTro Est-Ouest Rapide.

Ligne D du RER d'Île-de-France

Une rame Z 20500 en direction de Melun entre en gare de Combs-la-Ville - Quincy en janvier 2011.
Une rame Z 20500 en direction de Melun entre en gare de Combs-la-Ville - Quincy en janvier 2011.

La ligne D du RER, ou souvent plus simplement nommée RER D, est une ligne du réseau express régional d'Île-de-France qui dessert une grande partie de la région Île-de-France selon un axe nord-sud. Elle relie au nord Orry-la-Ville (branche D1) et Creil (branche D3) et au sud Melun (branche D2) et Malesherbes (branche D4), en passant par le cœur de Paris.

Ouverte par étapes de 1987 à 1996, elle est à la fois la seconde ligne de RER par sa longueur avec 160 km et la ligne SNCF d'Île-de-France la plus fréquentée avec jusqu'à 550 000 voyageurs et 440 trains un jour ouvrable. La quasi totalité de la ligne se situe en Île-de-France, donc sous le ressort du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) mais les extrémités des branches d'Orry-la-Ville et Creil au nord et de Malesherbes au sud se situent en dehors de la région, dans l'Oise, en Picardie, pour les gares situées au-delà de Survilliers - Fosses, et dans le Loiret, région Centre, pour Malesherbes. Les gares concernées sont donc aussi hors « zone Carte orange ». Elle ne possède en revanche que trois arrêts dans Paris intra-muros, gare de Lyon, Châtelet - Les Halles et gare du Nord, ce tronçon étant le plus chargé de la ligne.

Ligne d'Aire-sur-la-Lys à Berck-Plage

Estivants devant le train au départ de Berck-Plage.
Estivants devant le train au départ de Berck-Plage.

La ligne d'Aire-sur-la-Lys à Berck-Plage est une voie ferrée d’intérêt local à écartement métrique qui relia, de la fin du XIXe siècle aux années 1950, la plaine de la Lys au sud de la Côte d’Opale en traversant le Boulonnais dans le département du Pas-de-Calais.

Inaugurée en 1893, fermée en 1955, la ligne eut une durée d’exploitation relativement longue comparativement à beaucoup de ses homologues (l’itinéraire voisin de Berck-Plage à Paris-Plage en particulier). Elle bénéficia d’un trafic soutenu et varié, lié aux productions agricoles dans la première partie de son parcours jusqu’à Montreuil, puis, entre cette dernière ville et la mer, au tourisme balnéaire et aux marchandises confiées par des entreprises embranchées. Intégrée, en 1919, à la Compagnie générale des voies ferrées d’intérêt local, la ligne bénéficia de l’expérience de cette dernière en matière d’exploitation ferroviaire et d’innovation en matière de traction.

Ligne d'Auray à Quiberon

Le « Tire-Bouchon » en gare de Quiberon.
Le « Tire-Bouchon » en gare de Quiberon.

La ligne d'Auray à Quiberon est une ligne de chemin de fer française à voie unique et écartement normal qui constitue un embranchement de la ligne de Savenay à Landerneau, ligne radiale du sud de la Bretagne. Elle permet, à partir de la gare d'Auray, la desserte de la presqu'île de Quiberon.

Elle est construite par l'Administration des chemins de fer de l'État, puis mise en service en 1882 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). En 1972, le trafic voyageurs, qui n'est plus assuré l'hiver, est limité à deux trains quotidiens pendant l'été.

Pour faire face à l’encombrement chronique de l'unique route permettant de rejoindre la presqu'île de Quiberon depuis le continent, la ligne prend un nouveau départ en 1985, avec la mise en service de navettes à tarif unique, proposé conjointement par la région Bretagne et la SNCF dans le cadre du service TER Bretagne. Le nom de ce service de navettes est directement lié aux embouteillages que les trains permettent ainsi d'éviter : « Tire-Bouchon ». Cette exploitation permet une desserte plus consistante de la presqu'île pendant les deux mois de la saison estivale. Le reste de l'année, un service routier par cars TIM, organisé par le département du Morbihan, permet les liaisons entre les gares d'Auray et de Quiberon.

