Utilisatrice:Victoire F./Mort de Sébastien Briat

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La mort de Sébastien Briat est celle d'un militant antinucléaire français le à Avricourt, lors d'une action contre le passage d'un train « Castor » acheminant des déchets nucléaires de La Hague, en France, jusqu’à Gorleben, en Allemagne du Nord[1].

Sébastien Briat, qui s'était enchaîné à la voie, est mort après avoir été percuté et écrasé par le train, qui n'a pu le voir à temps[2],[3].

Contexte[modifier | modifier le code]

Au cours des années 2000, des militants antinucléaire allemands et français mettent en œuvre des actions collectives afin d'empêcher la circulation entre les deux pays de trains transportant des déchets radioactifs, dits trains « Castor ». Le , un train en provenance de La Hague dans la Manche et à destination de Gorleben en Basse-Saxe transporte des déchets destinés à être enfouis dans une décharge du Wendland[4].

Sébastien Briat[modifier | modifier le code]

Sébastien Briat (né le , mort le à Avricourt, Moselle) est originaire de Louppy-sur-Chée (Meuse)[5]. Il suivait une formation de maçon-tailleur de pierres et était militant de la Confédération nationale du travail (anarcho-syndicaliste)[6],[7] de Nancy[8].

Les faits[modifier | modifier le code]

Selon le journal, le New York Times, Sébastien Briat fut surpris par le train. Le convoi transportait 12 containers de déchets nucléaires ("castors") allemands, qui avaient été retraités en France et devaient être stockés à Gorleben en Allemagne[9]. Au moins 4500 personnes participaient aux manifestations contre ce convoi.

Le conducteur du train freina dès qu'il aperçu Sébastien Briat et une dizaine de manifestants[10], mais il n'arriva pas à stopper le train à temps. Sébastien Briat fut pris en charge par les secours mais mourra sur le chemin vers l'hôpital.

Il apparu ensuite que certaines règles de sécurité non respecté ont conduit à cette mort. Briat s'était positionné avec d'autres militants, juste après un virage, derrière une colline, sans que la visibilité pour le conducteur du train soit suffisante pour qu'il stoppe le train. De plus, aucun manifestant n'a averti en amont pour alerter le conducteur à l'aide de signaux lumineux[11]. Il apparu également que le train circulait à 98 km/h ce qui est une vitesse importante. Même si Briat n'était pas enchaîné, il n'a pu se retirer à temps, surpris par l'arrivée du train qui n'était pas précédé par l'hélicoptère de reconnaissance habituel[11].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Xavier Raufer, De quoi Tarnac est-il le nom ?, Sécurité globale, n°12, 2010/2, texte intégral.
  2. Hervé Kempf, Un nouveau convoi de déchets hautement radioactifs a quitté la France pour l'Allemagne, Le Monde, 21 novembre 2005, lire en ligne.
  3. Antoine Jacob, Mobilisation autour d'un train de déchets radioactifs, Le Monde, 14 novembre 2006, lire en ligne.
  4. Christophe Bourseiller, Nouvelle histoire de l'ultra-gauche, Éditions du Cerf, 302 p. (ISBN 978-2-2041-3515-3, lire en ligne).
  5. Dernier hommage à Sébastien Briat, Libération,
  6. Confédération Nationale de Travail, En mémoire de notre camarade Sébastien Briat, Paris, 9 novembre 2004, texte intégral.
  7. Alain Gerbault, « Les antinucléaires, un lobby à quatre voies », Slate.fr,‎ 19 mats 2011 (lire en ligne).
  8. L'Éphéméride anarchiste : 7 novembre 2004.
  9. Train Kills French Nuclear Protester, The New York Times,
  10. Fatality fuels anti-nuclear protest, The Guardian,
  11. a et b Texte de ses compagnons de route, Rebellyon

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