Wikipédia:Oracle/semaine 44 2016

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Fichier:Petits baigneurs, Jeux deau au musée des arts décoratifs (2912265929).jpg
— Tu crois qu'ils parlent de nous ?
— Bof ! J'ai un doute...

Bonjour Oracle et ses pythies,

Dans cet extrait du film Le Petit Baigneur (vidéo YouTube, vers 0 minute 27), après que le paysan (Henri Génès) dit "[...] heureusement de votre patronne n'est pas comme la mienne", Marie-Béatrice Fourchaume dit à son mari "Regarde, il ...". Je n'arrive pas à savoir la suite.

Merci !

--82.127.61.178 (discuter) 31 octobre 2016 à 14:59 (CET)[répondre]

J'entends "Outi outi petit hardiment à trois du puits", mais ça ne me semble pas d'une clarté aveuglante... Syrdon (discuter) 31 octobre 2016 à 15:29 (CET)[répondre]
J'ai du mal à percevoir le caractère encyclopédique de la question... >O~M~H< 31 octobre 2016 à 19:06 (CET)[répondre]
Par ailleurs, vu le calme sur l'Oracle ces temps-ci, on peut accepter... --Serged/ 1 novembre 2016 à 16:32 (CET)[répondre]
C'est vrai, j'ai d'ailleurs répondu à une question peu faite pour l'Oracle la semaine passée Émoticône >O~M~H< 1 novembre 2016 à 18:04 (CET)[répondre]
P.S. Pour la question, à la fin elle dit « à trois de plus », au début, soit « Ou (quelque chose) », soit un nom (celui du conducteur ?) puis quelque chose. >O~M~H<
« On tient difficilement à trois, dites-lui ». rv1729 1 novembre 2016 à 21:20 (CET)[répondre]
Je valide la réponse d'rv, cela me semble évident. -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 10:51 (CET)[répondre]

Bonjour et merci de vos réponses, à Syrdon : oui, mais ça ne permet pas de comprendre grand chose... à Olivier : oui, un peu plus intelligible. à rv, oui, c'est ce qui est le plus probable. Coup de chapeau. Merci à tous et désolé pour le côté "non encyclopédique de la question". --82.127.61.178 (discuter) 2 novembre 2016 à 11:27 (CET)[répondre]

Films des années 70 que les ados pouvaient aller voir pour flirter[modifier le code]

Bonjour à toutes et tous. Notez tout d'abord que je suis conscient que ma demande sorte un peu des clous habituels de l'Oracle. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Je cherche des idées de films qui puissent correspondre aux différents critères dont j'ai besoin pour un projet personnel d'écriture dans lequel deux ados de 15-18 ans (une fille, un garçon) vont au cinéma pour la première fois et débutent leur propre histoire d'amour à cette occasion. J'ai ainsi besoin que ça se déroule dans les années 70 (ou à la rigueur fin années 60 voire début années 80), que ce soit cohérent d'imaginer ces deux ados aller voir le film en question (d'autant que, je le répète, c'est la première fois qu'ils vont au cinéma de leur vie), qu'il y ait une histoire d'amour (même secondaire) dans le film qu'ils vont voir, et qu'il y ait aussi quelque chose dans le film qui puisse être en quelque sorte épique ou aventureux (en bref, quelque chose qui impliquerait une part d'extraordinaire, voire une forme de bravoure de la part des personnages, ou au moins quelque chose de pas commun même si ça se déroule dans un quotidien a priori "normal"). Là où ma demande me semble un peu rentrer dans le cadre de l'Oracle, c'est dans le sens où je cherche à savoir quelques films les ados pouvaient aller voir dans les années 70, et notamment pour flirter (en quelque sorte ma question est donc sociologico-historique). Ah j'oubliais de préciser que l'action se déroule en France. Merci d'avance pour vos suggestions. -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 09:45 (CET)[répondre]

