Vanité (Gysbrechts)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vanité
Artiste
Date
années 1670
Type
Matériau
Dimensions (H × L)
76,5 × 55 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
No d’inventaire
44.2004.2.3Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

Vanité est une peinture à l'huile sur toile du peintre flamand Franciscus Gysbrechts datée des années 1670. Elle est conservée au musée des Beaux-Arts de Strasbourg.

Histoire[modifier | modifier le code]

Franciscus Gysbrechts se spécialise comme son père le peintre Cornelis Norbertus Gysbrechts dans la peinture de vanités et dans le trompe-l'œil. Actif à Copenhague, à Leyde et à Anvers, il sait rendre les surfaces des objets avec subtilité et avec une étonnante vérité. D'autres artistes néerlandais comme Henri Carlier, Jan Vermeulen, Edwaert Collier, Vincent van der Vinne, peignent des natures mortes assez similaires à la même époque, proches également des natures mortes du Français Simon Renard de Saint-André[1].

Analyse[modifier | modifier le code]

Les attributs des arts et de l'érudition, les plaisirs terrestres (boisson et germes de blé), les distinctions et les médailles, sont exposés comme toutes choses voués à disparaître. La composition s'inscrit dans un rectangle, une ligne parallèle la traverse et la structure ; le crâne est mis en évidence par la lumière[1].

Datation[modifier | modifier le code]

Ce tableau a peut-être été peint durant le séjour de l'artiste à Leyde pendant la guerre de Hollande (1672-1678). Ingvar Bergström pense que le mot « Caerel » lisible sur le document, et que l'on rencontre sur d'autres tableaux du peintre et de son père, se rapporte à Charles Ier (roi d'Angleterre), le monarque étant l'exemple même des revers de fortune, sujet cher aux vanités[2],[1].

Exposition[modifier | modifier le code]

Cette peinture est exposée dans le cadre de l'exposition Les Choses. Une histoire de la nature morte au musée du Louvre du au , parmi les œuvres de l'espace nommé « Vanité »[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c David Mandrella, Les choses. Une histoire de la nature morte, p. 148
  2. Ingvar Bergström, Studier i holländskt stillebenmaleri inder 1600-talet, Göteborg, Rundqvits,
  3. Les Choses. Une histoire de la nature morte, p. 140.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laurence Bertrand Dorléac (sous la dir. de), Les Choses. Une histoire de la nature morte, Paris, Lienart éditions, , 447 p. (ISBN 978-2-35906-383-7).

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :