Vaux (Allier)

Vaux | |||||
![]() | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Canton | Montluçon-1 | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Cher | ||||
Maire Mandat |
Jérôme Duchalet 2014-2020 |
||||
Code postal | 03190 | ||||
Code commune | 03301 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 096 hab. (2016 ![]() |
||||
Densité | 61 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 25′ 39″ nord, 2° 35′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 178 m Max. 247 m |
||||
Superficie | 18,1 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes Géolocalisation sur la carte : Allier Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
modifier ![]() |
Vaux est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune s'étend sur la rive gauche du Cher, entre la rivière formant la limite à l'est et les plateaux traversés par la Magieure à l'ouest. La ligne de chemin de fer de Bourges à Miécaze traverse la commune qui est desservie par la gare des Trillers[1]. Parallèles à cette ligne, s'étendent du sud au nord, le canal de Berry ainsi que la route reliant Montluçon à Vallon-en-Sully[2].
Sur le territoire de la commune s'écoulent deux sources d'eau minérales exploitées jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. L'une est située à Argentières ; elle est connue depuis 1605. L'autre, la source Madeleine, est ferrugineuse et se situe aux Trillers[3].
La commune de Vaux se compose du bourg et des villages suivant :
- Argentières
- les Bernards
- la Bourse
- les Brandes
- les Bregnats
- les Crozardais
- les Roussets
- la Roussille
- les Trillers
- Vazenton
Histoire[modifier | modifier le code]
La présence d'objets préhistoriques atteste de l'établissement de populations depuis la Préhistoire[3].
Une voie romaine et des vestiges gallo-romains ont aussi été mis à jour sur la rive gauche du Cher.
À l'époque médiévale, une motte castrale ovalaire entourée d'un fossé se dresse à la confluence du Cher et de la Magieure, offrant une position de défense et de surveillance des deux vallées ainsi que de la voie d'origine antique. Ce promontoire a été fortement mutilé par les aménagements du canal, de la voie ferrée et de la route mais il devait mesurer une centaine de mètres de long sur 50 à 60 mètres de large. Il était encore dénommé "le Donjon" au XIXe siècle, donjon dont il ne subsiste que des substructions[4].
L'ancienne paroisse d'Argentière est intégrée dans la commune de Vaux en 1793.
Le développement du canal de Berry et de la ligne de chemin de fer de Montluçon à Bourges au XIXe siècle ont permis le développement économique du village des Trillers, situé sur le territoire de la commune. Un important moulin est créé au XIXe siècle ainsi que les Forges de Saint Hippolyte en 1881 ; elles sont spécialisées dans la production de fers à bœufs.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 060 habitants, en augmentation de 1,92 % par rapport à 2009 (Allier : 0 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Éloi[2] du XIIe siècle est une église romane avec un clocher-mur percé de deux arcades sur sa façade ouest. Elle est construite en grès rouge sur un plan rectangulaire avec une abside en hémicycle. La porte en plein cintre, sans tympan, est encadrée de colonnettes surmontées de chapiteaux à crochets soutenant une archivolte à quatre voussures toriques[3].
- Le château des Trillers est un manoir dans le style de la seconde moitié du XIXe siècle. Il appartenait à la famille de Montaignac de Chauvance. C'est actuellement un centre de loisirs administré depuis 2015 par la Communauté de communes du Val de Cher.
- Canal de Berry.
- Écluse et pont-canal de Chantemerle.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Gilbert Malochet, vielliste.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références[modifier | modifier le code]
- Site SNCF TER Auvergne : Gare de Magnette lire (consulté le 16 septembre 2013).
- André Leguai (direction), Histoire des communes de l'Allier, Arrondissement de Montluçon, Roanne, Editions Horvath, , 432 p. (ISBN 2-7171-0367-8), p. 168-169
- Frédéric Méténier, Léonard Leroux, Yann Rossignol et al., Le Patrimoine des communes de l'Allier, t. 2, Charenton-le-Pont, FLOHIC Éditions, , 1144 p. (ISBN 2-84234-053-1), p. 788-789
- René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN 2-84494-199-0), p. 430
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .