Verneuil (Nièvre)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Verneuil
Verneuil (Nièvre)
Le château de Verneuil vu depuis le bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Sud Nivernais
Maire
Mandat
David Colas
2020-2026
Code postal 58300
Code commune 58306
Démographie
Gentilé Verneuillois et Verneuilloise
Population
municipale
283 hab. (2021 en diminution de 7,52 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 52′ 04″ nord, 3° 34′ 14″ est
Altitude Min. 191 m
Max. 266 m
Superficie 26,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Decize
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Decize
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Verneuil
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Verneuil
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Voir sur la carte topographique de la Nièvre
Verneuil
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Verneuil

Verneuil est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Située dans le canton de Decize, Verneuil est traversée par l'Aron, l'Andarge, la Senelle, le ruisseau d'Ozon et le canal du Nivernais.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fours », sur la commune de Fours à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Verneuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Decize, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47 %), forêts (26,8 %), terres arables (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine et Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Tirant son nom du gaulois Vernos, signifiant aulne, Verneuil remonte à des origines lointaines. Le site devait en effet déjà être occupé à l'époque gallo-romaine où il était un lieu de passage important d'une voie de communication. Le tracé de la voie romaine qui reliait Decetia (actuel Decize) à l'oppidum de Cerciacum (à l'emplacement de l'actuel Cercy-la-Tour) longe d'ailleurs peu ou prou le tracé de l'actuel D 981. Au Moyen Âge, plusieurs seigneuries se développent sur l'actuelle commune de Verneuil ; la principale se constitue au bord de la vallée de l'Andarge dans le bourg. On y trouve aujourd'hui les deux monuments les plus importants et les plus anciens du village encore debout, avec l'église romane Saint-Laurent bâtie au XIIe siècle proche du cimetière, et le château fort daté du XIIIe siècle. Ce dernier édifice est établi par la famille De la Perrière, et sans doute achevé dans sa première mouture aux alentours de 1309. Il existait sans doute une seigneurie au lieu-dit de Faye où s'élève aujourd'hui un manoir du XIXe siècle. À l'est du village, au lieu-dit actuel Maumigny, s'établit une famille du même nom. Les De Maumigny prendront une importance considérable dans les environs. Comme à Faye, s'élève un manoir ayant remplacé le château d'origine des De Maumigny. À partir du XVIe siècle, la majorité des terres et points forts appartiendront aux De Maumigny pendant plus de trois cents ans. Par le jeu des alliances, leur terres passent à la famille De Cordon. Louis Antoine de Saint-Just, célèbre révolutionnaire français, passa sa petite enfance dans le village où ses parents se marient religieusement et où il fut baptisé par son parrain, le curé Robinot. À partir du XIXe siècle, le village s'agrandit sur les hauteurs dominant le canal du Nivernais.

Ère industrielle et contemporaine[modifier | modifier le code]

Avec l'ère industrielle, la famille Benoist-d'Azy, qui a fait fortune, acquiert des titres de noblesses, rachète de nombreuses terres à Verneuil et prend une grande influence sur le village. Sur les XIXe et XXe siècles, la mairie sera occupée pendant 64 ans par des membres de la famille. S'établissent à la même époque une école/mairie publique, une poste, et quelques commerces (épicerie, boulangerie, hôtel, bar/restaurant, boucherie etc.). Durant la Première Guerre mondiale, un camp américain s'établit à Verneuil en 1917 près de la gare dans la plaine de l'Aron. On y trouvait principalement des ateliers de montages automobiles. Le camp regroupe 20 000 hommes (dont 6 000 prisonniers employés) qui quitteront la France en 1920. Verneuil connait alors son apogée, mais va décliner petit à petit au fil du XXe siècle. Cercy-la-Tour, village voisin, est choisi au détriment de Verneuil pour l'établissement d'une usine automobile, ce qui contribue au déclin du village.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en aout 1944, un convoi allemand en plein repli passe par Verneuil. Des coups de feu éclatent près de Faye, tuant un soldat allemand. Immédiatement stoppé, le convoi envoie des soldats dans la maison la plus proche. Jean-Marie Lamartine est sorti de son lit et immédiatement fusillé, sans préavis. Sa maison est brûlée. Alarmé par la fumée, son neveu, Claude Roy, se précipite à vélo pour porter secours ; il est tué à son tour. Quinze jours plus tard, l'armée allemande revient à Verneuil pour réquisitionner des chevaux. Dans une ferme, à la Douare, elle se heurte à la résistance. De nouvelles représailles sont lancées contre le village ; la ferme et les habitations environnantes sont incendiées. Jean Cousson et Joseph Bonnet qui se trouvent là par hasard sont fusillés. Un autre habitant, François Bouquet, qui tentait de trouver refuge au fond de son jardin, est abattu depuis la route, sans préavis. Les étables du château sont incendiées à la grenade. François Monin, occupé à l'intérieur, ne peut tenir longtemps et est abattu lorsqu'il tente de s'enfuir. Pour finir, le village est pilonné par une pièce d'artillerie. Heureusement le tir est mal ajusté et atterrit dans la forêt. Comble de l'ironie, c'est précisément là qu'avaient trouvé refuge bon nombre d'habitants effrayés. Il n'y eut cependant aucun blessé. Aujourd'hui, une plaque commémorative sur les murs de la mairie, rappelle le nom des six habitants tués pendant ces évènements. Après la guerre, le village décline peu à peu. Au début du XXIe siècle, tous les commerces ont disparu et l'école s'accorde avec Champvert pour former un regroupement pédagogique avant de finalement fermer en 2017.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 en cours David Colas (Élu) DVD Pompier
mars 2008 mars 2014 Jean-Claude Loriot (Élu)   Retraité
mars 2001 mars 2008 Denis Renaud (Élu)   Agriculteur
1989 mars 2001 Paul Rebourg (Élu)   Retraité
1983 mars 1989 André Taminau (Élu)    
1947 1983 René Benoist d'Azy (Élu)   Propriétaire exploitant agricole
1945 1947 Léonard Bilbault (Élu)    
1925 1945 Eugène Taminau (Élu)   Régisseur
1919 1925 Laurent Louvrier (Élu)   Aubergiste aux Barbiers
1912 1919 Eugène Taminau (Élu)   Régisseur
1901 1912 Paul Ménard (Élu)   Sabotier
1891 1901 Étienne Martin (Élu)   Propriétaire aux Barbiers
1890 1891 Laurent Bossut (Élu)   Propriétaire
1874 1890 Rose Augustin Ange Benoist d'Azy (Élu)   Directeur des Colonies au Ministère de la Marine
1872 1874 Jean-Charles Decray (Élu) Monarchiste Notaire
1860 1872 Rose Augustin Ange Benoist d'Azy (Nommé par le préfet)   Directeur des Colonies au Ministère de la Marine
1856 1860 Jean Delestang (Nommé par le préfet)    
1852 1856 Pierre Clair (Nommé par le préfet)    
1848 1852 Blaise Compagnon (Élu)   Propriétaire au Bourg
1844 1848 Félix Fournier (Nommé par le préfet)    
1840 1844 Charles Mathieu (Nommé par le préfet)    
1830 1840 Blaise Compagnon (Nommé par le préfet)   Propriétaire au bourg
1826 1830 Antoine Conchon (Nommé par le préfet)   Médecin à Decize
Conseiller général
1820 1826 Joseph Lhillemand (Nommé par le préfet)   Fermier au Château
1815 1820 Antoine Gondier de Maumigny (Nommé par le préfet)   Propriétaire
1793 1815 Jean Maupoix (Élu puis nommé par le préfet)   Propriétaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 283 habitants[Note 4], en diminution de 7,52 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
334686495471626651494722711
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
674720770790791875836829894
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
867940896883815703609553499
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
501486408381397329332319297
2021 - - - - - - - -
283--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Laurent, de style roman du XIIe siècle : il s'agit d'un édifice à nef unique ouvrant sur le transept court par deux passages latéraux et une abside en cul de four. Elle aussi dotée d'un clocher de plan carré à deux étages. Mais l'édifice est surtout connu pour ses fresques dégagées dans la deuxième moitié du XXe siècle et réalisées au XVe siècle. Y sont représentés le Dit des trois morts et des trois vifs, l'Annonciation et la Lapidation de Saint-Étienne. Clocher à baies géminées. Ouverte tous les jours[18]. Classée monument historique depuis 1895[19].
  • Château de Verneuil, édifice médiéval du XIIIe siècle. La partie la plus ancienne composée d'un donjon quadrangulaire de trois étages date du XIIIe siècle. Au XVe siècle, une tour circulaire vient renforcer l'angle nord-est du donjon. Dans le même temps, on édifie des courtines en quadrilatère avec une tour à chaque angle. Le château a été transmis de génération en génération jusqu'à aujourd'hui et n'a jamais été vendu. Inscrit monument historique depuis 1991[20].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • L'abbé Alexandre de Plater est inhumé dans le cimetière de Verneuil. Il est l'auteur du livre D'un château de Courlande à un presbytère nivernais (éditions Subervie, 1959). Témoin de la Révolution russe, prêtre à Varsovie notamment dans le ghetto juif, c'est une vie hors du commun. Ce livre est une traversée du siècle.
  • Louis Antoine de Saint-Just, homme politique français de la Révolution française, fut placé en nourrice dans le village jusqu'à ses huit ans. Ses parents célébrèrent leur mariage dans l'église Saint-Laurent du village.
  • Serge Lesage ou l'abbé Lesage (1926-1998), curé de Montigny-sur-Canne et figure du Tour de France sur lequel il a été à plusieurs reprises commissaire de course, est né à Verneuil.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Verneuil et Fours », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Decize », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
  19. Notice no PA00113049, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. Notice no PA00113061, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :