Villefranche-d'Allier

Villefranche-d’Allier | |
Église Saint-Jacques-le-Majeur. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Allier |
Arrondissement | Montluçon |
Canton | Commentry |
Intercommunalité | Communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté |
Maire Mandat |
Bruno Rojouan 2014-2020 |
Code postal | 03430 |
Code commune | 03315 |
Démographie | |
Gentilé | Villefranchois |
Population municipale |
1 352 hab. (2016 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 23′ 51″ nord, 2° 51′ 29″ est |
Altitude | Min. 227 m Max. 351 m |
Superficie | 39,63 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | villefranchedallier.fr |
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Villefranche-d'Allier est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Villefranchois et Villefranchoises.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Villefranche-d'Allier est située dans le bocage bourbonnais.
Ses communes limitrophes sont[1] :
Transports[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la route départementale 16, reliant Cosne-d'Allier au nord à Montmarault au sud ; la RD 33, reliant Montluçon à l'ouest au Montet à l'est ; la RD 38, en direction de Doyet ; la RD 158, en direction de Bézenet ; la RD 307, vers Neuville et Venas ; et la RD 407, reliant Neuville à Jonzais à l'ouest du territoire communal[1].
Villefranche se trouve sur la ligne de Montluçon à Moulins fermée à tout trafic.
De 1891 à 1950, la ville était desservie par le Réseau de l'Allier de la société des chemins de fer économiques.
Histoire[modifier | modifier le code]
Villefranche tire son nom d'une ville franche, c'est-à-dire affranchie par les ducs de Bourbon, qui laissent ses habitants s'administrer eux-mêmes. Cela attirent des commerçants et des habitants puisque la ville est de ce fait mieux gérée, mieux protégée... La ville se développe donc beaucoup à cette époque.
Jonzais (puis Jonsais)[modifier | modifier le code]
L'ancienne paroisse et commune de Jonzais a été réunie à Villefranche en 1836. Jonzais (puis Jonsais depuis le Bulletin des lois de 1801) est aujourd'hui un village situé à environ 2,5 km à l'ouest du bourg de Villefranche, sur la route de Deneuille-les-Mines. Sa population était :
Neuville[modifier | modifier le code]
Le , l'ancienne commune de Neuville (code commune : 03199), située au nord-ouest, a été fusionnée avec Villefranche. C'est alors que la commune a pris le nom de Villefranche-d'Allier[3]. Sa population était :
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2016, la commune comptait 1 352 habitants[Note 1], en augmentation de 2,11 % par rapport à 2011 (Allier : -0,98 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
- Variation annuelle moyenne de la population 1999-2010 : + 0,2 %
- Taux de natalité : 9,5 ‰ et taux de mortalité : 8,3 ‰[11]
Économie[modifier | modifier le code]
Agro-alimentaire : Villefranche possède une importante unité d'abattage, en liaison avec l'élevage traditionnel dans la région de bovins de race charolaise ; cette unité assure aussi la production de produits élaborés (SOCOPA). Socopa Viande est le deuxième employeur privé du département, avec 600 salariés[12][réf. non conforme].
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château de Neuville (milieu du XIXe siècle) comprend une chapelle, ancienne église paroissiale, des XIIe et XIVe siècles, qui a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques le [13].
- L'église Saint-Jacques-le-Majeur des XIe, XIIIe et XIVe siècles fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [14]. Elle est placée sur un des itinéraires qui menaient à Saint-Jacques-de-Compostelle.
- groupe sculpté : Vierge de Pitié du XVIe siècle fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [15].
- La ferme-château de Saint-Mœurs du XVIIe siècle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [16].
- Le château de la Porte est le plus bel héritage de l'ancienne Ville Franche. Il était entouré de remparts dont les seuls vestiges conservés aujourd'hui sont une petite tour visible depuis la cour du château et quelques blocs de pierres ocre et rouges situés près de la mairie du village.
- Château de Féline.
- Prieuré de Montcenoux daté du XIe siècle.
- Ancienne église Saint-Pierre de Jonzais datée du XIIe siècle.
- Étang de Nouzilliers.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’azur à la montagne de neuf coupeaux d’argent, au chef cousu et bastillé de gueules.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- « Villa franca ». Villefranche des origines à nos jours, Charroux, Éd. des Cahiers bourbonnais, 1996.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Géoportail (consulté le 29 avril 2017).
- Fiche de Jousais sur le site Cassini de l’École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 14 septembre 2013.
- Historique des communes (suppressions ou fusions de communes dans le département de l'Allier) sur le site de l'Insee, consulté le 29 avril 2017.
- Fiche de Neuville sur le site Cassini de l’École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 14 septembre 2013.
- Liste des maires de l'Allier sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 5 juin 2014).
- « La mairie », sur le site de la mairie, consulté le 29 avril 2017.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Évolution et structure de la population de Villefranche-d’Allier sur insee.fr. Consulté le 14 septembre 2013.
- Les Cahiers bourbonnais, n° 230, hiver 2014-15, p. 102.
- Notice no PA00093369, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093370, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PM03000583, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093371, base Mérimée, ministère français de la Culture