Verena Grendelmeier

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Verena Grendelmeier, née le à Zurich et morte le à Zurich, est une personnalité politique suisse, membre de l'Alliance des Indépendants.

Biographie[modifier | modifier le code]

Verena Grendelmeier.

Élue au Grand Conseil du canton de Zurich de 1973 à 1979, elle est également élue comme représentante de son canton au Conseil national de 1983 à 1999[1]. Dans ce cadre, elle est présidente du groupe libéral aux chambres fédérales de 1992 à 1999[2].

Pendant son mandat fédéral, elle se fait connaître du public en abordant la question des fonds juifs en déshérence via une initiative parlementaire déposée le , quelques mois après le dépôt d'une interpellation par le socialiste fribourgeois Otto Piller[3]. Elle retire sa demande quelques mois plus tard lorsque la Commission des affaires juridiques du Conseil national décide d'un arrêté fédéral permettant de faire des recherches sur ces fonds dans les banques et autres établissements financiers en Suisse[4].

Son père, l'avocat et politicien Alois Grendelmeier, sera accusé par les États-Unis de collaboration avec le Troisième Reich allemand[5], forçant sa fille à s'investir pour défendre sa mémoire.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Biographie de Verena Grendelmeier », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (en) « Worldwide Guide to Women in Leadership », sur guide2womenleaders.com (consulté le )
  3. Pierre-André Stauffer, « Fonds juifs: les risques de l'escalade », L'Hebdo,‎ , p. 20-26 (lire en ligne)
  4. « Initiative parlementaire (CAJ-CN). Fortunes tombées en déshérence » (consulté le )
  5. « Informations sur la personne « Grendelmeier, Alois (1903-1983) » », dans la base de données Dodis des Documents diplomatiques suisses

Liens externes[modifier | modifier le code]