Villiers-sous-Praslin

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Villiers-sous-Praslin
10432 VILLIERS SOUS PRASLIN 1 (1) 01.jpg
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Chaourçois et du Val d'Armance
Maire
Mandat
Sylviane Villin
2020-2026
Code postal 10210
Code commune 10432
Démographie
Gentilé Preuillots
Population
municipale
69 hab. (2021 en diminution de 1,43 % par rapport à 2015)
Densité 8,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 46″ nord, 4° 14′ 54″ est
Superficie 8,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Riceys
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Villiers-sous-Praslin
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Villiers-sous-Praslin

Villiers-sous-Praslin est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Villiers-sous-Praslin
Lantages Vougrey Villemorien
Villiers-sous-Praslin
Praslin Arrelles

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 812 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villiers-sous-Praslin est une commune rurale[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (3 %), prairies (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le cadastre de 1835 cite au territoire : Aigremont, Bellevue[14], Epinotte, Fontaine-au-Chèvres, la Foret, le Four, Moulin-à-Vent, Moulin-Roget, Tinteville et les Vaux.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Villiers-le-Merlet[15]. Il remplaçait l'ancienne appellation de Villiers-le-Merderel, ou la forme Merdret sur les cahiers de doléances de 1789.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le fief de Villiers dépendait de l'Isle et faisait partie du domaine de Praslin. En 1492, Jean V et Ferry d'Aumont, frères, tenaient à Villers toutes justices, la Mairie, censives et une coutumes d'une géline par feu. Le village ne comptait plus que cinq feu à cette période. En 1748, Gaston de Ponts, comte de Praslin tenait le fief de Villiers le Merdret et l'Etat des émigrés cite un moulin et dépendances, cinquante trois journées de terre, huit arpents et demi de prés. Un four banal était cité au XVIe siècle et les biens communaux : cent arpents de terre en une pièce attenante au chemin allant à Troyes et une autre pièce de peu de valeur pour y pâturer.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Troyes. En 1438, Villiers relevait de l'élection de Langres[16]
Un recteur d'école est cité en 1790, il était payé quarante Livres par an pour cela et gagnait vingt autres livres comme manouvrier.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Du au la commune était au canton de Bar avant de passer à celui de Polisy jusqu'en l'an X.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Colette Tabouret    
mars 2008 mars 2020 Michel Boyer[17] DVD Retraité
mars 2020 En cours Sylviane Villin DVD Retraitée

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 69 habitants[Note 4], en diminution de 1,43 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
405370370369330344331342331
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
307295275268243220225225209
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
188193172150144134140127125
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
119102109977760676870
2017 2021 - - - - - - -
7169-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église, sous le vocable de Saint-Nicolas était une succursale de la paroisse d'Arelles et du doyenné de Bar-sur-Aube jusqu'au XVIIIe siècle ; le commandeur d'Avalleur était décimateur. En 1789, les habitants obtinrent que le curé de la paroisse résida à VIlliers en augmentant en même temps ce qu'ils versaient au curé. Dans ce bâtiment du XIXe siècle[21] il faut compter comme mobilier :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Villiers-sous-Praslin et Celles-sur-Ource », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Ancienne tuilerie.
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Archives départementales de la Côte-d'Or, B 3024, 2e compte, f°"v°.
  17. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Henri d'Arbois de Jubainville, Répertoire archéologique du département (1861), n°64.
  22. « statue », notice no IM10008300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  23. « statue », notice no IM10008425, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  24. « statue », notice no IM10008414, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  25. « croix de procession », notice no PM10002955, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture