Vincent de Paul

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Vincent de Paul
Image illustrative de l’article Vincent de Paul
Portrait de saint Vincent de Paul : le nez empâté, la barbe et la moustache courtes, il porte sa robe et sa calotte noire bien connue[1]
Saint
Naissance
Pouy,
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès   (79 ans)
Paris, prieuré de Saint-Lazare,
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Ordre religieux Lazaristes et Filles de la charité
Vénéré à Chapelle Saint-Vincent-de-Paul de Paris
Béatification
par Benoît XIII
Canonisation
par Clément XII
Fête
Saint patron Œuvres charitables

Vincent de Paul ou Vincent Depaul[2],[3], né au village de Pouy[4] près de Dax le [5],[6],[7] et mort le à Paris, est une figure du renouveau spirituel et apostolique du XVIIe siècle français, prêtre, fondateur de congrégations qui œuvra tout au long de sa vie pour soulager la misère matérielle et morale. Il a été canonisé en .

Biographie

Les incertitudes de sa naissance

Vincent de Paul est né le 24 avril 1581 (à la fin des guerres de Religion), à la ferme de Ranquines près du village du Pouy[8] (qui, depuis le XIXe siècle, est appelé « Saint-Vincent-de-Paul » en son honneur), situé à environ cinq kilomètres de la ville de Dax dans le département des Landes, dans le sud-ouest de la France.

Ranquines, maison natale de Vincent de Paul

Le lieu de sa naissance, connu aujourd'hui sous le nom de « Berceau de saint Vincent de Paul », propose un modeste bâtiment de briques et de poutres de bois d'allure maison landaise, très proche de la maison où Vincent serait né en avril 1581. Il n'existe aucun enregistrement de sa naissance, les registres de catholicité aussi anciens ayant de nombreuses lacunes en raison des guerres de Religion[8].

Dans sa biographie le père José-Maria Roman ne doute pas de l'origine landaise et française de Vincent de Paul, le saint parlant lui-même de son origine gasconne[9]. Un autre lazariste le père Bernard Koch après des recherches dans les différentes archives françaises s'est rendu compte que le nom des Depaul ou Paul était courant dans toute la moitié sud, dans le pays de langue d'Oc. Les différents biographes (Abelly, Collet, Maynard, etc.) parlent d'un parent de Vincent de Paul qui était prieur de Poymartet pas très loin de la basilique Notre-Dame de Buglose (sanctuaire marial landais fondé en 1620 sur la commune actuelle de Saint Vincent de Paul). D'après un document de 1577, Étienne Depaul était en possession d'un prieuré sur le chemin de Saint-Jacques, en fort mauvais état à cause des guerres de religion. Mais cette parenté a été récemment contestée[10].

Une enfance pieuse et laborieuse

Il est le troisième d’une fratrie qui comprend quatre garçons et deux filles. Vincent aime se présenter comme un « misérable porcher », fils d'un « pauvre laboureur ». En réalité, son père Jean de Paul est un exploitant agricole (agriculteur et éleveur) appartenant à une vieille lignée de « capcazaliers », paysans propriétaires de leurs terres, certes roturiers, mais dont certaines franchises fiscales les apparentaient à la noblesse[11]. Sa mère Bertrande de Moras appartient à une famille d'une lignée bourgeoise, peut-être de la petite noblesse locale[12].

Vincent est amené très tôt à apporter son aide à ses parents qui peinent à nourrir une famille nombreuse. Aussi passe-t-il ses premières années comme berger à garder des moutons, des vaches et des cochons. Il doit quitter toutefois son foyer familial pour Dax où son père l’inscrit au collège des Cordeliers, tenu par les franciscains. Son père espère ainsi le préparer à obtenir quelques « bons bénéfices » grâce auxquels il pourra compléter les revenus familiaux.

