Vains

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Vains
Vains
Le prieuré de Saint-Léonard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
Maire
Mandat
Olivier Deville
2014-2020
Code postal 50300
Code commune 50612
Démographie
Gentilé Vainquais
Population
municipale
751 hab. (2021 en augmentation de 1,35 % par rapport à 2015)
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 54″ nord, 1° 24′ 44″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 39 m
Superficie 8,58 km2
Élections
Départementales Avranches
Localisation
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Vains
Liens
Site web www.vains.fr

Vains est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 751 habitants[Note 1].

Géographie

Localisation

Vains et la baie du mont Saint-Michel.

Vains se trouve au nord de l'estuaire de la Sée et de la Sélune, en baie du Mont-Saint-Michel, le long de 8 kilomètres de rivage. Cette commune est bordée par les communes de Marcey-les-Grèves, sur 2 kilomètres à l'est, Bacilly sur 5 kilomètres au nord et Genêts sur un kilomètre à l'ouest. Outre 858 hectares de surface terrestre, environ 140 hectares de pré salé appartiennent au domaine public maritime.

Littoral

On distingue trois parties littorales :

  1. L’anse de Gisors, bordée par un mondrain, digue artificielle de sable protégée par un muret qui sépare le pré salé de la terre ferme, en partie constituée d'anciens marais. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale la Sée coulait à proximité de l'anse de Gisors.
  2. La zone rocheuse du Grouin du Sud, commençant à Paulliette jusqu'à la Bonde, dont on distingue les pointes du Sceu, de la Chaire, du Corps de Garde et de Bigard. Entre les pointes de la Chaire et celle du Corps de Garde se trouve une petite plage de galets dénommée Brèche à la Brebis.
  3. L'anse du Grand Port ou de Saint-Léonard. Le Grouin du Sud est historiquement l'un des points de départ de la traversée de la baie par les pèlerins du mont Saint-Michel à travers les grèves.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale coulait une rivière, au milieu de l'anse de Gisors.

Géologie

Le sous-sol est constitué de schiste ayant plus de 600 millions d'années. Sur ce substrat s'est déposé, dans les vallées de Beaumanoir et du ruisseau des Landes, un dépôt de sables éoliens, il y a environ 25 000 ans. Dans les parties inférieures, la marée a déposé au fil des millénaires limons et tangues très fertiles, depuis la transgression flandrienne[2].

L'altitude varie de huit à trente six mètres.

Voies et urbanisme

Vains est traversé par la route départementale 911 reliant Avranches à Granville par la côte. La route départementale 591 relie la D 911, au niveau du Pont de Vains, au Bourg de Saint-Léonard.

Cette commune comprend deux bourgs distants de 3 kilomètres et une vingtaine de lieux-dits habités.

Le chef-lieu, où se trouvent mairie, église et écoles, est le bourg de Vains. Il s'est développé par la construction de lotissements au Raulin, au Guéteny et à la Bucaille. ainsi que des maisons individuelles aux Domaines., un peu plus loin, la Haguille et les Tisonnières.

L'autre bourg est appelé Saint-Léonard, construit autour d'un prieuré bénédictin du même nom.

Plusieurs maisons sont implantées le long de la côte. Les secteurs récemment urbanisés au nord du bourg en lotissement sont la Haguille et les Tisonnières, complétés par des constructions sur des terrains individuels à proximité .

On estime à une vingtaine les emplois salariés sur la commune. Les trois restaurants sont les seuls commerces. On compte une dizaine d’exploitations agricoles. Quelques artisans travaillent dans le bâtiment. En 1995 il y avait environ 170 salariés à l'extérieur et 24 chômeurs.

Toponymie

Le nom de la paroisse est Saint-Pierre-de-Vains. Dans certains documents du vingtième siècle la commune était dénommée Vains-Saint-Léonard.

Ancienne prononciation conformément aux formes anciennes : < vin >.

Formes anciennes : Veim (1061 Fauroux); Vehim (1121, Del. notes); Vein (1121-1133, Musset); De Veino (1165 Robert de Torigny)[3]. Diverses hypothèses ont été avancées sur l'origine du nom, sans grand fondement.

Il est plausible d'y voir un terme celtique plutôt que gallo-romain, car si les archétypes gallo-romains sont généralement identifiables, le celtique ancien reste par contre assez mal connu[4],[5].

