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Découvertes scientifiques et inventions technologiques de la Chine ancienne (ébauche)

A méditer cette citation de Simon Leys, en exergue d'un chapitre consacré à Joseph Needham[1]:

« Quelles que soient les vicissitudes de la politique chinoise actuelle, il n'en reste pas moins qu'en termes de civilisation, nous devons nous mettre à l'école du monde chinois: sans l'assimilation de cette grande leçon, nous ne saurions prétendre à une humanité complète et véritable »[2].

  • « And since 1950 Joseph Needham and his collaborators in the fourteen and more volumes of Science and Civilisation in China have described the impressive array of early Chinese discoveries and inventions, far more than the well-known paper, printing, gunpowder and compass. » [3].

Isolée géographiquement plus que toute autre civilisation ancienne, la Chine a connu trois principales vagues d'influences etrangeres[4] :

  • La premiere au VIIe siècle-VIIIe siècle qui coincident avec les influences bouddhistes et indiennes au temps de la dynastie Tang (traduction des textes sanskrit en chinois)
  • La seconde avec la conquête de la Chine par les Mongols de Kubilai Khan au XIIIe siècle et avec eux l'influence de la civilisation musulmane (notamment en astronomie)
  • La troisieme avec l'arrivee de scientifiques et missionaires jesuites au debut du XVII.


Période couverte par cet article: la "Chine ancienne" selon une acception proche de l'historiographie chinoise, c'est-à-dire des origines jusqu'à la période transitoire de la dynastie Ming, qui se termine vers le mileu du XVIIe siècle, correspond à l'arrivée des explorateurs et missionnaires européens et marque les débuts de la "Chine moderne"[5].


  • Sur Needham et sur ses travaux: Voir notamment le Compte rendu de P. Huard in le Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient, 1971, Volume 58, pages 367-371.
  • Sur Needham et les autres civilisations Voir l'article « Joseph Needham and the history of indian technology » du Professeur Irfan Habib pages 245-274 in Indian Journal of History of Sciences, (35-3) 2000

Sciences : Mathématiques[modifier | modifier le code]

A la lumière, entre autres, des travaux reconnus de l'Université de Cambridge et de son chef de file, Joseph Needham[6], il apparait que les Chinois ont été précurseurs dans le domaine des mathématiques :

Système décimal - Zéro (place-valeur dans ce système) - Fractions décimales[modifier | modifier le code]

  • L'utilisation d'un système de positionnement décimal (base 10) remonte vers le milieu du 2eme millénaire avant JC, en Chine (Dynastie Shang)[9] puis plus tard en Inde et vraisemblablement atteint le Proche Orient via la route de la soie durant la periode Sassanides[10],[11],[12],[13]. Les Egyptiens possédaient un système de numérotation décimale mais sans positionnement des valeurs ("place-value") - un nouveau signe apparaissait pour chaque nouvelle puissance de 10[14],[15]. A noter également l'usage de systèmes proto-élamites mixtes, dit bisexagésimaux (binaire, décimal ou sexagésimal suivant la qualification des objets ou des êtres vivants à décompter)[16],[17].

L'origine du Zéro est un sujet difficile à clarifier faute de documentation. Il convient de préciser s'il s'agit du symbole, du concept ou de son positionnement dans le système décimal[18].

  • Par construction de leur système décimal, les Chinois représentaient la place de la valeur zéro par un espace vide (que l'on retrouve plus tard sur les abaques chinois), fait unique à l'époque en base 10. Les anciennes civilisations qui connaissaient la valeur zéro comme les Babyloniens et les Mayas n'utilisaient pas de base décimale mais une base sexagésimale pour les premiers[19],[20],[21],[22] et un système de base 20 (avec des variantes) pour les seconds[23]. Ce concept de "place-valeur" ("place-value" en anglais, appelée également notation positionnelle) décimale remonte à la période Shang (2eme millénaire avant JC.) et la notation positionnelle du zéro (comme valeur-espace zéro) est observable en Chine dès le IVe siècle av. J.-C.[24]. Il faut attendre le Ve siècle avec Âryabhata et Varahamihira pour constater l'utilisation de ce concept chez les Indiens[25].
  • Pour ce qui est du symbole, l'Inde est généralement considérée comme étant à l'origine du signe « 0 », une inscription datant de 870 après JC ayant été découverte à Gwalior. Cette antériorité est cependant contestée[26]. En effet, des inscriptions datant de 683 et 686 ont été retrouvées au Cambodge et à Sumatra. Certains spécialistes estiment probable, qu'en plus du concept de valeur-espace zéro, les Chinois soient également à l'origine du symbole « 0 », passant en Inde via l'Indochine, et ce malgré l'intervalle de temps qui sépare la première apparition du signe « 0 » en Chine[27],[28]. Quelques auteurs suggèrent enfin que le zéro est une déformation de la calligraphie en forme de carré symbolisant le zero chinois[29].
  • D'après les chercheurs de l'Université de Cambridge, les fractions décimales ont été développées et utilisées par les Chinois dès le Ier siècle av. J.-C., et, à partir de là, se sont propagées au Moyen Orient puis en Europe. La fraction était exprimée sous forme de vocable et le symbole "/" semble être un développement arabe[30]. A noter que le mathématicien de Samarcande Jamshīd al-Kāshī a revendiqué a tort cette découverte au cours du XVe siècle. J. Lennart Berggrenn note d'ailleurs que les fractions décimales étaient déjà utilisées en Perse (Abu'l-Hasan al-Uqlidisi) dès le Xe siècle[31].

Le système binaire[modifier | modifier le code]

L'invention du système binaire est attribuée au mathématicien et sinophile Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716). Ses travaux sont à mettre en relation avec le Bāguà ou les huit trigrammes exposés dans le classique chinois Yi Jing (Book of Changes) et dont les 64 combinaisons ou hexagrammes (de 111111 à 000000) forment la base du système binaire[32],[33]. Leibniz obtint la table des hexagrammes de son correspondant scientifique français Joachim Bouvet, missionnaire jésuite en Chine[34]. Le philosophe et mathématicien chinois Shao Yong (1011-1077) avait, plus de six siècles auparavant, développé de façon assez complète le fonctionnement du système binaire dans son essai sur le Yi Jing, le Xiantian cixu[35].

Les nombres négatifs[modifier | modifier le code]

Les premières traces d'utilisation de nombres négatifs remontent à la période chinoise Han. Certains auteurs suggèrent que la notion de dualité (positif-négatif, yin-yang) était une prédilection chinoise dans l'analyse de phénomènes[36].

