Utilisateur:Serrah madjid/Brouillon
Surnom | Farid Ali |
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Naissance | |
Décès | (à 62 ans) |
Genre musical | Musique Kabyle |
Farid Ali est un chanteur algérien d'expression kabyle. Né le 9 janvier 1919 et décédé le 19 octobre 1981.
Jeunesse[modifier | modifier le code]
Farid Ali, de son vrais nom Khelifi Ali, est né à Ikhelfounen dans la commune de Bounouh à Boghni en Kabylie. En 1935, il quitte son village natal pour s'installer à Alger, où il travaille comme cordonnier et après il parte en outre-mer.
Biographie[modifier | modifier le code]
Après quelques années, il revient au bercail où il rencontre ses amis révolutionnaires, dont le colonel Krim Belkacem . Arrêté en 1956 par l' armée coloniale, pour ses activités révolutionnaires, Farid Ali subit les pires tortures tout au long de sa détention.
Farid Ali a également fait partie de l' OS pendant la guerre d'Algérie et après sa libération en 1957, il a rejoint la troupe artistque du FLN qui a joué un rôle dans la sensibilisation internationale à la révolution algérienne, voyageant dans plusieurs pays, dont la Tunisie et la Chine. [1] Encouragé par les différents chefs d'orchestre du moment : Mohamed El Kamal, Mohamed Jamoussi et plus tard Amraoui Missoum, Farid se consacre à la musique depuis la fin des années 40. [2] Il a chanté l'évocateur Ayemma sver ur tsru (traduit littéralement : maman, sois patiente et ne pleure pas) écrit par Mustapha Sahnoun [3] et plusieurs autres chansons militantes dont Afus deg-gwfus (main dans la main) et Abrid ik-yerwan awi -t (prendre le chemin que vous voulez). Après l'indépendance, il fut un grand sympathisant de l' Académie berbère de Paris qui s'activa dans la reconnaissance de la langue berbère. [4] Il est resté détenu à Berrouaghia après une crise politique jusqu'en 1965. Il a ensuite été gracié par Houari Boumediene avec d'autres prisonniers politiques. Après sa libération il a ouvert et exploité un café à Alger, mais après, il parte en France en 1966. A Paris, il sympathise avec les membres fondateurs de l' Académie berbère, Mohammed Arav Bessaoud, Taos Amrouche et Mohand Saïd Hanouz entre autres. [5] [6] Il a également aidé après l'indépendance plusieurs chanteurs à sortir de l'anonymat, à travers l'émission de radio "chanteurs amateurs" qu'il a animée sur Alger Chaîne 2 . Ce n'est que le 5 juillet 1987 qu'il se voit décerner une distinction par Chadli Bendjedid .
Farid Ali a été tellement oublié que son fils a reçu en 1996 (15,50 DA) quinze dinars et cinquante centimes de droits d'auteur sur la diffusion de ses chansons par les radios.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Mehenna Mahfoufi, Chants kabyles de la Guerre d'Indépendance. Algérie 1954–1962, Paris, Atlantica-Séguier, (1re éd. 2002), 300 p.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Arezki Khlifi, fils du chanteur révolutionnaire Farid Ali
- Farid Ali… la voix de la révolte
- La tombe de l’illustre chanteur Farid Ali sera réaménagée samedi
- Chants kabyles de la guerre d'indépendance. Algérie 1954–1962 ". Préface Mohammed Harbi. Séguier – Atlantica, Paris, 2002
- Une fondation Farid Ali verra le jour prochainement
- Kabylie : l’association Tagmats inaugure une stèle en hommage à Farid Ali
Liens externes[modifier | modifier le code]
- [vidéo] Ayemma sver ur tsru sur YouTube
- [vidéo] Avridh Ikaiehouane Aouith sur YouTube
- Album on musicme.com
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