Vincent Descœur

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Vincent Descœur
Illustration.
Vincent Descœur en 2017.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(6 ans, 9 mois et 7 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 1re du Cantal
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LR
Prédécesseur Alain Calmette

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 1re du Cantal
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Yves Coussain
Successeur Alain Calmette
Président du conseil général puis départemental du Cantal

(16 ans, 3 mois et 28 jours)
Réélection 30 mars 2015
Prédécesseur Roger Besse
Successeur Bruno Faure
Conseiller général puis départemental
du Cantal
En fonction depuis le
(35 ans, 5 mois et 21 jours).
Élection 2 octobre 1988
Réélection 22 mars 1992
21 mars 2004
20 mars 2011
22 mars 2015
20 juin 2021
Circonscription Canton de Montsalvy
(1988-2015)
Canton d'Arpajon-sur-Cère
(depuis 2015)
Maire de Montsalvy

(11 ans, 11 mois et 26 jours)
Élection 19 mars 1989
Réélection 18 juin 1995
Prédécesseur Raymonde Gaston-Crantelle
Successeur Chantal Malvezin
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Aurillac (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu'en 2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Profession Professeur agrégé de biologie
Site web Site officiel

Vincent Descœur
Maires de Montsalvy

Vincent Descœur, né le à Aurillac (Cantal), est un homme politique français.

Membre des Républicains, il est député du Cantal depuis 2017, et l'est auparavant de 2007 à 2012. Il est président du conseil départemental du Cantal de 2001 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Professeur agrégé de biologie, il est élu en mars 1988, conseiller général du canton de Montsalvy à l'âge de 25 ans. Il occupe ainsi le poste laissé vacant à la suite du décès de son père, Guy, conseiller général sortant décédé en décembre 1987. C'est alors le plus jeune conseiller général de France[1]. En 1989, il devient, comme son père de 1979 à son décès, maire de Montsalvy. En 2001, il est élu président du conseil général du Cantal à l'âge de 38 ans, ce qui en fait à nouveau le plus jeune président de conseil général de France. Il est ensuite réélu sur le canton de Montsalvy puis, à la suite du redécoupage cantonal, sur le canton d'Arpajon-sur-Cère.

Pour se conformer à la loi contre le cumul des mandats, il devient conseiller municipal de Montsalvy et conseiller communautaire à la communauté de communes de Montsalvy qu'il a présidée de 1995 à 2008.

Le , dans le cadre de l'affaire Fillon, il renonce à soutenir le candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle[2] et appelle au retour d'Alain Juppé[3]. Son parrainage en faveur du vainqueur de la primaire de droite et du centre est toutefois rendu public dix jours après la mise en examen du candidat LR.

Le , il renonce à la fonction de président du Conseil départemental pour cause de cumul des mandats.

Député[modifier | modifier le code]

Il est élu député de la première circonscription du Cantal, au second tour, le avec 55,96 % des voix. Il succède ainsi à Yves Coussain qui ne se représente pas. Il se dit volontiers proche de la droite sociale et affirme avoir gardé ses distances avec Nicolas Sarkozy durant le mandat présidentiel de celui-ci[1].

Il est battu aux élections législatives de juin 2012 en n'obtenant que 48,37 % des voix face au maire PS d'Aurillac Alain Calmette, qui lui en obtient 51,63 %.

Il est à nouveau élu le au second tour avec 51,11 % des voix et siège dans le groupe des Républicains[4].

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[5].

Mandats[modifier | modifier le code]

Mandats en cours[modifier | modifier le code]

Anciens mandats[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b La Montagne-Centre France - Édition du Cantal - 3 avril 2015
  2. « Le compteur des lâcheurs de Fillon », liberation.fr
  3. « Cantal : Vincent Descoeur (Les Républicains) demande le retour d'Alain Juppé », lamontagne.fr, 3 mars 2017.
  4. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  5. « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », sur l'Opinion, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]