Viaduc du Loing

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Viaduc sur le Loing
Image illustrative de l’article Viaduc du Loing
Géographie
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Commune de Cepoy à Fontenay-sur-Loing
Coordonnées géographiques 48° 03′ 37″ N, 2° 45′ 22″ E
Fonction
Franchit Loing
Fonction Pont autoroutier
Itinéraire A19 E 60
Caractéristiques techniques
Type Pont métallique de type bipoutre
Pont mixte acier-béton
Longueur 1 008 m
Largeur 250 m
Hauteur 15 m
Matériau(x) acier et béton
Construction
Construction 2009
Maître(s) d'œuvre SOCALI
Entreprise(s) Baudin-Chateauneuf
Eiffel
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Viaduc sur le Loing
Géolocalisation sur la carte : Loiret
(Voir situation sur carte : Loiret)
Viaduc sur le Loing
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Viaduc sur le Loing

Le viaduc sur le Loing, ou viaduc du Loing, est un pont métallique de type bipoutre français franchissant le Loing entre Cepoy et Fontenay-sur-Loing, dans le département du Loiret et la région Centre-Val de Loire. Il supporte l’autoroute A19.

Fonction[modifier | modifier le code]

Il s'agit d’un viaduc à deux fois deux voies permettant à l’autoroute A19 de franchir toute la vallée du Loing entre les communes de Cepoy et Fontenay-sur-Loing. L'ouvrage surplombe ainsi le canal, le Loing, les anciennes gravières et la voie de chemin de fer Montargis-Moret. Après avoir franchi cette dernière et juste avant l'échangeur de Fontenay-sur-Loing, l'autoroute passe sous la route nationale 7[1].

Descriptif[modifier | modifier le code]

Le viaduc de l'A19 est le plus long viaduc mixte de France. Sa longueur de 1 008 m est très largement supérieure aux longueurs moyennes d’ouvrages similaires avoisinant les 500 à 600 mètres. La surface du tablier est de 18 000 m2[1].

Il s’agit d’un pont mixte acier-béton, une structure métallique posée sur des appuis intermédiaires, les piles, sur lesquels est posé un tablier supportant la dalle en béton de la chaussée. Il comporte 16 travées dont la portée courante est de 63,75 m. La hauteur sous ouvrage est variable de 7,5 m à 15 m[1],[2].

Le viaduc se caractérise par une légère pente de 0,8 % (soit moins de 1 cm par mètre) vers l'ouest.

Sa mixité charpente métallique-tablier béton ont nécessité des joints de dilatation de 600 mm à chaque extrémité, les plus grands de France.

Travaux[modifier | modifier le code]

Les travaux ont duré 24 mois, du au . Chaque structure, depuis sa plate-forme d'assemblage située au sol au centre du viaduc, assemblait, soudait, élevait et lançait ses tronçons de tablier de 37 mètres et 160 tonnes à gauche et à droite.

Le franchissement de la voie SNCF[modifier | modifier le code]

La principale difficulté a surtout résidé dans le lancement de la charpente métallique au-dessus de la voie SNCF et le respect impératif de la date des 6 et retenue un an auparavant, du fait de l'ouverture du réseau ferré français au trafic européen. À partir de là et depuis le début du chantier, face à un planning tendu, aucun retard n'était admissible ni en charpente métallique, ni en génie civil[1].

Cette opération était exceptionnelle par son envergure puisque 250 mètres de tablier et 1 000 tonnes de charpente métallique devaient être hissées puis tirées de pile en pile, sous trafic SNCF dessous. Elle fut réalisée à la date prévue, sans contretemps.

Les entreprises[modifier | modifier le code]

Les entreprises Baudin-Chateauneuf et la société Eiffel ont réalisé chacune la moitié de la charpente métallique.

D'autres entreprises locales ont participé au projet : Cemex pour le béton, Sendin pour le ferraillage, Tinet TP pour le terrassement avec la carrière de Souppes-sur-Loing.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Transversale, le journal de l’A19, n°5, Orléans, ARCOUR,
  • L’autoroute A19 Artenay-Courtenay, un lien transversal entre l’A10 et l’A6, Orléans, ARCOUR,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Transversale n°5- Arcour (2007)
  2. Marc Montagnon, « Artenay – Courtenay : 102 ouvrages d’art », BTP Magazine, (consulté le )