Utilisateur:Skiff/Bac à sable

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Renseignement météorologique allemand dans l'Arctique pendant la Deuxième Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

L'évolution des conditions météorologiques et la prévision des changements de temps dans l'océan Atlantique et le nord et l'Europe occidentale sont largement tributaires des processus météorologiques dans l'atmosphère de la région arctique. Pour établir ces prévisions, les conditions météorologiques en haute altitude devaient toutefois être étudiées. Avec les débuts de l'aviation à l'aube du XXème siècle, des avions furent utilisés pour étudier l'Arctique, alors encore largement méconnu.

Des stations pour la collecte permanente de données météorologiques ont été construites par l'armée allemande entre 1941 et 1945 dans l'Arctique.

L' observation météorologique en Océan Arctique avant le Deuxième guerre mondiale[modifier | modifier le code]

carte des îles et archipels arctiques.

Le traité du Svalbard[modifier | modifier le code]

Vue sur l' Adventfjorden (baie de Longyearbyen) où un premier observatoire météorologique allemand fut établi en 1911, sur l'emplacement de l'actuel aéroport.

Pour l'étude et les prévisions, les stations météorologiques européennes utilisent collectivement, depuis la Première Guerre mondiale, des observations faites par des stations très lointaines relevées régulièrement - certaines plusieurs fois par jour - et les conditions météorologiques communiquées par radio à toutes les parties intéressées.

La base de cette coopération internationale est assurée par le traité du Svalbard qui, depuis 1920, garantit l'utilisation pacifique du Spitzberg ( archipel du Svalbard ) et son statut de neutralité ( bien que placé sous souveraineté norvégienne ). En outre, cet accord a également garanti aux nations signataires, en particulier en ses articles 4 et 5, l'accès à toutes les informations météorologiques collectées dans la région arctique. Le traité du Svalbard a été ratifiée en 1925 - depuis lors le Spitzberg est devenu territoire norvégien - et est encore d'application aujourd'hui.

Premières stations allemandes[modifier | modifier le code]

Carte de l'archipel norvégien de Svalbard avec le Spitzberg en rouge.

C'est à ces fins d'observation qu'une première station allemande d'observation géophysique a été établie en 1911 dans la baie d'Advent, une des branches de l' Isfjorden [note 1]. Du fait de perturbations causées par les observations locales, l'observatoire fut transféré plus au nord, en face de Ny-Ålesund [note 2]; des scientifiques internationaux y hivernant en alternance chaque année. C'est en s'inspirant de ces premières expériences et de celles de l'entre-deux-guerres que la Wehrmacht a pu construire ses bases du temps de guerre[1].

Campagnes et opérations[modifier | modifier le code]

Conséquence du début de la Seconde Guerre mondiale, l'activité de l'institut international météorologique cessa peu à peu mais les observations météorologiques restaient toutefois une nécessité pour la planification et la conduite des opérations militaires navales et terrestres. Deux stations norvégiennes établies au Spitzberg et sur l' Île aux Ours continuèrent comme en temps de paix à fournir des informations aux services météorologiques allemands, les chercheurs étant tributaires pour leur approvisionnement de leur patrie norvégienne maintenant occupée par la Wehrmacht[2].

La première tentative du temps de guerre d'établir une station fut effectuée en 1940 par la Kriegsmarine en utilisant le baleinier norvégien Furenak. Une équipe météo de quatre hommes fut déposée sur la côte du Groenland oriental mais fut capturée peu après son débarquement. D'autres petits navires ou stations météos allemands furent détruites ou capturées. Seul le navire météorologique Sachsen réussît à fournir plus longtemps des rapports avant sa capture, la prise des navires météos étant principalement le fait de la Royal Navy.

Pour collecter des infos météos, des Heinkel 111 et des Junkers Ju 88 appartenant au Wettererkundungstaffel (Wekusta) 5 ou Wetterstaffel 5[note 3] furent déployés en Norvège à Trondheim et Banak. L'escadron effectuait deux fois par jour des vols d'observation au dessus de la mer de Norvège et de la mer du Groenland, la zone d'opération s'étendant de l'est du Groenland au nord du Spitzberg et à l'est de Novaya Zemlya - le mauvais temps empêchant toutefois les vols.