Extraction de carrés et résolution d'équations de degré élevé[modifier | modifier le code]

La résolution numérique d'équations polynomiales de degré élevé, dont les travaux de Jia Xian (XIe siècle) et Qin Jiushao (XIIIe siècle) sont considérés comme l'apogée de l'algèbre chinoise, trouve ses sources dans le Jiuzhang suanshu (Les Neuf Chapitres sur l'art mathématique au chapitre Rules of extracting square and cube roots)[37],[38]. Cette méthode compilée au cours entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle av. J.-C. suggère que les Chinois étaient dès lors capables de résoudre des équations quadratiques[39]. A noter la méthode utilisée par les chinois au Ier siècle avant JC, et perfectionnée au XIIIe siècle est similaire à celle développée par Horner au début du XIXe siècle[40].

Utilisation combinée de l'algèbre et de la géométrie[modifier | modifier le code]

Les Chinois furent les premiers à exprimer des figures géométriques avec des équations algébriques. Ainsi Liu Hui se livre à cet exercice dans son ouvrage en:The Sea Island Mathematical Manual. Ces techniques ont eu l'occasion de se propager dans le monde occidental plusieurs siècles plus tard, comme le suggère Needham, par l'intermédiaire du mathématicien perse Al-Khawarizmi, alors ambassadeur à Khazaria un peu avant le milieu du IXe siècle[41],[42] En Europe, Pierre Fermat et René Descartes ont poursuivi ces travaux qui ont donné naissance à la géométrie analytique.

Valeur approchée de Pi et calculs d'aires et de volumes[modifier | modifier le code]

  • Le grec Archimède avait estimé la valeur de Pi entre 3.14 et 3.142 (en utilisant des fractions car les notations décimales étaient alors inconnues des grecs) à partir de polygones à 96 cotés. Vers 150 après JC., Ptolémée parvient à 4 chiffres après la virgule (pas de trace de la méthode utilisée)[43].
  • Les avancées en matière de calculs relatifs au nombre Pi sont alors venues de Chine. Au IIIe siècle, le mathématicien Liu Hui parvient à affiner les calculs à 3.14159 en inscrivant un polygone de 192 (puis 3072) cotés à l'intérieur d'un cercle. Puis au Ve siècle, les mathématiciens Zu Chongzhi et son fils Zu Gengzhi ont affiné les calculs à 10 décimales (3.1415929203)[44]. A noter, qu'en Europe, il faut attendre Francois Viete en 1579 pour arriver à 9 chiffres après la virgule [45] et Adriaan Anthoniszoon en 1600 pour égaler la précision chinoise [46].
  • De plus, et point remarquable, la méthode d'Archimède concerne l'évaluation du périmètre du cercle mais ne tire aucune conclusion quant au calcul de sa surface, en relation avec le ratio Pi. Liu Hui, en revanche, en utilisant une méthode plus simple (les matheux diraient plus « élégante »), héritée du système décimal utilisé par les chinois depuis des siècles, indique de surcroît que la surface d'un cercle est le produit de la moitié de la circonférence et du rayon prouvant ainsi que le ratio de la surface d'un cercle au carré de son rayon est égal au ratio de sa circonférence à son diamètre ... ce ratio étant le nombre Pi[47].
  • A noter également que Liu Hui est à l'origine du principe de Cavalieri[48]

Le triangle de Pascal[modifier | modifier le code]

  • Voir page 244 in Numbers: their history and meaning, Graham Flegg, Dover, 1983


Sciences : Physique - Astronomie - Cartographie[modifier | modifier le code]

  • sur les pbs de géométrie en particulier et le désintérêt/l'échec de la China a développer les sciences modernes en dépit de son avance historique (the Needham's question) : voir page 32-36 in The revolution in geology from the Renaissance to the Enlightenment, Gary D. Rosenberg, The Geological Society of America, 2009</ref>
  • sur relation chimie - alchimie et inventions en Chine: voir « L'alchimie en Chine. Pratique et théorie » de Needham, pages 1045-1061 in Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, Volume 30, Numero 5, 1975.

Lois du mouvement[modifier | modifier le code]

Dans les écrits du Mo Ching (en) (c.IVe siècle av. J.-C.), les disciples de Mo Ti (en), avaient déjà établi la première loi que Newton avait énoncé en 1687 et probablement Ibn al-Haitam (en) avant lui (c. XIe siècle) [49],[50].

Le séismographe (ou sismoscope)[modifier | modifier le code]

Inventé par Zhang Heng au IIe siècle (c. 132 BC), il se présente sous la forme d'une urne contenant un mécanisme de pendule inverse. En fonction des secousses sismiques, le pendule activait différents leviers et d'un des huit dragons places dans chaque direction à l'extérieur de l'urne échappait une boule de bronze. Cette boule, en tombant dans un réceptacle en forme de grenouille, indiquait le moment et la direction dans laquelle le tremblement de terre s'était produit[51].

Combustion spontanée[modifier | modifier le code]

Première observation contenue dans le Recueil des choses étranges de Chang Hua (en) au IIIe siècle ou il est remarque que des réactions chimiques entrainant une augmentation de la chaleur pouvaient entrainer l'embrasement de certaines étoffes huilées[52].

Géologie[modifier | modifier le code]

  • cf James Hutton (1726-97)
  • cf Shen Kua (XIe siècle
  • cf Science and civilisation in China -Volume III: Mathematics and the Sciences of the Heavens and the Earth, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1959 (7e edition 1995)

Astronomie[modifier | modifier le code]

En matiere d'astronomie les Chinois sont plus de grands observateurs que de grands theoriciens <-a developper.

  • Identification des tâches solaires comme phénomènes solaires par Kan Te au IVe siècle av. J.-C., (l'auteur, avec Shih Shen et Wu Hsien des premiers grands catalogues descriptifs des étoiles[53]), et non comme le passage de planetes (Mercure ou Venus) ainsi que les Europeens le croyaient jusqu'aux observations de Galilee, de Fabricius, de Hariot ou de Schneider au XVIIe siècle, [54]. Les tâches solaires furent officiellement consignees des le Ier siècle av. J.-C..
  • Observation des comètes et déduction de l'existence du vent solaire. Le soleil perd continuellement de sa masse et cette masse est appelée vent solaire. Les orages magnétiques sont des indices qui permettent de mettre en évidence la présence du vent solaire ainsi que le démontrent les observations de Carrington en 1859. Une autre indication de son existence est liée à l'observation des queues de comètes qui sont systématiquement orientées à l'opposé du soleil lorsqu'elles passent à sa proximité[55]. Au plus tard au VIIe siècle, soit longtemps avant les travaux de Biermann (1950), les Chinois, habitués à consigner le passage des comètes depuis le VIIIe siècle av. J.-C.[56], avaient déjà noté ce phénomène[57].
  • Observation et prédiction des éclipses : si les Chinois ont été les premiers à reporter l'observation d'éclipses lunaires (XIVe siècle av. J.-C. et solaires XIIIe siècle av. J.-C., ce sont les Grecs avec Thalès de Milet qui semblent être les premiers à avoir pu prédire une éclipse (VIe siècle av. J.-C.)[58].

