Utilisateur:Rana lycparny/Brouillon

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Grossesse et drogues[modifier | modifier le code]

Des recherches ont étaient menées pour démontrer les effets des drogues sur le fœtus et sur le futur de l'enfant.

Toutes ces drogues peuvent avoir des conséquences sur le déroulement de la grossesse et des malformations de l'enfant ( ou du fœtus ).

Peut importe ce que vous consommez, toutes les drogues passent par le placenta donc atteignent votre enfant d'un manière ou d'une autre.

Conséquences de la drogue sur la grossesse[modifier | modifier le code]

Le LSD et les amphétamines :

Ce sont des drogues dont on ne connait pas clairement les effets sur la grossesse. Une étude a démontrée que dans sa forme pure, le LSD ( administré sous surveillance médicale ) ne provoquait aucune anomalie congénitale, ni risques accru de fausse couche ( accouchement prématuré de l’œuf féconde qui ne tient pas dans l’Utérus )

Mais, des anomalies congénitales ont été constatées sur les bébés de femmes consommant du LSD. Il est impossible d'établir un certain lien entre ces anomalies et la consommation de ces drogues. En effet la plupart de ses femmes qui prennent du LSD ou des amphétamines consomment la plupart du temps consomment de l'alcool et fument. Les études divergent alors quant aux effets constatées. On peut quand même dire que la consommation de plus d'une drogue douce semble augmenter le risque d'anomalies congénitales

L'ecstasy :

Le premier rapport établissant un lien entre la consommation d’ecstasy et les anomalies congénitales provenait du service britannique « UK Teratology Information Service[1] ». La moitié des femmes concernées par l'étude consommait parallèlement d'autres drogues. Même si la majorité affirmait n'en avoir pris que pendant le 1er trimestre de leur grossesses. Les anomalies congénitale, essentiellement des malformations des membres et du cœur, étaient plus nombreuses qu'on ne le pensait.

La cocaïne :

La cocaïne est un puissant stimulant du système nerveux central. En consommer pendant la grossesses peut provoquer de sérieux problèmes pour le fœtus.

En début de grossesses, elle peut augmenter le risque de fausse couche. Consommée plus tard dans la grossesse, elle risque de déclencher le travail d'accouchement prématurément. Des études montrent que les femmes qui consomment de la cocaïne pendant leur grossesse présentent deux fois plus de risques que les autres femmes d’avoir un bébé prématuré.

La consommation de cocaïne peut aussi être à l’origine d’un décollement du placenta de la paroi utérine avant le début du travail. Cette affection (abruptio placentae) peut entraîner d’importants saignements et être fatale à la mère et au bébé.

La cocaïne traverse le placenta et circule dans le sang du bébé. Elle peut provoquer des dommages irréversibles au cerveau, voire la mort d’un bébé à naître. Ces problèmes concernent plus les bébés des femmes qui ont continué à consommer de la cocaïne tout au long de leur grossesse. Les bébés des femmes qui ont arrêté d’en prendre au premier trimestre courent moins de risques. La plupart des bébés exposés à la cocaïne avant leur naissance ne présentent pas d’anomalie congénitale. Mais certaines études suggèrent que le risque est accru. Il l’est encore plus lorsque la mère a consommé fréquemment de la cocaïne pendant sa grossesse.

Les anomalies congénitales associées à la prise de cocaïne par la mère incluent des malformations [2]:

  • du cerveau ;
  • du crâne ;
  • du visage ;
  • des yeux ;
  • du cœur ;
  • des membres ;
  • des intestins ;
  • des organes génitaux ;
  • de l’appareil urinaire.

L’héroïne

L’héroïne a de nombreux effets indésirables sur un bébé en développement. Elle peut limiter sa croissance, entraîner un accouchement prématuré et des enfants morts-nés. La moitié environ des bébés nés de mères accros à l’héroïne sont des prématurés.

Il est fortement conseillé aux femmes enceintes qui prennent de l’héroïne de passer à la méthadone. Cette dernière est administrée à intervalles réguliers. Elle permet de stabiliser le taux de drogue dans le sang, limitant ainsi les problèmes pour la mère et le bébé. Avec l’aide de professionnels, une femme devrait être capable de diminuer la quantité d’héroïne qu’elle prend. Il n’est pas conseillé aux femmes accros d’arrêter l’héroïne une fois enceintes. Cela risquerait de provoquer une souffrance et un état de manque chez le bébé en développement, ce qui pourrait être très dangereux

Les bébés exposés à l’héroïne ou à la méthadone avant la naissance souffrent de forts symptômes de manque une fois nés. Ils requièrent un traitement pouvant durer plusieurs semaines. Parmi ces symptômes, on note :

  • l’irritabilité ;
  • l’agitation ;
  • des difficultés pour se nourrir ;
  • des difficultés à respirer ;
  • une souffrance globale.

Le bébé aura besoin de soins d’experts pour surmonter ces symptômes. De petites quantités d’héroïne et de méthadone passent dans le lait maternel. Si vous prenez de l’héroïne ou de la méthadone et que vous n’arrivez pas à arrêter, mieux vaut nourrir votre bébé au biberon.

Références[modifier | modifier le code]

  1. UKTIS, « UKTIS », sur www.uktis.org (consulté le )
  2. Ministère de la Santé et des Services sociaux, « Consommation d'alcool ou d'autres drogues durant la grossesse et l'allaitement - Conseils et prévention - Portail santé mieux-être », sur sante.gouv.qc.ca (consulté le )

https://www.babycenter.fr/a6900134/la-drogue-pendant-la-grossesse#ixzz55C50gUjA