En février 1941, la Kriegsmarine déploya le navire météo Munchen(II) au nord de l'Islande. La station météo établie par les Britanniques sur l'île Jan Mayen fut repérée et attaquée sans succès par la Luftwaffe. En avril 1941, dans le cadre de l' Opération Bansö commandée par Erich Etienne , un premier atterrissage fut effectué par un Heinkel 111 sur le Spitzberg occidental à Adventdalen; une station météo temporaire fut établie à Longyearbyen, qui n'était pas encore à l'époque la principale agglomération du Spitzberg occidental.

Stations météorologiques[modifier | modifier le code]

Unités et matériels engagés dans le renseignement météorologique en Arctique[modifier | modifier le code]

Arado 232[modifier | modifier le code]

Der erste Einsatz, mit der Ar 232 A-01, war vom 6. Februar 1943 an geplant. Sie sollte zur Versorgung der bei Stalingrad eingeschlossenen 6.Armee beitragen. So weit kam es aber nicht, weil das Flugzeug schon auf dem Wege dorthin aus unbekannter Ursache abstürzte. Eine weitere A-0 Maschine wurde der Wetterstaffel 5 in Nordnorwegen zugeteilt. Oblt.Rudolf Schütze (RK) und seine Besatzung landeten damit unter anderem auf Spitzbergen und auf der Bäreninsel. Am 26. August 1943, auf dem Weg nach Deutschland, um seine zweimotorige A gegen eine viermotorige B zu tauschen, prallte das Flugzeug bei Drageidet gegen einen Berg, wobei alle Insassen ums Leben kamen.Luftarchiv

Navires d'observation météorologique[modifier | modifier le code]

Wetterbeobachtungsschiff WBS3 Lauenburg

Construit en 1938, déplacement de 580 tonnes, machine au fioul, environ 28 hommes d'équipage[note 4].

WBS6 Munchen

Construit en 1927, déplacement de 680 tonnes, machine au charbon, environ 10 hommes d'équipage.

In May 1941, H.M.S.Somali boarded the German weather ship München. Prior to being boarded, the crew of the München threw overboard the ship's enigma machine in a weighted bag. However, documents on the operation of the enigma machine were left on board, as were vital codebooks providing a breakthrough for Allied codebreakers.

WBS1 Sachsen

Construit en 1938, déplacement de 250 tonnes, machine au fioul, environ 20 hommes d'équipage => [1][3].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'aéroport actuel de Longyearbyen se trouve installé sur son ancien emplacement.
  2. Voir de:Geophysikalisches Observatorium Ebeltofthafen.
  3. Les appareils du Wetterstaffel 5 étaient codés « 1B+.. ».
  4. Voir : de:Lauenburg (1938).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cornelia Lüdecke: Historische Wetterstationen auf Spitzbergen – ein Besuch im Sommer 2000. In: Polarforschung 71, 2001, pp. 49–56
  2. Franz Selinger: : Von 'Nanok' bis 'Eismitte'. Meteorologische Unternehmungen in der Arktis 1940–1945, Hambourg 2001, p. 44.
  3. Jack P. Mallmann Showell : Enigma U-Boats breaking the code, 2009 (1e édition 2000), Ian Allan Publishing, 224 pages, (ISBN 978-0-7110-3396-2), pages 206-209.

TRUCS POUR L'ARTICLE SUR LA GUERRE METEO[modifier | modifier le code]

Les stations norvégiennes dans la guerre[modifier | modifier le code]

A la suite de l'invasion allemande de la Norvège après l' Opération Weserübung qui mit hors course les stations météorologiques internationales installées sur le Spitzberg suite au traité de Svarland de 1925, des stations météos russes, danoises et norvégiennes opérèrent à travers l'Arctique depuis le Groenland jusqu'à Novaya Zemlya

Pour les scientifiques soviétiques en poste au Spitzberg, la situation était encore pire, la menace que faisait peser la Kriegsmarine sur les routes maritimes vers l'URSS rendant leur évacuation impossible : ils furent donc pris en charge par leurs collègues norvégiens.

L'opération Gauntlet[modifier | modifier le code]

En août 1941, un détachement britannique de reconnaissance débarque au Spitzberg, au plus total mépris des stipulations du Traité du Svalbard démilitarisant l'archipel. Cette action n'était en fait que le prélude à une opération alliée de grande envergure, l'opération Gauntlet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]