Vincent y reste trois ans pendant lesquels il suit avec succès des cours de grammaire et y apprend le latin. Il est pour ses camarades un exemple de travail acharné, si bien qu’au bout de peu de temps, Monsieur Comet (juge de Pouy et avocat au présidial de Dax), un ami de famille, lui demande de devenir le précepteur de ses fils. À quinze ans, le 20 décembre 1596, il reçoit dans l'église collégiale de Bidache, des mains de l'évêque de Tarbes Salvat d'Iharse, la tonsure et les ordres mineurs[13].

La prêtrise

En 1597, il rejoint l'université de Toulouse où il étudie la théologie pendant sept ans, obtenant le 12 octobre 1604 le diplôme de bachelier en théologie[14].

En 1598, il reçoit le sous-diaconat puis, deux mois plus tard, le diaconat en la cathédrale Notre-Dame de la Sède à Tarbes, en Bigorre (aujourd'hui, département des Hautes-Pyrénées), par l'évêque de cette ville dans laquelle il séjourna quelque temps. Le 23 septembre 1600, il est ordonné prêtre à Château-l'Évêque (Dordogne) par l'évêque de Périgueux François de Bourdeilles dans la chapelle du château épiscopal, bien qu'il ne soit pas prêt à exercer ce ministère, étant au début plus en quête des avantages de cette condition sacerdotale. Il est nommé par le Vicaire Général de Dax curé de la paroisse de Tilh mais ne semble pas y être allé[15].

L'expérience de la captivité

Enseignant à l'université de Toulouse en prévision d'un doctorat, il est, selon ses dires, capturé en 1605 au large d'Aigues Mortes, par des Barbaresques sur la voie du retour d'un voyage pour Marseille où il se rend pour recueillir un modeste héritage. Il aurait été vendu comme esclave à plusieurs maîtres successifs (notamment à un alchimiste pour lequel il marquera un intérêt profond[16]) dont le dernier, un renégat originaire de Nice « vivant à la musulmane » qu'il aurait convaincu de se repentir et se sauver avec lui.

Après deux années d'esclavage en Afrique du Nord, il se serait évadé de Tunis avec ce dernier maître et ses trois femmes, les emmenant à Rome, pour qu'ils se fassent pardonner par le pape. L'authenticité de cet événement, pour célèbre qu'il est[17], est débattue par les historiens[18],[19],[20].

Aumônier, curé, confesseur

L'église Saint-Médard, à Clichy.
L'église Saint-Médard à Clichy.

Grâce aux recommandations du Saint-siège, il devient en 1610 aumônier de la reine Marguerite de France, qui consacre alors un tiers de ses revenus à des œuvres de charité, notamment à la Confrérie des frères de Saint-Jean-de-Dieu connus sous le nom de « Frères de la Charité » et dont il s'inspirera pour créer les « Filles de la Charité »[21].

Fresque de St Vincent de Paul à Clichy
Place Saint-Vincent-de-Paul à Clichy, Curé de Clichy

En 1612, il remplace à Clichy le curé François Bourgoing qui souhaite rentrer à l'Oratoire. Âgé de 31 ans, il devient donc le curé de Saint-Sauveur-Saint-Médard à Clichy (maintenant dans les Hauts-de-Seine), où il fait ses débuts en pastorale paroissiale. Il reconstruit l'église qui tombe en ruine avec les deniers du culte, des paroissiens et des notables de 1622 à 1630. Cette église existe toujours[22]. Le futur cardinal de Bérulle, représentant majeur de l'École française de spiritualité qui est devenu le directeur spirituel de Vincent depuis 1609[23], le fait nommer curé. Il prend possession de la cure le 2 mai 1612[24].

Grâce à Bérulle, Vincent de Paul entre en 1613 comme précepteur, dans la maison de Philippe-Emmanuel de Gondi, général des galères de France. Pendant son séjour dans la maison de Gondi, où il doit « faire sa résidence continuelle et actuelle », il peut aussi retourner aisément dans sa paroisse, surtout lorsque les Gondi séjournent à Paris dans leur hôtel de la rue Pavée Saint-Sauveur.

