Utilisateur:Rled44/Dépot de matériaux/cavalerie
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Etat des lieux à l'orée du conflit. L'armée régulière était d'une taille très modeste, au 31 décembre 1860 elle représentait, sur le papier 16367 soldats et officiers. Cela étant dû tant au souhait d'avoir un État pacifique que du souvenir des minutemen de la Guerre d'Indépendance, miliciens levés lorsque le besoin s'en faisait sentir[1]. La cavalerie de l'armée régulière comprenait 5 régiments de cavalerie, 2 régiments de dragons (organisés en 1833 et 1837)[2], un régiment de tirailleurs à cheval (mounted rifles, ajouté en 1846) et 2 "régiments de cavalerie" (organisés en 1855)[3]. Ces unités étaient surtout déployées dans l'Ouest, par petites fractions[4]. Leur rôle était surtout de faire face aux menaces des tribus indiennes. Cet éparpillement faisait que la doctrine d'emploi des unités de cavalerie n'avait pas été étudiée. En 1839, 3 officiers avaient ainsi été envoyés étudier en France, à Saumur, afin de voir comment fonctionnait l'une des meilleures cavaleries d'Europe et d'en tirer de quoi élaborer une doctrine pour l'U.S. Army sur l'emploi de la cavalerie. Au déclenchement du conflit, il n'y a toujours que 5 régiments (ils ont changé de nom et sont maintenant des "régiments de cavalerie"[5]; ils sont toujours éparpillés et il n'y a pas de doctrine d'emploi de la cavalerie au sein d'une armée. Une autre conséquence est l'absence de généraux compétents pour diriger de grandes unités de cavalerie mais aussi, pour l'ensemble des officiers généraux, une difficulté à imaginer quel peut être le rôle de la cavalerie dans une armée en campagne. Cette situation explique le rôle relativement secondaire qui sera celui des cavaliers des deux camps pendant le conflit, la forte proportion d'unités de volontaires et un emploi qui sera fort différent de celui dévolu aux unités de cavalerie dans les armées européennes.
Organisation de la cavalerie[modifier | modifier le code]
Mise en place[modifier | modifier le code]
- Cavalerie fédérale.
La cavalerie ne fait pas partie des priorités. Jusqu'à la bataille de Bull Run (21 juillet), le gouvernement ne veut pas de nouvelles unités de cavalerie[6]. Quand le président va appeler plusieurs dizaines de milliers de volontaires à servir pour 3 ans, cela va se traduire par la levée de 39 régiments d'infanterie et 1, un seul, régiment de cavalerie[7].
- Cavalerie sudiste.
La question est plus simple pour la Confédération. Elle n'a pas de cavalerie et doit l'organiser du tout au tout. Les compagnies de volontaires, au premier rang desquelles celles venant de Virginie, se rassemblent sous des appellations diverses et avec les uniformes de leur choix[8].
Les unités professionnelles[modifier | modifier le code]
Elles ne concernent que l'armée fédérale.
Les unités de volontaires[modifier | modifier le code]
Régiments noirs[modifier | modifier le code]
A compter de 1863, quelques régiments de cavalerie composés de soldats noirs seront levés. Ce seront, comme pour les unités d'infanterie, des régiments fédéraux et non des régiments des États.
Les irréguliers[modifier | modifier le code]
Les personnels[modifier | modifier le code]
Équipements[modifier | modifier le code]
Le cavalier[modifier | modifier le code]
Le cheval[modifier | modifier le code]
Les remontes[modifier | modifier le code]
Emploi de la cavalerie[modifier | modifier le code]
Missions[modifier | modifier le code]
Tactiques[modifier | modifier le code]
Exemples de combat avec cavalerie[modifier | modifier le code]
Batailles[modifier | modifier le code]
| combat | date | commentaire |
|---|---|---|
| Trevilian Station | ligne 1, case 2 | ligne 1, case 3 |
| Brandy Station | ligne 2, case 2 | ligne 2, case 3 |
| ligne 3, case 1 | ligne 1, case 2 | ligne 1, case 3 |
| ligne 4, case 1 | ligne 2, case 2 | ligne 2, case 3 |
| ligne 5, case 1 | ligne 1, case 2 | ligne 1, case 3 |
| ligne 6, case 1 | ligne 2, case 2 | ligne 2, case 3 |
| ligne 7, case 1 | ligne 1, case 2 | ligne 1, case 3 |
| ligne 8, case 1 | ligne 2, case 2 | ligne 2, case 3 |
Raids[modifier | modifier le code]
| raid | dates | commentaire |
|---|---|---|
| ligne 1, case 1 | ligne 1, case 2 | ligne 1, case 3 |
| ligne 2, case 1 | ligne 2, case 2 | ligne 2, case 3 |
Notes & références[modifier | modifier le code]
- Starr, vol I, pages 47-48.
- Un troisième régiment de dragons avait été levé en 1847 mais dissous à la fin de la guerre contre le Mexique.
- Starr, vol 1, page 48
- Le 2e dragons avait ainsi son quartier-général dans l'Utah, mais ses compagnies éparpillées du Kansas, à l'est, à l'Orégon, à l'ouest.
- Changement de nom mais maintien des traditions : la couleur distinctive des régiments de cavalerie est le jaune mais les régiments de dragons obtiennent de conserver leur couleur distinctive, le orange, comme le régiment des tirailleurs à cheval (vert). Et ceci, normalement, et pour raison d'économie, tant que dureront les anciens uniformes. Mais, en 1865 encore, des distinctives oranges ou vertes pourront toujours être vues... (cf. Starr, I, 59, note 31)
- Starr, I, 65.
- Starr, I, 65.
- Carter, page 6.
Sources[modifier | modifier le code]
- (en) Stephen Z. Starr, The Union Cavalry in the Civil War, 1979, Louisiana State University Press, vol. 1, (ISBN 0-8071-0484-1).
- (en) Samuel Carter III, The last cavaliers, Confederate and Union Cavalry in the Civil War, 1979, St Martin's Press, (ISBN 0-312-12553-4)
- (en) Theo. R. Rodenbough (dir.), The Photographic History of the Civil War, the cavalry, volume 2, 1911, réédité 1987, The Blue & Grey Press, (ISBN 1-55521-199-2); pour les remontes, voir chapitre 12, pages 319-337.
- (en)
Pour en savoir plus[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) Samuel Carter III, The last cavaliers, Confederate and Union Cavalry in the Civil War, 1979, St Martin's Press, (ISBN 0-312-12553-4)
- (en) Theo. R. Rodenbough (dir.), The Photographic History of the Civil War, the cavalry, volume 2, 1911, réédité 1987, The Blue & Grey Press, (ISBN 1-55521-199-2).
- (en) Longacre, Edward G., Lincoln's Cavalrymen, A History of the Mounted Forces of the Army of the Potomac, Stackpole Books, 2000, (ISBN 0-8117-1049-1).
- (en) Longacre, Edward G., Lee's Cavalrymen, A History of the Mounted Forces of the Army of Northern Virginia, Stackpole Books, 2002, (ISBN 0-8117-1049-1).
- (en) Stephen Z. Starr, The Union Cavalry in the Civil War, 1979, Louisiana State University Press, 3 vol., (ISBN 0-8071-0484-1).
- (en) J. H. Kidd, A cavalryman with Custer, 1908, Sentinel Press Editions, réédité 1991, Bantam Books, (ISBN 0-553-29381-8).
- (en)
Liens internes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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