Je me souviens avoir vu Orange Mécanique à sa sortie en 1971 (je n'avais pas tout à fait 18 ans et le film était interdit aux - de 18 ans), puis La Nuit des morts-vivants (sorti en 1968). Pas trop des films d'amour... --Serged/ 2 novembre 2016 à 10:37 (CET)[répondre]
Notification serged : Merci pour ces suggestions, mais effectivement ça manque un peu d'amour et j'imagine mal un couple d'ados aller voir ces films pour flirter... -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 10:52 (CET)[répondre]
Je ne sais pas pourquoi mais je pense à Hiroshima mon amour (1959) et Des fraises et du sang (1970) MASH (film) (1970)... Sinon, c'est aussi l'époque de La Grande Vadrouille (1966), Le Lauréat (1967), Un été 42 (1971)... On a une Liste des films numéro un par année en France et un tas de catégories qui permettent de voyager par thèmes, acteurs, époques,... -- Xofc [me contacter] 2 novembre 2016 à 11:00 (CET)[répondre]
Notification Xofc : Les catégories ou les articles (et pages web) répertoriant les grands succès, je connais (je suis suffisamment actif sur le projet ciné). Mon principal problème, c'est - n'étant pas de la génération concernée - de trouver un film qui soit crédible en fonction de l'âge des personnages et de leur motivation (c'est pour cela qu'une aide humaine m'est utile). Aller voir Hiroshima mon amour, pour des ados, cela me semble peu crédible. La Grande Vadrouille, c'est plutôt la motivation de flirter qui me semble peu appropriée (et d'ailleurs on ne peut guère dire qu'il y a de l'amour aussi dans ce film !). Merci quand même pour les suggestions, je vais y réfléchir (je ne connaissais pas Des fraises et du sang ni Un été 42). -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 11:14 (CET)[répondre]
Un film comme American Graffiti me semble correspondre à ta requête, c'est typiquement le film pour adolescents de cette décennie propice à la drague. Ou aussi Grease, mais il est tardif (1978). Peut-être Star Wars (celui de 1977), mais c'est moins évident. Dans le genre aventure avec intrigue amoureuse (quoiqu'elle soit succincte), Les Aventuriers de l'arche perdue, mais il date de 1982. >O~M~H< 2 novembre 2016 à 11:57 (CET)[répondre]
Notification Olivier Hammam : Merci pour ton aide. American Graffiti est, pour l'instant, le film vers lequel je penche mais je ne l'ai encore jamais vu et je vais donc d'abord le regarder. J'ai besoin aussi d'avoir un minimum de considération personnelle pour la réalisation du film que je choisirai. Grease, j'y avais pensé mais l'ai mis de côté pour une raison très précise qui ne convient pas à mon projet. Star Wars, j'y avais pensé aussi mais j'ai un peu peur que ce choix fasse un peu trop "geek" dans le cadre de mon projet. J'avais aussi pensé à Indiana Jones, mais le problème réside dans la date de sortie - je préfèrerais largement que ça se situe plus tôt, dans l'idéal entre 1970 et 1976. Ce genre de comédie d'aventure à tendance romantique conviendrait bien mais c'est un genre qui a été plus développé dans les années 80... -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 12:14 (CET)[répondre]
De l'autre côté, TwøWiñgš, les films d'horreur ou violents comme ceux cités sont probablement propices au rapprochement des corps Émoticône Dans la série, il y a aussi Carrie (1976) et Phantom of the Paradise (1974), et bien sûr l'indémodable Rocky Horror Picture Show (un sort qui ne guette pas sa pâle et périssable resucée télévisuelle de 2016). Et pour Star Wars, il faut resituer les choses : en 1977 ce n'est pas le premier d'une série de films cultes avec secte de fanatiques mais un film presque à petit budget pour une production avec effets spéciaux (11,5 M de $, le tiers du coût des deux autres opus de la série originale) mais en revanche un film que beaucoup d'adolescents ont vu en France en 1977 (6,5 millions de spectateurs). >O~M~H< 2 novembre 2016 à 12:32 (CET)[répondre]
Oui, je comprends bien tes remarques mais, au sujet des films d'horreur ou violents, ils ne me semblent pas satisfaisants du point de vue de l'histoire d'amour entre les personnages à l'écran (quoique Carrie mais je déteste cette adaptation...). Et pour Star Wars, je parlais plus, justement, de la perception actuelle et de la façon dont quelqu'un pourrait interpréter ce choix de ma part dans ce que j'écris. -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 12:45 (CET)[répondre]
Mon premier choix était La Guerre des Étoiles, pas Star Wars, c'est important pour le réalisme d'époque en France, mais c'est vrai que ce n'est maintenant plus qu'un épisode au milieu d'une dizaine d'autres. Alors j'ai ouvert Box-office France 1976 et trouvé, dans l'ordre du classement, les films les plus différent qui peuvent pour des raison très différentes correspondre :
À choisir en fonction du contexte et de l'âge des ados. --CQui (discuter) 2 novembre 2016 à 13:19 (CET)[répondre]
Notification Cqui : Aucun de ceux-là ne me convient mais merci quand même. Et tu as évidemment raison, si j'optais pour La Guerre des étoiles, c'est ainsi que je l'intitulerais. D'ailleurs j'ai du mal à supporter les renommages ultérieurs de films ou de tout autre oeuvre, à part les cas, assez rares, où la traduction "française" de titres n'a jamais vraiment pris au profit d'un titre original auquel tout le monde ou presque fait référence - par exemple je n'ai jamais vraiment vu/lu/entendu Lost : Les Disparus (mais bien Lost tout court) ni Le Trône de fer pour la série télé (mais bien Game of Thrones). -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 14:30 (CET)[répondre]