Ligne de Berck-Plage à Paris-Plage

Arrivée d’un train en gare de Berck-Plage.
Arrivée d’un train en gare de Berck-Plage.

La ligne de Berck-Plage à Paris-Plage (appelé communément Le Touquet aujourd’hui) est une voie ferrée d’intérêt local à écartement métrique qui relia au début du XXe siècle les deux stations balnéaires de la Côte d’Opale sur le littoral de la Manche dans le département du Pas-de-Calais. Ouvert par étapes entre 1909 et 1912, l’itinéraire ferma précocement en 1929.

De courte longueur (17 kilomètres), propriété d’une compagnie indépendante des réseaux voisins qui desservaient Berck-Plage et Le Touquet - Paris-Plage, victime de l’irrégularité de son trafic de nature saisonnière et de l’inexpérience de son concessionnaire en matière d’exploitation ferroviaire, la ligne connut rapidement des difficultés. Cette voie ferrée fut toutefois représentative des modes de communication destinés, entre la fin du XIXe siècle et la Seconde Guerre mondiale, à desservir les lieux de villégiature établis sur les côtes septentrionales de la France.

Aujourd’hui la liaison Le Touquet - Berck est assurée par la ligne 513 Étaples - Berck des transports Caron.

Ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde

Viaduc de Cize-Bolozon.
Viaduc de Cize-Bolozon.

La ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde, couramment appelée ligne du Haut-Bugey et parfois nommée ligne des Carpates pour la section de La Cluse à Bellegarde, est une ligne de chemin de fer française qui relie Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine via Nantua. Elle s'étend sur 65 kilomètres à travers le massif du Jura, comporte des déclivités de 29  et des courbes dont le rayon s'abaisse jusqu'à 250 mètres, ce qui rend son exploitation difficile. Elle constitue la ligne 884 000 du réseau ferré national.

À l'origine, et durant tout le XXe siècle, son intérêt est purement local puisqu'elle ne dessert que quelques communes du département de l'Ain. Mais après la parution d'un décret, le 31 janvier 2005, déclarant « d'utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la modernisation et à l'électrification de la ligne ferroviaire de Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine », l'intérêt devient international car elle permet un gain en temps et distance entre Paris et Genève.

La ligne a été intégralement fermée au trafic de voyageurs en septembre 2005 pour en permettre la restructuration complète. Le trafic voyageurs TER a été reporté sur route. La modernisation de la partie exploitée et la réouverture de la partie neutralisée, en décembre 2010, constituent un élément de maillage du réseau TGV français et européen.

Ligne de Grigny à Corbeil-Essonnes

Tireurs de précision du 2e régiment étranger d'infanterie en Afghanistan en 2005 armé d'un FR-F2.
Tireurs de précision du 2e régiment étranger d'infanterie en Afghanistan en 2005 armé d'un FR-F2.

La ligne de Grigny à Corbeil-Essonnes par Évry ville nouvelle ou ligne du plateau d'Évry est une ligne de chemin de fer de dix kilomètres de longueur, située dans l'Essonne, en Île-de-France. Elle dessert les différents quartiers de la ville nouvelle d'Évry. Elle est la première ligne nouvelle pour voyageurs construite par la société nationale des chemins de fer français (SNCF) depuis sa création en 1938.

Ouverte en deux étapes en 1974 et 1975, la ligne constitue un itinéraire parallèle, bien que plus long car plus sinueux, au tracé de la ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis par Corbeil, ou ligne de la vallée, sur laquelle elle est raccordée à ses deux extrémités. Elle constitue l'une des principales branches sud de la ligne D du RER et supporte exclusivement un trafic de banlieue assez intense. Des restrictions de circulations appliquées à certains types d'engins moteurs limitent à quelques détournements exceptionnels son emprunt, bien que théoriquement équivalent à l'itinéraire historique par la vallée de la Seine, par d'autres circulations que celles du RER. Elle ne comporte aucun passage à niveau.

