Vert-le-Grand

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vert-le-Grand
Vert-le-Grand
L’hôtel de ville.
Blason de Vert-le-Grand
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Essonne
Maire
Mandat
Thierry Marais
2020-2026
Code postal 91810
Code commune 91648
Démographie
Gentilé Grandvertois
Population
municipale
2 252 hab. (2021 en diminution de 7,17 % par rapport à 2015)
Densité 141 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 24″ nord, 2° 21′ 33″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 121 m
Superficie 15,93 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vert-le-Grand
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ris-Orangis
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vert-le-Grand
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vert-le-Grand
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Voir sur la carte topographique de l'Essonne
Vert-le-Grand
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Vert-le-Grand
Liens
Site web vert-le-grand.com

Vert-le-Grand[1] (prononcé [vɛʁ lǝ ɡʁɑ̃] Écouter) est une commune française située à trente-deux kilomètres au sud de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Grandvertois[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Position de Vert-le-Grand en Essonne.
Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 8,2 % 131,61
Espace urbain non construit 3,2 % 51,30
Espace rural 88,6 % 1 427,75
Source : Iaurif[3]

Vert-le-Grand est un village d’Île-de-France situé sur les plateaux agricoles du Hurepoix.

Vert-le-Grand est située à trente-deux kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, neuf kilomètres au sud-ouest d'Évry[5], huit kilomètres à l'est d'Arpajon[6], dix kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes[7], dix kilomètres au nord de La Ferté-Alais[8], dix kilomètres au sud-est de Montlhéry[9], dix-huit kilomètres au sud-est de Palaiseau[10], vingt kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[11], vingt-deux kilomètres au nord-est d'Étampes[12], vingt-six kilomètres au nord-est de Dourdan[13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 647 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brétigny-sur-Orge à 6 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 628,9 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les différents accès pour rejoindre Vert-le-Grand :

Lieux-dits, écarts et quartiers[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vert-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vert-le-Grand, une unité urbaine monocommunale[23] de 2 322 habitants en 2017, constituant une ville isolée[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ver en 1151, Ver magnum au XIIIe siècle, Ver majus[28], il était aussi appelé Valgrand[29].

La forme Vert représente une corruption graphique du mot gaulois vernos « aulne »[30] et qui a donné l'occitan vern(a), appellation méridionale de l'aulne vert, utilisée également en français pour désigner cet arbre. Dans ce cas, c'est plutôt le sens primitif du mot gaulois noté *uerno-, *uerna, plutôt que vernos, (cf. breton gwern, irlandais fern) « lieu humide, marais, marécage »[31]. Sans doute apparenté à un thème pré-celtique *wer-, désignant l'eau[32].

La commune fut créée en 1793 sous son nom actuel[33].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les collines situées au nord-est de la commune font partie du Massif de Fontainebleau, et ont constitué un lieu privilégié d'habitation depuis la Préhistoire. La découverte de gisements paléolithiques sur la butte de Montaubert, dont un biface acheuléen en grès et un vase protohistorique, semble attester l'ancienneté de la présence de l'homme sur ce domaine. Des vestiges gallo-romains révèlent la présence d'habitants dans l'Antiquité. Le village existe quant à lui depuis plus de quatorze siècles, la découverte dans les années 1970 d'un cimetière mérovingien en plein centre en témoigne. Le village est signalé dès le XIe siècle dans les archives du prieuré de Longpont : il est à cette époque partiellement en possession de Guy de Montlhéry et de sa femme Hodierne. À plusieurs reprises, le domaine est donné aux religieux du prieuré. Braseux et Montaubert deviennent des seigneuries qui sont, plus tard, rattachées au village. La diversité des seigneurs et des établissements ecclésiastiques qui possèdent tour à tour le domaine conduit à distinguer deux entités : un grand Ver et un petit Ver. Pendant longtemps, Valgrand et Valpetit désignent respectivement la grande et la petite vallée.

De nombreuses maisons ou bâtiments de ferme existent quasiment sans retouche depuis 400 ans et certaines caves au cœur du village ont plus de 1000 ans d'âge. La plupart des grandes demeures du village ont été habitées dans le passé par des personnages historiques. Vert accueille Philippe de Valois en 1313, et le chancelier Michel de L'Hospital y vit vers la fin de sa vie, Monsieur de Beaumarchais et bien d'autres dont un roi de France et quelques rois étrangers en exil ont séjourné dans le village.

La seigneurie va connaître un taux de mutation élevé. En novembre 1648, elle est érigée en baronnie sous le nom de Valgrand pour M. d'Alméras, maître ordinaire à la chambre des comptes[34] (et grand maître des Postes ?). Dix ans plus tard, la baronnie est confirmée (LP d'octobre 1658[34]) avec union du Bouchet et Val-Petit, pour Roland Gruyn, secrétaire du roi[35]. Puis la terre est érigée en marquisat en février 1682 sous le nom de marquisat Duquesne[36] en faveur d'Abraham Duquesne, lieutenant général des armées navales malgré sa confession protestante (il meurt en 1688). Son fils Henri, marié à Françoise Bosc et refusant d'abjurer, persuade sa mère de vendre Le Bouchet à son beau-frère Marc-Antoine Bosc en 1696. Il redevint marquisat du Bouchet-Valgrand en août 1720[37] pour Claude Le Bas de Montargis, un riche traitant, devenu commandeur et greffier des Ordres du roi[38]. Il épouse Catherine Hardouin-Mansart ; leur fille et unique héritière, Anne-Charlotte, est veuve de Louis d'Arpajon[39].

Aux XVIIIe et XIXe siècles, Vert-le-Grand devient un lieu de villégiature privilégié pour les riches Parisiens (comme Victor Hugo), comme en témoignent plusieurs demeures bourgeoises et châteaux. Au début du XIXe siècle, l'une des buttes de la commune porte un télégraphe optique, détruit en 1850. À la fin du XIXe siècle, la commune est composée d'un bourg, du hameau de Berthault, du domaine de la Saussaie et des trois grandes fermes que sont Braseux, Montaubert et les Noues. Du château de la Saussaye, brûlé à l'époque de la Révolution, il reste de magnifiques dépendances dont une tour carrée d'Île-de-France, des douves et un parc aux arbres bicentenaires.

L'activité de la commune est depuis toujours agricole : aujourd'hui 80 % des terres sont occupées par des terres cultivées. L'église actuelle date des XIe, XIIIe et XVIe siècles. Elle possède l'un des plus hauts clochers (32 m) de la région, après celui de Mennecy. De vieux lavoirs et des fontaines ajoutent au charme de l'endroit.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 2 252 habitants[Note 3], en diminution de 7,17 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
560450671702680712713722685
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
710749748755727765745718721
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
716731755782814811770701776
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8018281 2481 2821 4771 9112 3002 4122 389
2018 2021 - - - - - - -
2 2702 252-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,9 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 120 hommes pour 1 150 femmes, soit un taux de 50,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,4 
6,0 
75-89 ans
7,7 
13,6 
60-74 ans
11,0 
22,5 
45-59 ans
23,0 
19,5 
30-44 ans
19,7 
18,9 
15-29 ans
18,8 
19,3 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
13,8 
20,1 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
20,1 
19,9 
15-29 ans
18,3 
21,4 
0-14 ans
19,8 

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Politique locale[modifier | modifier le code]

La commune de Vert-le-Grand est rattachée au canton de Ris-Orangis, représenté par les conseillers départementaux Hélène Dian-Leloup (EELV) et Stéphane Raffalli (PS), à l'arrondissement d’Évry et à la deuxième circonscription de l'Essonne, représentée par la député Nathalie Da Conceicao Carvalho (RN).

L'Insee attribue à la commune le code 91 2 16 648[45]. La commune de Vert-le-Grand est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 106 481. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[46]. Vert-le-Grand fait partie de la communauté de communes du Val d'Essonne.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
  Eugène Caramija    
Les données manquantes sont à compléter.
[48] Jean-Claude Quintard RPR puis
UMP-LR[49]
Retraité[50], maire honoraire
3e vice-président de la CC du Val d'Essonne (2014 → )
En cours
(au 28 mai 2020)
Thierry Marais[51] SE Exploitant agricole, ancien adjoint
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Référendums :

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les élèves de Vert-le-Grand sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de l'école primaire de la Croix-Boissée[67].

Santé[modifier | modifier le code]

Services publics[modifier | modifier le code]

La commune dispose sur son territoire d'un centre de première intervention des sapeurs-pompiers[68].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Vert-le-Grand a développé des associations de jumelage avec :

Vie quotidienne à Vert-le-Grand[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Germain.

La paroisse catholique de Vert-le-Grand est rattachée au secteur pastoral de Brétigny et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Germain[71].

Médias[modifier | modifier le code]

L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie[modifier | modifier le code]

La commune abrite notamment un "écosite" qui en 2016 traitait environ 700 000 tonnes/an de déchets (correspondant à la production de près d'un million d’habitants. Cette plateforme multifilières agrège plusieurs installation de traitement et valorisation de déchets non-dangereux, exploité par la SEMARDEL (avec des sous-traitants), qui produit à partir de ces déchets des "matières premières secondaires", de l'énergie et des amendements organiques végétaux).

