Wikipédia:Projets pédagogiques/Université du Québec à Chicoutimi/Amas de la Règle

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Amas de la Règle
Image illustrative de l’article Projets pédagogiques/Université du Québec à Chicoutimi/Amas de la Règle
Image de la galaxie spirale ESO 137-001, au coeur d'abell 3627, prise par le télescope spatial Hubble.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Règle
Ascension droite (α) 16h 14m 22,5s[1],[2]
Déclinaison (δ) −60° 52′ 07″ [1]
Magnitude apparente (V) 12,4
Décalage vers le rouge .0145
Astrométrie
Distance ∼ 220 millions d'a.l. (∼ 67,5 Mpc)
Caractéristiques physiques
Type d'objet Amas de galaxies
Masse 1015 M
Dimensions 17
Découverte
Désignation(s) Abell 3627, ACO 3627
Liste des amas de galaxies

Description[modifier le code]

L'amas de la Règle (également appelé ACO 3627, Abell 3627 ou, en anglais, Norma Cluster) est un amas de galaxies situé à environ 220 millions d'années-lumière de la Terre dans la constellation de la Règle[3],[2]. Cet amas de galaxies est situé près du centre du Grand Attracteur[3], un superamas de galaxies. Il constitue l'un des amas les plus importants situés près de la Terre, comprenant des milliers de galaxies[4]. Selon les données recueillies, Abell 3627 serait comparable à l'amas de la Chevelure de Bérénice et à l'amas de Persée en terme d'échelle[5], soit environ 17 années-lumière et sa masse serait estimée à environ 1015 masses solaires[6]. En plus, l'amas de la règle fait partie du Catalogue Abell

Grand attracteur[modifier le code]

Le grand attracteur était auparavant connu sous le nom de Norma Cluster.[7]Bien qu'il soit proche et brillant, le grand attracteur est situé dans la zone d'évitement (zone of avoidance en anglais), une région difficile à observer proche du plan galactique de la Voie lactée. En effet, l'amas est gravement obscurci par la poussière interstellaire dans les longueurs d'ondes optiques. On ignorait l'existance de celui-ci dû à cette poussière dans le disque de notre galaxie, qui, cachait une très grande partie de sa lumière.

Le grand attracteur est une masse diffuse située à plus de 250 millions d'années lumières. Il est si grand qu'il comprend avec lui des millions de galaxies ainsi que notre Voie Lactée. De ce fait, une multitude de galaxies provenant de l'amas de la règle se dirigent lentement vers celle-ci pour entrer en contact avec le grand attracteur[8].

On ne connait pas le mouvement complet des galaxies qui font partie intégrante du grand attracteur. La masse du grand attracteur n'est pas encore complètement fixée, ce qui engendre le fait que nous ne pouvons pas connaître son attraction exacte.

Si nous portons une attention particulière à quelque chose de plus grand, nous nous dirigeons vers le Superamas de Shapley. Cet amas possède plus de 8000 galaxies et sa masse se rapproche de 10 millions de milliards de soleils.[9] De ce fait, cela fait de lui l'amas de galaxies le plus massif. Le grand attracteur ainsi que la Voie Lactée gravite à l'intérieur de ce Superamas

alternative textuelle

Le redshift[modifier le code]

L'univers, est en constante expansion. Vesto Slipher, en 1917 qui constata cette théorie. Cependant, Edwin Hubble en 1925 exprima une relation entre la vitesse de récession et la distance qui nous sépare de ces galaxies. Il remarqua également qu'il y avait un décalage vers le rouge des raies d’absorption, le redshift. Le décalage vers le rouge de ces galaxies est donné par la relation suiante : z= Δλ / λ0

alternative textuelle
1 : redshift, la longueur d’onde s’allonge 2 : déplacement de l’astre 3 : astre 4 : blueshift, la longueur d’onde rétrécie

Ceci représente la différence entre la longueur d’onde observée divisé par la longueur d’onde théorique. Si z est positif, alors le décalage se fait vers le rouge, c’est le redshift, l’astre s’éloigne. Toutefois, si z est négatif, le décalage se fait vers le bleu, c’est le blueshift, l’astre se rapproche[10]. Dans le cas présent, le redshift ou Décalage vers le rouge est positif a 0.0145. On peut donc affirmer que l'amas de la règle s'éloigne de notre position.

Le catalogue d'Abell[modifier le code]

Le catalogue d'Abell des riches amas de galaxies, à été écrit en 1958 par un astronome Américain de l'Uniersité de Californie à Los Angeles, George Abell.[11] Ce catalogue liste plus de 4073 riches amas de galaxies. Nous pouvons retrouver des amas de galaxies visibles de l'hémisphère nord ainsi que de l'hémisphère sud. Le nombre d'amas de galaxies répertoriés provenant de ce catalogue, était en 1922, à pas plus de 25. Avec le programme de relevé le ciel par l'observation du mont Palomar, en 1949 et 1959, le nombre d'amas de galaxies découverts allaient jusqu'à des milliers.

Certains critères (4) doivent être respectés afin de faire partie de ce catalogue.

1. Richesse : Pour qu'un amas de galaxies soit noté comme riche, il doit avoir au moins 50 de ses membres pas moins brilants que de 2 unités de magnitude par rapport à son troisième membre le plus brillant. Lorsqu'un amas possède au moins 50 membres brillants, on peut alors parler d'amas véritablement riche.

2. Compacité : Un amas doit être compact. En fait, il doit posséder 50 ou plus de ses membres dans un rayon r du centre de l'amas. Un rayon que l'on nomme "rayon d'Abell". Ce rayon mesure dans les alentours de 830 000 parsecs.

3. Distance : Un amas doit avoir un décalage vers le rouge entre 0.02 et 0.2. Ceci signifie que la vitesse d'éloignement correspond à 6000km/s et peut aller jusqu'à 60 000 km/s.

4. Latitude galactique  : Lorsque la densité des étoiles ainsi que les obscurcissements interstellaires rendent difficiles l'identification des amas de glaxies, les parties du ciel exitantes autour du plan galactique de la Voie Lactée, sont excluses de l'étude.

Finalement, ce catalogue dans lequel l'amas de la règle fait partie, à émis plusieurs conclusions. Suitent aux nombreuses étudent, l'une d'entre elle stipule que la distribution des surfaces des amas de galaxies est hautement non aléatoire. De ce fait, une analyse de cette distribution suggère l'existance des amas de deuxième ordre de galaxies.


Notes et références[modifier le code]

Voir aussi[modifier le code]

Articles connexes[modifier le code]

Liens externes[modifier le code]