Ligne du Sud-Ouest

La Ligne du Sud-Ouest fit souvent la une des journaux locaux, ici celle d'un supplément du journal du Travailleur Normand, 27 mai 1900
La Ligne du Sud-Ouest fit souvent la une des journaux locaux, ici celle d'un supplément du journal du Travailleur Normand, 27 mai 1900

La ligne du Sud-Ouest désigne le chemin de fer qui devait relier, au tournant des XIXe et XXe siècles, le port du Havre à la rive gauche de la Seine, et, au-delà, à l'ouest et au sud-ouest de la France, grâce au franchissement du fleuve près de l'estuaire.

Durant une soixantaine d'années, ce projet ferroviaire a mobilisé les énergies régionales, en particulier havraises, mais il a été aussi une pomme de discorde entre les principales villes haut-normandes (Rouen et Le Havre). L'opposition systématique des Rouennais à un ouvrage d'art lancé en aval de leur cité, obstacle potentiel à la navigation des bâtiments de haute mer remontant la Seine jusqu'à leur port, fit, en grande partie, échouer la réalisation de la ligne et menaça jusqu'à l'unité du département de Seine-Inférieure.

Ligne E du RER d'Île-de-France

Haussmann-St.Lazare RER station, Paris.
Haussmann-St.Lazare RER station, Paris.

La ligne E du RER, plus souvent simplement nommée RER E, est une ligne du réseau express régional d'Île-de-France qui dessert l'est francilien selon un axe capitale-est. Elle relie le cœur de Paris à partir de la gare souterraine d'Haussmann - Saint-Lazare (branche E1) à l'est parisien avec deux branches, s'achevant en gares de Chelles - Gournay (branche E2) et Tournan (branche E4).

Jusqu'à son ouverture, la ligne est plus connue sous le nom de projet Éole, acronyme de « Est-Ouest liaison express ». Après des travaux particulièrement difficiles qui auront duré sept ans, elle est ouverte dans sa majeure partie durant l'été 1999 après son inauguration le 12 juillet par le Premier ministre Lionel Jospin. La branche de Villiers-sur-Marne est prolongée jusqu'à Tournan en 2003. La totalité de la ligne se situe en Île-de-France, donc sous le ressort du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF). La ligne présente la particularité de ne pas traverser la capitale de bout en bout, comme initialement prévu ; elle ne possède que deux arrêts dans Paris intra-muros : Magenta et le terminus Haussmann - Saint-Lazare.

Lille

La Vieille Bourse et le beffroi de la Chambre de commerce et d'industrie de Lille Métropole depuis la place du Général-de-Gaulle.
La Vieille Bourse et le beffroi de la Chambre de commerce et d'industrie de Lille Métropole depuis la place du Général-de-Gaulle.

Lille est une commune française du nord de la France. C'est la préfecture du département du Nord et le chef-lieu de la région Hauts-de-France. Surnommée la « Capitale des Flandres », Lille est, avec ses 225 784 habitants au 1er janvier 2008, la principale ville, aux côtés de Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, de la Métropole européenne de Lille, intercommunalité qui regroupe 90 communes et compte 1,1 million d'habitants. Plus largement, elle appartient à une vaste conurbation formée avec les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin qui a donné naissance en janvier 2008 au premier Groupement européen de coopération territoriale, l'Eurométropole Lille Kortrijk Tournai, qui totalise près de deux millions d’habitants. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi d'un ensemble métropolitain de plus de 3,5 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».

Son nom en ancien français (L’Isle), comme en flamand occidental (Ryssel, Rijsel en néerlandais ; de « ter Yssel ») proviendrait de sa localisation primitive sur une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée. Lille et ses environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, ancien territoire du comté de Flandre ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand occidental. Ville de garnison, Lille a connu une histoire mouvementée du Moyen Âge à la Révolution française. Connue pour avoir été la ville la plus assiégée de France, elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols avant d'être définitivement reprise par la France au terme de la guerre de Succession d'Espagne. Elle est encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne et très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle au cours desquels elle est occupée…

Les Lip, l'imagination au pouvoir

Les Lip, l'imagination au pouvoir est un film documentaire français réalisé par Christian Rouaud, et sorti au cinéma en 2007. Il revient sur la grève ouvrière la plus emblématique de l’après Mai 68, la grève de l'usine Lip de Besançon (Doubs). On y découvre le déroulement de cette lutte d'un nouveau genre, à travers les témoignages des principaux protagonistes de l'époque ainsi qu'avec des images d'archive.