Le village de Vains tiendrait son nom du mot "gué", en celte wad ou en latin vadum puisque l’on pouvait y passer à pied les fleuves dans les grèves.

En l'état des connaissances, l'origine du toponyme est donc incertaine[6],[3].

Le gentilé est Vainquais, par attraction du mot vaincre.

Histoire

Des fouilles de sauvetage ont été menées en 1972 sur les vestiges d'un camp antique[7]. On y voit encore un grand talus dénommé Grand Dick ou Fossé du Diable, situé près du lieu-dit les Linettes.


Seigneuries

Une partie importante du territoire de Vains fut, en 1087, une seigneurie donnée, par Guillaume le Conquérant, à l'abbaye Saint-Étienne de Caen, qui y fonda le prieuré de Saint-Léonard, autour duquel une agglomération se constitua.

De ce prieuré dépendait un fief vassal dit de Vains, appartenant à l'origine à une famille de ce nom, puis aux familles Thieuville, Mauny, Goyon de Matignon, Espinay, Mathan et La Beslière. Un autre petit fief, Canon, avait son manoir à Saint-Léonard. Il dépendait du fief du Grippon. L'évêque d'Avranches, le doyen du chapitre de la cathédrale et un chanoine y possédaient aussi des biens, de même que le prieuré de Tombelaine. Le curé était nommé par le doyen du chapitre avant la Révolution.


Activités liées à la mer

Deux activités importantes, liées à la mer, faisaient vivre une bonne partie de la population dans les siècles passés : la fabrication du sel et la pêche à pied.

La fabrication du sel remonterait au VIIIe siècle. Ce sel ignifère se faisait par lessivage-filtrage à partir de sablon salé récolté sur les grèves. Les sauniers faisaient bouillir la saumure ainsi obtenue dans des bacs en plomb que l'on faisait chauffer au feu de bois afin d'obtenir la cristallisation du sel. Avant la Révolution, il existait 111 salines familiales et artisanales sur le littoral de Vains sur un total de 225 exploitées dans la baie du Mont-Saint-Michel. Chaque saline employait environ trois personnes et produisait 15 tonnes de sel par an, rapport que l'on pouvait comparer à l'exploitation d'une ferme de 20 hectares.

En 1639, Saint-Léonard a été le point de départ d'une révolte populaire (la révolte des va-nu-pieds) en raison d'un projet d'augmentation de l'impôt sur la production de sel envisagé par Richelieu sous le règne de Louis XIII. En effet, en Basse-Normandie, l'impôt jusque-là ne représentait que le quart de la production, d'où le nom de sel de quart bouillon. Richelieu envisageait d'y appliquer le régime de grande gabelle qui sévissait dans le reste de la Normandie. Les salines ont disparu au milieu du XIXe siècle[8].


La pêche à pied quant à elle, consiste à tendre des filets ou casiers sur les grèves ou les rivières les manœuvrer. On pêchait autrefois des saumons, grâce à des barrages de filets tenus dans la rivière. Les mulets étaient pris avec un trémail posé sur des piquets ou en manœuvrant une senne. Pour les anguilles on utilisait des sortes de casiers appelés bourroches. Pour les crevettes grises, on pouvait pousser une bichette ou tendre sur des piquets une tesure, sorte de filet en forme d'entonnoir avec une ouverture rectangulaire.

En 1900, on dénombrait encore une cinquantaine de pêcheurs, les femmes ramassaient les coques. En raison du déclin des salines, au XIXe siècle, une partie importante de la population fut obligée de chercher un emploi ailleurs. Certains entrèrent dans les douanes, d'autres s'embarquèrent pour la grande pêche à la morue sur les bateaux granvillais. Certains s'installèrent à Saint-Pierre-et-Miquelon et Terre-Neuve (famille Hamel, cf le roman de Pierre Loti, Pêcheur d'Islande).

La baie devenue moins poissonneuse entraîna la diminution du nombre de pêcheurs. Actuellement une bonne partie des habitants travaille à Avranches. La pêche, essentiellement distraction de nos jours, se pratique aujourd'hui à marée basse, au moyen de carrelets.

Quelques retraités extérieurs se sont installés sur le littoral ou dans le bourg de Saint-Léonard. En 1990, un petit musée associatif présentait la fabrication du sel et la pêche à pied. Il a été remplacé en 2001 par l'Ecomusée de la Baie gérée et administrée par le Conseil Général de la Manche.

