Syndicat national de la banque et du crédit
Fondation | 1944 |
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Siège | Pantin |
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Président | Frédéric Guyonnet |
Vice-président | Daniel Petrucci, Nathalie Masson, Remi Gandon et Xavier Prevost |
Secrétaire générale | Claire Dunand |
Trésorier | Jean-Francois Thollet |
Slogan | Ecrire le futur ensemble ! |
Site web | https://www.snb-services.com/ |
Le Syndicat national de la banque et du crédit (SNB/CFE-CGC) est une organisation syndicale française créée en 1944. Il est présidé depuis par Frédéric Guyonnet[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le , le SNCB est fondé[2].
En 1946, il adhère à la CGC[réf. souhaitée].
En 1948, il entre au Comité interbancaire provisoire des caisses de retraite[3][source insuffisante].
Le , un arrêté ministériel consacre le SNCB dans les banques nationalisées[pas clair][réf. nécessaire].
En 1956, le syndicat entame les prémices de la participation et de l’intéressement du personnel aux résultats[4][source insuffisante].
En 1973, l'organisation est renommée et devient le Syndicat National de la Banque[réf. souhaitée].
En 1982, les sections régionales sont créées[réf. nécessaire].
En 1983, l'organisation devient l'un des membres fondateurs de la Fédération nationale des syndicats des établissements de crédit (FNSEC)[réf. nécessaire].
Au début des années 2000, lors du passage à l’Euro fiduciaire, les agences bancaires ne sont pas dimensionnées pour recevoir des sommes importantes dans les deux « monnaies » (l'Euro et l'ancienne). Les syndicats font pression pour obtenir des moyens humains supplémentaires ainsi que des mesures de sécurité renforcées[5].
En 2003, le syndicat met en place une assistance psychologique par téléphone[6].
En 2011, une enquête nationale portant sur « les risques psycho-sociaux, le stress et la souffrance au travail » est réalisée en collaboration avec des universitaires ; une formation est ensuite créée pour améliorer les conditions de travail du personnel des services bancaires[7].
En 2017, le SNB, devient le premier syndicat de la branche bancaire[1], même s'il reste devancé par la CFDT chez les banques coopératives[8],[9].
En 2020, l'organisation s’oppose à la création de travailleurs indépendants locaux[10].
En 2022, au congrès de Poitiers, Frédéric Guyonnet est réélu Président national avec 97% des voix[11].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Toulouse. À la tête du 1er syndicat de la banque », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- Claire Andrieu, La banque sous l'occupation, Paris, Presses de Science Po, , 331 p. (ISBN 978-2-7246-0587-7, lire en ligne)
- « La voix des cadres de la banque », Avril 1948,
- « La voix des cadres de la banque », Numéro 51 - juin-juillet,
- Alexande Counis, « Les syndicats de la banque font monter la pression », sur LesEchos.fr, (consulté le ).
- « Allô, SOS CGC ?», sur Libération.fr, (consulté le ).
- Aurore Dohy, « Entreprises et Carrières : Le SNB CFE CGC alerte sur le stress dans le secteur bancaire », Info social-RH, (lire en ligne)
- « Le SNB prend le leadership syndical dans la banque », sur Les Echos, (consulté le ).
- Delphine Cuny, « Le SNB dépasse la CFDT dans la banque (sauf chez les mutualistes) », sur La Tribune, (consulté le ).
- « La Caisse d’épargne brise un tabou en recourant à des travailleurs indépendants », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Ouest France, « Le président du grand syndicat du secteur bancaire est de Fontenay-le-Comte ».