Le premier exemple d'autogestion en entreprise avec notamment la reprise du travail des employés à leur propre compte et la vente sauvage de montres, la marche Lip, qui réunit plus de 100 000 personnes dans la capitale comtoise, ou des slogans mythiques tels que « c'est pas des murs, l'usine, c'est d'abord des travailleurs » après la prise de Lip par les forces de l'ordre y sont expliqués sur un ton historique, social et politique.

Louis IV d'Outremer

Denier du règne de Louis IV d’Outremer frappé à Chinon [LUDOVICVS REX] (milieu du Xe siècle).
Denier du règne de Louis IV d’Outremer frappé à Chinon [LUDOVICVS REX] (milieu du Xe siècle).

Louis IV, dit « d'Outremer » (entre septembre 920 et septembre 921, entre Laon et Reims, Reims), fils de Charles III le Simple et d'Edwige de Wessex, est un roi des Francs (936-954) de la dynastie carolingienne.

Après la déchéance en 922 de son père le roi Charles III le Simple, sa mère et le prince Louis, âgé de deux ans, se réfugient en Angleterre (d’où son surnom d’Outremer), à la cour de son grand-père maternel Édouard l'Ancien, puis à celle de son oncle Æthelstan, roi du Wessex. Devenu l'héritier carolingien par la mort en captivité de Charles III (929), il est rappelé d'Angleterre par le puissant marquis de Neustrie Hugues le Grand afin de succéder au roi Raoul mort au début de l'année 936, laquelle marque alors le retour de la dynastie carolingienne.

Son règne riche en rebondissements nous est avant tout connu par les Annales de Flodoard puis plus tardivement par les Histoires de Richer de Reims. Une fois au pouvoir, Louis d'Outremer souhaite s'éloigner d'Hugues le Grand devenu duc des Francs et seconde personnalité du Royaume après le roi. Dans un premier temps il se lance à la conquête de la Lotharingie (939). Cette expédition est un échec et son beau-frère Otton Ier ne tarde pas à le soumettre en assiégeant la cité de Reims (940). Dans un second temps, après la mort du comte des Normands Guillaume Longue-Épée, Louis IV tente de prendre à son compte le gouvernement de Normandie, mais il est enlevé par les hommes d'Hugues le Grand (945).

Le concile d'Ingelheim (948) permet l'excommunication du duc des Francs et la libération définitive de Louis IV. À partir des années 950, le roi s'impose progressivement dans le nord-est de son royaume en tissant de nombreuses fidélités (notamment avec les Vermandois) sous la nouvelle protection ottonienne. Il meurt accidentellement d'une chute de cheval entre Laon et Reims en 954.

Robert Louis-Dreyfus

Robert Louis-Dreyfus, parfois abrégé RLD, est un homme d'affaires suisse d'origine française, né le 14 juin 1946 à Paris et mort le 4 juillet 2009 à Zurich, en Suisse. Il est surtout connu pour ses activités dans la téléphonie et le football.

Héritier de la famille Dreyfus qui a fondé un prospère groupe familial dans le négoce et le transport maritime, le Groupe Louis Dreyfus, Robert Louis-Dreyfus se lance dans les affaires sans l'aide familiale et réussit brillamment. Après avoir échoué au baccalauréat, RLD réussit le concours d'entrée à Harvard. Diplômé de cette université, il investit de l'argent remporté au poker dans l'entreprise IMS Health. Il quitte l'entreprise avec une somme importante et sa réputation récemment acquise le mène à la tête de Saatchi and Saatchi. Il participe au redressement de l'entreprise puis est appelé à la tête d'Adidas. Avec RLD à sa tête, Adidas devient le principal concurrent de Nike sur le marché des équipementiers sportifs. Il s'investit ensuite dans LDCom grâce à Jacques Veyrat.