Bon, en fait il faut resserrer, 15 ans ou 18 ans c'est pas la même chose et ça l'était encore moins dans les années 1970 ; après il y a la question du profil socio-culturel de tes jeunes gens, de leur environnement, et tout un tas d'éléments du genre. Pour prendre mon cas, en 1975 les deux films marquants sont Lenny et India Song, par mon milieu et par mes goûts je n'allais que rarement voir les gros films (je les regardais parfois à la télé), bref je n'aurais jamais eu la moindre chance d'amener une petite amie ou de rencontrer une jeune fille à l'occasion de La Guerre des Étoiles (que je n'ai toujours pas vu) ou d’American Graffiti (que j'ai vu à la télé plusieurs lustres après, puis de toute manière en 1973 j'étais un poil trop jeune pour ton histoire Émoticône). Mon avis est donc de définir d'abord tes personnages, de manière à savoir si leur histoire d'amour débute après la vision de Harold et Maude, de Un été 42, ou de Les Mariés de l'an II. >O~M~H< 2 novembre 2016 à 16:02 (CET)[répondre]
Tes remarques sont pertinentes mais ne t'inquiète pas pour ces éléments, je peux assez facilement adapter l'âge et le milieu socio-culturel en fonction du film que je finirai par choisir comme "support". Même si je pars a priori sur plutôt 16-17 ans. Pour être franc, je pourrais interroger mes parents, tous deux nés en 1955 et provenant de deux milieux socio-culturels différents (raison pour laquelle, sans doute, je n'attache qu'une importance modérée à toute forme de déterminisme qui associerait tel type de film à tel type de classe sociale). Mais j'ai envie de me détacher de leur expérience personnelle. NB : je préfère a priori éviter une comédie un peu trop populaire comme Les Mariés de l'an II (auquel j'avais pensé un moment). -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 16:48 (CET)[répondre]
Bon, en 1976 j'était encore trop jeune pour emballer au cinéma. Un film de 1979 qui m'a marqué et qui pourrait aller si une intrigue politique peut justifier d'aller au cinéma pour la première fois et une fin tragique peut justifier le rapprochement, I... comme Icare. --CQui (discuter) 2 novembre 2016 à 16:35 (CET)[répondre]
Tiens, je n'ai encore jamais eu l'occasion de voir ce film. A voir. Il y a quand même un peu d'amour entre les personnages de ce film ? Car je tiens à ce point. -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 16:48 (CET)[répondre]
Ah, I comme Icare, très bon film, l'un des rares je peux revoir plusieurs fois sans me lasser. Sinon non, pas d'histoire d'amour, même pas un peu, désolé. --Floflo (discuter) 2 novembre 2016 à 20:10 (CET)[répondre]
Donc ça ne colle pas avec les critères dont j'ai besoin. Merci pour l'info. (Mais il faudra quand même que je voie ce film un jour). -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 2 novembre 2016 à 20:16 (CET)[répondre]
À propos de l'amour dans La Grande Vadrouille... Si, si, Bourvil a un boentje Pour Marie Dubois, la fille du Guignol. Émoticône -- Xofc [me contacter] 3 novembre 2016 à 03:40 (CET)[répondre]
Si j'avais été en âge de draguer en 1970, j'aurais emmené ma conquête voir un James Bond. Amour, action, monde crédible, et suffisamment attendu par le public pour motiver un jeune couple à faire le déplacement. Bertrouf 3 novembre 2016 à 12:40 (CET)[répondre]
Je n’ai pas de réponse, juste une question. J’espère que tu as une justification plausible pour que deux ados, dans les années 70, aillent au cinéma pour la première fois de leur vie. Parce que ça doit faire un choc qui laisse peu de place à l’idée d’entreprendre un flirt. À ces âges et à cette époque, on avait quand même au moins un embryon de culture cinématographique. --Morburre (discuter) 3 novembre 2016 à 13:07 (CET)[répondre]
D'un sens c'est pas évident ton histoire, par exemple des films comme Alice dans les villes (1974) et Au fil du temps (1975) de Wim Wenders sont à leurs manières des films d'aventures avec une histoire d'amour mais pas très standards et plutôt métaphysiques. C'est pas un film d'aventure, y a pas d'histoire d'amour mais Cria cuervos me semble un très bon film pour débuter sa carrière au cinéma et une romance adolescente. >O~M~H< 3 novembre 2016 à 13:53 (CET)[répondre]
Notification Bertrouf : C'est vrai qu'un James Bond, ça pourrait aller... Comment n'y avais-je pas pensé ? Merci. A méditer. -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 4 novembre 2016 à 18:54 (CET)[répondre]
Notification Morburre : Ne t'inquiète pas pour ça, c'est facilement modulable, j'ai plusieurs pistes pour rendre cela crédible ou nuancer ce point (genre : c'est la première fois qu'ils sont franchement scotchés par la puissance cinématographique).
Notification Olivier Hammam : Cria cuervos a fait partie de mes idées avant que je ne pose la question sur WP pour avoir divers avis. Je garde cette hypothèse de côté aussi, même si ça n'a pas le côté aventure. -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 4 novembre 2016 à 18:54 (CET)[répondre]
Bonjour, TwoWings, désolé de passer si tard. Pour une première toile, comme dit Morbure, attendre la puberté c'était pas fréquent, il y avait des salles dans chaque chef-lieu de canton, et puis, la télé était reçue partout. Dans le genre de film où il se passe quelque chose d'épique ou d'aventureux, avec une histoire d'amour, c'est pas facile, on met pas souvent ce genre de trucs dans un film. Même dans Le Boucher, ou Mourir d'aimer, c'est pas ça. Même Mon oncle Benjamin, ça colle pas tant que ça. Et puis, tu dis pas si tu préfères un film français ou pas, mais comme je m'y connais encore moins en cinéma islandais... 2A01:E35:8A5D:4340:7DA5:ACCF:C740:E83D (discuter) 5 novembre 2016 à 19:35 (CET)[répondre]