Montage equatorial fixe de Keng Shou Chang (Ier siècle av. J.-C.[62],[63].


  • Astronomy and mathematics in ancient China. (The "Zhou bi suan jing"), Christopher Cullen, Cambridge University Press, 1996.
  • The astronomical chapters of the Chin Shu, with amendments, full translation and annotations, Ho Peng-Yoke, Mouton & Co., 1966.
  • Heavenly Clockwork: the Great Astronomical Clocks of Medieval China, Joseph Needham, Wang Ling & Derek de Solla Price, Cambridge University Press, 1960.
  • Cosmos and Computation in Early Chinese Mathematical Astronomy, Nathan Sivin, T'oung Pao, LV, 1969

Divers[modifier | modifier le code]

  • Prémices de la recherche en géobotanique (i.e. la relation entre les minéraux contenu dans un sol et les plantes qui s'y développent) dans le Yu kung au plus tard vers Ve siècle av. J.-C. [64].
  • Peinture phosphorescente
  • Encre invisible : voir page 247 in SCC Volume V part 1 , J.Needham et Tsien Tsuen Hsuin, CUP, 1985 (edition 2001)

Sciences : Médecine[modifier | modifier le code]

Circulation du sang[modifier | modifier le code]

Cycles / Horloge biologique[modifier | modifier le code]

Endocrinologie[modifier | modifier le code]

Proto-endocrinologie / thérapie empirique (androgènes/œstrogènes, précipité d'urine, extraits de placenta, hormones sexuelles...) utilisation h.thyroide (VIIe siècle) (cf castration des eunuques) qques ref:

  • Voir pages 300-337 in Science and civilisation in China, Volume V, Part 5, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1983.
  • Voir pages 49-50 in The history of clinical endocrinology, Victor Cornelius Medvei, Parthenon Publishing, 1993
  • Proto-endocrinology in mediaeval China, J. Needham & G.D. Lu, 1966 (cf extraits)
  • Sex hormones in the Middle Ages, J. Needham & G.D. Lu, 1968
  • The Chemistry of life: eight lectures on the history of biochemistry, Robert Hill & Joseph Needham
  • Voir page 51 in The holistic inspirations of physics, Val Dusek, Rutgers University Press, 1999

Diagnostic et traitement du diabète[modifier | modifier le code]

La première référence (en hiéroglyphes) au diabète apparait pour la première fois sur le papyrus Ebers trouvé à Thèbes et daté approximativement 1550 avant JC.[67],[68],[69]. Arétée de Cappadoce est crédité par les historiens de la premiere utilisation du terme διαβήτης (diabetes)[70] vers le IIe siècle[71]. Il n'a pas été trouvé de référence directe au diabète dans les écrits d'Hippocrate[72],[73]. D'ailleurs, les anciens Grecs et Romains tenaient le diabète comme une maladie rénale[74],[75] et le terme diabète était pour l'essentiel synonyme de polyurie[76].

Un des premiers précis médical chinois, le Huangdi Nei Jing, datant du IIe siècle av. J.-C. ou du Ier siècle av. J.-C., décrit en détail cette maladie. Il indique qu'un patient souffrant de diabète a du avoir pour habitude de manger des aliments sucrés ou trop gras. Il précise qu'une nourriture grasse rend difficile la dispersion de la chaleur interne et que les aliments sucrés augmentent les risques d'obésité et que leur consommation provoque le diabète (hsiao kho)[77], Il faut attendre le Ve siècle après JC pour qu'une certaine forme de polyurie soit associée à la présence de glucose dans les urines.

A peu près à la même période, le Sushruta-samhita (ouvrage collectif indien dont la compilation est estimée dater du IVe siècle), décrit l'urine des patients diabétiques comme « ayant le goût du miel » (madhumeha) et attirant les fourmis. Il précise que les plus vulnérables à ce mal sont les personnes âgées et souffrant de surpoids ainsi que personnes maigres ayant une faible espérance de vie[78].

Le Chinois Chen Chuan (en) (mort en 643 AD) utilise le terme hsiao kho ping pour désigner diabète et en distingue trois formes. Il note que l'urine de ses patients est sucrée et attire les chiens[79]. Comme traitement, il est recommandé l'abstinence de vin, de sel et de sexe[80]. Avant la fin du VIIe siècle, un ouvrage, le Hsiao Kho Lun, de Li Hsuan fut uniquement consacré à l'étude du diabète[81]. Plus tard, le philosophe et médecin persan Ibn Sina, connu en Occident sous le nom d'Avicenne (980–1037) décrira, dans le Qanûn, les complications du diabète (gangrène et disfonctionnement sexuel)[82].

Voir aussi:

  • Robert Tattersall Diabetes: The Biography, Oxford University Press, 2009

Traitement des goitres[modifier | modifier le code]

Immunologie[modifier | modifier le code]

Technologies industrielles et domestiques[modifier | modifier le code]

Laque[modifier | modifier le code]

Papier - Imprimerie et applications[modifier | modifier le code]

Sur origine Papier/woodblock print et movable printing types Voir : page 1-3 in Science and civilisation in China - Volume V : Chemistry and chemical technology - Part 1: Paper and Printing, Joseph Needham & Tsien Tsuen-Hsuin, Cambridge University Press, 1985.

  • Typographie (moveable characters): XIe siècle vers 1040. Les premiers caractères étaient en céramique. Cette technologie s'est developpée aussi en Corée ou le gouvernement disposait de 100,000 caractères en 1403.[85],[86],[87]

- sur les raisons pour lesquelles la typographie ne s'est pas developpée avec autant de succès en Chine que la xylographie, voir:

  • page 170 in Islam: Essays on Scripture, Thought, and Society : A Festschrift in Honour of Anthony H. Johns, sous la direction de Peter G> Riddell,& Tony Street, Brill, 1997.
  • page 63 in Multilingual book production, sous la deirection de Bill Cope & Gus Gollings, Common Ground Publishing, 2001.

Voir aussi pages 82-83 in Asia in the making of Europe - Volume I : The Century of Discovery Book 1, Donald Frederick Lach, University fo Chicago Press, 1965.

Voir aussi sur les différents types d'impression typo: pages 201- in SCC Volume V Part 1 Voir aussi sur la Coree: page 330 in SCC Volume V Part 1.

La question n'est pas savoir si la Chine a inventé la xylographie et la typographie, c'est un fait demontré, mais plutôt de savoir ce qu'a réellement (re)inventé (i.e. de facon independante) Gutenberg plusieurs siècles plus tard.


PS: Les premières traces de papier imprimé retrouvées sont celles des dhāranī, en langue chinoise, de l'impératrice Shōtoku au Japon, datant du VIIIe siècle après JC. L'impression de ces premiers textes est généralement considérée comme relevant de l'influence chinoise, très forte en cette époque de pénétration de la culture et du bouddhisme chinois au Japon[88],[89].

