Vent printanier
« Vent printanier », ou « Vent de printemps »[1], est le nom de code d'une opération s'inscrivant dans le dispositif plus vaste organisé par l'Allemagne nazie, visant à déporter les Juifs des territoires occupés de l'Ouest de l'Europe (France, Pays-Bas et Belgique)[1], dans le cadre de sa politique d'extermination de toutes les populations israélites.
L'opération « Vent printanier » prévoyait, à l'origine, l'arrestation de tous les Juifs d'Amsterdam, Bruxelles et Paris, le même jour[1]. La France devant livrer 110 000 Juifs dans l'année 1942[1].
L'opération comprit, en France occupée, notamment plusieurs rafles de Juifs orchestrées et effectuées, à la demande des Allemands, par la police française, en juillet 1942, sous le régime de Vichy :
- la rafle du Vélodrome d'Hiver, le 16 juillet : 13 152 hommes, femmes et enfants furent arrêtés, internés et déportés vers des camps d'extermination ;
- la rafle de Nancy, le 19 juillet : 32 arrestations, les policiers ayant fait fuir au préalable 350 des 385 Juifs menacés[2] ;
- la rafle de la Marne, le 20 juillet.
Notes et références
- Fred Kupferman (préf. Henri Rousso), Laval, Paris, Tallandier, , 2e éd. (1re éd. Balland, 1987), 654 p. (ISBN 978-284734-254-3), p. 398.
- Lucien Lazare, « Édouard Vigneron, Pierre Marie, les policiers sauveurs des Juifs de Nancy », site du judaïsme d'Alsace et de Lorraine (consulté le ).