Fortune faite, Robert Louis-Dreyfus devient en 2007, le principal actionnaire et dirigeant du groupe familial. Passionné de sport, il s'implique dans le football en devenant l'actionnaire principal de l'Olympique de Marseille et un des actionnaires du Standard de Liège. Comme dirigeant, RLD remporte deux titres de champion de Belgique avec le Standard mais aucun titre majeur avec l'OM. Il meurt à 63 ans des suites d'une leucémie.

Massif du Luberon

Le Grand Luberon, depuis le nord-ouest, avec en premier plan les vignes puis un hameau de la vallée du Calavon.
Le Grand Luberon, depuis le nord-ouest, avec en premier plan les vignes puis un hameau de la vallée du Calavon.

Le massif du Luberon est un massif montagneux peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les départements français des Alpes-de-Haute-Provence et de Vaucluse. La première mention du massif est antérieure au début de l'ère chrétienne (Louerionos). La forme moderne Luberon (ou Lubéron selon une graphie actuellement contestée) est attestée à partir du XVIIIe siècle.

Le massif, comprenant notamment les montagnes du Grand et du Petit Luberon, mesure plus de soixante kilomètres de long pour une largeur de cinq kilomètres environ, et son point culminant est le Mourre Nègre, sommet arrondi qui s'élève à 1 125 mètres d'altitude, dans le Grand Luberon. L'hydrologie du relief comprend plusieurs rivières et sources et un seul plan d'eau, l'étang de la Bonde. Composé de roches du Mésozoïque comme du Tertiaire, majoritairement calcaire, le massif est riche en fossiles de la fin du secondaire, et comprend de nombreuses carrières.

Son climat de type méditerranéen lui apporte une saisonnalité très marquée des pluies et des températures qui favorise une grande variété d'écosystèmes, et par là une économie variée. Soumise à une émigration marquée sur le dernier quart du XXe siècle, la population connaît un habitat hétéroclite, dû principalement aux contraintes de l'activité agricole. Si ses flancs sont peuplés dès le Paléolithique et que ses ressources naturelles permettent aux populations périphériques de se développer, sa situation géographique ne prend une importance stratégique qu'au Moyen Âge et décline à l'époque moderne. Le massif se trouve désormais au cœur du parc naturel régional du Luberon et devient au fil du temps un lieu emblématique de la haute Provence, réputé au-delà des frontières de l'Hexagone.

Le massif connaît depuis son peuplement une forte activité agricole, notamment grâce à son vignoble, couvert par deux appellations d'origine contrôlée. Le tourisme s'est développé depuis l'époque contemporaine, alors que le commerce des marchés de Provence date de l'époque médiévale ; ces deux activités influent fortement sur l'économie de la région.

Lugdunum

Théâtre antique de Lyon, sur la colline de Fourvière.
Théâtre antique de Lyon, sur la colline de Fourvière.

Lugdunum (ou Lugudunum), aujourd'hui Lyon, est le nom du site gaulois où une colonie de droit romain fut fondée en 43 av. J.-C. par Lucius Munatius Plancus, alors gouverneur de la Gaule, sous la titulature initiale de Colonia Copia Felix Munatia Lugudunum. Cette colonie, fondée à l'occasion des troubles qui suivent l'assassinat de Jules César en -44, connait une prospérité importante mais liée au sort de l'empire durant toute l'antiquité. Ce terme regroupe également par rapprochement les sites hors de la colonie propre mais dépendant du noyau central, la presqu'île dite « les canabae », la Croix-Rousse dite « condate », Vaise et les campagnes environnantes.