Étrange notation dans un article scientifique.[modifier le code]

Bonjour chers Terriennes et Terriens têtus du bulbes. Suite à la question posée ici je me retrouve avec une 2ème question d'un autre ordre. Dans l'article signalé dans la question, on trouve plusieurs notations du genre "66.038 ± 0.025/0.049 Ma". Ma = Mega-années, OK ça va. "66.038 ± 0.025" tout seul voudrait peut-être dire 66 038 ± 25 milliers d'années (sous entendu : avec une probabilité de 90 ou 95 %).
Mais que vient faire le /0.049 ?
Est-ce que cela aurait à voir avec la courbe de Gauss représentant l'incertitude de la grandeur exprimée ? L'âge de ce cratère serait alors donné par la loi de probabilité normale N(66038 , 25) ou N(66038 , 49).
Si oui, laquelle de ces 2 lois est-ce ? A quoi correspond l'autre valeur ? J'imagine un mixte de ce j'ai écrit ci-dessus : écart-type et une valeur qui donne l'intervalle avec une proba de 90 ou 95 %
Si un article de Wiki en français ou en anglais en parle et que vous savez où le trouver, SVP ne me laissez pas dans l'ignorance. Je vous remercie pour vos cogitations.--Jojodesbatignoles (discuter) 2 novembre 2016 à 18:28 (CET)[répondre]

Pour ceux qui passent ici et là-bas je recopie la réponse que j'ai faite à Jojo : « J'avais moi aussi remarqué cette notation 66.038 ± 0.025/0.049, qui n'est pas standard. Ce 0.025/0.049 peut vouloir dire ± 0.025 ou ± 0.049 selon le choix qu'on fait entre deux hypothèses (?), à moins que ce soit une façon bizarre d'écrire 66,038+0,049−0,025 ou le contraire (il arrive en géochronologie que l'incertitude ne soit pas la même des deux côtés de la valeur la plus probable). À moins que tout bêtement 0.025 soit l'écart-type σ et 0.049 son double (± 1 σ est l'intervalle de confiance à 67 % de confiance, et ± 2 σ celui à 95 %). Il faudrait lire l'article et je n'ai pas le temps. Désolé... » — Ariel (discuter) 2 novembre 2016 à 19:06 (CET)[répondre]
0,049 est précisément 1,96 × 0.025. Bref, à mon avis 0,025 est l'écart-type σ et 0,049 la demi largeur d'un intervalle de confiance de niveau 95%. C’est une notation assez classique sans être systématique. rv1729 2 novembre 2016 à 22:00 (CET)[répondre]
Je remercie Olivier, Ariel et Hervé pour leurs bonnes précisions. J'avais oublié ces valeurs magiques = +-1,96 sigma pour proba > 95%. On les voit en lycée maintenant. Je me propose de rajouter un peu de ces informations dans l'article cratère de Chicxulub qui m'avait tant intrigué. (sauf si on me dit halte barbare !).--Jojodesbatignoles (discuter) 2 novembre 2016 à 22:45 (CET)[répondre]
Notification Herve1729 : non, la demi-largeur dont tu parles serait plus petite. La disparité apparente entre 2 × 0,025 et 0,049 est très certainement un problème classique d'arrondi, sachant qu'il serait idiot d'afficher l'écart-type avec plus de deux chiffres significatifs. L'écart-type provient d'un calcul ; imaginons que le résultat soit σ = 0,0246532..., alors 2 σ = 0,0493064... : 1 σ s'arrondit à 0,025 et 2 σ à 0,049. CQFD. — Ariel (discuter) 3 novembre 2016 à 08:36 (CET)[répondre]
25 × 1,96 = 25 × (2,00 - 0,04) = 50 - 1 = 49. CQFD. rv1729 3 novembre 2016 à 09:18 (CET)[répondre]
Ah, OK. Mes excuses, quand j'ai lu demi-largeur j'ai pensé demi-largeur à mi-hauteur (de la densité de probabilité). Reste à savoir ce que les auteurs de l'article ont voulu dire exactement, mais sans prendre le temps de le lire ça va être difficile... — Ariel (discuter) 3 novembre 2016 à 11:38 (CET)[répondre]
Mauvaise nouvelle : on a tout faux. Je suis allé voir l'article : on y trouve des 66.032 ± 0.058/0.072, 66.019 ± 0.021/0.046, 65.988 ± 0.074, 66.003 ± 0.033/0.053. Aucune des explications proposées ne convient. rv1729 3 novembre 2016 à 13:41 (CET)[répondre]