Il devient confesseur de Madame de Gondi, qui l'emmène en Picardie pour ses œuvres de charité, où il découvre la misère des paysans. Vincent de Paul traverse à cette époque une grave crise spirituelle et morale et vit dans le désenchantement. En janvier 1617, il est appelé auprès d’un vieillard mourant dans le village de Gannes, qui lui fait une confession publique et générale. Le lendemain, 25 janvier, à la demande de Madame de Gondi, il lance un appel à la confession au cours d'un sermon mémorable dans l'église de Folleville. La réponse massive des villageois à cet appel lui fait brusquement prendre conscience de l'importance de sa mission.

Il se fait ensuite affecter comme curé de campagne, dans la paroisse de Châtillon-sur-Chalaronne, dans l'Ain (01), près de Mâcon, au nord de Lyon.

Aumônier général des galères en 1619

Aumônier du général des galères Philippe-Emmanuel de Gondi et visitant régulièrement les prisons détenant les criminels condamnés aux galères, il obtient le 8 février 1619 du marquis de Belle-Île sa nomination comme Aumônier général des galères[25].

Le fondateur de congrégations

Fresque de Saint Vincent de Paul dans la salle de conférences de la bibliothèque régionale d'Aoste.

Le 12 décembre 1617, il fonde à Châtillon, avec les dames aisées de la ville, les Dames de la Charité (Confrérie des Servantes et des Gardes des pauvres ou Charité de Châtillon) pour venir en aide aux pauvres. En 1633, il crée la Compagnie des Filles de la Charité. Elles prennent ensuite le nom de « Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul ». Leur nombre se multiplie rapidement. Cet ordre a à Clichy sa maison mère depuis le début du XVIIe siècle jusqu'aux années 1970. Il quitte la paroisse en 1627[14].

Grâce au soutien financier de madame de Gondi, il fonde, en 1625 la Congrégation de la Mission. Vouée à l'évangélisation des pauvres des campagnes, la congrégation prendra le nom de Lazaristes (car demeurant dans le quartier Saint-Lazare de Paris, l'enclos Saint-Lazare). Vincent de Paul, qui formera de nombreux prêtres, crée un séminaire de la Mission. Les premiers lazaristes furent envoyés à Alger en 1646, à Madagascar en 1648 et en Pologne en 1651.

Le 29 novembre 1633, il fonde les Gardes des Pauvres, origine de la congrégation des Compagnie des Filles de la Charité sous la responsabilité de Louise de Marillac parmi lesquelles Marguerite Naseau. Les Filles de la Charité, aussi appelées « Sœurs de Saint Vincent de Paul », sont vouées au service des malades et au service corporel et spirituel des pauvres ; il en confie la formation à la veuve Le Gras.

En 1635, il envoie des secours aux populations du Duché de Lorraine et de Bar ravagés par les troupes françaises et suédoises.

En 1637, il soutient Marie Madeleine de La Peltrie une jeune veuve du Perche qui veut partir en mission alors que sa famille veut la remarier par intérêt.

En 1638, débute l'œuvre des "Enfants-Trouvés". En 1648, il convoque une assemblée de dames charitables et prenant la parole, il rappelle que l'œuvre avait déjà sauvé six cents enfants mais que les ressources manquaient pour poursuivre l’œuvre entreprise. Ses paroles furent pathétiques et convaincantes, puisque le jour même l'Hôpital des Enfants-Trouvés de Paris reçut les capitaux nécessaires pour poursuivre sa tâche.

En 1651, Vincent organise également des collectes à Paris pour porter secours aux victimes de la guerre en Picardie, Champagne et Île-de-France. Bien que membre de la compagnie du Saint-Sacrement, il prêche pour la modération à l'égard des protestants.

En 1652, avec Marie Lumague, fondation de Union-Chrétienne de Saint-Chaumond ; cet institut est, dès l’origine destiné à l’éducation des enfants et des jeunes filles.