  • Inventions et utilisations derivees : le papier toilette , le papier monnaie (IXe siècle), les cartes a jouer (IXe siècle), le papier peint, les vetements et armures, l'art de l'origami, l'amelioration de la technologie du cerf-volant, le parapluie (IVe siècle), ...
  • Voir pages 8-10 in Printing and book culture in late Imperial China, Cynthia Joanne Brokaw & Kai-wing Chow, University of California Press, 2005
  • Voir « China » de J.S. Edgren page 105 in A Companion to the History of the Book, Simon Eliot & Jonathan Rose, Blackwell, 2009
  • Voir page 109-110 in The Invention of Printing, Theo L. De Vinne, mais un peu trop ancien (XIXe)
  • Il est aujourd'hui communément reconnu que les cartes à jouer sont d'origine chinoise et apparues durant la dynastie Tang (618-907) au moment où le format des livres passe du rouleau à la feuille[90]. Elles semblent avoir été développées à partir des anciens dés vraisemblablement en provenance d'Inde[91] et en liaison avec des pratiques divinatoires . La plus ancienne carte a été trouvée par Albert von Le Coq à Tourfan en 1905 dans la province chinoise du Xinjiang[92]. Les cartes sont parmi les premiers exemples de xylographie apparus à la fin de dynastie des Tang (Xe siècle). Joseph Needham estime au vu de différentes sources que les cartes àa jouer en papier remontent au moins au IXe siècle[93]. Au début de la période Song, soit au XIe siècle, une évolution donna naissance aux dominos [94]. Arrivées en Europe vers le XIVe siècle à l'époque de Marco Polo, les cartes chinoises ont vraisemblablement stimulé le développement de l'imprimerie en Europe[95].

gun pai ("stick cards"): money/ (ma jue) ku pai ("bone tiles"): domino

Voir aussi pages 288-294 « History of Playing Cards » in Encyclopedia of Play in Today's Society – Volume 1, sous la direction de Rodney P. Carlisle (PhD History), Sage, 2009.

Agriculture et alimentation[modifier | modifier le code]

The, tofu, strong beer


Transport et Navigation[modifier | modifier le code]

Boussole[modifier | modifier le code]

Gouvernail axial (dit "d'étambot")[modifier | modifier le code]

  • Voir pages 190-191 in The sea-craft of prehistory, Paul Johnstone, Routledge, 1980
  • Voir 204-205 in Classic ships of Islam: from Mesopotamia to the Indian Ocean, Dionisius A. Agius, Brill, 2008
  • Voir « New lights on the transmission of Chinese Naval Technology to the Mediterranean World: The Single Rudder » de Vassilios Christides page 64-67 in Intercultural contacts in the medieval Mediterranean, Benjamin Arbel & David Jacoby, Frank Cass & Co, 1996

Techniques de forage en profondeur et utilisation du Pétrole et du Gaz[modifier | modifier le code]

Si les Mésopotamiens furent parmi les premiers à utiliser les gisements en surface des produits pétroliers, du type naphte ou bitume, comme mortier de construction ou mastic de calfatage des bateaux, du moins jusqu'à l'arrivée des techniques de constructions romaines[96], ce sont les Chinois qui, grâce à leur technique de forage de puits (à l'origine pour le sel[97]), ont été les précurseurs dans l'extraction en profondeur et l'utilisation du pétrole et du gaz naturel comme sources de chaleur et d'énergie. Le pétrole et le gaz étaient alors acheminés via des pipe-lines en bambous voire en bronze[98],[99].Ainsi que le confirme Forbes, a cette époque, seuls les chinois ont su creuser des puits jusqu'a 3,500 pieds (environ 1,000 mètres) de profondeur pour atteindre des nappes de gaz ou de pétrole tandis que les autres civilisations de l'Antiquité étaient techniquement confinées à l'exploitation de gisements de surface[100]


Métallurgie : Techniques de fonte du fer et de fabrication de l'acier[modifier | modifier le code]

Les historiens font généralement démarrer l'âge du fer vers le milieu du IIe millénaire avant JC. Le minerai de fer est alors travaillé en alternant réchauffement (ce qui libère une partie de l'oxygène et des impuretés) et martellement du métal obtenu pour obtenir des objets de forme simple: c'est époque du fer forgé (wrought iron). Si le travail du fer semble apparaitre plus tardivement en Chine que dans certaines autres civilisations anciennes (Hittites notamment)[101], en revanche la technique de la fonte est quasiment aussitôt decouverte. En effet, à l'époque de Spring & Automn, vers le Ve siècle av. J.-C., les Chinois grâce à leur technologie unique de hauts fourneaux (blast furnaces) sont les premiers à parvenir au point de fusion du fer (1528°C) (la fonte: cast iron) jusque-là non-atteint par les fours primitifs (bloom furnaces) des autres civilisations anciennes. Le produit de la fonte pouvait être alors coulé dans différents moules et ainsi permettre la fabrication d'objets et d'outils beaucoup plus complexes. Dès le IIIe siècle av. J.-C., les Qin ont supervisé de façon étatique la production. Les Han (119 avant JC) procèderont à une véritable "nationalisation" de leur industrie sidérurgique.

Les hauts fourneaux furent introduits en Europe à une large échelle environ 2000 ans plus tard (XIVe siècle) essentiellement pour la production de canons.

Les Chinois ont également mis au point des méthodes de fabrication de l'acier moderne qui ne furent égalées en Occident qu'avec le procédé Bessemer. Dès le IIe siècle, ils développent une méthode de conversion de la fonte en acier en réduisant le niveau de carbone grâce à un système de soufflerie. Sous les Tang, l'utilisation de l'acier dans l'agriculture est généralisée.

Le procédé dit Siemens fut également opérationnel dès le Ve siècle. Il consistait à mélanger les coulées de fer en fusion (à haute teneur en carbone) avec du minerai de fer (à faible teneur en carbone) de façon à obtenir, in fine, de l'acier.

Voir page 285 in Ancient Mesopotamian materials and industries: the archaeological evidence, Peter Roger Stuart Moorey Voir page 406 Iron and steel in ancient China, Donald B. Wagner

  • Iron and steel: from Thor's hammer to the space shuttle, Ruth Kassinger
  • Page 46 in The Coming of the Ages of Steel
  • Page 78 in Technology of the Gods: The Incredible Sciences of the Ancients, David Hatcher Childress.
  • Voir « Iron and steel smelting and Ironware » page 28-30 in Ancient Chinese Inventions, Deng Yinke, Cultural China Series - Chi8na Intercontinental Press, 2005

Technologies de construction de ponts[modifier | modifier le code]

Voir 28-30 in The Ancient Chinese inventions, Deng Yinke, China Intercontinental Press, 2005

Horlogerie: mécanisme d'échappement[modifier | modifier le code]

Il est a peu près certain que l'horloge à eau ou clepsydre ne fut pas inventée par les Chinois mais par les Egyptiens ou les Babyloniens, qui l'utilisaient déjà depuis le second millénaire avant JC[102],[103]. En revanche, la première horloge mécanique à échappement fut réalisée par le moine bouddhiste chinois Yi Xing (683-727) en 725 après JC. La plus fameuse étant celle de Su Song en 1088, près de deux siècles avant que les Européens ne fabriquent à leur tour une horloge à système d'échappement[104],[105].


Technologie militaire[modifier | modifier le code]

  • Invention et mise au point de la poudre (IXe siècle
  • Feux d'artifices IXe siècle. Une tradition pyrotechnique existait deja avant l'invention de la poudre, a partir de bambous enflammes. Elle sera d'ailleurs maintenue apres l'invention de la poudre.
  • Bombes, grenades, mines terrestres et navales a partir du Xe siècle.
  • Lances-flammes couple avec la technologie du double piston (inventee des le IVe siècle av. J.-C. et permettant de projeter un jet continu et enflamme de kerosene ou de gazoline (Xe siècle). Contrairement au lance-flamme utilise par les Byzantins en 625 (piston simple).
  • Fusees simples (XIe siècle - XIIe siècle et a etages a partir du XIVe siècle (voir le "dragon de feu", ancetre de l'Exocet moderne.
  • Fusils, canons, mortiers et armes a repetitions (a partir du XIII). "Proto-gun" des 905.
  • Voir Science and civilisation in China - Volume V: Chemistry and Chemical Technology - Part 6: Missiles and Sieges, Joseph Needham & al., Cambridge University Press, 1994.
  • Voir Science and civilisation in China - Volume V: Chemistry and Chemical Technology - Part 7: The Gunpowder epic, Joseph Needham, Ho Ping-Yü, Lu Gwei-Djen & Wang Ling, Cambridge University Press, 1986.
  • Voir « Rocket and Rocketry » page 872 in Encyclopaedia of the History of Science, Technology, and Medicine in Non-Wertern Cultures, Helaine Selin, Kluwer Academic Publishers, 1997
  • Voir A history of Greek fire and gunpowder, James Riddick Partington, John Hopkins University Press, 1960 <- pas up-to-date

Jeux[modifier | modifier le code]

Go, Chess,


  • chess
    • Voir pages 88-89 in Chess Metaphors: Artificial Intelligence and the Human Mind, Diego Rasskin-Gutman, Massachussets Institute of Technology, 2009.
    • Voir pages 52-54 in The shorter Science and civilisation in China: an abridgement by Colin A. Ronan of Joseph Needham's original text : 3, Cambridge University Press 1986.

Divers/ a classer[modifier | modifier le code]

Allumettes, parachute, musique (tuned bells), ballons a air chaud, écluses, pied a coulisse, rotor, transmission par chaines, moulinet (pêche), etrier …

Cardan (suspension).

  • Voir pages 228-229 , page 231-233 et page 236 in Science and civilisation in China: Physics and physical technology Volume 4, Joseph Needham
  • Voir page 347 in A History of Science: Hellenistic Science and Culture in the Last Three Centuries B.C., George Sarton, Norton, 1959

Tableau Needham (1993)[modifier | modifier le code]


Bibliographie et documentation[modifier | modifier le code]

Eléments de bibliographie moderne[modifier | modifier le code]

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

  • (en) Joseph Needham & al. , Science & Civilisation in China (27 volumes - dont 3 en cours de publication), Cambridge University Press
  • (en) Joseph Needham, Science in traditional China: a comparative perspective, Harvard University Press, 1981
  • (en) H. Floris Cohen, The scientific revolution: a historiographical inquiry, University fo Chicago Press, 1994 pages 418-482
  • (en) Cheng-Yih Chen, Early Chinese work in natural science: a re-examination of the physics of Motion, Acoustics, Astronomy and Scientific Thoughts, Hong Kong University Press, 1996
  • (en) James Edward McClellan, Harold Dorn Science and technology in world history: an introduction, Chapitre 7« The Middle Kingdom » pages 117-140, John Hopkins University Press, 2006
  • (en) Collectif (sous la direction de Julius Thomas Fraser), Time, science, and society in China and the West, Part III « China », pages 149-252, International Society for the Study of Time, 1986
  • (en) Dainian Fan & Robert S. Cohen, Chinese studies in the history and philosophy of science and technology, Kluwer Academic Publishers, 1996
  • (en) Benjamin A. Elman, A Cultural History: Modern Science in China, Harvard University Press, 2008
  • (en) Colin A. Ronan, The Shorter Science and Civilisation in China - An abridgement by Colin a. Ronan of Joseph Needham's original text (en 5 volumes), Cambridge University Press, 1980-1995
  • {{en} Joseph Needham, Wang Ling, Lu Gwei-Djen & Ho Ping-Yü, Clerks and Craftsmen in China and the West, Cambridge University Press, 1970
  • (en) S.A.M. Adshead, T'ang China: The Rise of the East in World History, Palgrave Macmillan, 2004
  • (en) Dieter Kuhn, The Age of Confucian Rule: The Song Transformation of China (History of Imperial China), Harvard University Press, 2009
  • (en) Robert Temple (Préface de J. Needham), The Genius of China: 3,000 Years of Science, Discovery and Invention, Simon and Schuster, 1987

Sciences Mathématiques[modifier | modifier le code]

  • (en) Yan Li and Shi Ran Du, Chinese Mathematics, a Concise History, Traduit du chinois par John N. Crossley & Anthony W.-C. Lun, Clarendon Press, Oxford, 1987
  • (en) Joseph Needham & Wang Ling (en), Science and civilization in China - Volume III: Mathematics and the Sciences, Cambridge University Press, New York, 1959
  • (en) Collectif (sous la direction de Shigeru Nakayama & Nathan Sivin), Chinese science; explorations of an ancient tradition, MIT Press, 1973
  • Collectif (sous la direction de Jean-Claude Martzloff), Histoire des mathématiques chinoises, Masson, 1987 (Traduction anglaise : History of Chinese mathematics, Springer, 1997)
  • (en) Collectif (sous la direction de Victor J. Katz), The mathematics of Egypt, Mesopotamia, China, India, and Islam: a sourcebook, Princeton University Press, 2007
  • Yabuuti Kiyosi, Une histoire des mathématiques chinoises ("Chûgoku no sûgaku"), Tokyo, 1974, trad. française Paris, 2000.
  • Commentaires de Karine Chemla pages 346-349 in Revue d'histoire des sciences (1990, Volume 43), sur l'ouvrage de Jean-Claude Martzloff, Histoire des mathématiques chinoises (préfaces de J. Gernet et J. Dhombres, Masson, 1987)

Sciences Physiques - Astronomie[modifier | modifier le code]

