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Vivaldi (navigateur web)

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Vivaldi
Description de l'image Vivaldi web browser logo.svg.

Informations
Développé par Vivaldi Technologies (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Première version [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dernière version 6.9 (3451.32) (iOS, iPadOS, )[2]
6.9 (3451.107) (Android, )[3]
6.9 (3447.54) (Linux, macOS, Microsoft Windows, )[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dépôt vivaldi.com/sourceVoir et modifier les données sur Wikidata
Écrit en C++Voir et modifier les données sur Wikidata
Système d'exploitation Microsoft Windows, macOS, Linux, Android, iOS, iPadOS et configuration requiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Environnement X86, x86-64, architecture ARM, Android et Microsoft WindowsVoir et modifier les données sur Wikidata
Formats lus Fichier texte, Markdown, comma-separated values et HTML (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Langues Multilingue
Type Navigateur webVoir et modifier les données sur Wikidata
Politique de distribution gratuit
Licence Licence propriétaire et licence BSDVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web vivaldi.com/fr

Vivaldi (/ˌviˈvaˑld͡zʼi/[5] Écouter) est un navigateur web propriétaire[6] disponible sur Windows, MacOS, IOS, Linux, Android et Android Automotive[7], développé depuis 2015 par l’entreprise norvégienne Vivaldi Technologies, fondée par le co-créateur d'Opera, Jon Stephenson von Tetzchner.

Vivaldi commence comme communauté en ligne pour remplacer My Opera (en), arrêté par Opera en [8]. Jon Stephenson von Tetzchner est alors mécontent de cette décision, estimant que cette communauté a fortement aidé au succès du navigateur Opera. Tetzchner lance ensuite Vivaldi Community pour compenser la fermeture de My Opera. C'est une communauté virtuelle fournissant à ses utilisateurs enregistrés des forums, un service de blogging et plusieurs autres services web.

Jon Stephenson von Tetzchner fonde Vivaldi Technologies[9].

Le , Vivaldi Technologies lance le premier aperçu technique du navigateur web Vivaldi. Le second aperçu technique suit le . Une première version bêta est disponible le et une version bêta 2 sort le .

Le navigateur vise les technophiles, les utilisateurs intensifs d'internet et les précédents utilisateurs du navigateur Opera en désaccord avec la transition vers Opera 15, qui a retiré de nombreuses fonctionnalités populaires[9]. Vivaldi vise à raviver les anciennes fonctionnalités d'Opera 12 et à en introduire de nouvelles, plus innovantes[10]. Le navigateur est mis à jour régulièrement et a gagné en popularité depuis sa première préversion sortie le [11]. Publiée le , la version 2.0 du navigateur y apporte de nombreuses fonctionnalités, dont la synchronisation des données de l'utilisateur sur les serveurs de Vivaldi, chiffrés de bout en bout[12].

Fonctionnalités

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Animation dans les paramètres de Vivaldi pour ouvrir un nouvel onglet (Raccourci souris).

Vivaldi propose une gestion des onglets avancée et plusieurs outils intégrés : un client de messagerie, un outil de prise de notes, un traducteur (alimenté par Lingvanex), un agenda, un gestionnaire des taches à faire, un lecteur de flux RSS/ATOM.

Vivaldi est constitué d'une interface graphique en flat design permettant de masquer ou déplacer la plupart des éléments (barres de menu, d’outils, d'état ou d'onglets, champ de recherche). Par défaut, l'interface est colorisée avec la couleur dominante du site visité[13]. L'interface est affichée à l'aide du moteur de rendu HTML Blink[14]. Vivaldi dispose d'un panneau latéral pour gérer les signets, les téléchargements, les notes (manuelles ou copiées depuis des pages visitées), les contacts, la messagerie et des pages web. Les onglets peuvent être épinglés, empilés, juxtaposés et afficher des vignettes d'aperçu de la page Web. Des commandes rapides permettent l'accès à des recherches, à l'historique, aux onglets ouverts ou à certains réglages. Les raccourcis clavier sont configurables par l'utilisateur et des raccourcis gestuels à la souris disponibles. Le Speed Dial qui s'ouvre avec chaque nouvel onglet permet de gérer certains signets visuellement, dans des groupes pouvant aussi contenir des dossiers. Vivaldi supporte les extensions de Chrome et celles d'Opera. Le navigateur dispose d'un mode navigation privée. L'importation des données des navigateurs Internet Explorer, Firefox, Chrome et Opera est possible.

Vivaldi partage les fonctionnalités de base du moteur Chromium ainsi que d'autres[réf. nécessaire] :

  • choix de thème
  • possibilité d'avoir deux sites côte à côte
  • possibilité de programmer des thèmes en fonction de l'heure de la journée
  • restauration d'onglet fermé
  • synchronisation des données entre appareils (besoin d'un compte Vivaldi)
  • assouplissement du système des mises à jour en ne téléchargeant que les données qui ont réellement changé, aussi appelé mise à jour incrémentielle[15]
  • mode « lecture ».
  • association d'un moteur de recherche à une lettre

Détails concernant les versions des composants utilisés

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Notes et références

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  1. « Vivaldi Tech Preview 1 Just Arrived », (consulté le )
  2. « Vivaldi 6.9 on iOS: desktop-style tabs improvements and finer control of the Address Field », (consulté le )
  3. « Minor update (5) for Vivaldi Android Browser 6.9 », (consulté le )
  4. « Minor update (6) for Vivaldi Desktop Browser 6.9 », (consulté le )
  5. Prononciation en français québécois retranscrite selon la norme API.
  6. cellix, « vivaldi et l'open-source », sur vivaldi.com, (consulté le ).
  7. « Vivaldi pour Android Automotive », sur vivaldi.com.
  8. Stephen Shankland, « Ex-CEO picks up where Opera left off, launching Vivaldi site », CNET, CBS Interactive, .
  9. a et b Stephen Shankland, « Ex-Opera CEO composes Vivaldi, a new Web browser », CNET, CBS Interactive,
  10. Scott Gilbertson, « Hands-on with Vivaldi, the new Web browser for power users », Ars Technica, Condé Nast,
  11. Joachim Dagenborg, « Vivaldi browser hits 500,000 downloads in first 10 days », Reuters, Reuters.com,
  12. « Le navigateur Vivaldi 2.0 est disponible : la synchronisation arrive enfin », Clubic.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Frederic Lardinois, « Vivaldi Is Quickly Becoming The Alternative Browser To Beat », TechCrunch,
  14. Owen Williams, « Meet Vivaldi, a new browser from the former CEO of Opera », The Next Web, .
  15. Vincent Hermann, « Vivaldi va réduire le poids de ses mises à jour », sur nextinpact.com, (consulté le ).

Liens externes

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