En 1653, il fonde l'hospice du Saint-Nom-de-Jésus.

Vincent de Paul institue également des retraites spirituelles, au cours desquelles se retrouvent des gens de toutes conditions, le pauvre et le riche, le laquais et le seigneur priaient ensemble et prenaient leurs repas au même réfectoire.

Proche du pouvoir

Vincent Depaul présentant Louise de Marillac et les premières Filles de la Charité à la reine Anne d'Autriche.

Vincent de Paul sait mobiliser au service des pauvres les dames de la noblesse et de la bourgeoisie françaises, parmi lesquelles :

  • Madame de Gondi, épouse du général des galères de France ;
  • La Présidente Goussault, veuve du président de la Cour des Comptes et première présidente des Dames de Charité ;
  • Marie de Maupeou, guérisseuse, mère du surintendant Nicolas Fouquet ;
  • Mademoiselle de Fay, qui avait une jambe hydropique ;
  • La Duchesse d'Aiguillon, nièce du Cardinal de Richelieu ;
  • Madame de Miramion, qui fonda une Maison d'Enfants Trouvés et un Refuge pour filles perdues ;
  • Madame de Polaillon, qui ouvrit un foyer pour jeunes filles en danger moral ;
  • Madame de Lamoignon, épouse du Premier Président du Parlement de Paris, qui recevait les pauvres dans son hôtel particulier ;
  • La Princesse de Condé, princesse du sang, mère du prince de Condé, vainqueur de Rocroy, appui financier de Louise de Marillac ;
  • Louise de Gonzague, très mondaine, très assidue à visiter les malades de l'hôtel-Dieu. Devenue reine de Pologne, elle tint absolument à avoir des Sœurs de Charité et des Missionnaires ;
  • La Reine Anne d'Autriche, veuve de Louis XIII et mère du roi Louis XIV et régente de 1643 à 1651.

Louis XIII veut être assisté par lui dans ses derniers moments pour se confesser et mourir dans ses bras le 14 mai 1643.

Il est ensuite nommé au Conseil de Conscience (organe traitant des affaires ecclésiastiques) par la régente Anne d'Autriche, dont il est également le confesseur.

En 1647, Vincent de Paul, alors membre du conseil de Conscience fait pression pour interdire la première traduction en français du Coran. Publiée sous le titre L'Alcoran de Mahomet, cette traduction d'André Du Ryer se propage en dépit de l'interdiction de l'ouvrage[26].

Il fonde également un hospice pour les personnes âgées, qui devient l'hôpital de La Salpêtrière en 1657.

Mort

Mort en odeur de sainteté le 27 septembre 1660 [27], il est inhumé dans l'église Saint-Lazare, qui fait partie de la maison Saint-Lazare du faubourg Saint-Denis, le 28 septembre 1660, dans un caveau creusé au milieu du chœur de la chapelle[28].

Postérité

On évalue à plus de 30 000 le nombre des lettres échangées avec ses correspondants (lettres écrites ou dictées par Vincent de Paul, et lettres reçues). Il en reste de 6 000 à 7 000 en 1748, et à peine le dixième après le sac du prieuré de Saint-Lazare, le 13 juillet 1789[29]. Aujourd'hui, la totalité des originaux de la correspondance qui ont pu être repérés avec exactitude — quelque 347 lettres — sont conservés en cinq lieux : à la Maison mère (« Dossier de La Mission »), à la Maison des Filles de la Charité, aux maisons lazaristes de Turin et de Cracovie, enfin auprès de la famille Hains[30].

La canonisation

Vincent est béatifié par Benoît XIII le [31] et canonisé par Clément XII le [32]. Actuellement son corps est exposé dans la chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris VIe, où ses reliques sont disposées dans une châsse en argent ciselé en 1830 (à l'exception de son cœur conservé dans un reliquaire dans la chapelle de la maison mère des Filles de la Charité[33] et d'une relique de son avant-bras, conservée à Clichy[34]).