  • (en) Christopher Cullen, Astronomy and mathematics in ancient China. (The "Zhou bi suan jing"), Cambridge University Press, 1996.
  • (en) Ho Peng-Yoke, The astronomical chapters of the Chin Shu, with amendments, full translation and annotations, Mouton & Co., 1966.
  • (en) Joseph Needham, Wang Ling & Derek de Solla Price, Heavenly Clockwork: the Great Astronomical Clocks of Medieval China, Cambridge University Press, 1960.
  • (en) Nathan Sivin, Cosmos and Computation in Early Chinese Mathematical Astronomy, T'oung Pao, LV, 1969

Autres ouvrages spécialisés[modifier | modifier le code]

  • (en) Donald B. Wagner, Iron and steel in ancient China, E.J. Brill, 1993
  • (en) Tora Yoshida (traduit et revu par Hans Ulrich Vogel), Salt production techniques in ancient China: the "Aobo Tu" , E.J. Brill, 1993

Ouvrages et documentaires de vulgarisation[modifier | modifier le code]

  • (en) Robert Greenberger, The Technology of Ancient China, The Rosen Publishing Group, 2006
  • (en) Yinke Deng, Ancient Chinese Inventions, China Intercontinental Press, 2005

Textes anciens[modifier | modifier le code]

Citations (a replacer dans le texte sous forme de ref)[modifier | modifier le code]