Certaines parties du site sont habitées de façon discontinue depuis la préhistoire, et de manière plus pérenne depuis au moins le IIe siècle av. J.-C. La colonie romaine est fondé en -43 par Lucius Munatius Plancus, sur le plateau de Fourvière. Rapidement, la cité se développe et prend une importance stratégique et économique importante. Elle est un nœud du réseau d'Agrippa et accueille depuis -12 le sanctuaire fédéral des Trois Gaules où l'ensemble des tribus gauloises viennent manifester leur loyauté à l'empire et à Rome chaque année devant l'autel des trois Gaules. Elle accueille également le second atelier monétaire impérial.

La cité construit en un siècle environ un ensemble monumental parmi les plus complets des provinces romaines avec un théâtre, un odéon, un amphithéâtre, un cirque, une enceinte et quatre aqueducs, entre autres. Ces monuments sont entretenus et agrandis au siècle suivant, durant l'apogée urbanistique de la colonie traditionnellement placée entre le milieu du premier siècle de notre ère et la fin du second. Durant les trois premiers siècles de son existence, la cité participe de manière ponctuelle et mineure aux soubresauts de l'Empire romain, notamment lors de l'année des quatre empereurs ou lors de la bataille de 197 entre Septime Sévère et Albinus. Lyon est également le siège d'une christianisation précoce, connue via un document exceptionnel, la lettre « des Églises de Lyon et de Vienne aux Églises d’Asie et de Phrygie » mentionnée par Eusèbe de Césarée qui relate leur persécution en 177.

Au cours des IIIe, IVe et Ve siècles, la cité évolue topographiquement. Les aqueducs cessent d'être entretenus, ce qui interrompt l'approvisionnement en eau du plateau de Fourvière, qui se dépeuple progressivement ; la ville se concentre alors sur les berges de la Saône. Durant cette période, l'importance de Lyon s'affaiblit. La cité se christianise progressivement, comme en témoignent l'évolution des nécropoles et l'édification de monuments cultuels chrétiens à partir de la fin du IVe siècle. La ville quitte symboliquement l'antiquité pour entrer dans le Moyen Âge avec sa soumission aux Burgondes dans les années 460.

La mémoire et les monuments antiques s'effacent progressivement des paysages et des mémoires. À la Renaissance, il n'y a plus de monuments visibles hormis les aqueducs et les ruines de l'odéon. L'histoire de l'antiquité de Lyon se reconstruit alors de manière largement fantasmée. Les études sur cette période restent modestes jusqu'au XIXe siècle, où via le Musée de Lyon, des cercles d'érudits et des scientifiques de l'Université, des recherches archéologiques, épigraphiques et historiques reconstruisent de manière plus scientifique l'histoire antique de Lyon. Le milieu des archéologues lyonnais bénéficie depuis 1933 d'un service archéologique municipal, ce qui lui permet durant le XXe siècle d'entreprendre de nombreuses fouilles de sauvegarde, puis d'archéologie préventive. Les découvertes continuelles renouvellent régulièrement les débats et les connaissances sur le passé antique de Lyon.

Lunettes de Trois-Châtels et de Tousey

La lunette de Tousey (à gauche) et celle de Trois-Châtels (à droite) en 2011.
La lunette de Tousey (à gauche) et celle de Trois-Châtels (à droite) en 2011.

Les lunettes de Trois-Châtels (officiellement lunette de Rostaing) et de Tousey (officiellement lunette d'Arçon), parfois désignées sous le terme de fort, sont des ouvrages fortifiés situés dans la ville de Besançon, en Franche-Comté. Il s'agit de deux lunettes militaires construites à la fin du XVIIIe siècle afin d'appuyer le front de la citadelle de Vauban, et de la protéger contre les attaques de revers sur le front arrière. La position qu'elles occupent fut historiquement stratégique, notamment lors de l'affrontement franco-espagnol de 1674, puis lorsque Vauban s'y intéressa pour améliorer la défense de la citadelle. Mais ce n'est qu'au début des années 1790 que les deux ouvrages voient le jour, avant d'être reconstruits durant la Restauration, car jugés bien trop vétustes. Ils furent utilisés lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment par les Alliés venus libérer la ville, avant de sombrer peu à peu dans l'abandon, à l'instar de nombreux édifices de ce type. Néanmoins, Trois-Châtels et Tousey sont sauvées par un propriétaire privé, qui les rachète, et en restaure une bonne partie.