En 1885, le pape Léon XIII l'institue « patron de toutes les œuvres charitables »[35].

Le Paris de saint Vincent de Paul

La châsse de saint Vincent de Paul dans la chapelle à Paris
  • Le musée de l'Assistance Publique de Paris possède le portrait et la chasuble de saint Vincent de Paul [36]

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Monuments portant le nom de saint Vincent de Paul

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En France

Église Saint-Vincent-de-Paul Ce lien renvoie vers une page d'homonymie

A Villepreux (78), Eglise Saint-Vincent-de-Paul Maison-Saint-Vincent, monument historique et classé (lieu culturel)

    • École Saint-Vincent-de-Paul à Paris 10e
    • Groupe scolaire catholique privé Saint-Vincent- de-Paul (Ecole-Collège-Lycée) à Saint-Denis dont Saint-Vincent-de-Paul est le saint patron[38]
    • Église Saint-Vincent-de-Paul à Clichy
    • Collège et Lycée - Internat de l'Ile-de-France à Villebon-sur-Yvette dont Saint-Vincent-de-Paul est le saint patron[39]
  • à Avignon, Lycée professionnel privé Vincent-de-Paul
  • A Marseille
  • à Nîmes
    • Lycée privé Saint-Vincent-de-Paul

A Lunel, École et Collège Saint-Vincent-de-Paul

  • à Strasbourg Meinau

inaugurée en 1965, fête du cinquantenaire le 13 juin 2015

  • à Limoux
    • statue de saint Vincent de Paul
  • à Saulieu (Côte-d'Or)
    • Basilique Saint-Andoche : Statue de Saint Vincent de Paul au pied de l'autel latérale droit et tableau le représentant catéchisant des enfants
  • à Beauvais
    • Lycée privé Saint-Vincent-de-Paul
  • à Loos
    • Institut Saint-Vincent-De-Paul
  • à Dompierre-sur-Mer
    • Église Saint-Vincent-de-Paul
  • à Guntzviller (57)
    • Chapelle Saint-Vincent-de-Paul
  • à Colmar (68)
    • Église Saint-Vincent-de-Paul

Aux États-Unis

En Tunisie

Au Brésil

  • à Rio de Janeiro
    • Colégio São Vicente de Paulo
    • Hospital São Vicente de Paulo

Au Burkina Faso

  • à Bobo-Dioulasso
  • à Koko : paroisse saint Vincent de Paul, église Saint-Vincent-de-Paul.