Des traversées de la baie vers le Mont-Saint-Michel sont proposées au départ de la commune.

Réputée pour la pureté de son air et la magnificence du site, Saint-Léonard accueillit dès 1840 en villégiature des Parisiens, soucieux de profiter d'un climat de qualité.

Entre les deux guerres mondiales, la commune vit s'installer une petite communauté immigrante originaire de Pologne. Cette période marqua la fin des départs massifs des pêcheurs de la baie du Mont-Saint-Michel vers Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, Vains abrita une délégation locale de la Kommandantur, et un camp militaire au Grouin du Sud, dont la présence ne parvint cependant pas à entraver le courage de ses habitants qui hébergèrent des réfugiés. Elle fut libérée le lors de la percée d'Avranches.

Politique et administration

La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1945   Dubois   Agriculteur
1947   Lefranc   Agriculteur
1983 2001 Gérard Manneheut   Agriculteur
2001[9] mars 2014 René Morel   Cadre de banque
mars 2014[10] En cours Olivier Deville   Directeur de Maison familiale rurale
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[10].

Enseignement

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

En 2021, la commune comptait 751 habitants[Note 2], en augmentation de 1,35 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Vains comptait 1 644 habitants, population jamais atteinte depuis.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6441 5141 5491 6371 2661 1791 2541 2041 111
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0671 011923885854807786714709
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
676669606509539573578577558
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
503457461518623666725758730
2014 2019 2021 - - - - - -
749745751------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Une vingtaine d'emplois salariés sont recensés sur la commune. Deux restaurants sont les seuls commerces alimentaires. À Saint-Léonard, une boutique d'artisanat vend du linge de maison.

Moins d'une dizaine d’exploitations agricoles sont implantées dans la commune. La principale est aux Viviers, elle transforme le lait produit par ses vaches en caramels. Sur les prés salés, sont élevés des moutons de même nom. Quelques artisans travaillent dans le bâtiment. En 1995, environ 170 salariés sont occupés à l'extérieur et 24 chômeurs résident à Vains.

Lieux et monuments

Sites

Le Grouin du Sud abrite une faune et une flore très riches. La pointe de la Chaire desservie par la route et un parking est très fréquentée surtout lors des grandes marées. On peut y admirer un magnifique panorama allant du fond de la baie du Mont-Saint-Michel jusqu'à Cancale, avec, en face le Mont-Saint-Michel et Tombelaine, situés à 6 kilomètres.

Le Domaine Public Maritime est libre, tout en demeurant vigilant envers les dangers que recèle la baie (risques d'enlisement et d'encerclement par la mer, sables mouvants). Il est fortement conseillé de faire appel à un guide.

Le marais du Vergon est aussi un site intéressant pour son avifaune et la vue sur la colline d'Avranches.

Architecture civile

La grange dîmière.
  • Manoir de Vains, ancienne résidence de, XVIIe et XIXe siècles, inscrit aux Monuments historiques[15] : logis, chapelle, bâtiment du corps de garde.
  • Maison du Neufboug qui a appartenu à la famille de Lancesseur de La Polinière
  • Vestiges de retranchements probablement antiques et remaniés aux Xe et XIe siècles, au camp des Linettes.
  • Granges dîmières du XVIIe siècle. L'une à l'entrée du bourg de Saint-Léonard, l'autre près de l'église au bourg de Vains. Celle-ci a été restaurée par la commune afin de servir de salle polyvalente et de cantine.
  • Anciennes maisons du bourg de Saint-Léonard.

Architecture sacrée

L'église Saint-Pierre de Vains.
Les Trois-Croix.

L'église de Vains a été refaite en partie aux XVIIIe et XIXe siècles. Elle abrite un enfeu de Catherine d'Estouteville décédée en 1521.