Le site dispose d'une Plateforme de compostage de déchets verts, et de valorisation du bois-énergie issu de déchets et une installation stockage de déchets non dangereux (SEMAVERT). Il comprend aussi un site de maturation des mâchefers associé à un incinérateur (Unité de valorisation énergétique des déchets ménagers) et à un Centre de tri des emballages ménagers (ISDND/SEMARIV)? S'ajoute une zone de transit et de valorisation de déchets d’activités économiques (DAE) et des encombrants, un site de transit de déchets d’équipements électriques et électroniques (SEMAVAL) et une zone de valorisation des déchets du BTP (SEMATERRE), une déchetterie et un atelier-véhicules (SEMAER), une pateforme dédiée à la dépollution des sols (BIOGÉNIE) et enfin une zone de production et distribution de granulats issus du recyclage (MEL).

Cet écosite, dans le cadre d'un accord volontaire passé avec son gestionnaire a fait l'objet durant 4 ans d'une étude de l'INERIS (publiée en 2017) dans le cadre d'une démarche « intégrée » d'évaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires liés aux substances chimiques émises par les installations classées dit "projet 4éCOS" (Évaluation des Émissions, des Expositions et des risques sanitaires liés à l’activité d’un ECOSite).

Des retours d'expérience montraient que des mesures globales in situ (dans les milieux eau/air/sol/faune/flore...) sont nécessaires pour évaluer au mieux les émissions d’une telle plate-forme, afin de notamment caractériser l'exposition réelle des populations environnantes.


L'hypothèse d'étude était que l'évaluation des émissions et impacts d'un tel « écosite » ne peut être la somme d'études « site par site » des émissions de ses sous-ensemble. Le projet a évalué l'émission de composés émergents par plusieurs filières de traitement de déchets ; ainsi que les expositions et risques autour de l'Ecosite, en privilégiant les mesures à la modélisation ; Les méthodes et résultats ont été comparés et analysés en vue d'améliorer les futures études d'impact et les approches territoriales[72].

Emplois, revenus et niveau de vie[modifier | modifier le code]

En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 002 , ce qui plaçait la commune au 942e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au quatre-vingt cinquième rang départemental[73].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Vert-le-Grand 0,5 % 6,0 % 16,6 % 19,9 % 25,4 % 31,6 %
Zone d’emploi d’Évry 0,3 % 4,0 % 20,2 % 29,6 % 28,2 % 17,7 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Vert-le-Grand 1,1 % 7,8 % 7,9 % 11,4 % 33,0 % 4,9 %
Zone d’emploi d’Évry 0,9 % 13,5 % 5,4 % 14,6 % 16,2 % 6,9 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[74],[75],[76]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

La commune de Vert-le-Grand a été récompensée par une fleur au concours des villes et villages fleuris[77]. Les bosquets boisés au nord et à l'est du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[78].

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Différents personnages publics sont nés, morts ou ont vécu à Vert-le-Grand :

  • Le grand marin Duquesne (1610-1688) fut marquis du Bouchet-Valgrand en 1682 ; il fut enterré secrètement (il était protestant) dans le parc de son château à Vert-le-Petit.
  • Roland Dubillard (1923-2011), écrivain et acteur y est mort.
  • Sauveur Eloheem (1994- ), artiste musical et écrivain y passa ses douze premières années de vie.

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason de Vert-le-Grand.

Les armes de Vert-le-Grand se blasonnent : Écartelé : au premier de sinople à la roue d'engrenage d'or, au deuxième d'or au pin au naturel, au troisième d'or aux trois buttes de sinople, celle de dextre sommée d'un télégraphe au naturel, posées sur un champ aussi au naturel, au quatrième de sinople aux deux épis de blé feuillés d'or et à la perdrix au naturel rangés en barre ; sous le tout une champagne d'or chargée d'une foi cousue d'argent vêtue au naturel tenant la queue d'une couleuvre de sable brochant en pal sur le tout.[81]

Vert-le-Grand dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Vert-le-Grand », p. 616–621
  • Stéphane Huet, Les Sapeurs Pompiers de Vert-le-Grand de 1827 à nos jours,
  • Denis Mazodier, Vert-le-Grand 1900-2000 : un village dans le siècle,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche de Vert-le-Grand dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 08/08/2012.
  2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 12/04/2009.
  3. Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 16/11/2010.
  4. Orthodromie entre Vert-le-Grand et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  5. Orthodromie entre Vert-le-Grand et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  6. Orthodromie entre Vert-le-Grand et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  7. Orthodromie entre Vert-le-Grand et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  8. Orthodromie entre Vert-le-Grand et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  9. Orthodromie entre Vert-le-Grand et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  10. Orthodromie entre Vert-le-Grand et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  11. Orthodromie entre Vert-le-Grand et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  12. Orthodromie entre Vert-le-Grand et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  13. Orthodromie entre Vert-le-Grand et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  16. « Orthodromie entre Vert-le-Grand et Brétigny-sur-Orge », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Brétigny_sapc » (commune de Brétigny-sur-Orge) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Brétigny_sapc » (commune de Brétigny-sur-Orge) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  20. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Unité urbaine 2020 de Vert-le-Grand », sur insee.fr (consulté le ).
  24. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  29. Michel de La Torre, Essonne, le guide complet de ses 196 communes, Éd. Deslogis-Lacoste, 1992, (ISBN 9782739950917).
  30. Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 335.
  31. Jacques Lacroix, Les Noms d'origine gauloise, éditions Errance, 2003.
  32. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003.
  33. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. a et b Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p. 238 (Valgrand). LP enregistrées à la CCP le 15 décembre 1648. Confirmé en octobre 1658, LP enregistrées à la CCP le 15 novembre.
  35. Babelon, Nouveaux hommages... (1988), I-115 (n° 996, Valgrand)
  36. Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p. 112 (Duquesne). LP enregistrées au Parlement le 4 septembre 1682, et à la CCP le 27 janvier 1683.
  37. Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p. 72 (Bouchet-Valgrand) ; LP enregistrées à la CCP le 16 octobre 1720.
  38. voir Babelon, Nouveaux Hommages... (1988), to I p 14 (n° 132-133, Le Bouchet en 1721)
  39. Babelon, Nouveaux Hommages... (1988), to I n°133 (hommage du 25 juin 1743)
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vert-le-Grand (91648) », (consulté le ).
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Essonne (91) », (consulté le ).
  45. Fiche communale sur le site de l'Insee. Consulté le 17/01/2010.
  46. Fiche entreprise de la commune de Vert-le-Grand sur le site verif.com Consulté le 23/04/2011.
  47. Les maires de Vert-le-Grand sur mairesgenweb.org (consulté le 16 juin 2009)
  48. G.P., « Vert-le-Grand : La cohabitation dans la douleur », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne)
    « Durant dix minutes, Jean-Claude Quintard (UMP) fait l'article de Vert-le-Grand, la commune de 2 200 habitants dont il préside les destinées depuis 1989. »
  49. Vos élus > Les maires > Jean-Claude Quintard, sur essonne.fr (consulté le 23 décembre 2018)
  50. Fiche de la commune sur le site du conseil général de l'Essonne (consulté le 12 mai 2010)
  51. Les élus, sur vertlegrand.com (consulté le 28 avril 2021)
  52. Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.
  53. Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.
  54. Résultats de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/05/2012.
  55. Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.
  56. Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.
  57. Résultats de l'élection législative 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/06/2012.
  58. Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.
  59. Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.
  60. Résultats de l'élection européenne 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 12/10/2014.
  61. Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.
  62. Résultats de l'élection régionale 2010 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 28/03/2010.
  63. Résultats de l'élection cantonale 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.
  64. Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 28/01/2013.
  65. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 27/08/2009.
  66. Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.
  67. liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 28/09/2010.
  68. Carte d'organisation des centres de secours en Essonne sur le site du SDIS 91. Consulté le 23/02/2011.
  69. « Fiche du jumelage avec Idanha-a-Nova sur le site du ministère français des Affaires étrangères. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 09/01/2013.
  70. « Fiche du jumelage avec Wingham sur le site du ministère français des Affaires étrangères. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 09/01/2013.
  71. Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse. Consulté le 13/12/2009.
  72. Grammont Vincent, Badreddine Rabia, Gautier François, Roche Jean-Noël, Deportes Isabelle (2017) Évaluation des émissions, des expositions et des risques sanitaires liés à l’activité d’un Ecosite, Ineris, pour le compte de l'Admet ; rapport de 97 pages
  73. « Résumé statistique national sur le site de l’Insee. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 26/10/2009.
  74. « %5CCOM%5CDL_COM91648.pdf Rapport statistique communal sur le site de l'Insee. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 20/06/2010.
  75. « %5CDL_ZE19901147.pdf Rapport statistique de la zone d'emploi d'Évry sur le site de l'Insee. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 20/05/2010.
  76. Rapport statistique national sur le site de l'Insee. Consulté le 05/07/2009.
  77. Palmarès départemental de villes et villages fleuris sur le site officiel de l'association. Consulté le 13/12/2009.
  78. Carte des ENS de Vert-le-Grand sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 16/02/2013.
  79. Les amis du domaine de la Saussaie : Ne sous-estimons pas l'histoire de la Saussaie
  80. Roland Dubillard : La Bergerie du Poète au Domaine de La Saussaye
  81. Blasonnement sur le site de Gaso, la banque du blason. Consulté le 28/09/2009.