Bon, je suis allé voir les supplementary materials: For some of the age comparisons made herein, contributions from sources of systematic uncertainty (i.e., uncertainties in ⁴⁰Ar/⁴⁰K of the standard and ⁴⁰K decay constants) are neglected and only analytical uncertainties in isotope measurements of samples and standards are included. These uncertainties are referred to herein as “analytical uncertainties”. For the purposes of this study analytical uncertainties include contributions from uncertainties in the interference corrections because these interference corrections have variable effects due to the variable chemistry of the samples considered. Where not otherwise distinguished, uncertainties are stated as X ±Y/Z, where Y is the analytical uncertainty as defined above, and Z is the full uncertainty considering both analytical and systematic sources of uncertainty. Voilà, il s’agit de deux calculs différents d’un écart-type estimé. rv1729 3 novembre 2016 à 13:46 (CET)[répondre]

Ah, d'accord. C'est un peu comme (ou très exactement, il faudrait que je révise) la différence entre variance externe et variance interne. Dans certaines méthodes de datation la constante de désintégration λ reste assez imprécise : si l'on compare des âges obtenus par la même méthode on n'a pas besoin de tenir compte de l'incertitude sur λ (commune aux deux déterminations), alors qu'il faut en tenir compte si l'on compare les âges obtenus par des méthodes différentes. — Ariel (discuter) 3 novembre 2016 à 14:15 (CET)[répondre]
Merci, voilà qui éclaire la raison pour laquelle on peut avoir besoin de ces deux écart-types. rv1729 3 novembre 2016 à 21:20 (CET)[répondre]

"à un sol"[modifier le code]

Comme le disait not' bon roi, « Un sou est un sou ! »

Bonjour amies Pythies. Pourriez-vous me donner l'équivalence du sol par rapport au pain en 1653 et à Paris ? C'est pour me faire une idée de l'accessibilité de la « petite poste » pour les gens du peuple. Merci déjà pour vos réponses. Égoïté (discuter) 3 novembre 2016 à 06:04 (CET)[répondre]

Mmm... Fainéante, Égoïté ? Me semble que tu as déjà posé des questions du genre et qu'on t'avais donné des indications pour déterminer l'équivalence entre valeur de la livre tournois et de l'euro ou du franc selon la période. Je ne me souviens plus trop les questions (y en a eu deux ou trois) mais l'une était en rapport avec une dot exprimée en surface et/ou en rendement (mesures de blé il me semble), une autre concernait les revenus, les dépenses ou l'héritage d'un notable ou d'un seigneur de ton coin. Je te renvoie à ces questions parce que je me souviens qu'on t'avais donné des liens vers des pages qui proposaient des estimations sur la valeur de la livre tournois et autres monnaies du temps en euro. Bon, je cherche un peu...
La section est Wikipédia:Oracle/semaine 31 2015#Riche... mais à quel point ?. L'autre sur les livrées de terre (mentionnée dans celle-ci) ne donnait pas d'équivalence livre/euro. Le lien principal était Discussion:Livre tournois avec une liste de correspondances. La livre comptant 20 sous, la livre de 1650 étant estimée à 16 €, ça donne le sol à 80 cts. Mais comme dit lors d'autres questions sur la conversion des monnaies d'Ancien Régime en monnaies actuelles, ça ne donne pas nécessairement la valeur d'un sol ou d'une livre en équivalent de pouvoir d'achat et de part de budget.
Dans une page intitulée « Conversion des monnaies d’avant la Révolution en valeur actuelle » il y a des éléments intéressants sur ce problème d'équivalence, pour des données précises, sur le même site la page « Evolution des prix du 15ème au 19ème siècle - Panier de la ménagère, services, salaires ». Ce sont des données partielles et localisées mais on peut supposer qu'elles valent à-peu-près pour la région de Liège à époques correspondantes. >O~M~H< 3 novembre 2016 à 08:09 (CET)[répondre]
P.S. Une autre bonne adresse pour des questions de ce genre est Le Guichet du savoir, assez comparable à l'Oracle. >O~M~H< 3 novembre 2016 à 08:20 (CET)[répondre]
Merci Olivier. Paresseuse, sans doute. Par manque de courage pour chercher car épuisée : le conservateur de nos musées, Charles Ménage, est hospitalisé depuis le 26 juillet et a subi depuis 4 opérations chirurgicales dont 3 greffes veineuses fort délicates. Vive le staphylocoque doré et autres pseudomonas aeruginosa... Je ne te dis pas le stress... et outre mon boulot, le sien, et encore faire tourner la baraque... Et il est loin d'être sorti de l'auberge... Bisous, Égoïté (discuter) 3 novembre 2016 à 08:45 (CET)[répondre]
Mes excuses, Égoïté, et bon courage ! Et au fait, ma mention du Guichet n'est pas pour te dissuader de demander ici, c'est juste que, comme pour cette fois, je m'appuie régulièrement dessus pour... répondre sur l'Oracle Émoticône >O~M~H< 3 novembre 2016 à 08:55 (CET)[répondre]

