Volontaires militaires étrangers

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Le prince Abdelkader El Djezairi, portant l'écharpe de la Légion d'honneur qui lui a été remise par le Gouvernement français.

Les forces armées de nombreux pays ont, à un moment ou à un autre, fait appel à des volontaires étrangers motivés par des considérations politiques, idéologiques ou autres pour rejoindre une armée étrangère. Ceux-ci peuvent être constitués en unités d'une nationalité donnée ou en unités étrangères de nationalité mixte. Parfois, des volontaires étrangers étaient ou sont incorporés dans des unités ordinaires. Cette pratique est très ancienne, remontant au moins à l'Empire romain, qui recrutait des non-citoyens dans des unités auxiliaires sur la promesse qu'ils recevraient la citoyenneté romaine pour eux-mêmes et leurs descendants à la fin de leur service[1].

La frontière avec le mercenariat est parfois ténue. La différence la plus fréquemment retenue est que le mercenaire combat essentiellement pour de l'argent[2].

Unités de nationalité mixte[modifier | modifier le code]

Unités par nationalité[modifier | modifier le code]

Les unités sont ordonnées par nationalité de recrutement.

Allemande[modifier | modifier le code]

Américaine[modifier | modifier le code]

Pendant les deux guerres mondiales, des volontaires américains ont servi du côté des alliés avant que les États-Unis ne rejoignent la guerre. Pendant la Première Guerre mondiale, il y avait même quelques Américains qui se sont portés volontaires en tant qu'aviateurs pour l'Imperial German Flying Corps[5].

Belge[modifier | modifier le code]

Brésil[modifier | modifier le code]

Britannique[modifier | modifier le code]

Chinoise[modifier | modifier le code]

Corse[modifier | modifier le code]

Croate[modifier | modifier le code]

Drapeau du 369e Régiment d'infanterie renforcée qui a participé à la bataille de Stalingrad.

Écossaise[modifier | modifier le code]

  • Les Écossais ont une longue histoire de service dans les armées des rois de France depuis au moins le IXe siècle. La garde écossaise fut officiellement créée par le roi français Charles VII en 1422 et exista jusqu'à la fin de la période de Restauration de Bourbon en 1830.

Espagnole[modifier | modifier le code]

Française[modifier | modifier le code]

Grecque[modifier | modifier le code]

Indienne[modifier | modifier le code]

Irlandaise[modifier | modifier le code]

Voir aussi Diaspora militaire irlandaise

Italienne[modifier | modifier le code]

Marocaine[modifier | modifier le code]

Népalaise[modifier | modifier le code]

Philippine[modifier | modifier le code]

  • Environ cinq mille Philippins servirent au sein d'une milice appelée Makapili, qui était sous commandement japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. L'unité fut formée le et reçu environ deux mille fusils par les Japonais. Son siège était situé dans l'enceinte de la Mission du Christ-Roi à Quezon City. L'unité était active dans la région de Manille et dans les provinces voisines de Rizal, Laguna, Bulacan et Nueva Ecija. Cette milice participa à son dernier combat à Marikina en 1945

Polonaise[modifier | modifier le code]

Portugaise[modifier | modifier le code]

Rhodésienne[modifier | modifier le code]

  • L'armée rhodésienne a accepté des volontaires étrangers, presque tous tenus de parler anglais, car ils étaient intégrés dans des unités régulières (généralement le Rhodesian Light Infantry) aux côtés de soldats locaux. L'exception était la 7 Compagnie indépendante, une unité de courte durée entièrement composée de personnel francophone, dirigée par des officiers francophones, qui a existé entre 1977 et 1978

Russe[modifier | modifier le code]

Serbe[modifier | modifier le code]

Drapeau de la garde des volontaires serbes.

Sud africaine[modifier | modifier le code]

Suédoise[modifier | modifier le code]

Suisse[modifier | modifier le code]

Taïwanaise[modifier | modifier le code]

Ukrainienne[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Graham Webster, The Roman Imperial Army, Londres, A & C Black, (ISBN 0-7136-1909-0), p. 144
  2. « Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I), 8 juin 1977. Méthodes et moyens de guerre; statut de combattant et de prisonnier de guerre #Section II : Statut de combattant et de prisonnier de guerre », Comité international de la Croix-Rouge, (consulté le )
  3. (en) Rob Krott, Save the Last Bullet for Yourself : A Soldier of Fortune in the Balkans and Somalia, Casemate, , 168–69 p. (ISBN 978-1-935149-71-2)
  4. Krott (2008, p. 148)
  5. (en) Jack Herris, Aircraft of World War I, 1914-1918, Londres, (réimpr. 2017) (ISBN 978-1-906626-65-5), p. 55
  6. Webcast Author Interview Rachel Cox Into the Fire 2012 (ISBN 9780451234759)
  7. (en) Graciela Iglesias Rogers, British Liberators in the Age of Napoleon : Volunteering under the Spanish Flag in the Peninsular War, Continuum Publishing Corporation, , 338 p. (ISBN 978-1-4411-3565-0, lire en ligne).
  8. (en) Richard Baxell, Unlikely Warriors : The British in the Spanish Civil War and the Struggle Against Fascism, Aurum Press London, .
  9. a et b (en) Nir Arielli, « In Search of Meaning: Foreign Volunteers in the Croatian Armed Forces, 1991–95 », Cambridge University Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) « Venezuela's Irish Legacy Copyright 1991 by Brian McGinn », sur illyria.com
  11. (en) « Garibaldi Division », sur Vojska.net (consulté le )

Voir également[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]