Rapport social
Les rapports sociaux inscrivent les humains dans une trajectoire de vie à travers des interactions et des liens d'interdépendance. La socialisation, qu'elle soit familiale, clanique, culturelle, ou sur un lieu de travail, contribue à la construction d'une identité propre.
La déconstruction de ces liens sociaux, à la suite d'un événement dit rupture, peut amener l'individu à entrer dans la spirale de l'exclusion. Ces rapports peuvent être de plusieurs styles : de domination (patron/ouvrier) , de coopération (amis) ; ils peuvent être de type macro ou microsocial.
Selon Danièle Kergoat[1],[2] et Philippe Zarifian[3], dans les relations genrées, les rapports sociaux peuvent être définis comme un mode de relations régulières entre les individus de groupes sociaux différents et hiérarchisés, structuré autour d’enjeux, produisant des conflits, des antagonismes, et prenant trois formes canoniques : exploitation, domination, oppression.
Approche marxiste
[modifier | modifier le code]Karl Marx a appelé rapports sociaux de production, tous ceux qui surgissent entre les hommes au cours du processus de production, de changement et de distribution des biens matériels. Une des caractéristiques importantes de ce type de relations de production est qu'elles ne dépendent pas de la volonté du peuple, car elles peuvent être d'exploitation ou de coopération et d'entraide, selon la forme de propriété des moyens de production.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Kergoat D., 2005, « Penser la différence des sexes : rapports sociaux et division du travail entre les sexes » dans M. Maruani (dir.), Femmes, genres et sociétés, Paris, La Découverte, p. 94-101.
- ↑ Kergoat D., 2009, « Dynamique et consubstantialité des rapports sociaux » dans E. DORLIN (dir.), Sexe, classe, race. Pour une épistémologie de la domination, Paris, Presses universitaires de France.
- ↑ Zarifian P., (2010), « Sur le concept de rapport social » dans X. Dunezat, J. Heinen H; Hirata et R. Pfefferkorn (dir.), Travail et rapports sociaux de sexe. Rencontres autour de Danièle Kergoat, Paris, L’Harmattan, p. 49-62.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Françoise Héritier, Masculin/Féminin II, Paris, Odile-Jacob, 2002.
- Pierre Macherey, Aux sources des "rapports sociaux : Louis-Gabriel de Bonald, Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, François Guizot, Genèses, no 9, 1992.
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