Au Liban

  • à Beyrouth, Quartier Ashrafieh : école Saint-Vincent-de-Paul

Notes et références

  1. Vincent de Paul, C. L. V. Edizioni Vincenziane, , p. 153.
  2. Selon Hœfer (Nouvelle Biographie générale, t. 42, 1866), les signatures authentiques du saint portent le nom « Depaul » écrit en un seul mot. C'est cette orthographe qui est utilisée en Amérique du Nord.
  3. on trouve aussi quelquefois orthographié Vincent de Paule
  4. [1] Maison Natale de saint Vincent.
  5. Saint Vincent de Paul, 1581-1660, Léon Cristiani. Il serait bien né en 1581, mais l'année 1576 n'avait été avancée que pour coïncider avec les décisions du Concile de Trente qui fixait désormais l'ordination à 27 ans, ou 25 avec dispense, au lieu de 19 ans. Selon Marie-Joëlle Guillaume, les applications des décrets de ce Concile ont été retardées en France jusqu'à la fin du XVIe siècle. Ouvrage : Vincent de Paul, un saint au Grand siècle (Perrin, 2015)
  6. St Vincent de Paul (1576-1660), Emmanuel Broglie
  7. Le Plutarque français : vies des hommes et femmes illustres de la France
  8. a et b Joaquín Carpi Cases, Historia de Tamarite de Litera (desde sus inicios hasta el siglo XX), Ediciones 94 para el Ayuntamiento de Tamarite de Litera, 348 p. (ISBN 978-84-88921-61-1, lire en ligne), Nacimiento de Juan I de Castilla Abelly a donné 1576 comme année de naissance, mais tous les biographes sérieux et actuels acceptent la date de 1581, laquelle a été démontrée par Pierre Coste au début du xxe siècle, dans une étude publiée à Dax sur : « La véritable date de naissance de Saint Vincent de Paul
  9. J-M Roman Saint Vincent de Paul, Biographie éd. Alzani
  10. Les recherches du père Bernard Koch publié dans le Bulletin des lazaristes de France numéros de 2001, 2002 et 2003 puis l'ouvrage de Bernard Pujo Vincent de Paul le précurseur, éditions Albin Michel.
  11. François Huguenin, Les grandes figures catholiques de France, Perrin, , p. 87.
  12. Bernard Pujo, Vincent de Paul, le précurseur, Albin Michel, , p. 11.
  13. Henri Lavedan, Saint Vincent de Paul, J. Tallandier, , p. 45.
  14. a et b Saint Vincent de Paul 1581-1660 Prêtre français, canonisé. Créateur d'Institutions Hospitalières.
  15. Le chemin sacerdotal de Saint Vincent de Paul.
  16. Matthieu Baumier, Saint Vincent de Paul, Pygmalion, , p. 28.
  17. Cette histoire rocambolesque semble avoir été connue en son temps, et aurait inspiré à Cyrano de Bergerac une scène de sa pièce Le Pédant joué, écrite en 1654, scène reprise plus tard par Molière dans Les Fourberies de Scapin avec la célèbre réplique, passée à la postérité : « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? », que l’on retrouve jusque par exemple dans l'expression triviale actuelle « Quelle galère ! »
  18. Guy Turbet-Delof, « Saint Vincent de Paul a-t-il été esclave à Tunis ? », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 58, no 161,‎ , p. 331-340 (lire en ligne).
  19. http://www.famvin.org/fr/AchivDocEnleves/Lefebvre-Fil.html
  20. P. Grandchamp, « La prétendue captivité de Saint Vincent de Paul à Tunis (1605‑1607) », La France en Tunisie au XVII siècle, vol.6,‎
  21. Jean-Yves Ducourneau, Vincent de Paul : l'amour à l'infini, Mediaspaul Éditions, , p. 45.
  22. Une plaque gravée accrochée au-dessus des fonts baptismaux mentionne : « Dans cette église bâtie par St Vincent de Paul, on vénère un ossement de son bras doit, son crucifix, la chaire où il a baptisé. Dans le jardin du presbytère on voit un arbre qu'il a planté ». Début mai 2017, disparue depuis des décennies, la relique du saint, a été retrouvée à Clichy, en marge des travaux de rénovation par les ouvriers qui travaillaient au chantier de rénovation de l’église Saint-Médard. C’est un tout petit morceau d’os ; En l’occurrence, un os du bras. Précieusement conservé dans un tube de verre, avec dorures et scellés. L’objet était dissimulé sous une latte du plancher du clocher. cette relique a été offerte à Clichy en 1830 par l’archevêché de Paris. Un don en mémoire du passage de saint Vincent de Paul dans la commune, au XVIIe siècle. Une plaque apposée au-dessus des fonts baptismaux évoque effectivement l’existence de la relique : « Dans cette église bâtie par Saint-Vincent de Paul, on vénère un ossement de son bras droit ». Elle aurait disparu entre 1934 et 1970. La rumeur rapporte qu’elle aurait été subtilisée par une religieuse ou quelqu’un qui craignait pour cet objet sacré Cf. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [2]
  23. Alexandrette Bugelli, Vincent de Paul. Une pastorale du pardon et de la réconciliation, Éd. Universitaires, , p. 40.
  24. Léon Cristiani, Saint Vincent de Paul, 1581-1660, Apostolat de la presse, , p. 39.
  25. René François Rohrbacher, Histoire universelle de l'Église catholique, Gaume Frères et J. Duprey, , p. 206.
  26. Sylvette Larzul, « Les premières traductions françaises du Coran (XVIIe – XIXe siècles) », Archives de sciences sociales des religions, vol. 147 « Traduire l’intraduisible »,‎ , p. 147-165 (ISBN 978-2-7132-2217-7, DOI 10.4000/assr.21429).
  27. Google livre, Vies des saints et des personnages morts en odeur de sainteté précédés de François Giry, consulté le 07 janvier 2019
  28. ÉPHÉMÉRIDES de la Congrégation de la Mission (28 septembre).
  29. Vincent de Paul, C. L. V. Edizioni Vincenziane, , p. 416.
  30. A l'angle de la grande maison. Les lazaristes de Madagascar : correspondance avec Vincent de Paul, 1648-1661, Presses Paris Sorbonne, , p. 48.
  31. Saint Vincent de Paul : sa vie, son temps, ses œuvres, son influence, Volume 4 - Michel Ulysse Maynard (p. 341/403).
  32. Saint Vincent de Paul : sa vie, son temps, ses œuvres, son influence, volume 4 - Michel Ulysse Maynard (p. 404 et suivantes).
  33. Jean-Yves Ducourneau, Vincent de Paul : l'amour à l'infini, Mediaspaul Editions, (lire en ligne), p. 201.
  34. « Clichy : l’ossement de Saint-Vincent de Paul était sous le plancher de l’église », sur http://www.leparisien.fr, (consulté le )
  35. André Dodin, L'esprit vincentien : le secret de saint Vincent de Paul, Desclée De Brouwer, , p. 29.
  36. Site notrehistoireavec marie, page sur la création de la confrérie de la charité, consulté le 07 janvier 2019
  37. Site de l'association "Aurore"
  38. Modèle {{Lien web}} : paramètres « url » et « titre » manquants. , sur http://www.stvincentstdenis.org (consulté le )
  39. COLLÈGE ET LYCÉE - INTERNAT DE L'ILE-DE-FRANCE, « L'établissement - COLLÈGE ET LYCÉE - INTERNAT DE L'ILE-DE-FRANCE », sur www.college-lycee-idf91.fr (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