physique technique[modifier le code]

bonjour comment on appelle un gaz qui a la température supérieur ou inférieur à la pression dans les conditions standards? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 86.69.154.12 (discuter), le 4 novembre 2016 à 22:33 (CET/UTC+0100)

Pas sûr de comprendre la question mais je regarderais du côté de Gaz réel (par rapport au gaz parfait) et, peut-être, Fugacité (?). -- Xofc [me contacter] 5 novembre 2016 à 05:56 (CET)[répondre]
Sûr de ne pas comprendre la question. — Ariel (discuter) 5 novembre 2016 à 08:12 (CET)[répondre]
Sûr qu’elle est incompréhensible ? rv1729 5 novembre 2016 à 09:07 (CET)[répondre]
Pour développer : les « conditions standards » ou CNTP fixent la température et la pression. Parler de « température inférieure à la pression », dans les conditions standards ou non, n’a pas plus de sens que de parler de « poids inférieur à la taille », ou de « durée inférieure à la hauteur », ce sont des grandeurs incomparables. Bref, soit le questionneur a de gros problèmes pour comprendre la question qu’il pose, ce qui peut arriver à tout le monde (en toute humilité, mes questions sur la programmation SIMD doivent ressembler un peu à ça), soit il a un sens de l’humour qui n’est accessible qu’à de rares êtres doués d’une intelligence inférieure à leur température anale (et je prends la peine de mentionner cette éventualité car ce genre d’humour n’est hélas pas si rare sur cette page). rv1729 5 novembre 2016 à 09:22 (CET)[répondre]
Tu veux dire que la réponse serait « un pet » ? Il s'agit en effet de gaz émis à une température et à une pression supérieures à la normale, je crois. Syrdon (discuter) 5 novembre 2016 à 11:35 (CET)[répondre]
Je ne suis pas sûr de comprendre qui a compris la question. Émoticône -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 5 novembre 2016 à 09:49 (CET)[répondre]
Un fluide supercritique ? Un état plasma ? Ce ne sont que des pistes de réflexion pour que le questionneur comprenne sa question. Bertrouf 15 novembre 2016 à 14:43 (CET)[répondre]

Logo de Wikileaks[modifier le code]

Bonjour les pythies, est-ce que quelqu'un sait quelle est la signification du logo de Wikileaks (accessible ici) ? J'ai pas trouvé d'explication sur la page Wikipedia de l'organisation. --Dimitrius99 (discuter) 5 novembre 2016 à 14:17 (CET)[répondre]

Un sablier par lequel s’écoule le globe terrestre ? — Jackrs (discuter) le 5 novembre 2016 à 14:21 (CET)[répondre]
Et un aspect sombre du monde, qui finit par s'éclaircir quand on révèle des secrets ? -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 5 novembre 2016 à 14:23 (CET)[répondre]
Je crois que tu vas trouver ton bonheur ici (c'est en anglais). J'avoue ne pas l'avoir lu mais ça a l'air d'expliquer beaucoup de choses. -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 5 novembre 2016 à 14:24 (CET)[répondre]
Et également. -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 5 novembre 2016 à 14:25 (CET)[répondre]
Parlant justement de Wikileaks, Dimitrius99, je dirai que c'est assez transparent : le sablier est à la fois le symbole du temps et du crible ; en haut, le monde ancien du Mensonge, sombre ; en bas, le monde nouveau de la Vérité, clair ; le temps passant, le crible de Wikileaks révèle et éclaire les zones d'ombre du monde ancien. >O~M~H< 6 novembre 2016 à 04:41 (CET)[répondre]

Bonjour à toutes et tous. Existe-t-il en France, au Canada, et. donc dans d'autres pays des réseaux de "voies lentes" comparables ? Merci déjà pour votre réponse, Égoïté (discuter) 6 novembre 2016 à 15:32 (CET)[répondre]