  • « Another achievement of Neolithic China was silk production. The exacting procedures of sericulture have been practiced in the Chinese farm economy throughout history. How to nourish silkworms on vast quantities of mulberry leaves, how to help them go through periods of quiescnt moulting and then spin their cocoons, and finally how to unwind the cocoons to produce raw silk thread are all parts of painstaking craft. (...) This household industry began in North China in Neolitic times and remained a Chinese monopoly until silkworms were smuggled to the West in the sixth century. » cf page 33 in China a New History John King Fairbank & Merle Goldman, The Belknap Harvard University Press, 2nd elarged edition, 2006.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir page 418 in The scientific revolution: a historiographical inquiry, H. F. Cohen, University of Chicago, 1994
  2. page 266 in Ombres chinoises, Union Générales d'Éditions, 1974
  3. page 3 in China a New History John King Fairbank & Merle Goldman, The Belknap Harvard University Press, 2nd elarged edition, 2006
  4. Voir pages 133-137 in Science and technology in world history: an introduction, James Edward McClellan & Harold Dorn, John Hopkins University Press, 2006
  5. Voir pages 4-6 in The Rise of Modern China, Immanuel C.Y. Hsü, 6e édition, Oxford University Press, 2000
  6. Voir pages 89-94 in A history of chinese mathematics, sous la direction de Jean-Claude Martzloff, Springer, 2006
  7. Voir page 1 in The nine chapters on the mathematical art: companion and commentary, Kangshen Shen, John N. Crossley & Anthony Wah-Cheung Lun, Oxford University Press, 1999
  8. A noter que sans parvenir à formuler la règle de trois, le papyrus Rhind résoud un problème pratique d'une façon similaire - Voir page 144 in The nine chapters on the mathematical art: companion and commentary, Kangshen Shen, John N. Crossley & Anthony Wah-Cheung Lun, Oxford University Press, 1999
  9. Voir page 1010 in The Princeton companion to mathematics, sous la direction de Timothy Gowers, Princeton University Press, 2008
  10. Voir page 42 in The history of China, David Curtis Wright, Greenwood Press, 2001
  11. Voir page 67 in A concise history of mathematics, Dirk Jan Struik, Dover Publications, 1987
  12. Voir [1] pages 2-3 in The mathematics of Egypt, Mesopotamia, China, India, and Islam: a sourcebook, sous la direction de Victor J. Katz, Princeton University Press, 2007
  13. Voir page 5 in The Shorter Science and Civilisation in China: An Abridgement of Joseph Needham original text Colin A. Ronan, Cambridge University Press
  14. Voir page 13 in The mathematics of Egypt, Mesopotamia, China, India, and Islam: a sourcebook, sous la direction de Victor J. Katz, Princeton University Press, 2007
  15. Voir page 118 in Encyclopedic dictionary of mathematics - Volume 2, Kiyosi Itō & Nihon Sūgakkai, MIT Press, 2000
  16. Voir pages 111-114 in 'The first writing: script invention as history and process, sous la direction de Stephen D. Houston, Cambridge University Press, 2004
  17. Voir aussi page 341 in Abstraction and representation: essays on the cultural evolution of thinking, Peter Damerow, Luwer Academic Publishers, 1996
  18. Voir pages 204-208 in A history of chinese mathematics, sous la direction de Jean-Claude Martzloff, Springer, 2006 - Titre français original: Histoire des mathématiques chinoises, Masson, 1987
  19. Voir page 104 in La science antique et médiévale, René Taton, Quadrige P.U.F., 1966
  20. Voir pages 20-21 in Histoire des sciences sous la direction de Philippe de la Cotardière, Tallandier, 2004 - Extraits : « Au début du IIe millénaire, alors que l'écriture cunéiforme est désormais en place, un système numérique unique s'impose. Il s'agit d'un système de numération sexagésimale, c'est-à-dire fondé sur la base soixante, et non sur la base décimale qui nous est familière. »
  21. Voir pages 40-41 in The Technology of Mesopotamia, Graham Faiella, Rosen Publishing, 2006
  22. Voir page 77 in The Princeton companion to mathematics sous la direction de Timothy Gowers, June Barrow-Green et Imre Leader, Princeton University Press, 2008
  23. Voir pages 11-16 in Fleeting Footsteps – Tracing the Conception of Arithmetic and Algebra in Ancient China, Lay Yong Lam & Tian Se Ang, World Scientific Publishing, 2004. Concernant le zero Maya, on peut lire en page 16:«The Maya zero, on the other hand (ndr: compared to Babylonian zero), was a true one associated with place value. But its place value was inconstant, and neither decimal nor sexagesimal (note: it began as vigesimal after the unit 1 to 19, but then went on to three hundred and sixties, and eventually (in the four place) to seven thousand two hundred)
  24. Voir pages 5-18 in Science and Civilisation in China - Volume III, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1959/1995
  25. Voir page 149 in Science and civilisation in China - Volume III, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1959/1995
  26. Voir page 10 in Science and Civilisation in China – Volume III, J. Needham, Cambridge University Press, 1959/1995
  27. Voir page 140 in The Genius of China, Robert Temple, Prion Books Limited, 1991
  28. Voir page 41 in The mathematical palette, Ronald Staszkow & Robert Bradshaw, Thomson Learning, 2004
  29. Voir page 208 in A history of chinese mathematics, sous la direction de Jean-Claude Martzloff, Springer, 2006
  30. Voir pages 81-82 in Science and Civilisation in China - Volume III, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1959/1995
  31. Voir page 518 in The mathematics of Egypt, Mesopotamia, China, India, and Islam: a sourcebook, sous la direction de Victor J. Katz, Princeton University Press, 2007
  32. Voir page 73 in Ancient Chinese Inventions, Deng Yinke, Cultural China Series - China Intercontinental Press, 2005
  33. Voir pages 91-92 in The book of changes (Zhouyi): a Bronze Age document, Richard Rutt, Routledge, 2002
  34. Explication de l'arithmétique binaire qui se sert des seuls caractères O et 1, avec des remarques sur son utilité, et sur ce qu'elle donne de sens des anciennes figures chinoises de Fohy, Joachim Bouvet, Mémoires de l'Académie Royale des Sciences, 1703
  35. Voir pages 125 et suivantes in Chinese studies in the history and philosophy of science and technology, Dainian Fan & Robert Sonné Cohen, Kluwer Academic Publishers, 1996
  36. Voir pages 200-203 in A history of chinese mathematics, sous la direction de Jean-Claude Martzloff, Springer, 2006 - Titre francais original: Histoire des mathématiques chinoises, Masson, 1987
  37. Voir page 176 in The nine chapters on the mathematical art: companion and commentary, Shen Kangshen, John N. Crossley & Anthony W.-C. Lun, Oxford University Press, 1999
  38. Voir aussi Was Pythagoras Chinese? (An examination of right triangle theory in ancient China), Frank Swetz & T. I. Kao, Pennsylvania State University Press
  39. Voir page 380 in History of mathematics, David Eugene Smith, Dover Publications, 1958
  40. Voir page 381 in History of mathematics, David Eugene Smith, Dover Publications, 1958
  41. Voir « Sources of al-Khwarizmi's work » page 29 in Mathematics Mechanization: Mechanical Geometry Theorem-Proving, Mechanical Geometry Theorem-Solving and Polynomial Equations-Solving, Wu Wen-tsun, Kluwer Academic Publishers, 2000
  42. Voir pages 106-108 in Science and civilisation in China - Volume III Joseph Needham, Cambridge University Press, 1959/1995
  43. Voir page 176 in Pi-unleashed, Jörg Arndt, Christoph Haenel, Springer-Verlag, 2001
  44. Voir page 176 in Groundbreaking scientific experiments, inventions, and discoveries of the Ancient World, Carolyn A. Krebs, Greenwood Press, 2003
  45. Voir page 182 in Pi-unleashed, Jörg Arndt, Christoph Haenel, Springer-Verlag, 2001
  46. Voir pages 42-43 in The Shorter Science and Civilisation in China: An Abridgement of Joseph Needham's original text - Volume 2, Colin A. Ronan, Cambridge University Press, 1981
  47. Voir « Circle measurements in Ancient China » {{Article}} : paramètre « titre » manquant, Historia Mathematica, vol. 13,‎ , p. 325-340 (ISSN 0315-0860) de Lam Lay-Yong (Department of Mathematics – University of Singapore) et Ang Tian-Se (Departement of Chinese Studies – University of Malaya) reproduit pages 20-23 in Pi, a source book, sous la direction de Lennart Berggren, Jonathan M. Borwein & Peter B. Borwein, Springer-Verlag, 2004
  48. Consulter sur ce sujet et sur Liu Hui : Liu Hui and the First Golden Age of Chinese Mathematics, Philip D. Straffin Jr, Mathematics Magazine No 71 (1998) pages 163-181
  49. Voir page 497 in Science, Technology, and Society: An Encyclopedia, sous la direction de Sal P. Restivo, Oxford University Press, 2005
  50. Voir page 58 in Science and civilisation in China - Volume IV - Part 1: Physics Joseph Needham & Ling Wang, 1962 (6e edition 2004)
  51. Voir pages 626-634 in Science and civilisation in China - Volume III: Mathematics and the Sciences of the Earth, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1959 (7e edition 1995)
  52. voir pages 66-68 in Science and civilisation in China - Volume IV - Part 1: Physics, Joseph Needham & Ling Wang, Cambridge University Press, 1962 (6e edition 2004)