Lycée militaire de Saint-Cyr

Vue d'une partie des bâtiments.
Vue d'une partie des bâtiments.

Le lycée militaire de Saint-Cyr (ou Coldo) est l'un des six lycées de la Défense (anciens lycées militaires) du ministère de la Défense français, situé sur la commune de Saint-Cyr-l'École, dans le département des Yvelines. Il se situe dans un cadre historique particulièrement riche : en effet, l’ont précédé le lycée la Maison royale de Saint-Louis, le Prytanée militaire et l'École spéciale militaire. Les devises du lycée sont « Plutôt mourir » et « La véritable école du commandement est donc la culture générale ».

Le but premier du lycée est l'aide à l'éducation des jeunes dont les parents sont au service de l'État, et ce n'est que pour les classes préparatoires aux grandes écoles qu'il effectue sa mission de formation des jeunes élèves-officiers.

Lycée Molière (Paris)

Façade principale du lycée, donnant sur l’avenue du Ranelagh.
Façade principale du lycée, donnant sur l’avenue du Ranelagh.

Le lycée Molière est un établissement public local d’enseignement français, construit en 1888, regroupant un collège et un lycée. Il est situé 71, rue du Ranelagh, à Paris, dans le 16e arrondissement, et porte le nom du dramaturge français Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (1622-1673).

Il s’agit, à l’origine, du troisième lycée de jeunes filles bâti dans la capitale. Voué, au départ, à la formation intellectuelle des demoiselles de l’ouest parisien, dans un cadre public, le lycée Molière devient progressivement un vecteur d’émancipation féminine (salariale et politique, notamment). Le lycée devient mixte en 1973, et se consacre, aujourd’hui, à la préparation du brevet pour les élèves du collège, du baccalauréat pour les élèves du lycée et de concours pour les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles.

Corneille de Lyon

Autoportrait (présumé) de Corneille de Lyon, vers 1565-1570. Musée Albertina, Vienne, Inv. 82802.
Autoportrait (présumé) de Corneille de Lyon, vers 1565-1570. Musée Albertina, Vienne, Inv. 82802.

Corneille de Lyon ou Corneille de la Haye (né entre 1500 et 1510 à La Haye et mort en 1575 à Lyon) est un peintre de portrait franco-hollandais du XVIe siècle, et qui est durant toute sa carrière peintre royal.

Quoiqu'il soit connu à son époque sous le nom de Corneille de la Haye, on ne sait rien de sa jeunesse hollandaise et il arrive à Lyon au plus tard en 1533. Réalisant dès 1536 les portraits de plusieurs membres de la famille royale, il obtient le titre de peintre royal en 1541. Malgré cette fonction, il reste dans la cité rhodanienne tout au long de sa vie. En épousant la fille d'un imprimeur de renom, il s'insère dans la notabilité de la ville, et acquiert une solide position sociale, vivant dans le quartier des imprimeurs, près de Notre-Dame-de-Confort.

Il vit de son métier de peintre, et semble coopérer avec d'autres artistes du quartier (peintres ou graveurs). Son atelier conserve une galerie des copies des tableaux des personnages les plus célèbres dont il a fait le portrait. Cela permet aux clients d'en acquérir une nouvelle copie, ou les incite à se faire faire le portrait par un peintre renommé. Ses affaires semblent prospères jusqu'aux guerres de religion, durant lesquelles, malgré son attachement à la religion réformée, il ne semble pas victime d'agression ou de spoliation. Il se convertit sous la contrainte à la religion catholique en 1569.

L'art de Corneille du petit portrait sans décor est novateur pour l'époque. Il acquiert un grand prestige au point que les tableaux de ce style finissent par être désigné comme des « Corneilles ». Travaillant à l'huile sur du bois, il concentre son travail sur le visage et le buste. Corneille est très précis dans la composition des pilosités, cheveux, barbes, qu'il trace quelquefois presque poil à poil. Ses modèles portent rarement de lourds habits décorés, son style reste très sobre. Le fond de ses tableaux est toujours uni, sans décor et il semble travailler sans dessin préparatoire.