Pour les autres pays je ne sais pas, pour la France c'est complexe, et en tous les cas je n'ai pas connaissance d'une initiative similaire à un niveau régional, interrégional ou national. En gros, on a plusieurs modes et plusieurs niveaux de réglementation de la circulation : privée et communale à la base, puis départementale et domaniale, enfin nationale, avec le cas des parcs naturels, les parcs nationaux de France ont un régime particulier concernant la circulation des véhicules motorisés, décidé et contrôlé à un niveau national, alors que ce n'est pas le cas des parcs régionaux.
Sauf pour les parcs nationaux et les forêts domaniales, les voies gérées à un niveau supérieur à ceux privé et communal sont dédiées et parfois réservées aux véhicules motorisés, parfois même à l'exclusion des petites cylindrées (80 cm3 et moins), avec le cas particulier des autoroutes, généralement privées mais réservées aux véhicules motorisés de cylindrée supérieure à 80 cm3.
Dans les forêts domaniales et les parcs naturels nationaux, la règle est que sauf les quelques routes vicinales ou départementales ou celles anciennement nationales qui les traversent, leurs voies sont interdites aux véhicules motorisés voire à tout véhicule, sauf bien sûr pour les véhicules de service et, quand besoin est, les véhicules d'urgence. Les autres voies de circulation sont donc régies par les communes ou les personnes privées, tenant compte que si les autorités communales ou nationales considèrent qu'une voie libre d'accès, destinée ou non aux véhicules motorisés, doit par nécessité traverser une propriété privée, son propriétaire ne peut s'y opposer. C'est un cas de servitude d'utilité publique.
À un niveau communal, il existe des voies accessibles à tout véhicule, des voies réservées aux transports publics et véhicules de service, avec ou sans tolérance pour les deux-roues non ou faiblement motorisés, des voies piétonnes avec ou sans tolérance pour les deux-roues non motorisés, des voies mixtes pour piétons et deux-roues non motorisés et parfois deux-roues faiblement motorisés, mais donc, autant que je sache il n'y a rien de comparable à ton réseau « voies lentes ».
Il existe cependant des itinéraires comparables à un niveau départemental, régional, voire interrégional (je pense notamment à plusieurs initiatives de réseaux de voies cyclables, et piétonnes bien sûr, le long de certains fleuves et certaines rivières), mais qui doivent à chaque fois faire l'objet de concertations et d'accords avec les communes concernées, puisque la gestion des voies est de ce niveau. >O~M~H< 6 novembre 2016 à 16:40 (CET)[répondre]
Il y a un article Liste des voies vertes et des véloroutes de France. -- Xofc [me contacter] 6 novembre 2016 à 18:27 (CET)[répondre]
Merci Olivier et Xofc.
Liste des voies vertes et des véloroutes de France m'a amenée à EuroVelo et plus particulièrement à la route des pèlerins que je ne connaissais pas et qui passe par Hermalle-sous-Huy ! Bonne journée à tous deux, Égoïté (discuter) 8 novembre 2016 à 08:07 (CET)[répondre]
Tiens ben, Égoïté (d · c), la liste en question me rappelle une chose que je comptais mentionner : il existe en France des voies de circulation pour non motorisés qui sont le fait de structures mixtes, je pensais en l'occurrence aux pistes cyclables de l'Ile de Ré et aux pistes cyclables de l'île d'Oléron, les premières mises en place par la communauté de communes de l'Île de Ré, les secondes décidées à un niveau départemental et mises en œuvre localement ; il y a bien sûr les chemins de grande randonnée, qui existent aussi en Belgique, je vois : en France, les « GR » sont gérés par une association type 1901 soutenue par les pouvoirs publics nationaux et locaux et par ses adhérents, les itinéraires font l'objet de conventions avec des gestionnaires de tout type (communes et particuliers en majorité, administrations, départements, régions) et ils sont librement utilisables par tout piéton, avec parfois une tolérance pour les vélos. >O~M~H< 10 novembre 2016 à 17:52 (CET)[répondre]

Bonjour, comment se fait il que le mot "race" soit toujours employé à propos de l'être humain ? catte terminologie est scientifiquement fausse, péjorative et choquante

Merci de m'avoir lu — Le message qui précède, non signé, a été déposé par un utilisateur sous l’IP 90.38.136.64 (discuter), le 6 novembre 2016 à 17:14‎.

Je ne suis pas certain de bien comprendre la question : concerne-t-elle le traitement des « races » dans Wikipédia (il me semble qu'il est correct et en accord avec ce qu'en dit aujourd'hui la science, voir Homo sapiens et Race humaine) ? Ou bien concerne-t-elle la société, c'est-à-dire l'usage, qui perdure, du mot race dans la presse ou dans les conversations courantes (c'est une question intéressante mais différente) ? — Ariel (discuter) 6 novembre 2016 à 18:02 (CET)[répondre]

(conflit d'édition)

