Utilisateur:William Ellison/Brouillon25
| Naissance |
Condom (Gers) |
|---|---|
| Nationalité | français |
| Pays de résidence | France |
| Activité principale |
Poète |
| Autres activités |
homme d'église |
Biographie[modifier | modifier le code]
Le peu d'information biographique de la vie de Gérard-Marie Imbert a été obtenu par Léonce Couture d'après son analyse des contenus des poèmes.
Gérard-Marie Imbert est né le 4 décembre 1530 dans une famille de notables de Condom (Gers). Dans les premières années de sa vie une maladie infantile le prive d'un œil. Cet handicap ne diminua rien de son amour pour l'étude. Il a une sœur et un frère Jean-Baptiste, qui est avocat du roy à Condom.
Une relation de la famille est Jules César Scaliger qui fait entrer Gérard-Marie au Collège de Guyenne à Bordeaux]], ou il est en contacte avec Élie Vinet et les « humanistes bordelais ». Vers 1550 il part pour Paris, au Collège de Coqueret, dont Jean Dorat est le principal. ]]. C'est ici que Gérard-Marie se lie en amitié avec Pierre de Ronsard, Jean-Antoine de Baïf, Joseph Juste Scaliger, Andreas Dudith et Jan Utenhove. On trouve des références réciproques de cette amitié dans les vers de ces auteurs. Imbert reste très proche de Jules César Scaliger jusqu'à sa mort.
Imbert quitte Paris vers 1558 pour retourner à Condom. On sait qu'il a eu deux enfants naturels, Cyprien, né le 1 août 1565 et Émile. Il en parle dans le sonnet N°49. Leur mère est très probablement la femme qui est nommée Ligurine dans son sonnet N°50.
A une date inconnu Gérard-Marie entre dans les ordres. Il réside habituellement dans la maison collégiale à Condom, mais il possède des propriétés à Donzac (Tarn-et-Garonne). La Guerre de religion fait rage dans la région. Imbert est obligé de fuir sa charge à La Romieu en 1569, puis de Condom en 1569, car la ville est attaquée par le général Gabriel Ier de Montgommery. Il se réfugia à Toulouse et plusieurs de ses sonnet maudissent les Huguenots.
Œuvre[modifier | modifier le code]
Gérard-Marie Imbert a publié un seul recueil de poèmes en 1578 :
- Première Partie des Sonets exoteriques, Bordeaux, Simon Millanges, , 50 p., dont l'exemplaire unique est conservé à la Bibliothèque Mazarine[1]. Ce livre porte quelques annotations de la main d'Imbert.
C'est à partir de cet exemplaire que Philippe Tamizey de Larroque a publié une édition corrigée :
- Première partie des sonnets exotériques de Gérard-Marie Imbert (préf. Philippe Tamizey de Larroque), Bordeaux, G. Gounouillou, , 101 p. (lire en ligne sur Gallica.)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Léonce Couture, Trois poètes condomois du XVIe siècle : Études biographiques et littéraires sur Jean du Chemin, Jean-Paul de Labeyrie, Gérard-Marie Imbert, Bordeaux, Ch. Lefebvre, , 105 p. (lire en ligne), pages 71-105.
Références[modifier | modifier le code]
- « Gérard-Marie Imbert:Première Partie des Sonets exoteriques », sur Bibliothèque Mazarine, cote 2463.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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