Après la Renaissance, la renommée de Corneille s'efface, sa descendance ne prenant pas le relais pour la réalisation de petits portraits. Il est redécouvert au XVIIe siècle par François Roger de Gaignières. Tombant ensuite encore dans l'oubli, son nom ressurgit au XIXe siècle, à partir de citations dans les textes de l'époque. L'extrême difficulté pour trouver des œuvres de références entraînent de sérieux problèmes d'attribution et de reconstitution de son corpus artistique. Plusieurs méprises et confusions sont faites par les historiens de l'art et les amateurs. La première œuvre attribuable sans ambiguïté est découverte en 1962. Plusieurs travaux reprennent les conclusions antérieures et la première synthèse sur l'artiste est réalisée par Anne Dubois de Groër en 1996.

Jean Mabillon

Buste de Jean Mabillon, Église Saint-Germain-des-Prés.
Buste de Jean Mabillon, Église Saint-Germain-des-Prés.

Jean Mabillon est un religieux et un historien français, né le à Saint-Pierremont, dans les Ardennes, et mort le à Saint-Germain-des-Prés.

Moine bénédictin de la congrégation réformée de Saint-Maur, cet intellectuel a exercé un rôle déterminant dans la transmission des savoirs au XVIIe siècle. Il a introduit pour la première fois un « discours de la méthode » sur l'analyse des documents, qui fait ensuite référence pour les historiens et les chartistes. Il est à ce titre connu comme le fondateur de la diplomatique, cette science nouvelle définissant les règles pour établir la date, la provenance, la nature, l’authenticité et les versions successives d’un document écrit. De même, la publication de son ouvrage De Re Diplomatica a été considérée a posteriori par l'historien Marc Bloch comme « une grande date en vérité dans l’histoire de l’esprit humain ».

Son esprit critique et rigoureux se retrouve également dans ses éditions des œuvres des Pères de l'Église et des grands théologiens. Les travaux de Jean Mabillon dans ce domaine ont donné un nouvel élan à l'étude des premiers textes chrétiens et de la patristique. Enfin, ce voyageur et épistolier a entretenu un réseau de contacts dans la République des Lettres européennes, notamment en Flandre, en Bourgogne, en Lorraine, en Champagne, en Suisse, en Allemagne et en Italie.

Sa vie est marquée par son caractère, fait à la fois de sérénité et de ténacité dans l'analyse et l'argumentation, et par sa capacité à associer sa vocation intellectuelle et scientifique à sa vocation religieuse.

Pierre Mac Orlan

Pierre Mac Orlan
Pierre Mac Orlan

Pierre Mac Orlan (né Pierre Dumarchey, à Péronne le - mort à Saint-Cyr-sur-Morin le ) est un écrivain français. Auteur d'une œuvre abondante et variée, il débuta par l'écriture de contes humoristiques, après avoir en vain tenté une carrière dans la peinture. Après la Première Guerre mondiale, son inspiration se tourna vers le registre fantastique et le roman d'aventures. La dernière partie de sa carrière littéraire fut consacrée à l'écriture de chansons, d'essais et de mémoires.

Au cours de sa jeunesse dans les premières années du XXe siècle, Mac Orlan vécut à Montmartre, où il se lia d'amitié avec Guillaume Apollinaire, Francis Carco ou encore Roland Dorgelès. À la même époque, il séjourna également à Rouen, Londres, Palerme, Bruges, etc. Les souvenirs qu'il conserva de cette période, où ses moyens d'existence furent souvent précaires, lui servirent de matériau pour élaborer une œuvre à forte connotation autobiographique, qui influença entre autres André Malraux, Boris Vian et Raymond Queneau.

Témoin attentif de son temps, fasciné par les techniques modernes et les nouveaux moyens de communication, mais se tenant autant que faire se pouvait à distance des vicissitudes de l'histoire, il forgea la notion de « fantastique social » pour définir ce qui lui apparaissait comme étant l'envers trouble et mystérieux de son époque.