Je ne sais vraiment pas qui a eu l'idée saugrenue de prétendre un jour que le mot race appliqué aux humains n'était pas scientifiquement exact, en tous les cas, 90.38.136.64 (d · c), je constate que tu es tombé dans cette erreur. La réalité est bien plus simple : le terme n'a rien à voir avec la science et, désignant des groupes humains nettement différenciés, a toute sa valeur. Par contre, le racisme scientifique n'a de scientifique que le nom, et pour le coup, lui est bien non scientifique.
Que ce soit de manière naturelle ou, dans le cas des éleveurs d'animaux, de manière concertée et artificielle, il se fait que dans la population globale d'une espèce donnée certains caractères héréditaires dominants qui ont un effet notable sur le phénotype vont caractériser une sous-population de cette espèce. Que ce soit pour les humains ou pour d'autres espèces, le terme de race désigne donc un groupe aisément déterminable mais ne formant pas espèce. C'est même tellement le cas que les éleveurs d'animaux tirent partie du fait pour croiser des représentants de deux races ou plus dans le but de sélectionner et de stabiliser certains traits de chacune afin de créer une nouvelle sous-population stable et différenciée. Le racisme scientifique en revanche, est une dérive à prétention scientifique qui, se basant sur le constat qu'il existe des groupes humains différenciés, en tire des conclusions fausses sur les capacités et comportements des individus et des groupes.
Bref, il n'est pas aberrant de parler de races humaines, spécialement quand c'est pour énoncer, comme dans le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, que, « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le Peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ». Bref, que l'on ne peut ni ne doit, au prétexte d'une différence superficielle, traiter différemment les humains selon leur appartenance à telle ou telle sous-population. >O~M~H< 6 novembre 2016 à 18:04 (CET)[répondre]
Il me semble que l'acception la plus ancienne du mot « race », c'est : l'ensemble des descendants d'un même individu. Dans ce sens là, encore en usage, si l'on suppose un ancêtre commun à l'humanité, tous les hommes sont de la même race, mes enfants et mes petits enfants constituent ma race, mais la race noire ou la race blanche (par exemple et je cause pas de la race juive dont le concept est particulièrement insensé !) sont des fictions infirmées par la science et qui se sont avérée assez malsaines pour que leur évocation paraisse regrettable. « Sans distinction de race », cela signifie qu'on ne doit pas considérer les ascendants de l'homme ni les particularités physiques qui en résultent, pour mesurer ses droits. Cordialement, -- Jean-Rémi l. (discuter) 6 novembre 2016 à 21:44 (CET)[répondre]
Encore une fois le mélange des notions : la science ne peut ni infirmer ni confirmer la notion de race, qui est une construction sans rapports avec la science, ce qu'elle peut infirmer est la pseudo-scientificité du racisme dit scientifique, de la phrénologie, du spencérisme, de l'eugénisme et autres postulats idéologiques vaguement repeints aux couleurs de la science. La science peut dire que la notion de race n'est pas scientifique mais ne peut dire, ce qui serait contre le sens, que les races n'existent pas, sont « des fictions ». Ce n'est pas par la science mais par la morale qu'on peut s'opposer au racisme, qui tire des conclusions erronées de l'existence vérifiable de groupes humains partageant des traits phénotypiques héréditaires les distinguant d'autres groupes. >O~M~H< 7 novembre 2016 à 09:06 (CET)[répondre]
Ce que la science peut dire toutefois, c’est que les frontières entre races sont arbitraires, culturelles. Ainsi on classera probablement, la plupart du temps, les populations de la corne de l’Afrique dans la « race noire » alors que la peau de leurs individus est très différente de la peau « noir ébène » (épaisseur, répartition des mélanocytes, etc). Il faudrait les mettre à part, mais on va probablement rencontrer, au fur et à mesure qu’on se déplace sur le continent, des phénotypes intermédiaires... Faut-il déclarer l’existence d’une race arabe ? Et d’une race berbère ? Ou ces populations sont-elles de race blanche ? Les limites posées entre les races, le nombre de races qu’on prétend distinguer, dépendent et ont toujours dépendu du contexte politique. En 1914 des scientifiques ou des médecins discouraient sans rencontrer d’opposition des particularités de la race française et de la race allemande, frôlant parfois le délire comme Edgar Bérillon. Aux yeux d’un généticien contemporain, cela ne fait pas vraiment moins sens que de parler des différences entre race blanche et race noire : les individus tendent à être plus proches génétiquement quand ils sont d’origines géographiques proches — je viens de faire l'expérience : je prends les génotypes en quelques dizaines de milliers de sites polymorphes chez 200 français de Normandie, les mêmes chez 200 italiens de Toscane, je fais une ACP (une méthode de clustering non supervisée), et hop, deux populations complètement séparées apparaissent ; les tenants modernes de l’existence des races devraient donc logiquement en conclure que ces deux groupes d’individus appartiennent à des races distinctes ! rv1729 8 novembre 2016 à 09:03 (CET) À propos de la réalité génétique des races, une note de blog sur laquelle je tombe à l’instant : http://toutsepassecommesi.cafe-sciences.org/2016/11/07/a-propos-de-races-humaine-et-de-tolerance-au-lactose/ [répondre]