Villegats (Charente)
Villegats | |
Mairie de Villegats. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente |
Arrondissement | Confolens |
Commune | Courcôme |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Charente |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Marc Vigier 2020-2026 |
Code postal | 16700 |
Code commune | 16410 |
Démographie | |
Gentilé | Villegatois |
Population | 217 hab. (2016 ) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 59′ 33″ nord, 0° 11′ 37″ est |
Altitude | Min. 91 m Max. 161 m |
Superficie | 7,71 km2 |
Élections | |
Départementales | Charente-Nord |
Historique | |
Fusion | |
Localisation | |
modifier |
Villegats (prononcé [vilga]) est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Depuis le , elle est une commune déléguée de Courcôme.
Ses habitants sont les Villegatois et les Villegatoises[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]Villegats est une commune du Nord Charente située à 4 km au sud de Ruffec et 38 km au nord d'Angoulême.
Le bourg de Villegats est aussi à 9 km à l'est de Villefagnan, 13 km au nord de Mansle, 18 km au nord-est d'Aigre, 37 km à l'ouest de Confolens, sa sous-préfecture, et 67 km de Poitiers[2].
La commune est bordée à l'est par la route nationale 10 entre Angoulême et Poitiers, qui passe juste à côté du bourg, desservi par la D 192 qui traverse la commune et la N.10[3].
La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER et TGV à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Tout l'habitat est concentré près du bourg avec deux hameaux : la Croix et les Porcherons[3].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Plus particulièrement, le Callovien occupe la surface communale. Des grèzes ou groies du Quaternaire couvrent un vallon au sud du bourg[4],[5],[6].
Le relief de la commune est celui d'un plateau ondulé d'une altitude moyenne de 130 m. Le point culminant de la commune est à une altitude de 161 m, situé dans le bois des Gardes au nord du bourg. Le point le plus bas est à 91 m, situé sur la limite sud-est près des Nègres. Le bourg est à 122 m d'altitude[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Aucun cours d'eau ne passe dans la commune[3].
Climat
[modifier | modifier le code]Comme dans une grande partie du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé au nord du département.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les formes anciennes sont Villa Vasta en 1293, Villegast (non datée, Moyen Âge)[7].
L'origine du nom de Villegats serait Villa vasta qui signifie « domaine inculte »[8],[Note 1]. Elle pourrait aussi remonter à un nom de personne germanique Gasto, ce qui correspondrait à Villa Gastone, « domaine de Gosto »[9].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le hameau de la Chaussée, au nord et sur la limite orientale de la commune, était situé sur l'ancienne voie romaine de Périgueux à Poitiers et Nantes par Montignac et Rom (Deux-Sèvres) appelée aussi la Chaussada (ancienne route nationale 10 entre Mansle et Chaunay). Une tessonnière antique y a été observée, s'étendant aussi sur Barro. Elle correspond à un atelier de potier de l'époque flavienne, produisant de la céramique commune grise[10],[11].
Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1689[12].
Le , elle est intégrée à la commune nouvelle de Courcôme tout comme Tuzie, ceci est acté par un arrêté préfectoral du [13].
Les Templiers et les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge, les Templiers possédaient une importante commanderie, qui est passée aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem lorsque celui des Templiers a été aboli en 1312.
Administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2016, la commune comptait 217 habitants[Note 2], en évolution de −6,06 % par rapport à 2010 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[21].
Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église paroissiale Saint-Benoît du XIIe siècle est à chevet plat. Elle a été construite par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et fut confiée en vicairie perpétuelle à l'abbaye Notre-Dame de Nanteuil[22].
- La commanderie de Villegats a été une maison forte entourée d'une double enceinte de murailles et de fossés. C'était une commanderie de Templiers attestée dès 1194; elle sera ensuite donnée aux Hospitaliers[23]. Elle abrite une ancienne chapelle Saint-Fiacre.
-
L'église Saint-Benoît
-
La Commanderie
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- D'après Dauzat, l'étymologie serait la même pour Villegats (Eure).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le ).
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 251
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 719.
- Foerstemann, Altdeutsches Namenbuch, Berlin, 1856 in Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 188
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 164
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 407
- Marie Lajus, « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Courcôme par fusion des communes de Courcôme, Tuzie et Villegâts », Recueil des actes administratifs spécial n°16-2018-060, , p. 115-117 (lire en ligne)
- https://reader.cafeyn.co/fr/1980733/21598706
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Evolution et structure de la population à Villegats en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
- Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 376
- Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & Médias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, présentation en ligne), p. 399
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Villegats sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Catillus Carol, « Villegats », (consulté le )