Victory Records

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Victory Records
Description de l'image Victoryrecords.jpeg.
Fondation 1989
Fondateur Tony Brummel
Maison de disques Fontana (É-U.), RED (É-U.), ADA (É-U.), PIAS (R-U.), Sony Music (CAN)
Genre Genres variés
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Siège Chicago, États-Unis
Site web victoryrecords.com

Victory Records est un label discographique américain basé à Chicago, fondé en 1989 par Tony Brummel[1]. Elle dirige une société de distribution connue sous le nom de Another Victory, Inc. et sert également à la distribution de nombreux petits labels indépendants. Victory Records s'est également impliqué dans des relations avec des groupes tels que Streetlight Manifesto, Thursday, Hawthorne Heights, et A Day to Remember.

Histoire

Victory Records se focalise à l'origine sur les groupes axés punk hardcore et post-hardcore. Début 2002, 25 % des parts du label sont annoncées avoir été rachetées par Universal Music Group[2]. Cependant, plus tard la même année, Victory annule le contrat de vente[3]. Victory est actuellement en partenariat avec, et distribué par, RED Distribution de la société Sony. Le label sert également à la distribution des labels Red Cord Records[4] et Standby Records.

En juillet 2012, Victory annonce la distribution du label basé à Boston, We Are Triumphant. Le label est dirigé par Greg Long et créé seulement neuf mois après la signature du contrat[5]. Le 10 mai 2013, Victory annonce la distribution du label I Scream Records[6].

Groupes

Relations avec le label

La qualité de la relation entre le label Victory Records et ses artistes est mitigée. Au fil des années, de nombreux groupes affirment avoir été en conflit ou avoir engagé des poursuites judiciaires contre le label, tandis que d'autres groupes sont restés des années au label sans problème apparent.

L'ancien groupe du label, Thursday, s'est déjà confronté à Victory à la suite de problèmes liés à l'argent des ventes. Le groupe cite également un préjudice causé par l'équipe marketing de Victory Records ayant vendu des coussins péteurs pour faire la promotion de leur album Full Collapse en 2001, contre leur gré[7],[8],[9]. Thursday confie dans un DVD bonus inclus dans la compilation Kill the House Lights avoir rejoint le label majeur Island Def Jam en 2002, et qu'après avoir rempli leur contrat, Tony Brummel et Victory Records ont de nouveau accueillis le groupe « à bras ouverts[7]. »

Le groupe de ska punk Streetlight Manifesto est également entré dans de nombreux conflits avec Victory Records. Le groupe quitte le label peu après avoir fait paraître son album[10]. En février 2012, Streetlight Manifesto, en conflit avec leur label, demande à leur fans de boycotter leur musique et autres produits à leur effigie mis en vente dans la boutique web de Victory Record[11].

Malgré ces controverses, les relations entre Victory Records et ses groupes n'ont pas toutes été aussi négatives. Close Your Eyes et Ill Niño affirment avoir été en bonne relation avec le label lors d'entretiens. Emmure et Endwell expliquent avoir toujours été soutenus par Victory Records[12]. Emmure explique, en particulier, « Victory fait du bon boulot, et si vous appartenez à un groupe qui exige toujours plus que ce qui était prévu, alors vous vous ferez piller[13]. »

Plaintes

Le 7 août 2006, le groupe Hawthorne Heights annonce sur son site officiel son départ du label[14], et avoir engagé une poursuite judiciaire contre Victory en les accusant de pratiques frauduleuses et d'« avoir endommagé la réputation du groupe auprès de ses fans[15]. » Brummel aurait notamment critiqué publiquement Ne-Yo, au nom des Hawthorne Heights[16],[14],[15]. Le 13 septembre 2006, Victory porte plainte à son tour contre Hawthorne Heights, pour non-respect de leur contrat et diffamation[17],[18]. En janvier 2008, Victory engage une poursuite contre Virgin/EMI Records accusant la société d'« avoir fait engager Hawthorne Heights afin de nuire à la réputation de Victory Records »[19],[20].

