Villemoiron-en-Othe
Villemoiron-en-Othe | |
![]() Église Saint-Sébastien-et-Sainte-Croix. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Othe |
Maire Mandat |
Roland Frelin 2020-2026 |
Code postal | 10160 |
Code commune | 10417 |
Démographie | |
Gentilé | Villemoironiers, Villemoironières |
Population municipale |
201 hab. (2018 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 12′ 03″ nord, 3° 46′ 46″ est |
Superficie | 12,49 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aix-en-Othe |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Villemoiron-en-Othe est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Champagne-Ardenne.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le décret du autorise l'addition de en-Othe pour le différencier de Villemoron de la Haute-Marne. Villemoron (52531) fusionne en 1973 dans Vals-des-Tilles (52094)
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Villemoiron-en-Othe est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Les plus anciennes traces montrent une forge romaine. Le fief relevait de Villemaur mais était très morcelé. Un château, motte entourée de fossés ayant grange, jardin, cour maison sur six arpents de terre est cité dès le XIIIe siècle.
En 1789, il est de l'intendance et la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, de la châtellenie de Villemaur.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2018, la commune comptait 201 habitants[Note 3], en diminution de 7,37 % par rapport à 2013 (Aube : +1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (23,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 47,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,2 %, 15 à 29 ans = 21,7 %, 30 à 44 ans = 26,4 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 17,9 %) ;
- 52,3 % de femmes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 19,8 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 19 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Au XIXe siècle par Charles Fichot,
Donateur Dinteville[13].
L'église était le siège d'une paroisse du doyenné de Villemmaur à la collation de l'évêque. Au XVIIIe siècle elle était au vocable de la Sainte-Croix-et-de-Saint-Sébastien. Bâtie sur une forme de croix latine, l'église est du XVIe siècle, le portail et la tour sont de 1742. Elle possédait de beaux vitraux du XVIe siècle qui sont actuellement lacunaires.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Lien externe[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598566
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Villemoiron-en-Othe en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 12 février 2012).
- « Résultats du recensement de la population de l'Aube en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 12 février 2012)
- « verrières », notice no PM10002900, base Palissy, ministère français de la Culture