XVIIe siècle

  • Louis Abelly (évêque de Rodez et compagnon du saint), Vie de Saint Vincent de Paul, 1664;

XVIIIe

  • Charles Perrault, Vincent de Paul, instituteur et premier supérieur général de la Congrégation de la Mission, dans Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, tome 2, p. 5-6, Antoine Dezallier, 1700, (lire en ligne);

XIXe

  • Abbé Godescard, Vie de Saint Vincent de Paul, Troyes, 1829;
  • Henri Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en 1789, Paris, Furne, 1858;

XXe

Lien externe: Ses œuvres et ses biographies

Iconographie

  • Scènes de la vie de Saint Vincent-de-Paul, 1830, gravées par Jean Thouvenin d'après le peintre Pierre Martinet.

Musique

  • Louis-Nicola Clérambault : Motet pour le bienheureux Vincent de Paul, en do majeur, opus 78
  • Louis-Nicola Clérambault : Motet pour le bienheureux Vincent de Paul, en la majeur, opus 69


Filmographie

Monsieur Vincent : le film a été réalisé par Maurice Cloche en 1947. Le film a obtenu le Grand prix du cinéma français en 1947, l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1949, et la même année, le Prix du meilleur film décerné par la presse cinématographique belge. Le rôle principal y est tenu par Pierre Fresnay, qui a obtenu le prix d´interprétation à la Mostra de Venise en 1947. Les dialogues sont de Jean Anouilh. Parmi les acteurs, on trouve Jean Carmet et Michel Bouquet qui y fait sa première apparition cinématographique.

Articles connexes

Liens externes