Le 15 décembre 2011, A Day to Remember planifie une poursuite contre Victory pour non-respect de leur contrat. Les actions sont engagées le 31 mai, et le groupe réclame ses $75000 issus de leurs ventes[21]. Victory Records réplique en accusant le groupe de ne pas honorer les 5 albums prévus dans leur contrat, et leur désir de changer de label pour un label majeur[22].

Critiques de Design the Skyline

Début mai 2011, le label a grandement été critiqué pour avoir signé des groupes considérés comme inférieurs à ceux qu'ils signaient autrefois[23]. Certains bloggers considère le groupe Design the Skyline (en) comme le « pire jamais créé[24],[25],[26]. » Victory refusant tout commentaire concernant ce contrat, il continue malgré les critiques à faire la promotion du groupe. Le groupe, cependant, s'est permis de commenter ces critiques : « Ca nous est vraiment égal. On voir clairement pourquoi les gens ne nous aiment pas pour ce à quoi on ressemble, et du fait qu'on a signé chez un label hardcore majeur avec une seule chanson[27]. »

Notes et références

  1. (en) Industry Profile: Tony Brummel, CelebrityAccess Industry Profiles. Consulté le 2 mai 2014.
  2. (en) MCA acquires 25% of Victory Records, PunkNews, 17 avril 2002. Consulté le 2 mai 2014.
  3. (en) MCA / Victory deal falls apart, PunkNews, 20 octobre 2002. Consulté le 2 mai 2014.
  4. (en) « Victory to Distribute Red Cord », sur Victory Records (consulté le ).
  5. (en) wookubus, « We Are Triumphant Records Aligns With Victory Records For Distro & Merch » (consulté le ).
  6. (en) « Victory To distribute I Scream Records »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), ChristianPost, 10 mai 2013. Consulté le 2 mai 2014.
  7. a et b (en) Punknews Thursday complaints regarding victory. PunkNews. Consulté le 2 mai 2014.
  8. (en) VH1.com : Taking Back Sunday : Taking Back Sunday's New Album Not So New After All - Rhapsody Music Downloads. Consulté le 2 mai 2014.
  9. (en) Thursday Knew Victory Treaty 'Would Confuse Everybody', News VH1.com. Consulté le 2 mai 2014.
  10. (en) « General News Streetlight Manifesto hates their label », sur dyingscene.com, (consulté le ).
  11. (en) « Streetlight Manifesto Proudly Boycotts Itself », StreetlightManifesto.com (consulté le ).
  12. (en) Endwell speaks
  13. (en) Emmure Re Signs to Victory | News. Altpress. Consulté le 2 mai 2014.
  14. a et b The REAL Manifesto, Hawthorne Heights, 2006.
  15. a et b (en) Hawthorne Heights Sue Victory Records - News Story | Music, Celebrity, Artist News | MTV News.
  16. Hawthorne Heights Say Don't Believe Your Inbox - News Story | Music, Celebrity, Artist News | MTV News.
  17. (en) Punknews, Victory files countersuit. 13 octobre 2006.
  18. Victory Records Countersues Hawthorne Heights - News Story | Music, Celebrity, Artist News | MTV News.
  19. (en) « Virgin/EMI Wrongfully Attempted to Poach Hawthorne Heights From Victory Records, Lawsuit Claims », sur Reuters, (consulté le ).
  20. (en) Jacobson, Bryce, « Hawthorne Heights To Release New Album; Drop Victory Lawsuit », sur Driven Far Off, (consulté le ).
  21. (en) « A Day To Remember to sue Victory Records », sur Kill Your Stereo (consulté le ).
  22. (en) « A Day To Remember Taking Label To Court », sur rocksound.tv, (consulté le ).
  23. (en) Dylan Powell, « These Hearts: Forever Ended Yesterday », Mind Equals Blown (consulté le ).
  24. (en) Ezra Caraeff, « Is Design the Skyline the Worst Band in the History of Music? », End Hits (consulté le ).
  25. (en) « Worst band of the Week: Design the Skyline », Caught in the Crossfire (consulté le ).
  26. (en) Jason Fisher, « DESIGN THE SKYLINE Members Address All The Hate Directed At Them », The Gauntlet (consulté le ).
  27. (en) « Design the Skyline Interview », Hero (consulté le ).

Liens externes