Ancien prieuré de Saint-Léonard classé Monument historique[16] : les travaux commencèrent au début du XIIe siècle mais il fut considérablement remanié quand il fut transformé en ferme à la Révolution et restauré à la fin du XXe siècle. Il ne reste que la chapelle et la grange récemment convertie en habitation. Il possède un clocher roman carré au toit en bâtière, avec une corniche à modillons. Le prieuré est délimité par une enceinte et un enclos qu'elle délimite. Le monument est privé. L'église abrite une statue de saint Léonard du XVIe siècle classée à titre d'objet aux Monuments historiques[17]

  • Chapelle Notre-Dame-du-Vert-Bois, ancienne chapelle du manoir de Vains.
  • Statue, érigée en 1865, de Notre-Dame-de-la-Salette, au milieu d'un bosquet à proximité du manoir.
  • Statue, érigée en 1931, de saint Léodewald appelé ici Léonard, à la Chaussée.
  • Croix de chemin au lieu-dit les Trois Croix. Les deux petites sont anciennes. La troisième est du dix neuvième siècle.

Musées

L'écomusée de la baie du mont Saint-Michel est un centre d'interprétation de la baie : exposition permanente sur la géologie, la vie animale et végétale dans la baie et les activités traditionnelles. Ouvert en 2001 dans un ancien grand corps de ferme restauré. Une saline a été reconstituée.

Tourisme

Passage du GR 223 le long du littoral. Boucles de petite randonnée.

Traversées de la Baie

Activité et manifestations

  • Fête patronale : premier dimanche de septembre (fête de la Baie).

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Population municipale 2021.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

Diverses parties de la section Histoire

Sources : Gilbert Lemetayer Fiefs aînesses et dîmes à Vains dans le no 376 de la Revue de l'Avranchin paru en septembre 1998. Louis Manneheut Mémoire de Vainquais MLC éditions, Dunkerque 2006. Bulletins municipaux.

Notes
  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  2. Carte géologique de la baie du Mont-Saint-Michel à 1/50 000, avec livret explicatif de 184 pages. Auteur principal : Alain L'Homer ; éd. BRGM 1999.
  3. a et b François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, p. 228. éditions Picard 1986.
  4. L'explication de P. Chesnel par le latin Vadum ou , formes latines de « gué » est douteuse pour deux raisons essentielles : la nature des formes anciennes et la géographie linguistique. En effet, les formes les mieux attestées sont Veim, Vehim. D'autre part le latin vadum, « germanisé » en wadum (comme guêpe, goupil, gui, etc.) a donné les mots « gué » en français et en normand méridional (une forme française en /v/ directement issue du latin vadum n'existe pas) et en normand septentrional (vey, vez, ancien normand wez, le /v/ du normand étant issu de /w/, dont la prononciation n'a changé qu'à partir du XIIe siècle). Or, Vains est au sud de l'isoglosse du « g / v », on devrait donc avoir « guey » ou « gué » comme en français, cf. la baie des Veys au nord. En outre, en bas latin le /m/ final des termes neutres en -um s'est amuï très tôt, par conséquent on ne voit pas très bien d'où peut provenir le < m > devenu < n> de Vains. De plus, le terme wadum n'est pas attesté avant 1100 et pourrait être un emprunt direct au vieux bas francique. Il semble qu'en gallo-roman septentrional, on ait utilisé uniquement le mot roy, ray issu du gaulois rito-, comme le prouvent de nombreux toponymes. Cette explication de P. Chesnel est donc comme beaucoup d'explications une simple conjecture sans fondement linguistique (les fondements topographiques sont généralement à prendre avec réserve, le toponyme est avant tout un élément de la langue).
  5. À propos des étymologies de P. Chesnel, voir l'introduction d'Yves Nédélec aux Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche de François de Beaurepaire, éditions Picard 1986.
  6. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, éditions Charles Corlet et Presses Universitaires de Caen 1996.
  7. Daniel Levalet, « Un élément du Litus saxonicum dans la région d'Avranches ? », Hors-série des Annales de Normandie. Recueil d'études offert en hommage au doyen Michel de Boüard, Volume II. 1982. pp. 361-375 [1].
  8. À propos de ces salines, de la vie des sauniers et de leur sédition de 1639, voir Baie du Mont-Saint-Michel, les anciennes salines, par Alain L'Homer et Charles Piquois ; 175 pages, éd. Siloë, 2002.
  9. « Vains : René Morel réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  10. a et b « Vains (50300) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  15. « Manoir », notice no PA00132900, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. « Ancien prieuré de Saint-Léonard », notice no PA00110625, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. « Statue : Saint Léonard », notice no PM50001206, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  18. « Site communal - Personnalités historiques liées à la commune » (consulté le ).

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