Wikipédia:Pastiches/Hovhannès Kertchakaralian
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Hovhannès Kertchakaralian (Prononcez : [Ovanesse Rertchararaliane], les r sont roulés) est un compositeur de musique contemporaine arménienne (1941-2008).
Biographie[modifier le code]
Hovhannès est né en 1941, dans le village de Aghndjadzor, dans la province de Aragatsotn. Alors qu'il grandit dans une famille pauvre et dans la terreur stalinienne, il commence à s'intéresser à la musique. En 1960, il fugue et arrive dans la capitale de la république soviétique arménienne, Yèrèvan. Là, il rencontre une personne, Armenak Zatachlian, qui deviendra son ami. Grâce à lui, il intègre le fameux et réputé conservatoire de Yèrèvan (Kerez consertarl Yèrèvan èmtsi). Hovhannès étudie la musique baroque, classique, romantique et moderne, pratique la guitare, le violon et le piano. En 1966, il obtient le diplôme de ce conservatoire (Taplèm di Consertarl Yèrèvan toulioun).
La même année, il commence l'écriture, et manifeste rapidement un goût pour la musique sérielle russo-géorgo-arménienne. En 1971, il se marie avec Kela Latchakrian, ensemble, il auront une fille (Kujhàéhlya). En 1974, il compose des sonates pour guitare et pour piano. Son style de composition, marqué par le cinq-un-six-un dodécaphonique homalystique et semi-métaphysique, s'inscrit dans le mouvement des années 70-80 de la musique moderne et particulièrement sérielle arméno-russe.
Il acquiert de la notoriété en étant considéré comme un pionnier du style. Depuis trente-ans, il compose (sonates et concertos principalement). Il a reçu l'année dernière le prestigieux prix Zejik Haystanik prik (Palme de la musique arménienne). Il meurt d'une crise cardiaque le 7 février 2008 dans son appartement de Yèrèvan.
Discographie[modifier le code]
Voici ses œuvres principales :
- Sonates pour guitare et pour piano : Hayer tislik, 1979.
- Concertos pour violon, piano et harpe : Chenagalarem matz, 1982.
- Sonates pour piano : Halastanèk prıermi nèv, 1985
- Sonates pour piano : Halastanèk disim nèv, 1989
- Sonates pour piano : Halastanèk travarsi nèv, 1995
- Sonates pour piano : Halastanèk qsadsi nèv, 1996
- Pièces pour guitare : A hartsaz ker (Aux confins merveilleux), des débutants aux professionnels, 2000.
Analyse[modifier le code]
Faisons maintenant l'analyse de la musique Kertchakaralianienne. Au delà d'une influence sérielle russe, l'aspect dodécaphonique homalystique et semi-métaphysique comme nous l'avons précédemment dit, ressort beaucoup dans ses sonates pour piano. Sa très belle œuvre : A hartsaz ker (Aux confins merveilleux), que l'on pourrait considérer comme à mi-chemin entre le stygmatilisme pholyphonique et une recherche d'ésthétisme lhycien, marque alors un tournant dans le style sérielle de notre compositeur.
Mais, si l'on étudie les premières œuvres de Hovhannès, les influences anatomiques se font sentir (n'oublions pas que la révolution musicale azériee voisine eut lieu en 1984). Et, ce fut seulement à partir des années 80 que les compositions homalystiques du compositeur (comme le caractérisait la philosophie psychanalytique nietzschéenne et freudienne de l'époque) manifestèrent alors un singularisme unique dans la musique moderne en général. Nous comprenons donc bien, grâce à cette explication très claire, que Hovhannès est un grand compositeur.
Citations[modifier le code]
- Voici quelques citations sur Hovhannès Kertchakaralian :
- Quand je compose, c'est comme si la douleur que j'éprouvais lorsque j'étais enfant pendant la terreur stalinienne était canalisée par l'écriture. Ainsi, je trouve que les œuvres que je compose sont très puissantes et émouvantes et me font alors penser à ma jeunesse…
- La première fois que j'ai écouté de la musique sérielle, je fus bouleversé car je n'avais jamais entendu une telle chose aussi étrange et aussi belle !
- Pour moi, la musique est de la poésie bruyante et ordonnée qui divertit les gens ordinaires et qui bouleverse les musiciens (sinon, pourquoi feraient-ils de la musique ?)
Voir aussi[modifier le code]
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- Sur Internet :