  53. Voir page 197 in SSC Volume III, Joseph Needham, CUP
  54. Voir pages 434-436 in SSC Volume III, Needham
  55. Voir page 84 in The sun and space weather Arnold Hanslmeier, Springer, 2007
  56. Voir « The observations of Halley's comet in Chinese history » de Wen Shion Tsu in Popular Astronomy, Vol. 42, page 191
  57. Voir page 432 in Science and civilisation in China – Volume III, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1959 (7e edition 1995)
  58. Voir pages 409-12 in SSC Volume III, Joseph Needham, CUP
  59. Voir pages 409-12 in SSC Volume III, Joseph Needham, CUP
  60. Voir page 172 in Culture and Conquest in Mongol Eurasia, Thomas T. Allsen, Cambridge University Press, 2001
  61. Voir aussi page 377 in Science and civilisation in China: Mathematics and the sciences of the Heavens and the Earth, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1959 (reprint 1995)
  62. Voir page 63 in Astronomy and Mathematics in Ancient China: The "Zhou Bi Suan Jing", Christopher Cullen, Cambridge University Press, 1996
  63. Voir page 343 in Science and civilisation in China: Mathematics and the sciences of the Heavens and the Earth, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1959 (reprint 1995)
  64. Voir Temple page 159-161
  65. Voir page 99 in Clerks and Craftsmen in China and the West, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1970
  66. Voir On the Six-Cornered Snowflakes, 1611
  67. Voir page 690 in Encyclopaedia of the history of science, technology, and medicine in non-Western Cultures, Helaine Selin, Kluwer Academic Publishers, 1997
  68. Voir page 41 in The experience of ancient Egypt, Dr Ann Rosalie David, Routlegde, 2000
  69. Voir page 1 in Diabetic Neuropathy: Clinical Management, sous la Direction d'Aristidis Veves et Rayaz A. Malik, Humana Press, 2007 où il est précisé qu'il contient les descriptions de maladies au nombre desquelles un genre de polyurie proche du diabète et dont le traitement préconisé était une décoction composée entre autres d'os, de graines et de terre
  70. « pass water like siphon » dérivé du verbe diabainein: « passer a travers » ou « siphon/ner » (dia etant un prefixe voulant dire "a travers" et bainein: "passer", "aller") - (NB: betes est traduit selon certains par "watertube") - Sur l'origine du terme voir entre autres :page 66 in Medical meanings: a glossary of word origins, William S. Haubrich, American College of Physicians, 2003
  71. Voir pages 99-100 in History of the pancreas: mysteries of a hidden organ, John Malone Howard & Walter Hess, Kluwer Academic / Plenum Publishers, 2002
  72. Voir « The history of diabetes mellitus » E. Albert Reece & Steven C. Gabbe, pages 1-2 in Diabetes in women: adolescence, pregnancy, and menopause, Ouvrage collectif, Lippincott Williams & Wilkins, 2004 - On peut lire : «In the Hippocratic writings, no direct reference to diabetes exists, probably because the disease was rare and incurable. The Hippocratic philosophy was to pay little attention to such disease, although there is some indirect evidence that Hippocrates was familiar with diabetic conditions. In the writing of the Emerins edition of Hippocrates, a word is used that is translated to mean "to make water much or often". This word was also referred to by Aristotle and may be the condition known to writers of that time as "wasting of the body". »
  73. Voir aussi pages 1033-6 The Greek concept of diabetes, C.L. Gemmill, Bulletin of the New York Academy of Medicine (48), 1972
  74. page 1 in Diabetic Neuropathy: Clinical Management, sous la Direction d'Aristidis Veves et Rayaz A. Malik, Humana Press, 2007
  75. Voir « The history of diabetes mellitus », pages 20-30 in Textbook of Diabete, Blackwell Science Oxford, 1997
  76. Voir page 41 in Transplantation of the pancreas, Rainer W. G. Gruessner, David E. R. Sutherland, Springer, 2003
  77. Voir pages 303-309 in Clerks and Craftsmen in China and the West, Joseph Needham, Cambridge University Press, 1970
  78. Voir page 6 in Handbook of diabetes, Gareth Williams & John C. Pickup, Blackwell, 2004
  79. Voir le Ku chin lu yen fan ("anciennes et nouvelles prescriptions testées et essayées" (sic)Extrait ici
  80. Voir « Records of diseases in Ancient China », Gwei-Djen L. & Joseph Needham, pages 3-16 in American Journal of Chinese Medecine, 1976/4
  81. Voir page 49 in The history of clinical endocrinology: a comprehensive account of endocrinology from the earliest times to present day, Victor Cornelius Medvei, Partenon Pulishing, 1993
  82. Voir page 2 in Diabetic Neuropathy: Clinical Management, sous la Direction d'Aristidis Veves et Rayaz A. Malik, Humana Press, 2007
  83. Voir pages 193-194 in The evolution of technology, George Basalla, (Cambridge History of Science Serie) Cambridge University Press, 1988
  84. Voir page 184 in The Eastern origins of Western civilisation, John M. Hobson, Cambridge University Press, 2004
  85. Voir page 335 in A History of Chinese Civilization, Jacques Gernet, Cambridge University Press, 1996 (2nd edition)
  86. Voir pages 100-102 in Encyclopedia of Library and Information Science: Volume 24 - Printers and Printing (continued), sous la direction de Allen Kent, Harold Lancour & Jay E. Daily, 1978
  87. Voir « Education in the making and shaping of written words » de Fernand Baudin page 103 in Computers and typography, Rosemary Sassoon, Intellect Books, 1993
  88. « (770 AD) The earliest instance of text printing paper, the million printed dharani of the Empress Shotoku. The paper was made from hemp and the blocks used in the printing may have been of wood, metal, stone, or porcelain. A number of the dharani are still extant, but no printing block used in this work have been found. While the work was actually executed in Japan, it was accomplished under Chinese in fluence and therefore this earliest of all text printing upon paper should be regarded as almost purely of Chinese origin. » Voir page 469 in Papermaking: the history and technique of an ancient craft, Dard Hunter, Dover Publication Inc., 1970
  89. Voir « Japanese book production (History) » pages 262-263 in Encyclopedia of library and information science, Volume 13, sous la direction de Allen Kent, Harold Lancour et Jay E. Daily, Marcel Dekker Inc., 1975
  90. Temple 2007, p. 130-131
  91. Voir page 55 in The shorter Science and Civilisation in China: an abridgement of Joseph Needham's original text - Volume 3, Colin A. Ronan, Cambridge University Press, 1986
  92. Voir Turfan Studies sur le site de la "Berlin - Brandenburgische Akademie der Wissenschaften"
  93. Voir pages 131-132 in Science and civilisation in China - Volume V : Chemistry and chemical technology - Part 1 : Paper and Printing, Joseph Needham & Tsuen-hsuin Tsien, Cambridge University Press, 1985 (edition de 2001)
  94. Voir page 55 in The shorter Science and civilisation in China: an abridgement by Colin A. Ronan of Joseph Needham’s original text : 3, Cambridge University Press 1986
  95. Voir page 181 in Culture and Conquest in Mongol Eurasia, Thomas T. Allsen, Cambridge University Press, 2001
  96. Voir page 122 in Histoire générale des techniques – Volume 1, sous la direction de Maurice Daumas, PUF – Quadrige, 1996
  97. A noter que dès 900 avant JC. les Chinois avaient découverts du pétrole et du gaz en profondeur lors des forages de mines de sel - Voir la première page de la préface in Engineering geology for underground rocks, Suping Peng & Dr Jincai Zhang, Springer 2007
  98. Voir pages 78-80 in The Genius of China, Robert Temple, Prion Books, 1986
  99. Voir la préface page ix in Engineering geology for underground rocks, Suping Peng & Dr Jincai Zhang, Springer 2007
  100. Voir page 24 in Studies in ancient technology, Volume 2, R.J. Forbes, E.J. Brill, 1995
  101. Voir page 40 in China in world history, Samuel A. M. Adshead, Mac Millan Press - 3rd edition, 2000 -
  102. Voir pages 313-316 in Science & Civilisation in China – Volume III, Joseph Needham, University of Cambridge, 1959/1995
  103. Voir pages 84-88 in History of the hour: clocks and modern temporal order, Gerhard Dohrn-van Rossum, University of Chicago Press, 1996
  104. Voir page 36 in The great encounter of China and the West, 1500-1800, David E. Mungello, Rowman & Littlefield Publishers, 2005
  105. Voir pages 6-13 in Eastern Magnificence & Europeam Ingenuity : Clocks of Late Imperial China, Catherine Pagani, University of Michigan, 2001
  106. Voir page 157 in Iron and steel in ancient China, Donald B. Wagner, E/?J. Brill, 1993
  107. Voir « Artillery in Late Antiquity » de Paul E. Chevedden (of Salem State College) page 145 in The Medieval City Under Siege, sous la direction de Ivy A. Corfis & Michael Wolfe, Boydell Pres, 1995
  108. Voir « Artillery in Late Antiquity » de Paul E. Chevedden (of Salem State College) page 145 in The Medieval City Under Siege, sous la direction de Ivy A. Corfis & Michael Wolfe, Boydell Pres, 1995
  109. Voir « Crossbows » pages 172-173 in Hunting Weapons from the Middle Ages to the Twentieth Century, Howard L. Blackmore, Dover, 2000
  110. Voir page 1 in The nine chapters on the mathematical art: companion and commentary, Kangshen Shen, John N. Crossley & Anthony Wah-Cheung Lun, Oxford University Press, 1999